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Philippe Bouvard

journaliste français, humoriste, présentateur de radio et de télévision, écrivain, auteur de théâtre et dialoguiste au cinéma

Philippe Bouvard, né le à Coulommiers (Seine-et-Marne), est un journaliste français, humoriste et présentateur de radio et de télévision, également écrivain, auteur de théâtre et dialoguiste au cinéma.

Il est le premier animateur, de 1977 à 2014, de l'émission radiophonique Les Grosses Têtes sur RTL.

Biographie

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Famille et jeunesse

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Philippe Pierre Louis Bouvard est né le à Coulommiers en Seine-et-Marne[1]. Il est le fils unique de Marcel Bouvard (Coulommiers, 1907 - Casablanca, 1972), primeuriste au Maroc puis directeur de sociétés en France, qui abandonne son épouse le jour de son accouchement après lui avoir volé ses bijoux et économies[2],[3],[4],[5], et d'une mère juive d'origine alsacienne, Andrée Gensburger (Paris 1904-1984), opticienne de métier[6],[7]. Le , à Paris (9e arrondissement), sa mère se remarie avec Jules Luzzato, tailleur pour homme, petit-fils de rabbin, d'origine italienne[8] par son père[9] et lorraine par sa mère, qui devient son père adoptif[10],[6].

Au printemps 1942, Jules Luzzato, résistant de la première heure, est arrêté par la Gestapo et interné à la prison de la Santé pour avoir livré des costumes civils aux déserteurs allemands[5]. Sa femme sollicite l'un de ses proches, l'influent recteur de la Grande Mosquée de Paris, Si Kaddour Benghabrit, qui impressionne fortement le jeune Philippe Bouvard par sa culture, son œcuménisme, son élégance exotique, sa courtoisie et sa bonté quand sa mère et lui prennent régulièrement le thé à la menthe à la Grande Mosquée[5]. Le recteur parvient à faire libérer Jules Luzzato quinze jours plus tard[11],[5]. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Philippe se cache avec sa mère et échappe aux arrestations en déménageant une dizaine de fois entre La Baule, Limoges, le Loiret, le Midi[5]…, mais la famille Luzzato est envoyée en déportation où ses grands-parents adoptifs sont assassinés à Auschwitz[12],[13],[6]. Durant ces quatre années Philippe souffre d'avoir à se cacher en déménageant sans arrêt, d'être témoin de « scènes terribles », des « coups de botte » et de la déportation fatale de sa famille[6],[14].

Il est successivement élève à Paris aux lycées Rollin (aujourd'hui Jacques-Decour), Chaptal, Condorcet, Carnot, Janson-de-Sailly[15] et Claude-Bernard, étant renvoyé de certains par manque d'assiduité ou indiscipline[16].

Sa vocation d'écrivain naît alors qu'âgé de huit ans il passe des vacances avec sa mère et son beau-père sur la Côte d'Azur. Sur la Croisette, à Cannes, il aperçoit un jour Jean Cocteau, conduit en limousine par un chauffeur de couleur en livrée, et croit que l'écriture apporte la fortune. Le , il lance son premier journal de lycée, Schola 44, dans lequel il publie des éditoriaux et des nouvelles[17].

Après avoir échoué trois fois au baccalauréat, et muni de son seul certificat d'études primaires[14],[18], il entre au centre de formation des journalistes (CFJ) de Paris en 1948[19], dont il est renvoyé après quelques mois avec l'appréciation « n'est pas doué pour le journalisme mais réussira dans les professions commerciales », la direction s'étant aperçue qu'il se fait rémunérer par ses camarades pour rédiger des devoirs à leur place[20]. Pendant son service militaire en Allemagne il est rédacteur en chef d'une revue de régiment, le Kléber Digest[21].

Il exerce plusieurs professions, comme démarcheur d'encyclopédies ou vendeur de lunettes de soleil chez Lissac[22].

