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Mont Ikoma

montagne des préfectures de Nara et Osaka, au Japon

Le mont Ikoma (生駒山, Ikoma-yama?) est le sommet de la chaîne de petites montagnes qui sépare les préfectures d’Osaka et Nara au Japon. Il culmine à 642 mètres d'altitude.

Mont Ikoma
Vue du mont Ikoma.
Vue du mont Ikoma.
Géographie
Altitude 642 m[1]
Massif Monts Ikoma
Coordonnées 34° 40′ 42″ nord, 135° 40′ 44″ est[1]
Administration
Pays Drapeau du Japon Japon
Région Kansai
Préfectures Osaka, Nara
Géolocalisation sur la carte : Japon
(Voir situation sur carte : Japon)
Mont Ikoma
Géolocalisation sur la carte : préfecture d'Osaka
(Voir situation sur carte : préfecture d'Osaka)
Mont Ikoma
Géolocalisation sur la carte : préfecture de Nara
(Voir situation sur carte : préfecture de Nara)
Mont Ikoma

Il fait partie du parc quasi national de Kongō-Ikoma-Kisen et est un des lieux de pique-nique les plus fréquentés de la région du Kansai. De nombreux émetteurs de télévision le surmontent, ainsi que le parc d’attractions Ikoma Sanjo.

Histoire et religion

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Au pied oriental de la montagne, le sanctuaire shinto Ikoma-jinja existe depuis le Ve siècle.

Le temple bouddhiste Hōzan-ji et la montagne elle-même forment un paysage célèbre, souvent représenté, notamment dans la série d’estampes des « soixante-huit vues nationales ».

Après la Seconde Guerre mondiale, le côté occidental de la montagne a commencé à servir comme lieu de culte pour les immigrés coréens et leurs descendants (zainichi), la majorité des fidèles étant des femmes[2]. Toutefois, ces vingt dernières années ont vu le déclin de plusieurs institutions religieuses installées au mont Ikoma à cause du passage des générations[3].

L’endroit a aussi abrité un quartier de loisirs et un quartier chaud, comme son accès est devenu aisé après le creusement d’un tunnel pour la ligne de chemin de fer de la Kintetsu.

Ces dernières années, de grands cimetières ont été créés sur le mont Ikoma ; ils bénéficient de la facilité d'accès depuis Osaka[3].

Actuellement, le lieu conserve une atmosphère nostalgique et désuète mais retrouve des couleurs lors de la floraison des cerisiers.

Notes et références

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  1. a et b Visualisation sur les cartes GSI.
  2. Mai Takano, « Korean residents find peace of mind at Mount Ikoma temples », sur japantimes.co.jp, Japan Times, (consulté le ).
  3. a et b R. Okamoto, compte-rendu de Shūkyō shakaigaku no kai, 宗教社会学の会編 [Society of the Sociology of Religion], éd., Seichi saihō, Ikoma no kamigami: Kawariyuku daitoshi kinkō no minzoku shūkyō 『聖地再訪・生駒の神々―変わりゆく大都市近郊の民俗宗教』 [Revisiting the sacred place, Gods in the Ikoma Mountains: Changing folk religions in the suburb of a big city] (Osaka, 2012), dans Religious Studies in Japan 2, 2014, p. 73-75.

Voir aussi

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Article connexe

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Liens externes

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