Musée Goya
Le musée Goya est un musée d'art hispanique situé à Castres dans le département français du Tarn.
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Dirigeant |
Joëlle Arches |
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54 000 (2023) |
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Collections |
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Classé MH () Inscrit MH () |
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Pays |
France |
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Le musée est consacré aux peintres espagnols en général et à Francisco Goya en particulier[1]. Il est situé dans l'ancien palais épiscopal, construit en 1675 sur les plans de Jules Hardouin-Mansart, architecte de Versailles. Le palais est aussi réputé pour ses jardins, dessinés par André Le Nôtre, jardinier du roi Louis XIV.
Historique
modifierFondation d'un musée au palais de l'évêché de Castres en 1840
modifierLe musée a été créé en 1840 à la suite de l'acquisition par la Ville de Castres de quelques tableaux et d'une collection de minéralogie et de zoologie.
Dons du collectionneur et artiste Marcel Briguiboul à la fin du XIXe siècle
modifierUne grande part des œuvres exposées faisaient à l'origine partie de la collection privée du peintre, dessinateur et collectionneur Marcel Briguiboul (1837-1892). Par décisions successives du peintre puis de son fils unique (1893) et de sa veuve (1927), la Ville de Castres hérite de tout l'œuvre et, de tous les biens et fortune, notamment et dès 1893, de trois peintures et des gravures de Francisco Goya qui deviennent, avec nombre d'œuvres prestigieuses, le point initial de la collection d'art hispanique du musée de Castres. Ses collections deviennent alors de première importance.
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Marcel Briguiboul, Autoportrait
Naissance du musée Goya en 1947 sous l'égide de Gaston Poulain
modifierAprès la Seconde Guerre mondiale, Gaston Poulain[2], conservateur de musée Goya de 1947 à 1969, rebaptise le musée de Castres en "Musée Goya", marquant un tournant majeur dans l'orientation artistique et culturelle désormais hispanique du musée.
Le Musée Goya dans les années 1980-1990
modifierAu début des années 1990, le Musée Goya se compose de 11 salles situées au premier étage du palais. L'accueil est situé dans la Salle des États où l'accès se faisait depuis le grand escalier d'honneur se trouvant dans le péristyle du palais épiscopal. Le musée se compose de salles consacrées aux arts primitifs, avec également une salle Briguiboul, une salle Philippe IV, une salle Valdes Leal, une salle Cano, une salle des Tapisseries, des salles des Contemporains, d'une salle des armes et deux salles pour les expositions temporaires avec un atelier, une bibliothèque et de quelques bureaux.
Visite du musée Goya par des personnalités
modifierDepuis les années 1950, de nombreuses personnalités du monde politique visitèrent le musée Goya comme des présidents de la République (Vincent Auriol, Charles De Gaulle[3], Georges Pompidou), des ministres et des députés (François Mitterrand, Guy Mollet, Jacques Toubon, Robert Schuman), des souverains tels que le roi de Suède Gustave IV et le prince royal hongrois Otto de Habsbourg, le diplomate britannique Sir John Balfour, des artistes tels que le chanteur espagnol Luis Mariano, les actrices françaises Micheline Presle et Catherine Deneuve, le pianiste Jean-François Zygel, des intellectuels comme l'académicien français François Mauriac, l'historien français Guy Viala, ou encore des sportifs comme l'équipe Castres olympique championne de France du capitaine international Jean Matheu-Cambas, le président du CO Pierre-Yves Revol, et d'autres joueurs tels que Brice Mach, Rodrigo Capo Ortega, etc.
Développement des collections et œuvres hispaniques (1950-2020)
modifierÀ partir de 1950, les conservateurs successifs poursuivirent cette spécialisation. Le musée Goya et la Ville de Castres, avec l'aide financière de l'État, de la FRAM (Fonds Régional des Acquisitions des Musées), du Ministère de la Culture, de mécènes à travers les Laboratoires Pierre Fabre, de l'association des amis des Musées, continuent d'acquérir des peintures, des gravures, des lithographies, des dessins et objets divers d'artistes espagnols et du monde latino-américain.
De nombreuses expositions temporaires ponctuent la vie culturelle du Musée Goya. Elles sont consacrées à des artistes français comme François Malbreil, Jean-Baptiste Sécheret, Christian d'Espic, Jacques Muron, Lucie Bouniol, Colette Beleys, René Izaure, Damien Deroubaix, des artistes étrangers comme l'artiste russe Georges Artemoff, l'artiste allemande Elke Daemmrich, l'artiste latino-américain Walter Barrientos et également des artistes espagnols tels que José Subirà-Puig, Carlos Pradal, Pablo Gargallo, Salvador Dali, Mariano Fortuny pour la plupart influencés par l'art hispanique, les œuvres de Francisco Goya, le Siècle d'or espagnol et aussi les paysages, le folklore, les coutumes ainsi que les traditions de la péninsule ibérique.
Inauguration du nouveau musée Goya en 2023
modifierÀ partir de 2020, le palais est engagé dans un vaste projet de rénovation et de modernisation et est fermé au public. Le nouveau musée d'Art hispanique Goya est inauguré le avec plus de 5 000 visiteurs français et étrangers, dont beaucoup d'Espagnols[4] et plus de 20 000 visiteurs[5], un record deux mois seulement après la réouverture.
Un an et demi après la réouverture du nouveau musée Goya, entre avril 2023 et juillet 2024, il y a eu plus de 77 795 visiteurs[6]. Depuis la réouverture, près de 58 visiteurs de nationalités différentes visitèrent le Musée dont en majorité des Français (73 258 entrées), puis des Espagnols (1 161 entrées), des Belges (461 entrées) et également dans une moindre mesure des Néerlandais, des Anglais, des Américains ou encore des Asiatiques (Chine, Corée, Japon)[7].