Mariage

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Le , au Vésinet, il épouse Colette Sauvage (née le au Vésinet), avec qui il a deux filles, Dominique (1954) et Nathalie (1964)[1]. Il dissimule un temps ses origines juives à sa future femme et se fait baptiser en cachette pour se marier (son parrain est le dessinateur Piem[13],[23]), alors qu'à 17 ans elle est enceinte de leur premier enfant : « Je n'ai su qu'après qu'il était juif », confie-t-elle plus tard[3].

Presse écrite

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Alors qu'il songe à s'engager dans l'armée et à partir pour l'Indochine, il reçoit l'aide d'un ami, qui lui permet d'entrer en 1952 au service photographique du Figaro comme coursier[14]. Il en profite pour obtenir un stage au service des informations générales, ce qui lui permet d'écrire quelques lignes pour légender les photos. Il décroche sa carte de presse le , puis obtient quelques mois plus tard la rubrique parisienne et mondaine. Il terminera sa carrière dans ce journal avec le titre de directeur général adjoint[14].

Auteur à la plume redoutée, il obtient le Prix de la Chronique parisienne le . De 1962 à 1973, il dirige les pages parisiennes du Figaro, puis devient, à France-Soir, rédacteur en chef, directeur et enfin éditorialiste (succédant à Carmen Tessier) de 1973 à 1998.

Il a été conseiller technique, notamment pour l'hebdomadaire L'Express en 1977. Il est chroniqueur à Paris Match de 1977 à 1992, et au Point en 1983[1].

Chroniqueur puis rédacteur en chef du journal France-Soir à partir de 1973, il est nommé en 1987 directeur général adjoint et directeur de la rédaction du quotidien. L'actionnaire du journal, la Socpresse, met fin en 1989 à son contrat à la direction générale, Bouvard n'ayant pu empêcher la baisse de diffusion du journal de 20 % en deux ans malgré une énorme campagne de publicité[24]. Il reste à la direction de la rédaction jusqu'en 2003.

Il collabore de 2003 à 2017 à la rédaction de Nice-Matin, où le site internet publie son billet quotidien. Le il informe dans son 5225e et dernier billet que sa chronique ne sera pas reconduite pour l'année 2018 en raison de difficultés financières rencontrées par le quotidien[25]. « Les responsables [de Nice-Matin] se sont très mal conduits, a-t-il confié. Ils m’ont laissé la liberté d’annoncer mon départ dans une chronique. Je me suis moi-même salué, à défaut de l’être par mes employeurs »[18].

Il tient aussi un bloc-notes hebdomadaire dans Le Figaro Magazine, qui prend fin en 2020.

Pendant les années 1960, en plus de son activité dans la presse écrite, il exerce des activités variées.

À la radio, on l'entend comme intervieweur sur Radio Luxembourg, pour la société le Poste parisien, dans la série « Défendez-vous », au sein d'une équipe menée par André Gillois, qui contient entre autres participants Emmanuel Berl.

Il signe seul ou collectivement les dialogues de plusieurs films (Guerre secrète ; Moi et les hommes de quarante ans).

En 1965 il donne une « Chronique parisienne » sur Radio-Luxembourg (qui deviendra RTL en 1966). Il devient rédacteur en chef et animateur aux côtés de Nicole Tillet de l'émission « RTL non stop », présentée comme le « plus grand music-hall de France », de 1967 à 1974.

 
Philippe Bouvard sur le plateau des Grosses Têtes, sur RTL (diffusé à la télévision sur Paris Première), en 2009.

Voulant évoluer hors du divertissement, il est nommé rédacteur en chef du Journal de 13 heures de 1975 à 1976, mais cette fonction plus sérieuse déroute les auditeurs et le journal connaît un échec[26].

En 1977 Jean Farran, directeur de la station, lui propose de revenir à son rôle d'amuseur et d'animer un divertissement quotidien : ainsi naît le l'émission culturelle et humoristique Les Grosses Têtes, qui va devenir l'émission de radio la plus écoutée de France.

Le vers 23 h, à la sortie du studio de RTL où il vient d'enregistrer Les Grosses Têtes, un déséquilibré de 39 ans lui tire cinq fois dessus au pistolet à grenaille, le blessant légèrement au ventre et au doigt[27]. L'individu explique son geste par le fait que, selon lui, Philippe Bouvard serait un agent du RPR ayant pour mission de poser des micros espions chez lui[27]. Philippe Bouvard précise qu'il l'a remarqué depuis plusieurs jours dans le public des Grosses Têtes, car il était le seul à ne jamais rire[28].

