Montdardier
Montdardier est une commune française, située dans le département du Gard en région Occitanie.
Montdardier | |||||
Château | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Le Vigan | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays viganais | ||||
Maire Mandat |
Thierry Redon 2020-2026 |
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Code postal | 30120 | ||||
Code commune | 30176 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montdardiérain | ||||
Population municipale |
188 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 5,3 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 55′ 42″ nord, 3° 35′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 259 m Max. 889 m |
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Superficie | 35,25 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Le Vigan (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Vigan | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | http://montdardier.fr | ||||
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Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Crenze, la Glèpe et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (le « causse de Blandas », les « gorges de la Vis et de la Virenque » et les « gorges de la Vis et cirque de Navacelles ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Montdardier est une commune rurale qui compte 188 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 051 habitants en 1906. Elle fait partie de l'aire d'attraction du Vigan. Ses habitants sont appelés les Montdardiérins ou Montdardiérines.
Situé en bordure du causse de Blandas, le village domine la vallée et l'ancienne voie romaine contrôlée jadis par une forteresse, maintenant château néogothique.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château, inscrit en 1989.
Géographie
modifierLocalisation
modifierLe village est situé à 9 km au sud du Vigan. Montpellier est à 61 km, Nîmes et Millau à 77 km.
Lieux-dits, hameaux et écarts
modifier- Caucanas
- Cauvas
- Les Campels
- Conduzorgues
- Counons
- Le mas du Court
- La Falguière
- Les Gamboules
- Le mas de la Gardie
- Le mas Jean Gros
- Navas
- La Pilonerie
- La Sanguinède
Communes limitrophes
modifierLes communes limitrophes de Montdardier sont elles aussi sur le causse de Blandas (Blandas et Rogues), dans la vallée de la Vis (Gorniès et Saint-Laurent-le-Minier), dans la vallée de l'Arre (Arre et Molières-Cavaillac) ou sur le massif de l'Oiselette (Pommiers).
Arre | Molières-Cavaillac | Pommiers | ||
Blandas | N | Saint-Laurent-le-Minier | ||
O Montdardier E | ||||
S | ||||
Rogues | Gorniès (Hérault) |
Hydrographie et relief
modifierÀ l'image du causse de Blandas, le relief de Montdardier est particulièrement accidenté : le massif boisé de La Tude culmine à 896 m et domine le village de près de 300 m, une plaine s'étire sur plusieurs kilomètres en direction de Rogues et de profondes vallées partent du village et séparent le causse du massif de l'Oiselette : la vallée de la Crenze à l'est vers Saint-Laurent-le-Minier et la vallée de la Glepe au nord vers Avèze.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 299 mm, avec 9,2 jours de précipitations en janvier et 4,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 487,0 mm[3],[4]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[5].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,6 | 1,2 | 4 | 6,8 | 9,4 | 13,5 | 15,9 | 15,6 | 12,6 | 9,3 | 5,6 | 3 | 8,2 |
Température moyenne (°C) | 5,3 | 5,5 | 8,6 | 11,5 | 14,6 | 19,1 | 21,9 | 21,7 | 17,9 | 13,5 | 8,9 | 6,4 | 12,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,9 | 9,8 | 13,2 | 16,2 | 19,7 | 24,7 | 27,9 | 27,8 | 23,2 | 17,6 | 12,2 | 9,8 | 17,6 |
Record de froid (°C) date du record |
−9,5 18.01.17 |
−13 27.02.18 |
−3,4 16.03.13 |
−4 04.04.22 |
1 07.05.19 |
6,1 04.06.13 |
8,9 16.07.16 |
8,5 21.08.19 |
4,2 20.09.12 |
−1,5 16.10.15 |
−6,4 29.11.13 |
−8,5 18.12.10 |
−13 2018 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20,7 01.01.22 |
22,2 24.02.20 |
25,2 31.03.12 |
28,8 08.04.11 |
30,1 18.05.22 |
40,3 28.06.19 |
35,9 16.07.22 |
40,3 23.08.23 |
32,9 03.09.16 |
29,3 12.10.11 |
22,8 15.11.15 |
19,1 31.12.21 |
40,3 2023 |
Précipitations (mm) | 148,8 | 89,9 | 96,5 | 137,1 | 103,3 | 72,3 | 42,8 | 45 | 156,4 | 231,1 | 216,2 | 147,6 | 1 487 |
Les vents
modifierLe marin (sud-sud-est) est chargé d'humidité. Son influence est atténuée par le massif de la Séranne qui forme un écran. La bise « vén d'aut » (nord-nord-est) est un vent violent, sec et froid. Le rouergue « la roderga » (nord-ouest) souffle par toute saison et accompagne un changement de temps.
- Can Tudo cargo soun capel, pastré, met toun mantel (Quand le sommet de la Tude disparait dans les nuages, pâtre, mets ton manteau).
- Can buffo dé narbounés, voulés de pluéjo, aqui n'avés (Quand le Narbonnais souffle, vous aurez de la pluie en veux-tu en voilà).
- Can espandissoun en naou véngés pas diré qué fo bél sus lou caoussé (Quand les Cévennes sont couvertes de neige, le mauvais temps règne aussi sur le Causse).
Voies de communication et transports
modifierMontdardier est traversé par la D48 qui relie Le Vigan à Lodève (ancienne voie romaine qui cheminait des Cévennes à l'Espagne) et par la D113 qui relie Saint-Laurent-le-Minier à Vissec.
Milieux naturels et biodiversité
modifierRéseau Natura 2000
modifierLe réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[7] :
- le « causse de Blandas », d'une superficie de 7 913 ha, fait partie des causses méridionaux, un ensemble régional original unique en Europe. Il est le plus grand ensemble de formations herbeuses sèches semi-naturelles en France et abrite un grand nombre d’espèces endémiques[8] ;
- les « gorges de la Vis et de la Virenque », d'une superficie de 5 501 ha, un grand site régional qui entaille et sépare l'ensemble des grands causses méridionaux. Il présente deux intérêts majeurs : des habitats aquatiques et des ripisylves, avec six espèces de l'annexe II et des habitats de rochers avec des chauves-souris, les pentes avec de grands éboulis et des pentes boisées de hêtraie calcicole[9] ;
et un au titre de la directive oiseaux[7] :
- les « gorges de la Vis et cirque de Navacelles », d'une superficie de 20 277 ha, qui offrent aux oiseaux les milieux nécessaires à la reproduction, à l’hivernage ou au repos en phase migratoire. Il compte, à différentes périodes de l’année, un grand nombre d’espèces remarquables à l’échelle européenne[10].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[11] : le « bois de la Tessonne » (507 ha), couvrant 5 communes du département[12], et le « pic d'Anjeau et rochers de la Tude » (75 ha), couvrant 3 communes dont 2 dans le Gard et 1 dans l'Hérault[13] et trois ZNIEFF de type 2[Note 3],[11] :
- le « causse de Blandas » (9 113 ha), couvrant 12 communes dont 11 dans le Gard et 1 dans l'Hérault[14] ;
- les « gorges de la Vis et de la Virenque » (9 620 ha), couvrant 16 communes dont 10 dans le Gard et 6 dans l'Hérault[15] ;
- les « vallées amont de l'Hérault » (21 533 ha), couvrant 23 communes dont 22 dans le Gard et 1 dans l'Hérault[16].
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Montdardier est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Vigan, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (92,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (66,1 %), forêts (26,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), prairies (2,3 %), mines, décharges et chantiers (0,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,7 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Montdardier est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, la commune a notamment été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1995 et 2014[20],[18].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[21]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 52,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 193 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 181 sont en aléa moyen ou fort, soit 94 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
Risque particulier
modifierDans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Montdardier est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[24].
Toponymie
modifierProvençal Mount-Dardié, du roman Mondesdier, du bas latin Mons Desiderius[25].
Racine provençale Mount : mont et Deidié (du latin Desiderius) : Didier (Sant Deidié : saint Didier)[25].
Histoire
modifierPréhistoire
modifierDe nombreux vestiges témoignent d'une occupation des lieux depuis la Préhistoire.
Antiquité
modifierLe village est situé à l'endroit où la voie romaine[Laquelle ?] atteint le plateau.
Moyen Âge
modifierMontdardier est mentionné dès le XIe siècle dans le cartulaire de l'Abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert : montis disderii, la montagne désirée[réf. nécessaire]. Il est aussi mentionné Parrochia de Monte Desiderio en 1255 dans le cartulaire du chapitre de Notre-Dame-de-Bonheur[26] et Mons Desiderius en 1384 dans le dénombrement de la sénéchaussée[26].
Au XIVe siècle, au début de la guerre de Cent ans, la présence anglaise dans le Rouergue provoque de nouveaux travaux de fortifications du château. En 1469 le village et la forteresse sont pillés et incendiés par les troupes fidèles au comte d’Armagnac.
Les Templiers et les Hospitaliers
modifierUne forteresse est édifiée au XIIe siècle sur un monticule, et complétée par un poste d'avant-garde, sur un éperon dominant la vallée de la Gleppe. Pendant le haut Moyen Âge, Montdardier est une étape sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle. Les pèlerins peuvent trouver du réconfort dans un hôpital attribué aux Templiers, qui possèdent une résidence et des terres sur le village. La dévolution des biens de l'ordre du Temple, l'hôpital est transmis aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
Époque moderne
modifierRestauré au XVe siècle, le château est confronté aux troubles religieux. En 1628, les troupes du Duc de Rohan détruisent les murailles de la forteresse. Rebâti à nouveau en 1703, le château n’a plus aucune vocation militaire.
Les Hospitaliers sont présents dans le village au début de l'époque moderne. L'hôpital est donc géré durant cette période par l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
Révolution française et Empire
modifierEn 1792 le château est pillé et incendié par une troupe venue d’une autre région.
Époque contemporaine
modifierLa forteresse a subi de nombreuses mises à sac au cours de l'histoire. Après la Révolution le château est rebâti en 1860 sur des plans de Eugène Viollet le Duc à le demande du châtelain, le vicomte Fernand de Ginestous. Le village s'étend alors en dehors des fortifications, devient un village minier et permet des cultures variées dans le poljé de Rogues et dans la doline de Navas. L'extraction de pierres lithographiques à proximité du village contribue également à sa croissance économique et démographique.
Lors des journées des 20 et , une colonne SS encercle le village. Les habitants craignent le pire mais le village est épargné. Cet évènement est commémoré par la statue de Notre-Dame du Causse à la sortie sud-ouest du village.
Des carrières de pierres lithographiques y furent ouvertes durant la première moitié du XIXe siècle. La mine des Malines employa près de 600 ouvriers pendant plus de 20 ans entre 1890 et 1912 et ferma en 1992[27]. Du plomb et du zinc furent extraits ainsi que 250 tonnes d'argent[28]. La fermeture des mines et le déclin de la vie paysanne ont provoqué tout au long du XXe siècle le départ de nombreuses populations et la chute d'activités. Un nouvel élan est maintenant retrouvé.
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifier
Liste des maires de 1871 à 1983
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Conseil Municipal
modifierIntercommunalité
modifierLa commune de Montdardier fait partie de la Communauté de communes du Pays viganais qui regroupe 22 communes autour du Vigan et comptait 10 412 habitants en 1999. La mise en place de cette communauté de communes créée en 1993 a permis un transfert de compétences : le développement économique et touristique, l'élimination des déchets, la gestion d'équipements culturels, de loisirs et sportifs, l'action sociale et la petite enfance, l'enfance et la jeunesse. Montdardier est membre du Syndicat Mixte du Grand Site de Navacelles.
Jumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].
En 2021, la commune comptait 188 habitants[Note 5], en évolution de −8,74 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
L'effectif de la population de Montdardier est relativement stable tout au long du XIXe siècle puis croît rapidement avec l'importante activité de la mine des Malines, dans une zone de remplissages karstiques minéralisés[33]. La baisse est tout aussi rapide au début du XXe siècle avec le ralentissement de l'activité minière. Le maintien d'une agriculture rurale traditionnelle n'a pas suffi à retenir des populations plus attirées par la modernité des villes.
Pyramide des âges
modifierLa population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 20,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (32,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 41,8 % la même année, alors qu'il est de 29,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 102 hommes pour 97 femmes, soit un taux de 51,26 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,18 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
modifierL'école communale regroupe en une classe unique les enfants du Causse de Blandas de la maternelle au CM2. Les plus grands sont scolarisés au Vigan pour le collège et le lycée.
Santé
modifierManifestations culturelles et festivités
modifierCes dernières années ont été le cadre d'un développement associatif à Montdardier.
- Association des Parents d'Elèves et des Amis de l'École Publique de Montdardier-Blandas-Rogues.
- Association Les Cardabelles : Association du 3e âge qui œuvre pour le maintien du lien social entre nos ainés.
- Association Notre-Dame-du-Causse : Association de protection et d'entretien de la statue de Notre-Dame-du-Causse et du souvenir des terribles journées des 20 et lorsqu'une colonne SS encerclait le village.
- Les amis de Sherpagaun : création et soutien d'actions visant à améliorer les conditions de vie des habitants du village de Sherpagaun au Népal dans les domaines de la reconstruction, de l'éducation, de la santé, de l'environnement, de l'économie et du tourisme.
- Tous les soleils : publie Lou Cantou, le petit journal de Montdardier, bimestriel.
- Troupelade : organisation de randonnées, de séjours et de stages ainsi que toute autre action de découverte et de développement du milieu rural.
Sports
modifier- Amicale gardoise officiel moto : faire connaître le corps arbitral sur des épreuves motocyclistes et éventuellement organisation d’épreuves de tourisme et de randonnées tourisme.
- Association de Gymnastique Volontaire du Causse de Blandas.
- La Boule de la Tude : Association bouliste agréée par la Fédération française de pétanque et de jeu provençaux. Cette association a pour but d'entretenir la pétanque comme activité locale dans une ambiance chaleureuse.
- Muay Thaï Boxe Cévenol : pratique boxe pieds, poings, coudes, genoux et disciplines associées.
- Le critérium des Cévennes dont de nombreuses éditions sont passées sur le territoire de la commune.
Cultes
modifierÉconomie
modifierRevenus
modifierEn 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 104 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 200 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 090 €[I 6] (20 020 € dans le département[I 7]).
Emploi
modifier2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 13,7 % | 12,4 % | 11,5 % |
Département[I 9] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 122 personnes, parmi lesquelles on compte 68,9 % d'actifs (57,4 % ayant un emploi et 11,5 % de chômeurs) et 31,1 % d'inactifs[Note 7],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction du Vigan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 29 emplois en 2018, contre 38 en 2013 et 23 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 74, soit un indicateur de concentration d'emploi de 39,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,4 %[I 12].
Sur ces 74 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 20 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 79,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 9,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
modifierSecteurs d'activités
modifier16 établissements[Note 8] sont implantés à Montdardier au [I 15]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,3 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 16 entreprises implantées à Montdardier), contre 30 % au niveau départemental[I 16].
Entreprises et commerces
modifierRevenus de la population et fiscalité
modifierAgriculture
modifier1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 8 | 6 | 8 | 6 |
SAU[Note 9] (ha) | 892 | 1 061 | 918 | 715 |
La commune est dans le Causses du Larzac, une petite région agricole concernant six communes à l'extrême-ouest du département du Gard[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 4]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (huit en 1988). La superficie agricole utilisée est de 715 ha[37],[Carte 5],[Carte 6].