Le musée Goya possède 23 salles sur une surface de 1 500 m2, une collection totale de 5 000 œuvres dont une partie en réserve. L'ancienne abbaye-collège Les Cèdres, face au musée, est consacré en partie aux expositions temporaires. Le musée s'est doté d'écrans tactiles et de vidéo-projections afin de rendre plus interactive les visites. Un ascenseur et deux élévateurs permettent l'accès aux collections pour des personnes en situation de handicap. Le musée possède aussi un nouveau logo et des pages sur Facebook et Instagram, une bibliothèque sur l'art hispanique, un guichet, une boutique et un accès pour les personnes à mobilité réduite.
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Le musée Goya, situé au cœur du palais épiscopal de Castres (XVIIe siècle).
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Jardin à la française depuis le 1er étage du musée Goya.
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Entrée du musée Goya.
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Porche reliant les deux cours intérieures du palais de l'évêché.
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Fontaine dans la 2e cour du palais.
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Blason de Mgr Tuboeuf, ancien évêque de Castres et à l'origine du palais au XVIIe siècle.
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Détail de la fontaine, tête ornant le bassin.
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Petit balcon dans la cour intérieure de l'évêché.
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Entrée du musée Goya et la tour Saint-Benoît.
Collaboration avec des musées nationaux, régionaux et autres partenariats
modifierPartenariat avec le musée du Louvre depuis les années 1980
modifierLe musée Goya de Castres avec le musée du Louvre de Paris rassemblent les plus grandes collections d'art hispaniques en France. Dans les années 1980, Jeannine Baticle, conservatrice au musée du Louvre, assure la direction du musée Goya. Un premier partenariat est ensemble conclu entre la Ville de Castres et le musée du Louvre en 2007 afin d'effectuer des prêts et dépôts de peintures pour des expositions temporaires, des acquisitions, des restaurations, d'échanger des recherches et publications afin d'améliorer les connaissances sur les arts hispaniques.
Partenariat avec les musées régionaux d'Occitanie
modifierDepuis 2024, le musée Goya signe un partenariat avec un réseau de musées régionaux[8] comme le musée Toulouse-Lautrec d'Albi, le musée Ingres de Montauban et le musée Soulages de Rodez. Les visiteurs des ce quatre musées bénéficient de tarifs préférentiels.
Partenariat avec le Groupe Pierre Fabre
modifierLes Laboratoires pharmaceutiques Pierre-Fabre de Castres contribuèrent depuis les années 1980 à enrichir les collections permanentes du musée Goya notamment en permettant l'achat d'œuvres de peintres espagnols comme Francisco Pacheco ("Christ servit par les anges dans le désert", "Le jugement dernier" et "Régine d'Alésia") de Sebastian Munoz (Le martyre de Saint Sébastien). En 2024, le Groupe Pierre Fabre offre généreusement un tableau du peintre Santiago Rusinol[9] intitulé "Le jardin de San Just D'Esvern"[10].
Collections
modifierLes collections du musée Goya sont éclectiques[11], allant de l'art religieux espagnol à l'art moderne et contemporain, en passant par les arts décoratifs ou l'art ibère. Le musée possède également une collection d'armes, une collection numismatique, ainsi qu'une collection de céramiques de la Faïencerie de Castres.
C'est cependant sa collection d'art hispanique, particulièrement exceptionnelle avec 200 peintures[12],[13], contre 173 au Louvre[14],[15], ainsi que près de 140 sculptures, des gravures, dont les quatre séries de Goya (Les Caprices, La Tauromachie, Les Désastres de la guerre et les Proverbes ou Disparates) et des dessins, qui fait du musée Goya la première institution française à pouvoir proposer au public une vision complète de l'art espagnol des grands maîtres des XIVe et XVIe siècles jusqu'à nos jours.
Les artistes représentés sont, entre autres, Juan Rexach, Diego Vélasquez, Bartolomé Esteban Murillo, José de Ribera, Juan de Valdés Leal, Alonso Cano, Léon Soulié, Francisco Pacheco, Francisco de Zurbarán, Pablo Picasso, et surtout Francisco Goya, dont le musée possède trois toiles capitales : l’Autoportrait aux lunettes (vers 1800), le Portrait de Francisco del Mazo (vers 1815-1820) et La Junte des Philippines (vers 1815).
Parcours muséographique
modifierLe musée Goya est organisé autour de 20 salles présentant de façon chronologique, du Moyen Âge à l'époque contemporaine, des œuvres d'artistes espagnols et du monde latino-américain lors du Siècle d'or.
Les expositions temporaires, situées au rez-de-chaussée après la réception dans le musée Goya en 2023, doivent être transférées dans l'ancienne abbaye-collège Les Cèdres en face de l'évêché.
Expositions temporaires
modifierSalles 21, 22 et 23, expositions temporaires au rez-de-chaussée
modifierÀ l'occasion de sa nouvelle inauguration, le musée Goya a exposé la série complète de 21 gravures de Joan Miró en hommage à Antoni Gaudí suivi d'une autre exposition de Francisco Goya dans l'œil de Pablo Picasso abordant la tauromachie, le combat entre l'homme et l'animal, l'arène et la mort. L'année 2023 se poursuit avec une exposition Écho (s) de trois artistes de la Casa de Velázquez, section artistique de l'ambassade de France à Madrid, Najah Albukai, Arnaud Rochard et Eve Malherbe.