Pendant l'été 2000, la direction de RTL décide de rajeunir l'antenne : Philippe Bouvard est remercié et remplacé en par Christophe Dechavanne.

Philippe Bouvard se retrouve à la rentrée sur la radio Europe 1, avec une chronique matinale quotidienne, et une intervention en tant que chroniqueur dans l'émission On va s'gêner de Laurent Ruquier. Mais Dechavanne n'arrivant pas à s'imposer dans la case horaire, Philippe Bouvard est rappelé pour la reprise des Grosses Têtes le . Il dirige l'émission jusqu'en 2014.

En , âgé de 84 ans, il est remplacé à l'animation des Grosses Têtes par Laurent Ruquier[29],[30]. Lui qui aurait voulu travailler « jusqu'au bout » en ressent une « grande détresse » et un « gros chagrin »[14].

Allô Bouvard et diversification progressive

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À compter du , il anime une nouvelle émission sur la radio RTL : Allô Bouvard, programmée le samedi et le dimanche de 11 h 30 à 12 h 30. Dans cette émission, il répond aux questions que les auditeurs lui soumettent sur tous les sujets d’actualité[31],[32]. Depuis la rentrée de , l'émission n'a plus lieu que le dimanche au même horaire. À partir de la rentrée de , l'émission va de 11 h 30 à midi. L'émission s'arrête en .

À compter de , il intervient, toujours sur RTL, tous les week-ends à h 40 pour un petit éditorial d'environ 5 min : À mon humble avis.

Le , lors de son émission À mon humble avis, Philippe Bouvard tient un discours parsemé de remarques qualifiées de transphobes par différents médias (comme Têtu) et associations LGBT (comme SOS homophobie ou l'AJL)[33],[34]. Depuis la rentrée de cette intervention n'a plus lieu que le dimanche au même horaire.

En Belgique, sur Bel-RTL, il tient de à une rubrique quotidienne matinale (vers h 20, en semaine) appelée Papier-Bouvard[35].

Il ne prend pas sa retraite mais réduit progressivement son activité et vit entre Paris et Cannes[14],[36]. Il se dit agnostique et pense à la mort[14] : « Le néant à perpète, ce n’est pas réjouissant »[18].

Le 25 juin 2023, il annonce dans sa pastille sur RTL, À mon humble avis, avoir resigné pour une cinquante-septième année dans la station. Il présentera une émission dominicale intitulée Bouvard se souvient où il racontera ses souvenirs[37].

Il annonce le 23 juin 2024, lors de sa dernière chronique de la saison des portraits de Philippe Bouvard, qu'il prendra sa retraite à l'âge de 95 ans, après 60 ans de carrière, en janvier 2025[38].

Télévision

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À la télévision, il produit et anime de à l'année 1975 une émission-débat d'actualité culturelle, Samedi soir, une adaptation pour la télévision de son émission radiophonique RTL Non Stop. L'émission, en prise sur le présent de la semaine ou même du jour, est réalisée en direct chaque samedi soir à l'étage du restaurant parisien Maxim's. Dans une ambiance de piano-bar chic, il reçoit pour de courts entretiens des personnalités en vue du monde du spectacle mais aussi du sport ou de la politique. C'est déjà, avant la lettre, une émission « people » où Bouvard se crée une réputation d'intervieweur à la fois sagace, ironique, vif et impertinent. De là provient une image d'oursin qu'il va cultiver et décliner dans les titres d'une série de livres, recueils d'anecdotes et de portraits de célébrités. Son expérience de chroniqueur et d'intervieweur lui donne la matière de plusieurs volumes où il se plaît à exercer sa verve en maniant un double registre, à la fois amical et caustique. Preuve de sa célébrité, il interprète son propre rôle en 1976 dans le film L'Aile ou la Cuisse de Claude Zidi.

