Neoness
Neoness est une enseigne du Groupe Verona créé en 2008, regroupant une trentaine de salles de fitness en France.
Neoness | |
Création | 2008 |
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Fondateurs | Marie-Anne Teissier, Céline Wisselink |
Siège social | Paris France |
Activité | Fitness |
Société mère | Groupe Verona |
Site web | neoness.fr |
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Historique
modifierLes salles de sports, club de forme ou fitness, se sont développées en France à partir des années 1980, mais étaient dans un premier temps assez élitistes. Le marché se réveille réellement dans les années 2000, notamment grâce à des enseignes qui s’installent dans les centres-villes, avec une offre moins chère[1].
Neoness est créée en 2008, par deux femmes ayant travaillé dans des entreprises similaires, Marie-Anne Teissier et Céline Wisselink. Elles se sont rencontrées en travaillant l’une et l’autre, quelques années auparavant, pour l’UCPA. La marque Neoness « veut démocratiser la pratique sportive en offrant de la qualité à prix bas » selon ses fondatrices. Elle compte en 2019 150 000 abonnés[1],[2],[3].
Le principe des formules proposées est d’une part de différencier les heures creuses d’un accès à tout heure, et d’autre part de proposer des services complémentaires, à la carte. Les salles Neoness ont une superficie de 1 000 à 2 000 m2 pour des plateaux de machines de musculation libres et guidées et de cardio-training, une salle de cours collectifs (cours assurés par des coachs) et des vestiaires avec des douches payantes[3],[4].
La société se développe essentiellement par croissance interne, dans un marché français porteur, en s’appuyant financièrement sur un fonds d’investissement à partir de 2016. Mais les fondatrices conservent la direction opérationnelle[5].
Dans une démarche d'optimisation budgétaire Neoness a entre 2022 et 2023 réduit drastiquement son offre de cours collectifs en suspendant sa relation avec LesMills (leader du secteur) et les autres cours plus traditionnels (Yoga, Zumba,...)[6],[7]. L'enseigne a également fortement augmenté ses tarifs (+23,7 % entre 2019 et 2023)[8]. Ces changements provoquent la colère d'une partie de ses adhérents[9].
Rachat par Keepcool
modifierEn août 2022, l'entreprise Keepcool rachète les 30 salles parisiennes Neoness[10].
Références
modifier- Corinne Scemama, « Le combat musclé des salles de sport », L'Express, (lire en ligne)
- Mathilde Visseyrias, « Neoness, le succès d'un duo d'amies : L'entreprise est notre bébé », Le Figaro, (lire en ligne)
- Juliette Garnier, « Neoness accélère la chute de CMG Sports Club, pionnier des salles de fitness », Le Monde, (lire en ligne)
- « Du fitness low cost », Le Parisien, (lire en ligne)
- Vincent Bouquet, « Muscler ses fonds propres et garder sa liberté », Les Échos,
- « Moins de cours collectifs », Le Parisien, (lire en ligne)
- « Paris : à Neoness, le nouveau format de cours collectifs fait fuir des adhérents », sur actu.fr, (consulté le )
- Fit, Neoness, Keep Cool… Les tarifs des salles de sport ont fait de la gonflette sur 60millions-mag.com
- Moins de cours collectifs, moins de places… La colère des abonnés aux salles de sport Neoness par Elie Julien et Paul Abran sur leparisien.fr du 18 janvier 2024
- Paul Molga, « Keepcool crée un nouveau champion des salles de sport en reprenant Neoness », sur lesechos.fr, (consulté le )