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Max Arbez, né le à Cousance et mort le aux Rousses, est un agent d'assurance[1] et hôtelier-restaurateur[2] français, résistant et « passeur » qui s'est illustré durant la Seconde Guerre mondiale. Des centaines de Juifs et de résistants lui doivent la vie sauve. Le , Max Arbez est reconnu Juste parmi les nations à titre posthume par l'Institut Yad Vashem[1]. C'est son épouse, âgée de presque 103 ans, qui a reçu la médaille d'honneur en son nom, le [3]. Max Arbez était un ami proche de Paul-Émile Victor.

Max Arbez
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Biographie
Naissance
Décès
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Les RoussesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinction

Éléments biographiques

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En 1862, tandis que la frontière Franco-Suisse était redessinée, un certain Ponthus faisait construire un édifice sur le trajet même de la nouvelle frontière au hameau de La Cure à Saint-Cergue. Jules Arbez (né en 1874), le père de Max, y installera un hôtel : l'Hôtel Arbez franco-suisse. Sa position stratégique fera dire à Edgar Faure qu'il s'agissait de la « principauté d'Arbézie ». Durant la seconde Guerre mondiale, Max Arbez assisté de son épouse, Angèle Arbez, aidera des centaines de Juifs et de résistants à regagner tantôt la zone libre, tantôt la Suisse. C'est un Juif hollandais, Alexander Lande, qui avait cinq ans à l'époque (en 1942) et dont Max Arbez avait aidé la famille à passer en zone libre[1], qui après une enquête minutieuse parvint à identifier au travers des lettres laissées par sa maman (mais qui ne mentionnait aucun nom) celui à qui sa famille devait le salut. Il a alors entrepris des démarches auprès de l'Institut Yad Vashem. De son vivant, Max Arbez a toujours refusé toute reconnaissance officielle de son action durant la guerre estimant qu'il n'avait jamais fait que ce que lui dictait sa conscience[4].

Références

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