À partir de 1982, il anime à la télévision (Antenne 2) Le Théâtre de Bouvard, une émission d'humour qui fera découvrir toute une génération de comiques, de Mimie Mathy à Chevallier et Laspalès en passant par Les Inconnus.

En 1987, il intègre l'équipe de La Cinq après l'entrée du groupe Hersant dans son capital.

Autres activités

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Il a été attaché de presse pour les Disques Barclay. Il a écrit une quarantaine de livres, des pièces de théâtre ainsi que des sketches.

De 1990 à 2006, il a dirigé la salle de spectacles Gaîté-Bobino.

Il vend en ses objets de collection aux enchères. Le résultat atteint le triple des estimations[39].

Depuis ses 20 ans il a été un grand amateur de jeux de hasard ou d'argent : pile ou face, craps, baccara, blackjack, roulette, poker, bourse…, et a publié plusieurs livres sur le sujet, Tout sur le jeu, Joueurs, mes frères…, Impair et passe : un oursin sur les tapis verts[40],[18],[41].

Faits divers

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En 1979, après avoir abattu Jacques Mesrine, la police trouve dans une des poches de celui-ci une photo de la maison de Philippe Bouvard au Vésinet et de sa voiture, et un plan en vue de l'enlever[28].

Publications

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  • Les passions du Dimanche, 1961
  • Carnets mondains
Grand Prix de l'Académie de l'humour 1962
  • Ultra-guide de Deauville
  • Paris la nuit, Grasset
  • Petit précis de sociologie parisienne
Prix Tallemant des Réaux[Quoi ?]
  • Lettre ouverte aux marchands du Temple
  • Comment devenir animateur de radio sans se fatiguer
  • Madame n'est pas servie, petit dictionnaire des patrons et domestiques, Paris, éditions de la Pensée moderne, 1965
  • Un oursin dans le caviar, Stock, 1973
Autobiographie posthume publiée de son vivant[42].
  • Almanach 2010 des Grosses Têtes, Michel Lafon, 2010
  • Ma vie d'avant, ma vie d'après, Flammarion, 2011
  • Almanach 2011 des Grosses Têtes, Michel Lafon, 2011
  • Le bourgeois théâtreux, Flammarion, 2012 (ISBN 978-2-0812-7708-3)
  • Le cahier d'activités des Grosses Têtes, Michel Lafon, 2012
  • Almanach 2012 des Grosses Têtes, Michel Lafon, 2012
  • Je crois me souvenir…, Flammarion, 2013 (ISBN 978-2-08129-413-4)
  • Almanach 2013 des Grosses Têtes, Michel Lafon, 2013
  • Les morts seraient moins tristes s'ils savaient qu'ils pourront encore se tenir les côtes en regardant les vivants, Flammarion, 2014.
  • Bouvard de A à Z, Flammarion, 2014
  • Almanach 2014 des Grosses Têtes, Michel Lafon, 2014
  • Gaston et Gontran : roman, Flammarion, 2015
  • Almanach 2015 des Grosses Têtes, Michel Lafon, 2015
  • Mes dernières pensées sont pour vous, Flammarion, 2017
  • Quand j'ai commencé à broder, les haricots avaient encore des fils… 35 ans de chroniques, Plon, 2019
  • Des grumeaux dans la passoire, Plon, 2020
Suite d'Un oursin dans le caviar.
Théâtre

Émissions de télévision

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Dans les années 1970, il anime des talk-show :