Emploi
modifierLa majorité des habitants travaillent à l'extérieur de Montdardier dans le bassin d'emploi Ganges-Le Vigan.
Entreprises de l'agglomération
modifierAgriculture
modifierLes activités sont maintenant principalement l'élevage bovin qui s'est substitué au traditionnel élevage ovin et l'extraction de lauzes.
Artisanat et industrie
modifierActivités de service
modifierCulture locale et patrimoine
modifierÉdifices civils
modifier- Le château Inscrit MH (1989)[38] : Restauré en 1860 par Viollet le Duc, il a été reconstruit sur les soubassements d'une forteresse édifiée au XIIe siècle comportant quatre grandes tours rondes. La forteresse assurait la protection du village et des paroisses du Causse dès le XIIe siècle. L’architecte Viollet-le-Duc est sollicité pour sa reconstruction en 1860 par Fernand de Ginestous. Souvent critiqué dans le passé, cet édifice signé de Viollet-le-Duc, témoigne de l'architecture à l'époque industrielle, de la réhabilitation du Moyen Âge par les romantiques au XIXe siècle. Les matériaux de construction sont traditionnels, bois et pierre, mais aussi nouveaux pour le XIXe siècle, fer, zinc, briques ;
- Le monument aux morts de la Grande Guerre situé au croisement de la Grand'rue et de la Route de Ganges ;
- La glacière ;
- Les puits ;
- L'ancien lavoir.
-
Vue du village de Montdardier au pied du château.
-
Le château de Montdardier.
-
Un des puits du village.
Édifices religieux
modifier- L'église Saint-Martin de Montdardier du XIIIe siècle : Elle est située à l'extérieur du village le long de l'ancienne voie romaine. Le tympan d'époque paléochrétienne provient probablement de l'église primitive ;
- La statue de Notre-Dame du Causse à la sortie sud-ouest du village. Une messe y est célébrée tous les ans pour la fête de l'Assomption le 15 août ;
- La chapelle Saint-Guilhem dans le centre du village.
- Temple protestant de Montdardier.
Patrimoine culturel
modifier- L'ancien temple protestant (aujourd'hui désaffecté et transformé en gîte touristique) ;
- La salle polyvalente.
Patrimoine environnemental
modifierEspaces protégés et gérés
modifier- Parc national des Cévennes, aire d'adhésion[39].
- Réserve de biosphère des Cévennes, zone de transition[40].
Réseau Natura 2000
modifierGorges de la Vis et cirque de Navacelles
modifierLe site a été classé comme Zone de protection spéciale en [41].
Le site Natura 2000 Gorges de la Vis et de la Virenque est une zone spéciale de conservation située pour 56% dans le département du Gard et pour 44% dans celui de l'Hérault. Il couvre une surface totale de 5 513 ha et se situe entre 150 m et 750 m d'altitude. Le site est composé principalement de : Forêts caducifoliées pour 42 %, Forêts sempervirentes non résineuses pour 20 % et Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana pour 20 %[42].
Le site Natura 2000 « Gorges de la Vis et cirque de Navacelles » est une zone de protection spéciale située pour 85% dans le département du Gard sur les communes de Alzon, Arre, Arrigas, Bez-et-Esparon, Blandas, Campestre-et-Luc, Molières-Cavaillac, Montdardier, Pommiers, Rogues, Saint-Laurent-le-Minier, Vissec et pour 15% dans celui de l'Hérault sur les communes de Le Cros, Gorniès, Saint-Maurice-Navacelles, Sorbs. Il couvre une surface totale de 20 321 ha et se situe entre 150 m et 955 m d'altitude. Le site est composé principalement de : Pelouses sèches, Steppes pour 40 %, Forêts caducifoliées pour 15 % et Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana pour 10 %[41].
La ZNIEFF de deuxième génération est Gorges de la Vis sur 3 668 ha[43]. L'inventaire a recensé deux espèces d'insectes, 8 espèces de mammifères, 5 espèces d'oiseaux et 21 espèces de plantes[43].
