Méru
Méru est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
Méru | |||||
De haut en bas et de gauche à droite: l'Hôtel-de-Ville; panorama de la ville; la tour des Conti; l'église St-Lucien; maison à colombages. |
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Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Beauvais | ||||
Intercommunalité | CC des Sablons | ||||
Maire Mandat |
Nathalie Ravier 2020-2026 |
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Code postal | 60110 | ||||
Code commune | 60395 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Méruviens, Méruviennes | ||||
Population municipale |
14 320 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 627 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 14′ 12″ nord, 2° 08′ 10″ est | ||||
Altitude | Min. 72 m Max. 184 m |
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Superficie | 22,83 km2 | ||||
Type | Centre urbain intermédiaire | ||||
Unité urbaine | Méru (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Méru (bureau centralisateur) |
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Législatives | 3e circonscription de l'Oise | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://www.ville-meru.fr/ | ||||
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Géographie
modifierLocalisation
modifierLa ville est une commune périurbaine du sud de l'Oise située dans le pays de Thelle, à 22 km de Cergy, 27 km de Beauvais et à 40 km de Paris.
Elle est desservie par l'ex-RN 327 (actuelle RD 927) et est aisément accessible par l'autoroute A16.
Communes limitrophes
modifierLieux-dits, écarts et quartiers
modifier- Boulaines devenu hameau de Méru en 1964
- Lardières (hameau)
- Lôtissement Agnicourt
- La Nacre
- Uni-Vert
- La Chesnaie
- Pierre Mendès-France
- La ZAC (zone d'aménagement concerté)
- Saint-Exupéry
- La Roseraie
Hydrographie
modifierLa commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le cours d'eau 01 de la Chenevière[1] et le cours d'eau 01 du Bois de Buquet[2],[3],[Carte 1].
L'Esches, d'une longueur de 20 km, prend sa source dans la commune et se jette dans l'Oise à Persan, après avoir traversé six communes[4]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Esches sont données par la station hydrologique située sur la commune de Bornel. Le débit moyen mensuel est de 0,66 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 4,05 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 7,51 m3/s, atteint le même jour[5].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 679 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Jaméricourt à 20 km à vol d'oiseau[8], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 695,7 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Méru est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Méru[Note 3], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[14].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (68,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,9 %), zones urbanisées (15,3 %), forêts (14,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), prairies (1,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[15]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
modifierMéru est desservie par les trains TER Hauts-de-France de la ligne Paris-Nord - Persan - Beauvais.
Le réseau de transport urbain dénommé Sablons Bus dessert la ville et les communes environnantes. Il est composé de 5 lignes régulières (A, B, C, D et E).
La ville est également desservie, en 2023, par les lignes 603, 621, 622, 6108, 6112, 6121, 6131, 6132, 6133, 6134 et 6234 du réseau interurbain de l'Oise[16].
Toponymie
modifierLes mentions anciennes de Méru sont : villa Matrius 626[17],[18] ; Mairiu en 862[17],[18],[19] ; de Meruaco en 1094[19] ; Meruvium en 1099[18],[19] ; Meru, de Merudio, Mairu en 1099[19] ; Meruacum en 1119[17] ; Mairu en 1123[18] ; Meru in Telis en 1325[18].
Albert Dauzat considère ce toponyme comme obscur tout en proposant sans conviction un anthroponyme latin Matrius, suivi du suffixe -ivum[17]. Quant à Ernest Nègre, il choisit une solution radicalement différente fondée sur l'adjectif latin major « plus grand », qui devint maire et rivus « ruisseau »[19] > français ru[20].
La ville se trouve sur le cours supérieur de l'Esches[21].
Histoire
modifierPréhistoire
modifierOn a trouvé, sur le territoire communal, des pointes de silex préhistoriques (lances).
Des différentes tribus qui occupaient les lieux, l'on peut retenir les Véliocasses dans la partie sud et ouest du canton de Méru et les Silvanectes qui occupaient la partie est.
Après la conquête de Jules César, la région fait partie de la province de la Gaule belgique (en Gaule transalpine). Par ailleurs, les fouilles menées sur le site de la station d'épuration ont confirmé la présence d'habitats datés du Haut Empire gallo-romain (IIe siècle apr. J.-C.).
Au IVe siècle, sous Dioclétien, la contrée reste dans la seconde Belgique dont Reims était la métropole ; Méru se trouve alors presque à cheval sur la voie romaine allant de Beauvais à Pontoise et Paris.
Cette voie est connue sous le nom de chemin de la Reine Blanche.
Après la mort de Clovis, la région de Méru entre dans le royaume de Paris. En 626, la Villa Matrius (Méru) est donnée à l'abbaye royale de Saint-Denis. En 862, Charles le Chauve confirme la donation de « Mairiu ». Par la suite, le site de la villa Matrius ou "Domaine de la Mère" est christianisé sous le patronage de saint Lucien, célébré le 16 octobre, peut-être pour remplacer un culte des eaux à la "Déesse Mère", sur le ru de Méru.
