[go: up one dir, main page]

Marc'Antonio Pasqualini

compositeur et castrat italien

Marc'Antonio Pasqualini, (aussi cité sous Marcantonio Pasqualino), dit Streviglio[1], (né le à Rome et mort dans cette même ville le ) est un castrat chanteur d’opéra italien, ainsi qu'un occasionnel compositeur.

Marc'Antonio PasqualiniMarcantonio Pasqualini
Surnom Streviglio
Naissance
Rome,  États pontificaux
Décès (à 77 ans)
Rome,  États pontificaux
Activité principale Artiste lyrique
Castrat soprane
Style Opéra
musique sacrée
Activités annexes Maître de chapelle
Lieux d'activité Rome
Paris

Répertoire

Aristée (Orphée)

Biographie

modifier
 
Marcantonio Pasqualini couronné par Apollon (1641) par Andrea Sacchi

Enfant prodige, Marc'Antonio Pasqualini fut admis en , soit à l'âge de neuf ans déjà, comme chanteur au sein de la Chapelle San Luigi dei Francesi à Rome, où il étudia en même temps auprès de Vincenzo Ugolini.

En 1629 il passe au service du Cardinal Antonio Barberini en tant que sopraniste à la chapelle pontificale. Barberini reconnaît ses talents et fort de cet appui Pasquilini est admis le à la prestigieuse Chapelle Sixtine de Rome.

En 1655 il est nommé maître de chapelle (maestro di cappella), mais il renonce finalement à ses fonctions dès 1659.

En 1647, il participe à Paris à la création de l’opéra Orfeo du compositeur Luigi Rossi (env. 1597 - 1653) dans le rôle d’Aristée.

Le Metropolitan Museum of Art de New York abrite un portrait de Pasqualini peint en 1641 par Andrea Sacchi (Rome, 1599 - 1661) sur lequel le célèbre interprète est représenté couronné par Apollon, figurant ainsi une allégorie à la musique.[1]

Notes et références

modifier
  1. Piero Mioli, A voce sola: studi sulla cantata italiana del XVII secolo, Archivum musicum, Volume 1, SPES (Studio per edizioni scelte), Florence, 1988, p. 439

Bibliographie

modifier
  • Nicoletta Guidobaldi, Non un semplice ritratto: Marcantonio Pasqualini, Apollo e Marsia in un dipinto di Andrea Sacchi, in Musica e Immagine. Tra Iconografia e mondo dell'opera, (a cura di) B. Brumana e G. Ciliberti, Leo S. Olschki, Florence, 1993, p. 137–149;
  • Patrizia Tosini, Marcantonio Pasqualini e Andrea Sacchi: un’amicizia duratura, in Giornate di studio in onore di Andrea Sacchi, Nettuno, 1999-2000, Soprintendenza beni artistici e storici di Roma, Rome, 2000.

Liens externes

modifier