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Mathilde de Savoie (1390-1438)

électrice palatine, comtesse de Genève

Mathilde de Savoie ou Savoie-Achaïe, née vers 1390 et morte en mai 1438, est une princesse de Savoie, électrice palatine avec son mariage avec Louis III du Palatinat.

Mathilde de Savoie
Illustration.
Mathilde de Savoie.
Fonctions
Électrice palatine

(19 ans et 1 mois)
Prédécesseur Élisabeth de Nuremberg
Successeur Marguerite de Savoie
Biographie
Dynastie Maison de Savoie
Savoie-Achaïe
Date de naissance v. 1390
Date de décès
Lieu de décès Germersheim
Sépulture Église du Saint-Esprit de Heidelberg
Père Amédée de Savoie-Achaïe
Mère Catherine de Genève
Conjoint Louis III du Palatinat
Enfants Mathilde
Louis
Frédéric
Robert

Biographie

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Origines

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Vue de l'église du Saint-Esprit de Heidelberg.

Mathilde (Mechthild en Allemand, Samuel Guichenon donne Melchide ou Mahaut) est la fille d'Amédée de Savoie-Achaïe, prince d'Achaïe et seigneur de Piémont, et de Catherine de Genève[1],[2]. Sa date de naissance précise n'étant pas connue. Ernest Cornaz donne l'année de 1390[3], tandis que le site Internet de la Medlands - Foundation for Medieval Genealogy indique [1391/1400][4]. Elle porte le prénom de sa grand-mère, la comtesse douairière de Genevois, Mathilde d'Auvergne, dite « Mahaut d'Auvergne » ou « de Boulogne ».

Son père meurt en et sa mère cinq ans plus tard[2]. Son oncle, Louis d'Achaïe hérite du Piémont.

Héritière d'une partie du Genevois

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Orpheline et mineure, Mathilde est instituée héritière, en 1409, des droits et biens de sa tante, Blanche de Genève († 1416), sur le comté de Genève[5]. Sans enfants, Blanche de Genève était elle-même héritière de sa mère, Mathilde d'Auvergne[6].

En étant l'héritière d'une partie des droits sur le comté de Genève, elle revendique la part de sa mère sur le comté de Genève[1]. Elle est soutenue dans ses prétentions par l'empereur Sigismond[5]. L'ensemble de ses possessions correspond aux revenus des châtellenies de Cessens, de Rumilly, de La Balme et La Bâtie, de Gruffy de Mornex et de Thônes et de La Val des Clefs, ainsi que Charousse[6].

Toutefois, le duc de Savoie, Amédée VIII propose, au tuteur de la jeune princesse, son oncle Louis de Savoie-Achaïe, l'achat de l'ensemble des biens et droits sur le comté de Genève pour la somme de 70 000 florins d'or[6]. L'opportunité est acceptée, Mathilde de Savoie ayant peur de se voir dans un proche avenir dépouillée[6]. Le contrat entre l'héritière et le duc est signé le [1],[5],[6].

Mariage et famille

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Au cours des différents échanges sur la cession des droits, la discussion se porte également sur le mariage de la jeune princesse[6]. Une proposition arrive d'Allemagne avec Louis III, comte-électeur palatin du Rhin, duc de Bavière et conseilleur de l'empereur au concile de Constance[6]. Il est le fils du roi Robert Ier du Saint-Empire et d'Élisabeth de Nuremberg[3]. Après des négociations, les clauses du contrat sont signées le [6]. Du côté allemand, on réclame une dot de 60 000 florins en échange la future épouse reçoit un douaire de 6 000flor.[3],[6].

Mathilde de Savoie est mariée par contrat le à Louis III du Palatinat (1378-1436)[3],[6],[4]. Le contrat est signé au château de Pignerol, en Piémont[1],[3].

Ils ont quatre enfants[7] :

  1. ∞ 1434 à Louis IV de Wurtemberg (1412-1450). Ils sont les parents de Louis V et Eberhard V d'où la suite des comtes puis duc de Wurtemberg ;
  2. ∞ 1452 à Albert VI d'Autriche (1418-1463), sans descendance ;
  1. fiancé à Élisabeth de Bavière ;
  2. ∞ 1462 à Clara Tott, leurs descendants sont les comtes (puis princes) de Löwenstein-Wertheim ;

Mort et sépulture

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Mathilde de Savoie meurt le , à Germersheim (Rhénanie-Palatinat), selon le médiéviste suisse Ernest Cornaz (1870-1956)[3] (Guichenon donnait l'année 1424[1]). Le site Medlands donne le [4].

Son corps est inhumé dans l'église du Saint-Esprit de Heidelberg[3],[4] (Bade-Wurtemberg).

Références

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  1. a b c d et e Samuel Guichenon, Histoire généalogique de la royale maison de Savoie, justifiée par titres, fondations de monastères, manuscrits, anciens monuments, histoires et autres preuves authentiques, chez Jean-Michel Briolo, (lire en ligne), p. 342-343 (Livres I & II).
  2. a et b (en) Charles Cawley, « Savoie - Amédée de Savoie », sur Medlands - Foundation for Medieval Genealogy (consulté en ).
  3. a b c d e f et g Ernest Cornaz, Le mariage Palatin de Marguerite de Savoie : 1445 - 1449, Lausanne, Payot & Cie, coll. « Mémoires et documents publiés par la Société d'histoire de la Suisse romande », , 336 p., p. 21.
  4. a b c et d (en) Charles Cawley, « Savoie - Mathilde », sur Medlands - Foundation for Medieval Genealogy (consulté en ).
  5. a b et c Pierre Duparc, Le comté de Genève, (IXe – XVe siècles), t. XXXIX, Genève, Société d’histoire et d’archéologie de Genève, coll. « Mémoires et documents » (réimpr. 1978) (1re éd. 1955), 621 p. (lire en ligne), p. 343.
  6. a b c d e f g h i et j Jean Camus, « La cour du duc de Savoie Amédée VIII à Rumilly en Albanais », Revue savoisienne,‎ , p. 295-345 (lire en ligne).
  7. (en) Charles Cawley, « Palatinate - Ludwig III died 1436 », sur Medlands - Foundation for Medieval Genealogy (consulté en ).

Voir aussi

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Article connexe

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Liens externes

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