Causse de Blandas
modifierle site a été proposé comme Site d’intérêt communautaire (Directive habitats) en [44].
Le site Natura 2000 Causse de Blandas est une zone spéciale de conservation située sur les communes de Alzon, Arre, Arrigas, Blandas, Molières-Cavaillac, Montdardier, Pommiers, Rogues, Vissec. Le site Natura 2000 couvre une surface totale de 7 913 ha et se situe entre 540 m et 955 m d'altitude. Il est composé principalement de Pelouses sèches, Steppes pour 80 %, complétées par des Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana pour 7 %, d'Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, Mines) pour 5 %, des Prairies améliorées pour 4 %, des Forêts de résineux pour 2 %, des Rochers intérieurs, Éboulis rocheux, Dunes intérieures, Neige ou glace permanente pour 1 % et des Forêts caducifoliées pour 1 %[44].
La ZNIEFF de deuxième génération est Causse de Blandas sur 9 132 ha[45]. L'inventaire a recensé une espèce d'insectes (onychogomphe à crochets), 5 espèces d'oiseaux (aigle royal, circaète Jean-le-Blanc, bruant ortolan, Pie-grièche méridionale et pie-grièche à tête rousse) et 38 espèces de plantes[45].
Massif de la Tude
modifierLe massif de la Tude : Forêt communale reboisée à partir de 1864 par l'administration forestière. Dans les années 1930 la forêt est léguée à l'État par le maire de l'époque Gaston de Saporta. En échange de ce legs l'administration devait employer les chômeurs des mines pour construire des chemins d'accès.
Balades et randonnées
modifierUn sentier de découverte et d'interprétation du patrimoine culturel permet de découvrir le village[46]. Trois sentiers de Petite Randonnée sont par ailleurs balisés au départ de Montdardier : Le sentier forestier de Montdardier, le sentier de la Tude et le sentier du pic d'Anjeau[47]. Le village est en outre à la fois traversé par le sentier de grande randonnée de pays (GRP) Tour du pays viganais et par le sentier de grande randonnée GR7 dont le parcours haut-languedocien est également dénommé "chemin de Saint-Guilhem".
Personnalités liées à la commune
modifier- Famille de Ginestous.
- Gaston de Saporta. Paléontobotaniste français
- Eugène Viollet-le-Duc. À la demande de la famille de Ginestous, il donnera les plans d'un nouveau château édifié sur les bases de l'ancienne forteresse.
Montdardier dans la littérature
modifierMontdardier est principalement cité comme lieu de passage, où la luminosité du Causse contraste avec l'étroitesse de la grand'rue, d'où ces passages quelque peu sombres :
« A Montdardier, sur une montagne escarpée, couverte de bois et de lavande, se trouve un village de mendiants, avec une auberge qui m'a fait presque reculer. Des hommes à mine de coupe-jarrets y mangeaient du pain noir, et leurs visages sentaient tellement les galères que je pensais entendre le bruit de leurs chaînes. Je regardai leurs jambes, et je ne pouvais m'imaginer qu'ils auraient dû ne pas être libres. Il y a ici une sorte d'attitude si horriblement mauvaise qu'il est impossible de se tromper de sa signification. J'étais tout à fait seul et absolument sans armes. Jusqu'à ce moment, je n'avais pas songé à emporter de pistolets, et à ce moment j'aurais été satisfait d'en avoir. Le maître de l'auberge, qui semblait le cousin germain de ses hôtes, me servit non sans difficulté, du mauvais pain, mais qui n'était pas noir. Ni viande, ni œufs, ni légumes et un vin excécrable; pas d'avoine pour ma mule, pas de foin, pas de paille, pas d'herbes; heureusement la miche de pain était grande; j'en pris un morceau et distribuai le reste à mon ami d'Espagne à quatre pattes, qui le mangea avec reconnaissance, tandis que l'aubergiste grognait. »
— Arthur Young, Voyages en France en 1787, 1788 et 1789
« La lune, à son premier quartier, restait encore noyée comme une espèce de tranche d'orange dans les horizons marécageux du Bas-Pays. Mais déjà l'altitude donnait au fouillis d'étoiles une telle luminosité qu'on distinguait parfaitement les ondulations du plateau. Julien reconnut sur sa droite la crête familière des rochers de la Tude qui dominaient le village de Montdardier, distant d'une lieue. Il repoussa de toutes ses forces l'envie de faire un détour par la propriété de sa tante, située à la sortie de Montdardier sur la route du petit hameau de Navas : ç'eut été un crève-cœur d'autant plus inutile que la propriété avait été vendue après la mort de sa tante, quinze ans auparavant. Il avait appris que les arbres du parc avaient été détruits par un incendie et que la maison, vaste bâtisse à allure de gentilhommière, mal entretenue par ses nouveaux propriétaires, qui avaient eu des malheurs, allait à la ruine. Adieu les roses, adieu le boulingrin et les groseilles, tout cela n'était qu'un petit spasme douloureux au fond de sa mémoire. »