En 2024, l'exposition temporaire "Visions plurielles"[16] rend hommage à Pierre Fabre (1926-2013), homme d'affaires, mécène et pharmacien castrais fondateur d'une multinationale pharmaceutique. Les salles exposent des œuvres habituellement conservées au domaine du Carla où sont invités les partenaires du groupe Pierre-Fabre. Le public peut observer en particulier des portraits et des natures mortes de peintres espagnols, hollandais, français ou anonymes, acquises au gré de ses envies. Le musée Toulouse-Lautrec d'Albi a prêté pour l'occasion des œuvres du peintre albigeois au début et à la fin de sa vie. L'exposition des collections de Pierre Fabre se poursuit avec des peintures représentant des paysages au musée du Pays de Cocagne à Lavaur et des objets de pharmacopée au musée Dom Robert à Sorèze.
Damien Deroubaix est un artiste français d'art contemporain originaire du Nord de la France s'inspirant des œuvres de Francisco de Goya, de la mythologie, de la sorcellerie. L'exposition "La vida es sueño"[17] se compose de toiles, de peintures, de gravures, de collage, de statuettes de cire, d'assiettes avec un vaisselier, de broches, de panneaux en bois taillés, etc.
En 2024, la Catalogne célèbre le peintre Mariano Fortuny disparu il y a 150 ans en 1874. Le Musée Goya, en partenariat avec le musée d'Orsay[18], le Musée National d'art de Catalogne et sa ville natale de Reus situé en Catalogne, expose des œuvres relatives à son voyage au Maroc notamment à travers des paysages nord-africains, l'architecture arabe, des bédouins au XIXe siècle, des autochtones...
Expositions temporaires du nouveau Musée Goya | Périodes |
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Miró, hommage au Gaudi | avril-juillet 2023 |
Goya dans l'œil de Picasso | août-novembre 2023 |
Éch(o)s, la Casa de Velázquez invite les artistes Rochard, Albukai, Malherbe | décembre 2023-février 2024 |
Collection Pierre Fabre, "Visions plurielles" | mars-juin 2024 |
"La vida es sueño", par Damien Deroubaix | juillet-octobre 2024 |
"Visions d'Orient", par Mariano Fortuny y Marsal | décembre 2024-mars 2025 |
Des salles d'exposition temporaires seront transférés d'ici 2026 dans l'ancienne abbaye-collège Les Cèdres situés en face du musée Goya et du jardin de l'évêché.
Atelier pédagogique
modifierCet atelier est situé après entre l'accueil et les salles de l'exposition temporaire. Dans cet atelier, les enfants des écoles primaires, ou également des particuliers réalisent des activités ludiques comme des dessins, des peintures, des collages, des découpages, modeler de la terre glaise en lien avec les œuvres du Musée Goya. L'atelier est aussi équipé d'une grande presse afin de réaliser des gravures. Des artistes proposent parfois des cours de dessins, d'écriture, etc.
Bibliothèque Jeannine-Baticle
modifierCette bibliothèque est située à l'étage avant d'entrer dans les salles sur la période de l'art espagnol au Moyen Âge. Elle porte le nom de l'historienne française de l'art Jeannine Baticle (1935-2015), spécialiste de l'art espagnol, directrice du musée Goya de 1980 à 1986. Cette bibliothèque et centre de documentation regroupent plus de 6 000 ouvrages, périodiques, dossiers et archives en rapport avec l'histoire de l'art espagnol et français ou les peintres du Siècle d'or espagnol. En 2005, Jeannine Baticle a fait don de milliers d'ouvrages au musée Goya. Ce centre de ressources est accessible sur rendez-vous et aussi un lieu de recherche pour les étudiants et les chercheurs.
Salles médiévales et du XIVe au XVIe siècle
modifierSalle 1, l'art espagnol au Moyen Âge
modifierEn 711, la péninsule ibérique est occupée par les Maures. En 722 démarre la Reconquista par l'Église catholique qui commande de nombreuses œuvres en bois peints ou des retables.
- Juan Mates : Saint Jean à Patmos et La Déploration du Christ, XVIe siècle.
- Juan de la Abadía (en) : Saint Évêque, Saint Vincent de Saragosse.
- Juan Rexach : La Crucifixion et la Transfiguration.
- Maître d'Alcira : La Prédelle.
- Maître de Riofrio : Retable de Saint Martin, dépôt du musée de Cluny.
- Maître de Viella : L'Adoration des Mages, 2e moitié du XVe siècle.
- Juan de Juanes : La Déploration du Christ, XVIe siècle.
Par ailleurs, la collection conserve aussi des peintures de Lluís Borrassà, Alejo Fernández, Francisco de Osona et Vicente Macip.
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Pedro García de Benavarre, Saint Pierre.
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Pedro García de Benavarre, Saint Antoine.
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Juan (de la) Abadia, Saint évêque.
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Juan (de la) Abadia, Vincent de Saragosse.
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Juan Mates, Saint Jean l'Évangéliste à Patmos.
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Vicente Macip et Juan de Juanes, La Déploration du Christ.
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Alejo Fernández, L'Adoration des Mages[20].
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Alejo Vahía, Marie de Magdala.
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L'ordination de saint Martin
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L'Assomption
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La Charité de saint Martin
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La Crucifixion
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La Messe de saint Grégoire
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La Résurrection d'un jeune homme
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La mort de saint Martin
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St Simon, St Thomas, St Jacques le Mineur, St Matthieu, St Paul, St Jude
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St Philippe, St Jacques le Majeur, St Barthélémy, St André, St Jean, St Pierre
Salle 2, l'art espagnol à la Renaissance
modifierLa découverte de l'Amérique par Christophe Colomb en 1492 marque la fin du Moyen Âge. L'empire espagnol de Charles Quint domine le monde en 1516 et prospère sur le plan économique. La Renaissance italienne et son goût pour l'art gréco-romain influence les artistes espagnols.