  • 1971-1975 : Samedi soir (dans le restaurant Maxim's) sur la deuxième chaîne de l'ORTF
  • 1975 : Bouvard en liberté sur Antenne 2
  • 16 mai 1975 : avec Dalida, orchestre de Jean Morlier.
  • 1975-1976 : Dix de der sur Antenne 2
  • 1976-1977 : L'huile sur le feu sur Antenne 2
  • 1977-1978 : Le dessus du panier sur Antenne 2
  • 1978-1979 : Sur la sellette sur Antenne 2
  • 1979-1982 : Passez donc me voir sur Antenne 2
  • 1982-1985 : Le Théâtre de Bouvard sur Antenne 2
  • 1985 : La 2500e des Grosses Têtes sur Antenne 2
  • 1986 : Le Petit Bouvard illustré sur Antenne 2
  • 1986-1987 : Le Nouveau Théâtre de Bouvard sur Antenne 2
  • 1987 : 5 rue du théâtre sur La cinq
  • 1987-1989 : Boulevard Bouvard sur La cinq
  • 1989 : Bouvard et compagnie sur La cinq
  • 1989 : Bar des ministères sur La cinq
  • 1990-1991 : Les drôles de têtes sur Antenne 2
  • 1992 : La 5000e des Grosses Têtes sur TF1
  • 1992, il anime l'émission La Première Fois sur TF1 avec Christophe Dechavanne.
  • 1992-1997, il adapte son émission phare Les Grosses Têtes en version télé sur TF1.
  • 1993-1994 : Le Pied à l'étrier sur TF1
  • 1994-1996 : Les Grosses Têtes en fête sur TF1
  • 1997-1999 : Bouvard du rire sur France 3
  • 2000 : Bouvard des succès sur France 2
  • 2006-2014 : Les Grosses Têtes sur Paris Première
  • 2013 : Les 30 ans du Petit Théâtre de Bouvard sur France 2
  • 2014 : Grosses Têtes : Nos 37 ans de bonheur sur France 2

Filmographie

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Récompenses et distinctions

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Décorations françaises

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Décorations étrangères

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Autres distinctions

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Laurier d'or de la radio pour l'émission Les Grosses Têtes et l'ensemble de sa carrière, le [46].

Membre de l'Académie Alphonse Allais.

Parrainage

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Il est l'un des parrains de l'association France Cancer.

Un buste en glaise de Philippe Bouvard a été réalisé par le sculpteur Daniel Druet[47].

