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Politique au Panama

système politique panaméen

Le Panama est un État souverain et indépendant depuis sa séparation de la Colombie le . C'est une république unitaire, républicaine, représentative et démocratique, notamment depuis l'expulsion de l'administration Noriega en 1989[1]. Son nom officiel est República de Panamá. La Constitution de 1972, modifiée en 1978, 1983 et 1994, régit l'organisation des pouvoirs de la République du Panama.

Pouvoir exécutif

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Le président

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Palacio de las Garzas

Le président est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans. La majorité simple est suffisante pour être élu président ; il n'y a pas de second tour. Le président ne peut pas être réélu au poste de président pour les deux mandats présidentiels suivant immédiatement celui pour lequel il a été élu. Il est le chef de l'État et du gouvernement. Il nomme les membres de son gouvernement.

Laurentino Cortizo, du PRD, est à la tête du Panama depuis le . Il a recueilli 33,35 % des voix aux élections du 5 mai 2019.

La résidence officielle du président de la République de Panama est le Palacio de las Garzas (Palais des Hérons).

Le vice-président

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Le vice-président est élu au suffrage universel direct en même temps que le président, sur le même bulletin de vote. Son mandat est aussi de cinq ans. Comme pour l'élection du président, la majorité simple est suffisante pour être élu vice-président ; il n'y a pas de second tour. Le vice-président ne peut être réélu à un poste de vice-président pour les deux mandats présidentiels suivant immédiatement celui pour lequel ils a été élu.

Depuis le , le premier vice-président est José Gabriel Carrizo du PRD.

Le gouvernement

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Les membres du gouvernement sont nommés par le Président. Le gouvernement actuel est en place depuis le .

Portefeuille Titulaire Parti
Président de la République Laurentino Cortizo PRD
Vice-président
Ministre de la Présidence
José Gabriel Carrizo Jaén PRD
Ministre des Affaires étrangères Alejandro Ferrer Sans
Ministre de l'Économie et des Finances Héctor Alexander PRD
Ministre de l'Éducation Maruja Gorday de Villalobos Sans
Ministre des Travaux publics Rafael José Sabonge Vilar PRD
Ministre de la Santé Rosario Turner Sans
Ministre du Travail et du Développement Doris Zapata Acevedo Sans
Ministre du Commerce et de l'Industrie Ramón Martínez Sans
Ministre du Logement et de l'Aménagement du territoire Inés Samudio Sans
Ministre du Développement agricole Augusto Valderrama Sans
Ministre du Développement social Markova Concepción Sans
Ministre des Affaires du canal de Panama Aristides Royo Sanchez PRD
Ministre de la Sécurité publique Juan Pino Sans
Ministre de l'Environnement Milciades Concepción Sans
Ministre de la Culture Carlos Aguilar Sans
Ministre du Gouvernement Janaina Tewaney Mencomo Sans
Ministre conseiller pour les questions de Santé publique Eyra Ruiz Sans
Ministre conseiller pour la Facilitation de l'investissement privé José Alejandro Rojas Sans
Ministre conseiller pour les Affaires agricoles Carlos Augusto Salcedo Zaldivar Sans

Pouvoir législatif

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Assemblée nationale

Le parlement panaméen est monocaméral. Il est constitué de l'Assemblée nationale.

L'Assemblée nationale

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Les députés, au nombre de soixante et onze, sont élus au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans.

Système judiciaire

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Bien que la constitution prévoit un pouvoir judiciaire indépendant, celui-ci reste inefficace, politisé et tend à favoriser la corruption. La principale source de la loi est la constitution de 1972 (réformée de nombreuses fois, la dernière en 2004). Le système judiciaire est basé sur un système de droit civil et de révisions judiciaires des actes législatifs. Panama accepte la juridiction obligatoire de la CIJ mais avec des réserves. L'espagnol est la langue judiciaire du pays, mais il est possible d'avoir recours à un interprète.

Panama est considéré comme étant un État de droit, mais la corruption est un véritable fléau, en particulier au niveau de l'administration et du système politique. Le pays est également connu pour être le paradis du blanchiment de l'argent et le principal point de transit des immigrants illégaux et de la drogue vers les États-Unis. Se débarrasser de cette réputation reste un défi auquel doit faire face le gouvernement. Les ressortissants étrangers ne peuvent pas être certains d'avoir un procès impartial en matière judiciaire.[réf. souhaitée][non neutre]

Partis politiques

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En , et après les élections de 2014 sur les neuf partis préexistants, cinq partis politiques panaméens sont enregistrés auprès du Tribunal Électoral. Plusieurs partis ont fusionné ou changé d'appellation préalablement à 2014.

Partis politiques panaméens anciens et en vigueur[2]
Nom en français
Nom en espagnol
Président Date d'enregistrement
au Tribunal Électoral
Note
Parti révolutionnaire démocratique
Partido Revolucionario Democrático
Hugo Guiraud [...]
Benicio enacio Robinson Grajales[3]
1979
Parti Molirena
Partido Molirena
Gisela Chung
Francisco Alemán Mendoza (en fonction en 2016)
1982
Parti du changement démocratique
Partido Cambio Democrático
Ricardo Martinelli (en fonction en 2016) 1998
Parti populaire
Partido Popular
[...]
Milton Cohen-Henriquez Sasso (en fonction en 2016)
2001 ex-P.D.C.
Parti Panameñista
Partido Panameñista
Juan Carlos Varela (- 2014)
Ramón Fonseca Mora (2014-2016)
[4]?
2005 ex-Partido Arnulfista
Parti libéral
Partido Liberal
Joaquín Franco Vásquez 2005 N'était plus inscrit en 2014
Avant-garde morale de la patrie
Vanguardia Moral de la Patria
Guillermo Endara Galimany 2005 N'était plus inscrit en 2014
Union nationale
Union Nacional
Ivan Blasser Stanziola 2006 N'était plus inscrit en 2014
Parti Union patriotique
Partido Unión Patriotica
Aníbal Galindo et José Mulino 2006 Fusion du Partido Solidaridad
et du Partido Liberal Nacional
N'était plus inscrit en 2014

Organisation territoriale

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Une carte du Panama, montrant les dix provinces et les 3 comarcas indígenas (régions indigènes).