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Prédelle du Maître d'Alcira, 1526
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Le Christ mort - Espagne XVIe.
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Joan Reixach, La Crucifixion et la Transfiguration du Christ.
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Le Christ aux liens, dépôt du Musée du Louvre.
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Rodrigo de Holanda, Vierge à l'enfant dite Vierge au gril, dépôt du Musée du Louvre.
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Maître de Viella, L'Adoration des Mages.
- Anonyme, Les Triomphes de César (1505-1520), quatre bas-reliefs en bois provenant du château de Vélez-Blanco situé en Andalousie dans le Sud de l'Espagne célébrant Jules César.
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Le Colisée.
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Le char triomphal de César.
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Porteurs de vaisselle précieuse.
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Le char triomphal de Jules César.
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Cavalier.
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Les éléphants.
Salles du Siècle d'or espagnol (XVIIe siècle)
modifierSalle 3, le Siècle d'or ou " el Siglo de oro "
modifierSous le règne de Philippe II, Philippe IV et Charles II l'Espagne connaît une fort développement artistique, culturel et musical. Au XVIIe siècle, Séville est l'une des plus grandes villes européennes avec un port ouvert sur les Amériques. La cité sévillane attire de nombreux artistes dont le peintre Pacheco qui formera le jeune Vélazquez.
- Alonso Cano : La Visitation, L'Annonciation, Le Mariage de la Vierge.
- Anonyme : Nature morte aux côtelettes.
- Juan Rodríguez Juárez : Le Christ portant sa Croix
- Bartolomé Esteban Murillo : La Vierge au chapelet (dépôt du musée du Louvre).
- Claudio Coello : L'Immaculée Conception[21], Portrait de jeune madrilène[22], La Vision de saint Antoine - (dépôt du musée de Renne)
- Diego Vélasquez : Portrait de Philippe IV chasseur.
- Francisco de Herrera le Vieux : La Multiplication des pains.
- Pedro Orrente : L'Adoration des bergers .
- Francisco Pacheco : Le Jugement dernier, Le Christ servi par les anges dans le désert, Régine d'Alésia.
- Francisco Varela (en) : Saint Jean Baptiste, Saint Jean l’Évangéliste.
- Francisco de Zurbarán : Portrait d'Alvar Velázquez de Lara, Martyr Mercedaire.
- Le Greco : Saint François d'Assise et Frère Léon méditant sur la mort.
- José de Ribera : Saint Augustin, Le Martyre de saint André.
- Juan Pantoja de la Cruz : Portrait de Philippe III.
- Juan de Arellano : Corbeille de fleurs.
- Juan de Valdés Leal : Le Christ servi par les anges; Prédication de Saint Jean Baptiste
- Luca Giordano : Hercule au repos.
- Pedro Atanasio Bocanegra : L'Allégorie de la peste.
- Pedro de Moya : Ex-voto à saint Pierre d'Alcantara
- Sebastián de Llanos y Valdés (en) : Tête de sainte Catherine d'Alexandrie; Saint François d'Assise en prière
- Bernabé de Ayala (en) : Abisag la jeune sunamite.
Par ailleurs, la collection conserve aussi des peintures de Pedro Orrente, Francisco Ribalta, Sebastián Muñoz, Pedro Núñez de Villavicencio et Gregori Bausà.
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Alonso Cano, Le Mariage de la Vierge, ca 1655.
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Alonso Cano, L'Annonciation, ca 1655.
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Diego Velázquez, Portrait du roi Philippe IV à la chasse.
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Francisco Pacheco, Régine d'Alésia, 1604.
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Francisco Pacheco, Le Jugement dernier, 1614.
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Francisco Pacheco et Diego Velázquez, Le Christ servi par les anges dans le désert, 1616
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Juan Rodríguez Juárez, Le Christ portant sa Croix
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José de Ribera, Saint Augustin, 1636
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José de Ribera, Le Martyr de saint André
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Antonio Puga, Le Marchand d'huile, 1640
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Pedro Orrente, L'Adoration des bergers, 1645
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Luca Giordano, Hercule au repos, 1654
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Juan de Valdés Leal, Le Christ servi par les anges, 1663
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Juan de Valdés Leal, Prédication de Saint Jean Baptiste, ca 1663
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Sebastián Muñoz, Le Martyre de saint Sébastien, 1687
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Francisco Varela, Saint Jean Baptiste
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Francisco Varela, Saint Jean l'Evangéliste
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Claudio Coello, La Vision de saint Antoine
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Claudio Coello, Portrait de jeune madrilène
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Claudio Coello, L'Immaculée Conception
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Francisco de Zurbarán, Portrait d'Alvar Belasquez de Lara
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Le Greco, Saint François d'Assise et Frère Léon méditant sur la mort
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Juan Pantoja de la Cruz, Portrait de Philippe III
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Pedro Atanasio Bocanegra, L'Allégorie de la peste
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Sebastiàn de Llanos y Valdés, Tête de sainte Catherine d'Alexandrie
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Sebastiàn de Llanos y Valdés, Saint François d'Assise en prière 1663
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Bernabé de Ayala, Abisag la jeune sunamite
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École espagnole du XVIIe, Les Noces de Cana
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Pedro de Moya, Ex-voto à saint Pierre d'Alcantara
Salle 4, une nouvelle iconographie
modifierL'Église catholique met en place la Contre-Réforme face à l'essor du protestantisme depuis Luther en 1517. Afin d'affermir et instruire les croyants catholiques, l'Église commande des œuvres illustrant le Christ relatant les différents événements de sa vie.