Notes et références

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  1. a b et c Jacques Lafitte et Stephen Taylor, Who's Who in France, J. Lafitte, , p. 341.
  2. Marcel Bouvard réapparaît vingt-trois ans plus tard pour essayer - en vain - de faire des affaires avec son fils.
  3. a et b Muriel Frat, « Bouvard, l'homme blessé » Le Figaro, encart Culture, samedi 6 / dimanche 7 décembre 2014, p. 37.
  4. Joseph Valynseele et Denis Grando, À la découverte de leurs racines : généalogie de 80 célébrités, Éditions de l'Intermédiaire des Chercheurs et des Curieux, tome 2 (1994) (ISBN 2-908-003-03-1).
  5. a b c d et e Bernard Meeus, « Philippe Bouvard “Merci d'avoir fait libérer mon père” », sur Le Soir, (consulté le )
  6. a b c et d Entretien accordé à Carol Binder pour Actualité juive. Lire en ligne.
  7. Andrée Gensburger et Marcel Bouvard se sont mariés le 22 novembre 1928.
  8. https://www.jforum.fr/Phillipe-Bouvard-Je-ne-suis-pas-du-tout-honteux-d-etre-juif-Par-Carol-Binder-Pour-Actualite-Juive.html
  9. https://convoi77.org/deporte_bio/luzzato-fanny/
  10. Joseph Valynseele et Denis Grando, À la découverte de leurs racines : généalogie de 80 célébrités, Éditions de l'Intermédiaire des Chercheurs et des Curieux, tome 2 (1994), page 44.
  11. Annette Lévy-Willard, « «Justes» oubliés », sur Libération.fr, .
  12. Mohammed Aïssaoui, L'étoile jaune et le croissant, Gallimard, , p. 57.
  13. a et b Maryvonne Ollivry et Patrick Talhouarn, « Confidences Philippe Bouvard : «J'ai souffert de l'Occupation, j'ai vu mes grands-parents déportés à Auschwitz» », sur vsd.fr (consulté le )
  14. a b c d e f et g Philippe Bouvard, interviewé par Mireille Dumas, « Philippe Bouvard : "Je me regarde vieillir avec curiosité" », parismatch.com, 5 janvier 2019.
  15. Philippe Bouvard, « J'ai découvert la lutte des classes dans la cour de récréation », rubrique « Le bloc-notes », in Le Figaro Magazine, semaine du 17 mai 2013, p. 138.
  16. Philippe Bouvard, « Au palmarès de mes lycées », rubrique « Le bloc-notes », in Le Figaro Magazine, semaine du 5 avril 2019, p. 138.
  17. Philippe Bouvard, Journal de Bouvard II, Le Cherche midi, , p. 121.
  18. a b c et d Clara Margaux, « Philippe Bouvard : Ses incroyables révélations ! », sur francedimanche.fr, (consulté le )
  19. Comme il nous l'apprend dans son émission des Grosses Têtes du , sa carte de presse porte le numéro 13 781.
  20. Philippe Bouvard, Je crois me souvenir… 60 ans de journalisme, Flammarion, , p. 57.
  21. Je crois me souvenir… 60 ans de journalisme, op. cit., p. 58
  22. Philippe Labro, « Philippe Bouvard - À 84 ans, "l'humoraliste" a gardé son sourire d'enfant », Paris Match, février 2014, page 88-89.
  23. « Indre-et-Loire : le dessinateur Piem est mort chez lui à Notre-Dame-d'Oé à 97 ans », sur France Bleu, (consulté le )
  24. Pierre Alexandre, Les patrons de presse, Carrière, , p. 64.
  25. « Après 14 ans et 5225 chroniques, Philippe Bouvard est évincé de Nice-Matin », sur LExpress.fr, (consulté le )
  26. Laurent Delahousse, « Philippe Bouvard, ambitions inachevées », émission Un jour, un destin sur France 2, 7 décembre 2014, 48 min 10 s.
  27. a et b « M. Philippe Bouvard légèrement blessé par un déséquilibré », Le Monde diplomatique, no 12645,‎ , p. 12 (lire en ligne, consulté le )
  28. a et b Interview de Philippe Bouvard par Franklin Didi, publiée dans Télé 7 Jours, n° 1323 (semaine du 5 au 11 octobre 1985).
  29. Philippe Bouvard arrête Les Grosses Têtes à la fin de la saison après 40 ans de succès
  30. Laurent Ruquier reprend "Les Grosses Têtes", annonce le président de RTL Christopher Baldelli
  31. Thierry Wojciak, « RTL : Philippe Bouvard travaillera le week-end », sur cbnews.fr, .
  32. Benoit Daragon, « RTL soigne la sortie de Philippe Bouvard », sur ozap.com, .
  33. « Quand Philippe Bouvard s'en prend aux personnes trans dans sa chronique sur RTL », sur tetu.com, (consulté le )
  34. « RTL : un chroniqueur s’attaque aux personnes trans », sur garcon-magazine.com, (consulté le )
  35. « Philippe Bouvard reste sur RTL… Belgique! », sur La Libre Belgique, (consulté le ).
  36. « Philippe Bouvard, un homme complet et hors du commun… », sur Le Petit Journal, (consulté le )
  37. « A mon humble avis : replays, vidéos et podcasts avec Philippe Bouvard sur www.rtl.fr », sur www.rtl.fr, (consulté le )
  38. Philippe Bouvard annonce prendre sa retraite et vise "un record de la radio"
  39. Bertrand Guyard, « Philippe Bouvard, ses souvenirs font flamber les enchères », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le ).
  40. François Labrouillère, « Une folle addiction », sur parismatch.com, (consulté le )
  41. Philippe Bouvard, « Enghien-les-Bains est plus proche que Las Vegas de la vraie tour Eiffel », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  42. « Bouvard, mort et vif », sur Le Figaro,
  43. « Le film de la journée », sur Le Nouvel Observateur, .
  44. Ministère de la Culture, « Arrêté portant nomination et promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres », sur culture.gouv.fr, (consulté le ).
  45. « Philippe Bouvard, décoré Commandeur, remercie "ses concitoyens de cœur" », sur RTBF Culture, (consulté le )
  46. « Philippe Bouvard reçoit le Laurier d'or de la radio », sur rtl.fr, .
  47. Bustes sculptés par Daniel Druet

Voir aussi

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Documentaires

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« Les années Bouvard : Le rire et l’impertinence » (Mireille Dumas), diffusé le sur France 3.

Articles connexes

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Liens externes

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