Morannes
Morannes est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire, devenue le , le chef-lieu de la commune nouvelle de Morannes-sur-Sarthe[1], puis, le , de la commune nouvelle de Morannes sur Sarthe-Daumeray[2].
Morannes | |||||
L'église Saint-Aubin. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Angers | ||||
Commune | Morannes-sur-Sarthe | ||||
Statut | Ancienne commune | ||||
Code postal | 49640 | ||||
Code commune | 49220 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Morannais | ||||
Population | 1 800 hab. (2013) | ||||
Densité | 44 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 44′ 47″ nord, 0° 24′ 56″ ouest | ||||
Altitude | 26 m Min. 17 m Max. 66 m |
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Superficie | 40,73 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Tiercé | ||||
Historique | |||||
Fusion | et | ||||
Commune(s) d'intégration | Morannes sur Sarthe-Daumeray | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
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Géographie
modifierLocalisation
modifierCommune angevine du Baugeois, Morannes se situe en rive gauche de la Sarthe (rivière), sur les routes D 29, Miré, et D 108, Brissarthe, à la limite entre les départements de Maine-et-Loire, de la Sarthe et de la Mayenne[3].
Topographie
modifierL'altitude de la commune varie de 17 à 66 mètres[4], et son territoire s'étend sur près de 41 km2 (4 073 hectares)[4].
Hydrographie
modifierLa rivière la Sarthe traverse son territoire. La navigation y est ouverte entre Le Mans et Angers et permet de rejoindre la Mayenne ou La Loire par La Maine. L'écluse est aux moulins de Pendu.
Climat
modifierMorannes se situe dans une zone intermédiaire entre le climat océanique et continental, de plus, la situation de vallée entraîne un maintien généralement durable de l'humidité.
Transports
modifierToponymie et héraldique
modifierToponymie
modifierLes habitants (gentilé) se nomment les Morannais et Morannaises[5].
Héraldique
modifierLes armes de la commune se blasonnent ainsi : Tiercé en pairle renversé au 1) d'argent à la gabare de sable, au 2) d'or à la gerbe de blé de sable, au 3) d'azur à la roue de moulin d'argent. |
Histoire
modifierAntiquité
modifierDernière traces d'occupation humaine : un pont gallo-romain qui enjambe un bras de la Sarthe entre Morannes et Brissarthe.
Moyen Âge
modifierLe site de Morannes serait occupé de façon permanente au moins depuis le IXe siècle. De nombreux villages voisins datent de la même époque.
Ancien Régime
modifierSous l'Ancien Régime et jusqu'à la Révolution française, Morannes dépendait du Pays d'élection de La Flèche.
Époque contemporaine
modifierPendant la Révolution, pour lutter contre les Chouans, les Jacobins y implantent une garnison.
Le pont sur la Sarthe sera détruit pendant la deuxième guerre mondiale. Les américains reconstruisent un pont de fer qui sera maintenu pendant 40 ans.
Chemiré-sur-Sarthe et Morannes se réunissent en 2016 pour former la commune nouvelle de Morannes-sur-Sarthe[1], puis en 2017 avec Daumeray pour former Morannes sur Sarthe-Daumeray. Morannes ne prend pas le statut de commune déléguée[2].
Politique et administration
modifierAdministration municipale
modifierAncienne situation administrative
modifierJusqu'en 2015 la commune est membre de la communauté de communes des Portes-de-l'Anjou[9], elle-même membre du syndicat mixte Pays des Vallées d'Anjou.
Population et société
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 1 800 habitants, en évolution de +5,63 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Pyramide des âges
modifierLa population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (34,9 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,6 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 49,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,2 %, 15 à 29 ans = 13,8 %, 30 à 44 ans = 17,3 %, 45 à 59 ans = 18,4 %, plus de 60 ans = 32,3 %) ;
- 50,6 % de femmes (0 à 14 ans = 14,8 %, 15 à 29 ans = 12,7 %, 30 à 44 ans = 18,1 %, 45 à 59 ans = 16,9 %, plus de 60 ans = 37,6 %).
Économie
modifierSur 141 établissements présents sur la commune à fin 2010, 31 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 5 % du secteur de l'industrie, 15 % du secteur de la construction, 38 % de celui du commerce et des services et 11 % du secteur de l'administration et de la santé[16].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierOuverts au public :
- L'abbaye (en suivant la route de Durtal).
- L'église Saint-Aubin (XIIe et XVe siècles, MH), avec chœur gothique flamboyant[17].
- Le logis de l'Asnerie (XVIe siècle, MH, en suivant la route du Pé)[18].
- Le manoir de Chandemanche (MH, également sur commune de Daumeray)[19].
- Le manoir de Gennetay (MH, en suivant la route de Saint-Denis)[20].
- Le manoir des Grignons (XVe siècle, MH, centre bourg)[21].
- Le « jeu de boules », association de boule de fort, variante angevine de la pétanque.
- Les bords de Sarthe (rivière), à pied ou en bateau.
Privés :
- L'ancien prieuré de Juigné (MH)[22].
- Le château des Roches.
- Le moulin de Pendu.
- les écluses manuelles de Pendu et du Gravier.
Autres lieux :
- Le domaine de la Panne (XVe siècle, centre bourg) aussi appelé logis de la Tête Noire.
- Les anciennes cabanes de vignerons sur les coteaux de la Sarthe (route de la Jarriais), quelques belles maisons (XVe et XVIIIe siècles) dans le centre bourg (place du Marché, Grande-Rue), un pont romain (prendre direction Chemiré, puis Chateauneuf, et regarder dans un petit chemin sur la gauche).
- Les chemins du bord de Sarthe, partant du bord de la rivière, et passant par le château d'eau du village lors de la grande boucle.
- Souterrain au lieu-dit La Motte. Ce souterrain emmotté a fait l'objet d'une fouille de sauvetage. Au centre du tertre se trouvait une plateforme où aboutissait un souterrain par l'intermédiaire d'une allée dallée. Y fut découvert de nombreux foyers, des tessons médiévaux, un bougeoir, un aiguisoir ainsi que des ossements dispersés[23].
Personnalités liées à la commune
modifier- Matthieu Contarelli (1519-1585), cardinal français du XVIe siècle né à Morannes.
- Marin-Pierre Gaullier (1766-1817), colonel français né à Morannes.
- Pierre Morain (1821-1893), artiste peintre né à Morannes[24].
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Célestin Port (révisé par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : D-M, t. 2, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1876) (BNF 34649310, lire en ligne)
Articles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
modifier- « Arrêté no DRCL-BCL-2015-69 en date du 6 novembre 2015 », Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire, .
- « Arrêté no DRCL-BCL-2016-114 en date du 6 septembre 2016 », Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire, (consulté en ).
- IGN et BRGM, Géoportail Morannes (49), consulté le 2 septembre 2012.
- IGN, Répertoire Géographique des Communes (RGC 2011), consulté le 2 septembre 2012 - Données consultables sur WikiAnjou.
- « La ville en bref », sur Mairie de Morannes (morannes.fr) (consulté le ).
- Port 1978, p. 478.
- « Liste des maires élus en 2014 », sur le site de la préfecture du département de Maine-et-Loire (version du sur Internet Archive), document du 11 avril 2014.
- « Charte de la commune nouvelle Chemiré-Morannes », sur Mairie de Morannes (version du sur Internet Archive), réunion des conseils municipaux de Morannes et Chemiré-sur-Sarthe du vendredi 9 octobre 2015.
- Insee, Composition de l'EPCI de les Portes de l'Anjou (244900999), consulté le 17 novembre 2013.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- « Évolution et structure de la population à Morannes en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Insee, Statistiques locales du territoire de Morannes (49), consultées le 28 avril 2013.
- « Eglise », notice no PA00109217, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Logis de l'Asnerie », notice no PA00109218, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Manoir de Chandemanche », notice no PA49000049, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Manoir de Gennetay », notice no PA00109219, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Manoir Les Grignons », notice no PA00109220, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Prieuré de Juigne (ancien) », notice no PA00109441, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Sébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN 978-2-343-07867-0), p. 350.
- « Cheffes. Pierre Morain, l’artiste cheffois méconnu », sur Ouest-France (ouest-france.fr), (consulté le ).