Salle des États diocésains
modifierSalle 5, lieu historique et prestigieux aux différentes fonctions
modifierCette vaste salle, jouxtant le grand escalier d'honneur, sert pour organiser notamment des conférences, des séminaires ou encore des événements particuliers. Une frise des armoiries des 35 évêques de Castres, du Moyen-Âge à l'époque contemporaine, de 1317 à 1801, se trouve sur la partie supérieure murale avec aussi une évocation du passage du roi de France Henri IV à Castres en 1585 au XVIe siècle.
Le mobilier (table, miroir, horloge et lustre) et la cheminée ont été installé ultérieurement au XIXe siècle. Les murs en trompé l'œil évoquent le marbre et les colonnades comme au château de Versailles.
Le buste du maréchal de l'armée anglaise John Ligonier, protestant natif de Castres, est exposé sur une table de marbre du Minervois.
Il y a aussi le casque d'apparat en ivoire de George II d'Angleterre (1683-1760), pièce léguée par Pierre Briguiboul. Ce casque royal fut offert au maréchal castrais John Ligonier. On observe sur la plaque frontale la couronne britannique avec inscrit en Français : "Honi soit qui mal y pense".
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Salle des États diocésains au palais de l'évêché de Castres.
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Lutrin, école française du XVIIIe, marbre de Caunes-Minervois
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Buste du maréchal Jean de Ligonier, sur une table en marbre du Minervois qui semblerait appartenir au palais.
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Casque d'apparat en ivoire du roi George II d'Angleterre.
Salles du XVIIe et XVIIIe siècles
modifierSalle 6, la figure féminine au Siècle d'or
modifierLes peintres espagnols au XVIIe siècle représentent des femmes telles des figures allégoriques, des déesses, des saintes ou encore des héroïnes.
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Sculptures en bois peints : La Foi. La Charité. L'Espérance.
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Bartolomé Murillo, La Vierge au chapelet.
Salle 7, objets religieux et quotidiens
modifierAux XVIIe et XVIIIe siècles, l'Espagne se caractérise par un fort dynamisme dans la production artisanale raffinée et maîtrisée, longtemps influencée par la présence musulmane. Ces objets du quotidien et de la religiosité de composent de faïencerie, objets de culte, de cuirs de Cordoue exportés dans l'Europe entière.
Des collections de monnaies anciennes ibériques sont exposés dans des vitrines (reales, escudos, dinars) et aussi des céramiques lustrées hispaniques.
Le cabinet possède un plafond évoquant des personnages locaux qui se distinguèrent dans l'agriculture.
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Vitrine exposant des céramiques espagnoles, des figures pieuses, des monnaies ibériques diverses.
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Plafond décoré avec volutes bleues de personnages locaux tels que Pierre Borel.
Salle 8, l'influence de l'Italie
modifierDe nombreux artistes italiens travaillent pour la cour, les grands chantiers et les constructions royales, pour le monastère de l'Escurial et le palais du Buen Retiro à Madrid. Ces artistes transalpins encouragent les échanges culturels.
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José del Castillo, Allégorie du roi Charles III et de la monarchie, 1775.
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Francisco de Zurbarán, Portait d'Alvar Velázquez de Lara et meuble en noyer de style italien à droite.
Salle 9, les saints martyrs du XVIIe siècle
modifierDans l'Espagne du Siècle d'or, les artistes espagnols exécutent des représentations de la foi empreintes de violence et de mysticisme notamment dans la peinture et la sculpture.
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Salle des saints martyrs avec des tableaux et des sculptures en bois peints.
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Statuette en bois de l'Enfant Jésus-Christ endormi Pedro de Mena
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Antoine de Padoue, école espagnole du XVIIe
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Antoine le Grand, école espagnole XVIIe
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François de Paule, école espagnole XVIIIe
Salle 10, l'art de la nature morte
modifierDès les premières décennies du XVIIe siècle, l'art espagnol élabore un genre de nature morte appelé le bodegón, emblématique de l'école espagnole.
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Nature morte au chou, dépôt du Musée du Louvre
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Les jeunes marchands
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Nature morte au hareng et aux ustensiles de cuisine par Francisco Barranco
Salon Goya
modifierSalle 11, Francisco de Goya y Lucientes (1746-1828), un artiste de génie
modifierTout d'abord, une frise chronologique récapitule la vie de Goya, les principaux événements de son existence, les réalisations de ses œuvres majeures, ses différentes fonctions et voyages en Italie ou en France.
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Le Crâne de Goya - Ecole Française du XXe d'après Dionysio Fierros.
Salle 12, les œuvres de Goya à Castres
modifierDes peintures et gravures de l'artiste Francisco Goya sont exposées.
Une salle regroupe les trois œuvres majeures du peintre offert par Marcel Briguiboul à la fin du XIXe siècle. Un écran tactile décrit ces œuvres, retrace la biographie de l'auteur, les collections de Goya dans les différents musées de France, l'héritage de la famille Briguiboul.
- Autoportrait aux lunettes (vers 1800),
- La Junte des Philippines (vers 1815),
- Portrait de Francisco del Mazo (vers 1820)
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Francisco de Goya, Autoportrait aux lunettes (vers 1800).
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Francisco de Goya, La Junte des Philippines (vers 1815).
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Francisco de Goya, Portrait de Francisco del Mazo (vers 1820).
