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Polyxène le Sophiste

philosophe antique

Polyxène le Sophiste (en grec ancien Πολύξεινος) était un philosophe de la Grèce antique appartenant à l'École mégarique[1].

Polyxène le Sophiste
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Biographie
Activité
Période d'activité
IVe siècle av. J.-C.Voir et modifier les données sur Wikidata

Notice biographique

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Né vers -400, élève et compagnon ou ami de Bryson, contemporain de Platon[1], il est parti comme lui auprès du tyran Denys l'Ancien.

Sa doctrine

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Inventeur d'une des formes de l'argument du troisième homme contre la théorie platonicienne des idées, le théophrastéen Phanias d'Érèse, dans son livre Contre Diodore[2], attribue à Polyxène une autre forme de l’« argument du troisième homme »[3],[4] ; sa démonstration semble dénoncer la thèse de la séparation des idées vis-à-vis du monde sensible : « Si l’homme est homme par sa participation, par son commerce avec l’idée et l’homme en soi, il faut qu’il y ait un homme dont l’existence dépende de celle de l’idée. Or, ce n’est pas l’homme en soi qui est par une participation avec l’idée, car il est lui-même l’idée ; ce n’est pas non plus quelque homme particulier. Reste donc ce que ce soit un troisième homme, dont l’existence dépende de l’idée. »[5]

Son œuvre

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Il est connu pour avoir composé un discours en l'honneur du sanctuaire de Délos. Cette activité littéraire semble moins surprenante qu'il n'y paraît pour un proche de l'école mégarique ; Alexinos semble avoir également composé de telles odes. Entrant un jour chez Aristippe, il le trouva en compagnie de femmes et attablé à un somptueux repas. Il se mit à déclamer contre le luxe, Aristippe l'écouta quelque temps et finit par l'interrompre en lui demandant s'il voulait être de la partie. Polyxène y ayant consenti, Aristippe dit : « Quelle raison avais-tu donc de me blâmer ? Car apparemment, ce que tu nous reproches, ce n'est pas la table, mais ce qu'il a fallu dépenser. »[6]

Bibliographie

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Références

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  1. a et b Pellegrin 2014, p. 2824
  2. mentionné entre autres par Alexandre d'Aphrodise dans son Commentaire à la Métaphysique (83,34)
  3. Brisson 2008, p. 1112-1113
  4. Platon, Parménide, 132a-b
  5. Pellegrin 2014, p. 2877
  6. Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres [détail des éditions] (lire en ligne) Livre II, 76-77.