Toujours au IXe siècle, la région est ravagée par les Normands ce qui explique la présence de certains souterrains.
Ensuite, la ville appartient aux comtes de Beaumont jusqu'en 1191, époque à laquelle elle obtient une charte de coutumes, premier pas vers la reconnaissance communale.
En 1331, lors du recensement de la population, l'on compte 180 feux (900 habitants environ) à Méru. À titre comparatif, Bornel en a 80 (400 habitants environ) et Lardières 50 (250 habitants environ). Lors des jacqueries, de 1358, Méru est brûlée et rasée.
La Renaissance
modifierEn 1521, Méru est reliée au domaine des Montmorency.
En 1582, Méru est incorporée au bailliage de Beauvais créé par Henri III.
Ensuite, des dernières années du XVIIe siècle et pendant la plus grande partie du XVIIIe, les princes de Conti et leurs descendants possèdent le bourg.
De leur château, il ne reste aujourd'hui qu'une tour dite la « Tour des Conti » que la ville et le district (aujourd'hui communauté de communes des Sablons) ont inscrit à leur programme de restauration.
Les XVIIe et XVIIIe siècles
modifierLa ville de Méru reste le centre d'un important bassin industriel qui s'est développé à partir du XVIIe siècle avec l'introduction progressive d'un artisanat tabletier importé de Paris par le biais des nourrices revenant de Paris.
La tabletterie, qui consiste en la fabrication d'objets divers (usuels, religieux, jeux, boîtes) au moyen de matières premières telles que le bois, l'os, la corne, l'ivoire, l'écaille ou encore la nacre, y fut d'abord pratiquée par les paysans de la région en manque de ressources durant les mois d'hiver.
XIXe siècle
modifierAu XIXe siècle, cette activité s'industrialise et la production s'intensifie. La profession s'organise et différentes spécialisations émergent : confection de boutons, de dominos, d'éventails, etc. Le travail de la nacre prend de l'importance. Rapidement, la ville de Méru s'illustre en tant que pôle de production sous le surnom de Capitale mondiale de la Nacre. Les débouchés sont nombreux, la clientèle internationale, la qualité du travail est appréciée bien au-delà des frontières de la France (Europe, Russie, États-Unis, anciennes colonies).
Les échanges avec la capitale, où se trouvent la plupart des grossistes, sont très actifs. Les tabletiers méruviens viennent s'y procurer les matières premières qu'ils façonnent et y déposent les produits de leur fabrication. L'ouverture de la gare de Méru, en 1875, facilite ce commerce.
À la fin du XIXe siècle cependant, la tabletterie subit une récession économique qui amorce son déclin. Toutefois et malgré les tensions dont témoignent les grèves du début du XXe siècle, l'industrie du bouton connaît encore quelques décennies prospères avant de disparaître presque complètement du pays de Thelle.
XXe siècle
modifierEn 1909, une grande grève éclate dans le secteur de la boutonnerie. Le patronat réduit d'un tiers les salaires, « pour faire face à la concurrence ». La grève concerne dans la journée les quatre usines de la commune d'Andeville, mais tout le canton de Méru est rapidement concerné. Les premières négociations sont convoquées par le préfet pour le à Méru, mais ne débouchent sur rien, le patronat refusant de revenir en tout ou partie sur sa décision. Les maisons des patrons sont vandalisées, le une vingtaine de femmes sont blessées par la gendarmerie nationale. Le gouvernement Clemenceau envoie l'armée, commandée par le général Joffre. Le soutien national se développe, et les dirigeants de la CGT viennent sur place, jusqu'à ce que les salaires soient rétablis au niveau de 1908. À Méru le , 3000 personnes participent au meeting, avant la fin de la grève le [22].
Les reconversions dans la bijouterie ou les matières plastiques n'ont pas suffi à sauver l'industrie du bouton autrefois très florissante présentée aujourd'hui au musée de la Nacre et de la Tabletterie où l'on peut découvrir, outre les collections d'objets, de véritables ateliers reconstitués à l'identique. De nouvelles industries ont pris le relais dans la zone industrielle ouverte au sud de Méru dans les années 1950.
Le l'usine Rochel de Méru, qui conditionne des aérosols, explose à la suite d'une fuite de gaz ; on compte 3 morts et 49 brûlés, principalement des ouvrières[23]. En 1969 lors du procès le tribunal de Beauvais condamne le PDG « coupable d'une faute inexcusable » pour « homicide par imprudence » ; il avait en particulier refusé l'application de mesures de sécurité réglementaires[24]. La peine est de un an de prison avec sursis et 20 000 francs d'amende[24]. Il est amnistié dans les mois qui suivent et fait construire une autre usine. Les victimes sont mal indemnisées et ne peuvent pas se porter partie civile[24]. Simone de Beauvoir va à la rencontre des victimes, et écrit un article à leur sujet[25].
La pratique de la tabletterie à Méru a donné lieu à la production de quelques œuvres littéraires telles que La fabrique blanche, de Serge Grafteaux, parue aux éditions Tallandier en 1990.
Les années 1980-1990 voient le début d'un essor démographique sans précédent pour la commune de Méru, puisqu'elle double sa population entre 1975 et 2017 grâce à une immigration extra-européenne qui modifie la composition et la répartition des communautés présentes dans la commune. La commune est classée en « zone de sécurité prioritaire », avec notamment des quartiers difficiles comme celui de La Nacre, par le ministère de l'Intérieur[26] en 2012.
Politique et administration
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierLa commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de l'Oise.
Elle est depuis 1833 le chef-lieu du Canton de Méru.
Intercommunalité
modifierLa commune fait partie de la Communauté de communes des Sablons, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre, créée en 2000.
Tendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierJumelages
modifierPolitique environnementale
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[38],[Note 5].
En 2021, la commune comptait 14 320 habitants[Note 6], en évolution de −2,6 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierLa population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 43,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,0 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 7 106 hommes pour 7 503 femmes, soit un taux de 51,36 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
modifierLa commune dispose actuellement de 2 collèges publics :
- le collège du Thelle situé près du Quartier de la Nacre
- le collège Pierre Mendès-France situé à proximité du centre-ville.
Deux lycées publics sont également implantés sur la commune :
- le lycée général et technologique Condorcet qui accueille près de 1000 élèves et qui dispose d'un BTS gestion de la PME et de la PMI
- le lycée professionnel Antoine Lavoisier qui dispose de filières en accompagnement soin et service à la personne, en commerce, en gestion administration, en logistique, en maintenance des équipements industriels et en systèmes numériques[43],[44].
Méru accueille aussi le groupe scolaire privé "immaculée conception" allant du primaire au collège[45].
Sport
modifierhttps://www.guide-piscine.fr/oise/piscine-aquoise-a-meru-1615_P
Économie
modifierLa commune abrite une fonderie appartenant au Groupe Norinco[46] et une usine du groupe Forvia.
Le Musée de la Nacre et de la Tabletterie attire de nombreux visiteurs, groupes et touristes individuels.
Sécurité
modifierL'ensemble de la commune est classée en zone de sécurité prioritaire sous le gouvernement Jean-Marc Ayrault en 2012.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierMéru ne compte aucun monument historique sur son territoire.
On peut néanmojns signaler :
- Église Saint-Lucien, rue des martyrs de la Résistance / place de l'Hôtel-de-ville : C'est un vaste édifice issu de plusieurs campagnes de construction entre la fin du XIe siècle et 1678, qui se caractérise par une nef lambrissée de six travées d'une facture simple, bordée par un bas-côté Renaissance au sud et un bas-côté moderne au nord, et débouche à l'est sur la base du clocher roman remaniée à la période gothique. Aucun élément roman ne subsiste à l'intérieur de l'église, et à l'extérieur, le clocher de 1511 avec sa haute flèche en charpente de 1511 dissimule la vieille tour, excepté la face ouest de son dernier étage. Comme particularité, la base du clocher ne communique pas avec les deux croisillons ajoutés au XVIe siècle, dont celui du sud se prolonge vers l'est par une petite chapelle. À l'est, un chœur gothique de deux travées, terminé en chevet plat, fait suite à la base du clocher. Mal visible depuis la nef, il constitue toutefois la partie la plus remarquable de l'église, et n'a que peu évolué depuis sa construction pendant les années 1220 / 1230. Également digne d'intérêt est le bas-côté sud avec ses piliers ondulés gothique flamboyant munis de chapiteaux Renaissance fantaisistes[47].
- Église de la Vierge du XIIIe siècle à Lardières.
- La tour des Conti : seul vestige du château de Méru incendié en 1751.
- Musée de la Nacre et de la Tabletterie.
-
Musée de la Nacre.
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Tour des Conti.
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Église Saint-Lucien.
-
Église Saint-Lucien.
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Église de Lardières.
Personnalités liées à la commune
modifier- Maurice Bellonte : aviateur.
- Rachid Bouhenna (1991- ), footballeur franco-algérien évoluant au poste de défenseur avec l'équipe roumaine du FCSB, y est né.
- André Drobecq : coureur cycliste.
- Patrick Drobecq : pilote de moto-cross.
- Michel Fortin : comédien, né à Méru en 1947.
- Joseph Hèvre, homme politique né le à Méru et décédé le à Mantes-la-Jolie (Yvelines).
- Mickaël Lopes Da Veiga, athlète de Kick-boxing franco-capverdien y est né.
- Amélie Mauresmo : joueuse de tennis.
- Jean-François Mimaut : diplomate et littérateur, né à Méru en 1773.
- Stéphane Rials : universitaire.
- Clotilde de Vaux, poétesse, y a grandi et vécu.
Héraldique
modifierLes armes de Méru se blasonnent ainsi : De gueules à la barre d'or chargée de 5 tourteaux de sable, accompagnée, en chef d'un éventail de quinze plis au naturel, en pointe d'une Marque à jouer tournée d'argent, et senestrée de deux dominos aussi d'argent pointés de sable, posés et rangés en pal, le "trois/zéro" sur le "quatre/deux". |
Voir aussi
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site officiel
- Méru sur le site de l'Institut géographique national
- « Dossier complet : Commune de Méru (60395) », Recensement général de la population de 2016, INSEE, (consulté le ).
- « Méru »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:06 TU à partir des 406 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/03/1988 au 01/06/2024.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Méru » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Sandre, « le cours d'eau 01 de la Chenevière »
- Sandre, « le cours d'eau 01 du Bois de Buquet »
- « Fiche communale de Méru », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
- Sandre, « l'Esches »
- « Station hydrométrique L'Esches à Bornel », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Méru et Jaméricourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Jamericourt » (commune de Jaméricourt) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Jamericourt » (commune de Jaméricourt) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Méru », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Méru ».
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Transports en commun à Méru », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 452b.
- Marie-Thérèse Morlet, Les Noms de personne sur le territoire de l'ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle (1968) t.3, p. 136.
- Ernest Nègre, Toponymie generale de la France, Librairie Droz, Genève, 1990, t. 1, p. 306.
- CNRTL : Étymologie de ru (lire en ligne) [1]
- Philippe Boulfroy, Nom de lieux Picards et particularismes de l'Oise, , p. 78.
- Olt, Début de la grève des boutonniers de l'Oise le 3 mars 1909, La Brique n°15, 2009.
- Adeline Daboval, « Elles n'oublieront jamais l'incendie de leur usine », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « Le 11 mai 1967, en quelques dizaines de minutes, l'entreprise de conditionnement de bombes aérosol avait été totalement détruite par les flammes ».
- Michelle Zancarini-Fournel, Les luttes et les rêves : Une histoire populaire de la France de 1685 à nos jours, Paris, Éditions La Découverte, , 995 p. (ISBN 978-2-35522-088-3), chap. 17 (« Le moment 68 »), p. 838.
- Anne Crignon, « Simone de Beauvoir, ou la mémoire des jeunes filles brûlées », L'Obs, (lire en ligne, consulté le ).
- Le Figaro, Classée zone de sécurité prioritaire Méru s'interroge, article du 9 août 2012
- Source: bureau du secrétariat du maire de Méru
- Patrick Caffin, « Ces maires qui ont marqué leur commune : Guy Vadepied, maire de Méru 18 ans », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne).
- « Meru : Yves Leblanc passe le flambeau à Nathalie Ravier », L'Observateur de Beauvais, (lire en ligne).
- Réélu pour le manadt 2001-2008 : N.R., « C'est un succès personnel » YVES LEBLANC , élu maire », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne).
- Source : L'Observateur de Beauvais - 28 décembre 2007
- David Livois, « Municipales : Nathalie Ravier (SE) dévoile sa liste et ses priorités pour Méru », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne).
- Sandrine Raffin, « Une pionnière à la tête de la mairie de Méru : Vendredi soir se déroulait l'installation du nouveau conseil municipal de Méru. Nathalie Ravier, la première femme élue maire de la ville a ceint de l'écharpe tricolore ses 9 adjoints. », L'Écho du Thelle, no 524, , p. 5.
- « Nathalie Ravier élue maire », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne).
- Sandrine Raffin, « Méru : Nathalie Ravier brigue un second », L'Écho du Thelle, (lire en ligne, consulté le ) « Elle a reçu le soutien du parti politique Les Républicains. « C'est une surprise car je n'ai rien demandé ! « , affirme-t-elle… ».
- Sandrine Raffin, « Méru : Nathalie Ravier réélue », L'Écho du Thelle, (lire en ligne, consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Méru (60395) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
- « Les Lycées »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur ville-meru.fr (consulté le ).
- « Lycée Lavoisier Méru » (consulté le ).
- « Immaculée conception Méru » (consulté le ).
- http://www.ville-meru.fr/webdoc/fonderie.swf
- Jean Van Aertenryck, « Monographie de l'église de Méru » (en 5 parties), dans : Bulletin archéologique de la région de Méru, Méru, n° 1-5, juillet 1971 - janvier 1973, 46 p.