— Jean Carrière, La caverne des pestiférés
Héraldique
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Les devises des Ginestous de Montdardier sont :
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Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Adrienne Durand-Tullou, Un milieu de civilisation traditionnelle, le causse de Blandas, Editions du beffroi, 2003
- Montdardier. Dépliant patrimoine. Office de Tourisme des Cévennes Méridionales. 2009.
Articles connexes
modifier- Liste des communes du Gard
- Communauté de communes du Pays viganais
- Aire urbaine du Vigan
- Causse de Blandas
Liens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- « Montdardier sur le site de l'IGN » [archive du ]
- « Insee - Chiffres clés : Montdardier », sur insee.fr (consulté le )
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[6].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Montdardier ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Vigan », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Montdardier (30176) », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Montdardier » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Montdardier » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montdardier » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Montdardier » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).
Autres sources
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France commune d'Uzès) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France commune d'Montdardier) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Montdardier », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9101383 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9101384 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9112011 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Montdardier », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « bois de la Tessonne » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « pic d'Anjeau et rochers de la Tude » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « causse de Blandas » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « gorges de la Vis et de la Virenque » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « vallées amont de l'Hérault » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
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- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
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- (oc + fr) Frédéric Mistral et Jules Ronjat, Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français, Raphèle-lès-Arles, M. Petit, , 2 vol. ; 25 cm (ISBN 84-499-0563-X, BNF 37258238), p. 364, t. 2 et p. 716, t. 1
- Eugène Germer-Durand, Ministère de l'instruction publique (Éditeur scientifique) et Comité des travaux historiques et scientifiques (dir.), Dictionnaire topographique du département du Gard : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Impr. impériale, , XXXVI-298 p., in-4 (BNF 30500934), p. 140
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Orgeval J.J. (1976), Les remplissages karstiques minéralisés : exemple de la mine des Malines (Gard, France) ; Mém. Hors-Sér. Soc. Géol. Fr, Fr., (1976), n° 7 ;pp. 77-83, 8 ill., ; Chronique Recherche Minière 437, Mai/Juin 1977
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Gard (30) », (consulté le ).
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Montdardier - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Notice no PA00103078, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Fiche et cartographie Natura 2000 - FR3400004 : Parc national des Cévennes, aire d'adhésion », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
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- « Fiche Natura 2000 - FR9101384 : Gorges de la Vis et de la Virenque », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
- « Fiche ZNIEFF - 910011875 : Gorges de la Vis », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
- « Fiche Natura 2000 - FR9101383 : Causse de Blandas », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
- « Fiche ZNIEFF - 910011842 : Causse de Blandas », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
- Montdardier porte du Causse. Pôle touristique Cévennes Causses Aigoual.
- Sentiers de découverte de la vallée de la Vis, des Causses et de l'Oiselette. Pays d'accueil touristique du viganais.
- « HERALOGIC : bases et logiciels héraldiques », sur heralogic.eu (consulté le ).