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Moscou ne croit pas aux larmes

film russe de Vladimir Menchov

Moscou ne croit pas aux larmes (en russe : Москва слезам не верит, Moskva slezam ne verit) est un mélodrame soviétique sorti au cinéma en 1980. Il fut écrit par Valentin Tchernykh et réalisé par Vladimir Menchov. Les rôles principaux sont tenus par l'épouse de Menchov, Vera Alentova et par Alexeï Batalov.

Moscou ne croit pas aux larmes

Titre original Москва слезам не верит
Moskva slezam ne verit
Réalisation Vladimir Menchov
Scénario Valentin Tchernykh
Vladimir Menchov
Acteurs principaux
Sociétés de production Mosfilm
Pays de production Drapeau de l'URSS Union soviétique
Genre Mélodrame
Durée 130 minutes (h 10)
Sortie 1980

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le film est divisé en deux parties. Avec 84,4 millions d'entrées, le film est le 3e plus gros succès de tous les temps en URSS.

Résumé

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Trois jeunes ouvrières, Katia, Lioudmila et Antonina, partagent une chambre dans une pension à Moscou. Quand Katia doit garder la luxueuse résidence de son oncle, Lioudmila la pousse à profiter de l'occasion pour prétendre vivre dans cet appartement et y organiser des soirées mondaines afin de trouver un mari parmi la nomenklatura. Lioudmila rencontre effectivement son futur mari par ce stratagème, mais Katia rencontre un homme dont elle s'éprend et au désir duquel elle cède. Katia tombe alors enceinte, et n'est pas en mesure d'avorter, tandis que l'homme refuse d'être impliqué.

La première partie du film se termine peu après la naissance de l'enfant, dans une scène ou Katia est montrée étudiant jusque tard le soir, probablement dans le but de grimper les échelons hiérarchiques au sein de l'usine où elle travaille et subvenir ainsi aux besoins de sa fille. On y voit Katia se mettre au lit peu après minuit, ajustant tout d'abord son réveil pour sonner à cinq heures trente, puis, après un instant, l'ajustant encore pour sonner à cinq heures, c'est-à-dire ne lui laissant même pas cinq heures de sommeil. Katia éclate alors en sanglots dans son oreiller avant d'éteindre la lumière.

La deuxième partie du film commence après une longue ellipse : Katia est devenue directrice de l'usine, et sa fille est devenue une adolescente. Katia est restée célibataire, les hommes qu'elle fréquente sont mariés et elle s'avoue malheureuse malgré son succès professionnel. Un jour, elle rencontre dans un train Gocha, un homme célibataire qui lui fait une cour audacieuse, lui proposant en substance le mariage seulement deux jours après leur rencontre. Katia s'avère conquise, mais l'irruption inopinée du père de sa fille fait fuir Gocha, à son grand désespoir. Lioudmila et Antonina ne parviennent pas à la consoler, et le mari d'Antonina entreprend de rechercher Gocha, tâche rendue difficile par le fait que son nom de famille est alors inconnu. Il y parvient néanmoins, et Gocha retourne auprès de Katia et de sa fille après sept jours. Le film s'achève par un dialogue dans lequel Katia se plaint auprès de Gocha de la longue attente qu'il lui a fait subir, sans préciser si elle parle alors de ces sept jours ou de toute sa vie.

Fiche technique

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Distribution

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Sortie vidéo

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Moscou ne croit pas aux larmes ressort en DVD et Blu-ray le édité par Potemkine Films, avec en complément trois analyses sur Vladimir Menchov (21'), les acteurs (15') et sur les femmes en URSS par Françoise Navailh (16') ; mais également des interviews de Menchov (9'), de Valentin Tchernykh (25'), de Serguei Nikitine (11'), de Vera Alentova (3'), Irina Mouraviova (6') et de Raïssa Riazanova (15'), toutes réalisées pour le vingtième anniversaire du film.

Commentaires

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Histoire de trois jeunes femmes qui arrivent à Moscou pour y trouver de meilleures conditions de vie. Un grand mélodrame qui présente la façon de vivre de toute une génération quand, à la fin des années 1950[pas clair], de nombreux jeunes des villes de province affluèrent à Moscou et s'y établirent.

La chanson accompagnant le générique d'ouverture s'intitule Alexandra. Ce prénom est celui de la fille du personnage principal.

Prix et récompenses

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Le film a remporté l'Oscar du meilleur film en langue étrangère en 1981. L'année suivante, il remporta le prix d'État de l'URSS. Le réalisateur Menchov ne fut informé de la nomination du film qu'après avoir remporté l'Oscar[réf. nécessaire].

Chansons du film

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Liens externes

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