Le territoire panaméen est divisé en dix provinces (provincias) : Bocas del Toro, Chiriquí, Coclé, Colón, Darién, Herrera, Los Santos, Panama, Panama Ouest et Veraguas. Il existe également trois comarcas indigènes à statut de province : Kuna Yala, Ngöbe-Buglé et Emberá-Wounnan.

Ces provinces et comarcas se divisent en soixante-quinze districts (distritos), eux-mêmes subdivisés en six cent vingt corregimientos. Deux autres comarcas sont à statut de corregimiento : Madungandí et Wargandí.

Relations internationales

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Le Panama est membre de l'Organisation des Nations unies depuis le .

À partir du et pendant deux ans, il sera membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU. Le Panama a été élu le , au 48e tour de scrutin. Il représentera le Groupe des pays d’Amérique latine et des Caraïbes, en remplacement de l'Argentine. Le scrutin était dans une impasse après les 47 premiers tours, le Guatemala et le Venezuela ne pouvant être départagés. Ces deux pays se sont finalement retirés, au profit du Panama[5].

Le Panama est également membre de l'Organisation des États américains et du Parlement centraméricain (Parlacen).

Élections

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Le vote est un droit et un devoir pour tous les panaméens majeurs (à partir de 18 ans). Il est libre, égal, universel, secret et direct[6].

Le Tribunal électoral de Panama est chargé de garantir la liberté, l'honnêteté et l'efficacité du suffrage populaire[7].

Les dernières élections, le , étaient générales : les panaméens devaient élire le président et le vice-président, leurs représentants à l'Assemblée nationale (71 députés) et leurs conseils municipaux.

Les électeurs devaient cocher le(s) candidats(s) de leur choix sur des bulletins de vote spécifiques à chaque type d'élection.

Les prochaines élections devraient être organisées en .

Depuis les élections de , les électeurs n'ont plus le doigt marqué à l'encre indélébile.

Présidentielle

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Résultats de la présidentielle panaméenne de 2019[8]
Candidats Partis Voix %
Laurentino Cortizo Parti révolutionnaire démocratique 655 428 33,35
Rómulo Roux Changement démocratique 609 223 31,00
Ricardo Lombana Indépendant 369 303 18,79
José Blandón Parti panamiste 212 812 10,83
Ana Matilde Gomez Indépendante 93 608 4,76
Saúl Méndez Front large pour la démocratie 13 582 0,69
Marco Ameglio Indépendant 11 321 0,58
Votes valides 1 962 885 97,59
Votes blancs 20 835 1,04
Votes nuls 27 723 1,38
Total 2 011 443 100
Abstention 746 380 26,96
Inscrits / participation 2 757 823 73,04

Législatives

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Chacune des neuf provinces ainsi que les deux comarcas à staut de province Kuna Yala et Ngöbe-Buglé élisent un ou plusieurs députés.

Résultats des élections législatives panaméennes de 2019[9]
 
Parti Voix % +/- Sièges +/-
Parti révolutionnaire démocratique 542 165 29,93 en diminution  1,56 36 en augmentation  11
Changement démocratique 405 984 22,41 en diminution  11,31 18 en diminution  12
Parti panamiste 313 413 17,30 en diminution  2,92 8 en diminution  4
Mouvement libéral républicain nationaliste 92 430 5,10 en diminution  2,06 4 en augmentation  2
Parti de l'alliance 42 670 2,36 Nv 0 en stagnation 
Front large pour la démocratie 22 539 1,24 en augmentation  0,23 0 en stagnation 
Parti populaire 64 028 3,53 en augmentation  0,20 0 en diminution  1
Indépendants 328 406 18,13 en augmentation  15,06 5 en augmentation  4
Suffrages exprimés 1 811 635 92,87
Votes blancs et invalides 138 994 7,13
Total 1 950 629 100 - 71 en stagnation 
Abstentions 807 194 29,27
Inscrits / participation 2 757 823 70,73

Références

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  1. « Panamá », L'Encyclopédie de l'Agora
  2. (es) Tribunal Electoral - Elecciones - Partidos Políticos
  3. Tribunal électoral, consulté le 4 avril 2016
  4. À la suite de son élection au poste présidentiel, Juan Carlos Varela a annoncé en juin 2014 laisser la place à son second vice-président, Ramón Fonseca Mora (voir Partidos políticos definen su futuro tras los comicios, 21 juin 2014). Ce dernier a démissionné de son poste en mars 2016, à la suite du scandale Petrobras : ((es) Ministro consejero Fonseca Mora se va de licencia sur panamaamerica.com, 11 mars 2016)
  5. (fr) Nations Unies - L'Assemblée générale élit le Panamá comme membre non permanent du Conseil de sécurité
  6. Article 129 de la Constitution de la République de Panama
  7. Article 136 de la Constitution de la République de Panama
  8. « TE » (consulté le )
  9. « NATIONAL SUMMARY » (consulté le )

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Liens externes

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