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Pieter Hellendaal

compositeur néerlandais

Pieter Hellendaal (Rotterdam - Cambridge ) est un organiste, violoniste, et l'un des compositeurs anglais d'origine hollandaise au XVIIIe siècle. À 30 ans, il émigre en Angleterre où il a vécu pendant les dernières 48 de ses 78 années.

Pieter Hellendaal
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
CambridgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Mouvement
Instruments
Violon, orgue (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Maître

Biographie

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Pieter Hellendaal et sa famille déménagent à Utrech alors qu'il a neuf ans et il devient organiste à l'église saint-Nicolas (nl) dès le , dans sa onzième année[1]. En 1737 sa famille s'installe à Amsterdam. Il obtient le soutien d'un amoureux de la musique et secrétaire de mairie, Mattheus Lestevenon et part étudier le violon avec Tartini à Padoue (1738–1740). En 1743, il se produit dans des auberges d’Amsterdam et l'année suivante obtient le privilège pour publier ses œuvres : des sonates pour violon. En juin, il épouse la fille d'un chirurgien d'Amsterdam[1].

Il est inscrit à l'université de Leyde entre 1749 et 1751[2], tout en cherchant à s'implanter dans le milieu musical[1]. Le , il donne son dernier concert et quitte son pays pour Londres.

Il s'y produit en concert jusqu'à occuper plusieurs postes d'organiste : il succède à Charles Burney à Sainte Margarette (1760), puis s'installe à Cambridge et travaille à la Pembroke Hall Chapel (1762–1777) puis à la Peterhouse Chapel jusqu'en 1799[2]. Il enseigne parallèlement le violon et la théorie. Parmi ses élèves figure Charles Hague.

Il est le seul compositeur néerlandais du XVIIIe siècle à avoir connu la célébrité hors de son pays[3].

C'est avec son fils Peter — également musicien : composition, violon, clarinette et orgue, et éditeur de musique — qu'il édite ses œuvres[2].

Pieter Hellendaal laisse un chef-d'œuvre, son opus 3, digne successeur de Haendel, sans pour autant renier ses origines[2]. Comme l'opus 6 du Saxon, il combine plusieurs styles et formes.

  • (6) Sonate pour violon et basse continue, op. 1 (vers 1745)
  • (6) Sonate pour violon et basse continue, op. 2 (vers 1750)
  • 6 Grands Concertos pour cordes et basse continue, op. 3 (vers 1758)
  • (6) Solos pour violon et basse continue, op. 4 (vers 1777)
  • (8) Solos pour violoncelle et basse continue, op. 5 (vers 1780)
  • (3) Grand Lessons pour clavecin, violon et violoncelle, op. 6 (vers 1790)
  • Helledaal's Celebrated Rondo, pour violon et basse continue (vers 1790)
  • Cantate Strephon and Myrtilla, vers 1785
  • A collection of Psalms and Hymns, à 3 et 4 voix et basse continue (1790)

Discographie

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  • Concerto en mi bémol majeur, op. 3 no 4, dans A Grand concert of musick - The English Concert, dir. Trevor Pinnock (, Archiv) (OCLC 29299274)
  • Six Grand Concertos, op. 3 - Orchestre de chambre slovaque, dir. Bohdan Warchal (mars/, Opus 91 2220-2)
  • Six Concerti Grossi op. 3 - Orchestre baroque de la communauté Européenne, Roy Goodman dir. et violon (, Channel Classics CCS 3492) (OCLC 36962744)
  • Six Grand Concertos for Violins etc. In Eight Parts Opus 3 par l'ensemble Combattimento Consort Amsterdam (NM Classics, 1992)

Références

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  1. a b et c Grove 2001.
  2. a b c et d Honegger 1993, p. 562.
  3. Vignal 2005, p. 463.

Bibliographie

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Liens externes

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