Peter von Cornelius
Peter von Cornelius, né le à Düsseldorf et mort le à Berlin, est un peintre et un fresquiste romantique allemand. Cornelius est un représentant majeur du mouvement nazaréen.
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Cimetière Sainte-Edwige de Berlin (d) |
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Raphael |
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Père |
Aloys Cornelius (d) |
Distinctions |
Ordre bavarois de Maximilien pour la science et l'art () Ordre Pour le Mérite pour les sciences et arts (d) |
Biographie
modifierPeter von Cornelius était le fils du peintre Aloys Cornelius (de) et de son épouse née Anna Crosse. Il est formé à l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf, où son père enseigne. Plus tard, il y entre en tant que professeur en 1809 et en devient directeur entre 1819 et 1824. Il illustre le Faust de Goethe en 1808 et abandonne peu à peu le style néo-classique à la David pour se tourner vers le néo-gothique romantique. Il passe deux ans de 1809 à 1811 à Francfort.
Peter von Cornelius se rend à Rome en 1811, où il se lie d'amitié avec le peintre Friedrich Overbeck qui le fait entrer dans la confrérie de Saint-Luc, le cœur du mouvement nazaréen. Il décore de fresques le palais[1] du consul général de Prusse, Jacob Salomon Bartholdy (1779-1825), oncle de Felix Mendelssohn. Elles représentent d'impressionnantes scènes bibliques comme Joseph interprète le songe de Pharaon ou Joseph reconnu par ses frères.
Cornelis participe à la fondation de la Künstlerhilfskasse et travaille aux côtés des artistes Carl Sieg, Johann Friedrich Overbeck et Wilhelm von Schadow[2].
Il décore aussi à partir de 1817 le pavillon du jardin du palais du marquis Carlo Massimo près du Latran en s'inspirant du Paradis de Dante et illustre ensuite la Chanson des Nibelungen. Sa renommée croît, surtout après la visite du palais Bartholdy par l'empereur d'Autriche.
Le prince héritier de Bavière, Louis, l'appelle en 1819 à Munich, lorsqu'il fonde la glyptothèque, pour la décorer[3] et faire les portraits de la famille royale. Malgré les différences de point de vue, le peintre entre en 1825 à l'Académie des beaux-arts de Munich dont il devient directeur. Il se consacre entièrement à son art à Munich, notamment à des fresques monumentales comme à l'église Saint-Louis de Munich, sans doute les fresques du XIXe siècle de plus grandes dimensions.
Cornelius part pour Berlin en 1841, où il reçoit des commandes de Frédéric-Guillaume IV destinées au mausolée de la famille de Prusse. Le comte Athanase Raczynski (1788-1874) met à sa disposition l'aile sud de son palais pour lui servir d'atelier.
Hommages
modifierLe pont Cornelius (Corneliusbrücke), sur l'Isar à Munich, est nommé en l'honneur de Peter von Cornelius et de son neveu, le compositeur et poète Peter Cornelius (1824-1874).
Notes
modifier- Le palais Zuccaro
- (de) « Sieg, Carl », sur uni-magdeburg.de (version du sur Internet Archive).
- Les fresques ont disparu dans les bombardements de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Œuvres
modifier- Les Vierges sages et les Vierges folles, Musée d'Art de Düsseldorf
- Fresques du palais Bartholdy, Alte Nationalgalerie, Berlin
- Scène de taverne, Musée Slaskie, Cracovie
- Fresques de l'église Saint-Louis de Munich, le Jugement dernier, la Nativité, la Crucifixion, etc.
- Médaillons des prophètes de l'Ancien Testament de l'église Saint-Nicolas de Potsdam
- Les Quatre Chevaliers de l'Apocalypse, Nationalgalerie de Berlin
-
Joseph reconnu par ses frères
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Joseph Interprète le Rêve de Pharaon (1816)
Bibliographie
modifier- Herman Riegel (de): Cornelius, der Meister der deutschen Malerei. Rümpler, Hannover 1866 (Digitalisat).
- (de) Friedrich Pecht, « Cornelius, Peter von », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 4, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 484-497
- Werner Schmidt (de): Peter von Cornelius. Ausstellungskatalog. Berlin/Nationalgalerie, 1956.
- (de) Herbert von Einem, « Cornelius, Peter von », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 3, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 363–365 (original numérisé).
- (de) Friedrich Wilhelm Bautz, « Cornelius, Peter von », dans Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon (BBKL), vol. 1, Hamm, (ISBN 3-88309-013-1, lire en ligne), colonnes 1131–1132
- Frank Büttner: Peter Cornelius in Düsseldorf. In: Wend von Kalnein (Hrsg.): Die Düsseldorfer Malerschule. Mainz, 1979, S. 48–55.
- Frank Büttner (de): Peter Cornelius. Fresken und Freskenprojekte. 2 Bände. Wiesbaden 1980 und 1999.
- Léon Krempel, Anthea Niklaus (Hrsg.): Cornelius – Prometheus – Der Vordenker. München 2005.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Académie des arts de Berlin
- Art Institute of Chicago
- Artists of the World Online
- Bénézit
- Bridgeman Art Library
- Collection de peintures de l'État de Bavière
- Grove Art Online
- Kunstindeks Danmark
- Musée d'Orsay
- Musée Städel
- National Gallery of Art
- National Portrait Gallery
- Nationalmuseum
- RKDartists
- Royal Academy of Arts
- Union List of Artist Names
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :