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Peneboui est une reine de la Ire dynastie de l'Égypte antique et probablement l'une des épouses du roi Djer. Son nom figure sur des plaques d'ivoire de cette époque et dans les annales de la 4e année de règne du roi Djer.

Peneboui
Image illustrative de l’article Peneboui
Peneboui représentée sur une « tablette de l'année » avec du sang jaillissant de sa tête.
Nom en hiéroglyphe
p
nb
nb
Transcription P.nb.wj
Période Période thinite
Dynastie Ire dynastie
Fonction principale reine
Famille
Conjoint Djer

Biographie

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Peneboui porte le titre de Oueret-hetes (« Grande du sceptre de Hetes »). Cela la désigne comme une épouse royale. Son nom, Peneboui, peut se traduire par « Siège des deux maîtres ». La mort de Peneboui est gravée sur la pierre de Palerme de la 4e année de règne du roi Djer. Selon Wolfgang Helck, la reine aurait pu mourir décapitée car le hiéroglyphe désignant une dame qui devait également être une reine — mais de rang inférieur — décédée est juxtaposé à celui d'un hanneton décapité[1]. Son titre est « celle qui voit Horus ». Malheureusement, son nom est très difficile à lire, il pourrait être écrit avec trois symboles de poisson[1],[2].

Découverte

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Il existe au moins trois plaques d'ivoire représentant la reine Peneboui. Deux ont été trouvées dans la nécropole du roi Djer à Abydos, l'autre (très endommagée) à Saqqarah dans une tombe anonyme. Ces plaques sont des annales annuelles. Elles montrent des représentations de plusieurs cérémonies, comme un sacrifice humain et la présentation d'objets cultuels. Le centre de la gravure montre deux figures de reines décédées. Elles sont représentées sous forme de bustes avec des têtes et des coiffures féminines, reposant sur des piédestaux décorés de palais. Du sang s'écoulent de leurs fronts, symbolisant la mort de ces deux femmes, les hiéroglyphes en légende signifiant simplement « mourir » ou « mort ». Autrefois, ces jaillissements de sang étaient faussement interprétées comme des ornements de fleurs ou des diadèmes en forme de serpent.

Notes et références

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  1. a et b Helck 1987, p. 119 et 154.
  2. Grajetzki 2005, p. 65.

Bibliographie

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