Le cabinet d'arts graphiques est constitué des fonds du musée présentés au public par roulement tous les 3 ou 4 mois. Un écran diffuse un film pédagogique sur la réalisation d'une gravure et un autre écran tactile permet de consulter les autres collections de gravures et lithographies du musée Goya non exposées aux publics. On y trouve les quatre séries de gravures de Goya :
À l'époque de Goya
modifierSalle 13, au temps de Goya
modifierDe nombreux artistes espagnols se forment à Paris auprès de David, maître du néoclassicisme. De retour en Espagne, ils imposent la grandeur morale, la mesure et la sérénité dans leur art. La famille Madrazo règne sur la société de son temps. Au début du XIXe siècle, la période romantique commence où l'on voit apparaitre en Espagne un nouveau courant artistique inspiré des coutumes locales appelé le costumbrisme. Eugenio Lucas Velázquez en est l'un de ses plus illustre représentant.
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Venancio Vallmitjana y Barbany, Médée, 1875[23].
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Federico de Madrazo y Kuntz, Portrait de femme[24]
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Federico de Madrazo y Kuntz, Portrait de femme[25]
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Eugenio Lucas Velázquez, Vue d'un estuaire avec des pêcheurs et un château imaginaire (1848)[26]
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Eugenio Lucas Velázquez, L'Extrême-onction (1855)[27]
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Eugenio Lucas Velázquez, La Diligence sous l'orage (1856)[28]
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Eugenio Lucas Velázquez, La Fusillade (1869)[29]
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Eugenio Lucas Velázquez, Course de taureaux[30]
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Eugenio Lucas Villaamil, Caprices N°51 d'après Goya[31]
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Eugenio Lucas Villaamil, Le Sabbat[32]
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Portrait de Mariano Goya, auteur anonyme d'après un tableau de Goya[33].
Les donateurs du musée Goya
modifierSalle 14, salon des donateurs
modifierCette salle rend hommage aux différents donateurs du musée Goya. En 1998, un ancien résistant René Gayral du Corps-franc de la Montagne Noire et collectionneur d'armes fait don au musée de 400 pièces d'armement : épées, sabres de cavalerie, casques, tromblons, revolvers (américain, britannique, français) et dagues. Une partie de la vitrine est consacrée aux armes allemandes saisies aux Nazis lors de la Seconde Guerre mondiale. Un écran tactile permet d'observer les autres collections dans les réserves et l'histoire des donateurs.
On y voit aussi des tableaux et une sculpture du peintre, collectionneur et donateur Marcel Briguiboul.
- Marcel Briguiboul : Autoportrait au haut de forme et à la pipe, Narcisse, Portrait de Valentine Briguiboul et de nombreux autres dessins, esquisses, etc.
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Marcel Briguiboul, Autoportrait au haut de forme et à la pipe.
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Marcel Briguiboul, Portrait de Valentine Briguiboul en robe mauve avec son ombrelle.
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Marcel Briguiboul, Narcisse (marbre blanc).
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Marcel Briguiboul, Portrait de Pierre Briguiboul.
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Vitrine avec tiroirs exposant les collections d'armes avec borne numérique.
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Antoine-Valentin Jumel de Noireterre, Le duel.
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Antoine-Valentin Jumel de Noireterre, Le cochemard.
Époque moderne
modifierSalle 15, redécouverte de l'Espagne par les artistes français aux XVIIIe et XIXe siècles
modifierAu XIXe siècle, l'Europe connaît la révolution industrielle. L'Espagne attire les artistes français pour son aspect pittoresque. Ils voyagent pour découvrir un monde folklorique, chevaleresque et religieux. Ces artistes français ont été inspirés par l'art hispanique du Siècle d'or. On y trouve des œuvres d'Eugène Giraud, Léon Bonnat et Henri Fantin-Latour.
- Michel-Ange Houasse : La Sainte Famille, vers 1720.
- Adrien Dauzats : Intérieur de la mosquée de Cordoue.
- Alfred Dehodencq : Combat de Novillos.
- Eugène Giraud : Danse dans une posada de Grenade, 1852.
- Gilles Sacksick : Don Quichotte.
- Henri Fantin-Latour : Le Jeune mendiant d'après Murillo.
- Jacques-Émile Blanche : La Guerre d'Espagne.
- Léon Bonnat : Jeune femme faisant la charité devant l’entrée de la chapelle de l’hôpital de San Sebastian à Cordoue.
- Marcel Briguiboul : Jeune femme arabe dite Fatma, La Cigale, L'Arrangement des bouquets, Enfants dans une salle d'armes ou Chez l'antiquaire.
-
Michel-Ange Houasse, La Sainte Famille (vers 1720).
-
Eugène Giraud, Danse dans une posada de Grenade (1852), détail.
-
Léon Bonnat, Jeune femme faisant la charité devant l’entrée de la chapelle de l’hôpital de San Sebastian à Cordoue (1863).
Salle 16 du XIXe siècle
modifier- Aureliano de Beruete : Les Cigarrales, Les Environs de Tolède.
- Carlos Vázquez Úbeda (es) : Don Quichotte, Portrait du peintre Enrique Melida.
- Eugenio Lucas Velázquez : La Course de Taureaux, La Fusillade, La Diligence sous l'orage, L'Extrême onction.
- Eugenio Lucas Villaamil (en) : Le Sabbat.
- Federico de Madrazo : Deux Portrait de femme, Autoportrait, 1840.
- Hermen Anglada Camarasa : La Noce à Valence.
- Joaquín Sorolla y Bastida : Portrait de Monsieur Seligman.
- Santiago Rusiñol y Prats : La Cour des orangers.
-
Autoportrait de Frederico de Madrazo y Kunz, 1840.
-
Carlos Vázquez Úbeda (es), Don Quichotte.
-
Portrait de Joaquin Ribera y Cirera par Romà Ribera i Cirera
-
Portrait d'Ana Miret y Vidal par Romà Ribera i Cirera
Salle 17 du XXe siècle
modifier- Antoni Clavé : Nature morte.
- Carlos Pradal : Chanteur et guitariste de flamenco.
- Ignacio Zuloaga : Portrait de Lucienne Bréval.
- Josep Maria Sert : La Lutte de Jacob et de l'Ange, Le Retour du jeune Tobie.
- Josep Grau-Garriga : Composition textile "a uns modernistes".
- Juan Gris : Au Soleil du Plafond.
- Pablo Picasso : Portrait du fils de Père Romeu, Buste d'homme écrivant.
- Yves Brayer : Le Guitariste.
- Xavier Bueno : Le Combattant espagnol.
- Pablo Gargallo : Kiki de Montparnasse, Le masque de Picasso, Le prophète, Echo, Urano, etc.
-
Masque de Picasso, bronze, 1913.
-
Pablo Gargallo, Maternité en creux, 1922.
-
Pablo Gargallo, Kiki de Montparnasse, 1928.
-
Pablo Gargallo, Le prophète, bronze, 1933.
-
Pablo Gargallo, Hommage à Chagall, 1933.
-
Pablo Gargallo, Echo, 1933.
-
Torse de femme, bronze, 1934.
Par ailleurs, la collection conserve aussi des peintures de Valentín Zubiaurre, Antonio Muñoz Degrain, Antonio de La Gandara, Mariano Fortuny y Madrazo, Manuel Ortiz de Zárate, Ismael González de la Serna, Celso Lagar, Maruja Mallo, Oscar Dominguez, Rafael Durancamps, Manolo Millares et Mentor Blasco.
- Francisco Bayeu : Portrait d'homme, Homme tenant une lettre.
- José Aparicio Inglada : Socrate enseignant.
- Joseph Flaugier : Judith et Holopherne.
- Luis Paret y Alcázar : La Lettre.
- Antonio Pérez Rubio (es) : La Petite mariée.
- Vicente López y Portaña : Les Enfants du comte Casa Florez, Dieu le Père et l'Arche d'Alliance.
- Salvador Mayol (es) : Enseigne de chapelier de Pedro Sauri.
-
Francisco Bayeu, Homme tenant une lettre, 1771[34]
-
Joseph Flaugier, Judith et Holopherne[35]
-
José Aparicio, Socrate enseignant, 1811[36]
-
Luis Paret y Alcázar, La Lettre[37]
-
Antonio Pérez Rubio, La Petite mariée, fin XIXe[38]
-
Vicente López y Portaña, Les enfants du Comte Casa Florez[39]
Salle 18, les grands maîtres du XXe siècle
modifierAu XXe siècle, les artistes espagnols s'imposent sur la scène artistique grâce aux grands maîtres avant-gardistes Dalí, Picasso, Miró. Ils s'installent à Paris.
Art contemporain
modifierSalles 19 et 20 du XXe au début du XXIe siècle
modifierLes deux dernières salles du parcours muséographique sont consacrées aux œuvres du musée des Abattoirs de Toulouse et du Centre national des arts plastiques exposés avec également un écran diffusant un film sur l'art contemporain sur Guernica. Depuis la fin du franquisme en Espagne en 1975, la démocratie et la liberté stimule énormément les artistes pour s'exprimer.
Autres activités culturelles
modifierLe musée Goya propose également des activités diverses telles que des conférences, des séances de yoga, de sophrologie, des concerts de musique, ou des spectacles de danse.
Ateliers et réserves
modifierLes cadres des tableaux du musée Goya sont restaurés dans des ateliers situés au parc des expositions de Castres.
Fréquentation
modifierAnnée | Entrées gratuites | Entrées payantes | Total |
---|---|---|---|
2001 | 10 876 | 16 762 | 27 638 |
2002 | 9 969 | 14 630 | 24 599 |
2003 | 17 895 | 19 331 | 37 226 |
2004 | 11 650 | 12 566 | 24 216 |
2005 | 13 440 | 9 172 | 22 612 |
2006 | 9 686 | 10 596 | 20 282 |
2007 | 12 865 | 14 895 | 27 760 |
2008 | 12 042 | 13 229 | 25 271 |
2009 | 10 631 | 12 554 | 23 185 |
2010 | 11 150 | 12 073 | 23 223 |
2011 | 14 687 | 13 265 | 27 952 |
2012 | 13 716 | 13 670 | 27 386 |
2013 | 15 248 | 10 651 | 25 899 |
2014 | 20 473 | 21 489 | 41 962 |
2015 | 11 056 | 12 164 | 23 220 |
2016 | 10 435 | 12 213 | 22 648 |
2017 | 5 897 | 20 216 | 26 113 |
2018 | 6 259 | 18 729 | 24 988 |
2019 | 5 950 | 17 915 | 23 865 |
2020[41] | 8 362 | 2 386 | 10 748 |
2021 | fermé pour travaux | / | / |
2022 | fermé pour travaux | / | / |
2023[42] | 54 000 |
Historique des conservateurs des musées de Castres
modifier- M. Gaston POULAIN (1947-1969)
- M. Roger GAUD (1969-1980)
- Mme Jeannine BATICLE (1980-1986), docteure en Histoire de l'art,
- M. Jean-Louis AUGÉ (1986-2021), docteur en Histoire de l'art[43]
- Mme Joëlle ARCHES (depuis 2021)
Notes et références
modifier- « Musée Goya-Présentation » , sur www.ville-castres.fr, inconnue (consulté le ).
- « Hommage à Gaston Poulain au Musée Goya. », sur la dépêche.fr (consulté le ).
- « Le général De Gaulle est venu deux fois à Castres. » [PDF], sur ladepeche.fr (consulté le ).
- ladepeche.fr.
- ladepeche.fr.
- ladepeche.fr.
- « "J’adore la place Jean-Jaurès mais aussi les maisons sur l’Agout" : Quand les touristes étrangers visitent le centre-ville de Castres », sur ladepeche.fr (consulté le )
- « Le musée Goya de Castres rentre dans le réseau avec Albi, Montauban et Rodez. », sur la dépêche.fr (consulté le )
- « Qui est ce peintre mondialement réputé dont des œuvres vont être exposées dans le Tarn ? », sur occitanie-actu.fr (consulté le )
- « Donation exceptionnelle d'un tableau au Musée Goya par les Laboratoires Pierre-Fabre. », sur la dépêche.fr (consulté le )
- Collections du musée Goya, site museegoya.fr.
- Peintures espagnoles du musée Goya, site museegoya.fr.
- Peintures espagnoles du musée Goya sur la base POP, site pop.culture.gouv.fr.
- Peintures espagnoles du musée du Louvre, site louvre.fr.
- Peintures espagnoles du musée du Louvre sur la base Joconde, site culture.gouv.fr.
- « Une exposition qui permet de mieux faire connaître Pierre Fabre au musée Goya. », sur la dépêche.fr (consulté le )
- « Damien Deroubaix, star du Musée Goya. », sur la dépêche.fr (consulté le )
- « Une reconnaissance du travail effectué ! Le Musée Goya accueille des œuvres du Musée d'Orsay. », sur la dépêche.fr (consulté le )
- Notice no 05940000001, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- http://jocondelab.iri-research.org/jocondelab/notice/445920/
- https://www.museegoya.fr/fr/notice/66-1-1-l-immaculee-conception-dee8a303-f691-435e-88d7-b5cee809c684
- https://www.museegoya.fr/fr/notice/62-2-1-portrait-de-jeune-madrilene-f5ab52f8-e3bf-4b55-b856-c0a4d8673440
- https://www.museegoya.fr/es/notice/91-5-1-medee-65122811-7040-4ce9-803a-fbc6250a3ebb
- https://www.museegoya.fr/en/notice/2001-4-1-portrait-de-madame-de-scott-b3482dac-f09f-4bea-975e-d7e050b59310
- Notice no 05940000052, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- https://www.museegoya.fr/en/notice/2000-6-1-vue-d-un-estuaire-avec-des-pecheurs-et-un-chateau-imaginaire-b1ee804f-075b-49bb-b0a7-4f1d52cd5fc8;
- https://www.museegoya.fr/fr/notice/57-2-1-l-extreme-onction-84ff4b75-ec54-4e0f-9092-401c9208787d
- https://www.museegoya.fr/es/notice/d-54-3-1-la-diligence-sous-l-orage-559a43c8-e93d-461f-aa69-f32cd9221756
- https://pop.culture.gouv.fr/notice/joconde/05940000087
- https://www.museegoya.fr/fr/notice/79-2-1-course-de-taureaux-0ca70934-bf14-4054-8922-b726442cf2d2
- https://www.museegoya.fr/fr/notice/56-4-1-caprices-n051-d-apres-goya-f161b01b-82ce-485b-a359-3e59a895af9f
- https://www.museegoya.fr/fr/notice/56-2-1-le-sabbat-1cfd4127-435f-4ef8-a2d3-5d3d297c8596
- https://www.museegoya.fr/en/notice/d-84-1-2-portrait-de-mariano-goya-050854f4-15c5-41dc-8756-fe5e898ac663
- https://www.museegoya.fr/fr/notice/85-1-1-l-annonciation-00571b58-829f-4979-87e6-cb0504d341e3
- https://www.museegoya.fr/fr/notice/2000-17-1-judith-et-holopherne-086c4af3-94dd-4da5-8d52-23d32ca7b1b5
- https://pop.culture.gouv.fr/notice/joconde/05940000358
- https://www.museegoya.fr/fr/notice/99-6-1-la-lettre-14d27155-1cac-470b-8550-2ae16a5deb22
- https://www.museegoya.fr/fr/notice/51-7-1-la-petite-mariee-9f0c1fe0-5f4c-4a81-b62a-9df1e636bfc9
- https://www.museegoya.fr/fr/notice/84-7-1-les-enfants-du-comte-casa-florez-ec135bde-6d11-4fd5-9c27-a51f7f4c2180
- « Fréquentation des Musées de France », sur data.culture.gouv.fr (consulté le )
- Année d'ouverture partielle, fermeture pour travaux en juillet 2020
- Année de réouverture au mois d'avril après 3 ans de travaux
- « Le conservateur Jean-Louis Augé quitte le Musée mais pas Goya. », sur la dépêche.fr (consulté le ).
Annexes
modifierBibliographie
modifier- L. Charles-Bellet, « À propos des Musées d'Albi et de Castres », Revue du Tarn, , p. 40-42 (lire en ligne).
- René Huyghe, « Les Goyas de Castres », Revue du Tarn, , p. 45-47 (lire en ligne).
Articles connexes
modifier- Francisco de Goya
- Liste des musées du Tarn
- Prix Goya du premier roman décerné à Castres
Liens externes
modifier
- Site officiel
- Ressource relative au tourisme :
- Musée Goya - Site des musées de Midi-Pyrénées.
- Notice du musée Goya sur la base POP (cliquer sur : Voir les collections du musée).