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Lucas Cranach l'Ancien

peintre, dessinateur, imprimeur et peintre de cour allemand (1472–1553)

Lucas Maler, dit Lucas Cranach l’Ancien, né le à Kronach (principauté de Bamberg) et mort le à Weimar (duché de Saxe), est un peintre et graveur de la Renaissance allemande.

Lucas Cranach l'Ancien
Portrait de Lucas Cranach l'Ancien à l'âge de 77 ans, par son fils Lucas Cranach le Jeune, galerie des Offices, Florence
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Lucas Maler
Activité
Élève
Lieux de travail
Vienne (-), Wittemberg (à partir de ), WeimarVoir et modifier les données sur Wikidata
Mouvement
Mécène
Influencé par
Père
Hans Maler (d) ou Hans Sunder (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Barbara Hübner (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Barbara Brengbier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Parentèle
Christian Brück (d) (gendre)
Gregor Brück (co-beau-père)
Augustin Cranach (petit-fils)
Lucas Cranach III. (d) (petit-fils)
Georg Dasch (d) (gendre)
Caspar Pfreundt (d) (gendre)
Aegidius Strauch (d) (beau petit-fils)
Lucas Cranach des Aeltern Leben und Werke (d)
Johann Wolfgang von Goethe (fils)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
signature de Lucas Cranach l'Ancien
Signature
Vue de la sépulture.

Son patronyme dérive de celui de sa ville natale. Il est le père de Lucas Cranach le Jeune (1515-1586).

Biographie

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Ses origines et ses années de formation sont quasiment inconnues. Son nom provient de celui de sa ville natale. Son père, Hans Maler (1448-1491 ou 1492), aurait été peintre[1].

Les années viennoises

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Entre 1501 et 1504, il voyage dans la vallée du Danube jusqu’à Vienne, où il fréquente alors les milieux humanistes. Il peint durant cette période des tableaux d’inspiration religieuse (Saint-Jérôme - 1502, Crucifixion - 1503, Le Repos pendant la fuite en Égypte - 1504) ainsi qu’un portrait, le Portrait de Dr Cuspinian et sa femme — un humaniste viennois — en 1504.

À cette époque, son style, proche de celui d’Albrecht Dürer, ou d’Albrecht Altdorfer, se caractérise par la prédominance des paysages agités, aux couleurs fastes, emplis d’une quantité de détails et de symboles, d’un lyrisme exacerbé, paysages quasi surréalistes où la tension psychologique est palpable, espaces vitaux dans lesquels s’insèrent avec harmonie des personnages élaborés et à l’expression énigmatique. Les trois artistes ont d'ailleurs l'occasion de travailler ensemble, lors de la réalisation du Livre de prières de Maximilien en 1515 pour l'empereur Maximilien[1].

À la cour de l'électeur de Saxe

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Saint Georges s'appuyant sur sa lance (1506). Bibliothèque royale de Belgique.

Il s’établit à Wittemberg en 1505 et devient peintre de cour auprès de l’électeur de Saxe Frédéric le Sage. Il est anobli en 1509 et reçoit du prince-électeur des armoiries représentant un dragon ailé portant un rubis, qui sera sa signature et celle de son atelier sur de très nombreux tableaux. Son activité change. Ses protecteurs, comme le cardinal Albert IV de Brandebourg attendent de lui non seulement des retables et des portraits, mais aussi des œuvres décoratives pour leurs fêtes et les intérieurs de leurs nombreuses demeures. Pour faire face aux nombreuses demandes, Cranach met sur pied un atelier où ses deux fils travaillent[2]. En 1509, il met au point la technique de la gravure sur bois en couleurs[3].

Un exemple très intéressant de l'organisation du travail entre Lucas Cranach et son atelier est la série de treize portraits, conservés par le musée des beaux-arts de Reims. Dix sont attribués à Lucas Cranach et trois à son fils. Ce sont des études, dessinées à vif par le maître, d'une technique rapide à la détrempe, qui permet des indications de couleurs, sur un support léger et facilement transportable (papier vergé et collé sur carton). Ces esquisses de têtes grandeur nature, révèlent un artiste proche de ses modèles, un habile dessinateur. À partir de ces « prototypes » l'artiste ou l'apprenti de l'atelier réalisait des portraits individuels ou collectifs, peints à l'huile. Il pouvait alors à sa guise, coiffer, habiller le personnage en fonction des modes, de son âge et le placer dans le décor de son choix. Les personnages représentés sont pour la plupart identifiés et appartiennent aux familles princières et ducales de Saxe et de Poméranie. Certains portraits, émail ou médaillon, ont pu être localisés. L'hypothèse d'une collection inaugurée par Philippe II de Poméranie au cours du XVIe siècle reste à confirmer[4].

À partir de cette date, Cranach tourne le dos à la spontanéité de sa période viennoise et son art s’oriente alors vers un style s’approchant du maniérisme : les formes s’allongent, deviennent plus souples, les personnages prennent de l’importance par rapport au paysage devenu simple décor, leurs différentes poses sont élaborées et codifiées, et l’habillage raffiné.
Le besoin qu'avait Cranach d'adopter une méthode rationnelle pour produire des œuvres de grande qualité, en associant tout son atelier, apparait clairement avec la commande en 1533, d'une soixantaine de paires de petits portraits des deux frères, tous deux alors décédés, Frédéric le Sage et Jean le Constant[5]

Certains historiens de l'art voient dans ce changement le début de la décadence qui va s'accentuant après 1525. D'autres jugent la production des années 1505 à 1525 d'égale valeur, quoique très différente de celle des années viennoises[6].Cette simplification voulue des formes, des compositions et des couleurs permet à l'atelier de copier à la demande, avec de simples variantes, les créations du maitre[2]. Il crée ainsi une figure féminine idéale et stylisée sur des canons anti-classiques. Cette figure gracile, représentée le plus souvent avec des déformations onduleuses (La Nymphe à la source, 1518 ; Lucrèce, 1532), a été interprétée comme une persistance du gothique ou une participation au maniérisme international[2]. Le pouvoir de séduction de l'artiste réside dans l'utilisation du pouvoir suggestif de la ligne sinueuse et du contraste des couleurs disposées en larges surfaces[6].

Les liens avec la Réforme

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Le Dernier Repas
(Luther parmi les apôtres), retable de
Wittemberg
, 1530.

À Wittemberg, durant la même période, Lucas Cranach l'Ancien se lie avec Martin Luther dont il devient l'ami intime. Auteur de nombreux portraits du Réformateur, il est aussi le parrain d'un de ses enfants, Luther étant le parrain de ses enfants[7].

Proche de Luther et acquis à ses idées, Cranach participe dès lors à la création de l’iconographie protestante, représentant des thèmes chers à la Réforme, tirés de l’Ancien Testament et du Nouveau Testament, introduisant quelquefois des citations de la Bible. En 1522, il publie 21 bois gravés L'Apocalypse qui illustre la nouvelle traduction de Luther[8]. Il peint également de nombreux portraits et scènes religieuses qui lui assurent la célébrité dans toute l’Europe, et à partir de 1525, intensifie son activité avec l’aide de ses fils, Hans et Lucas, et probablement d’un atelier important.

En 1520, il obtient le privilège d'apothicaire et exploite une imprimerie. Il est élu à trois reprises bourgmestre de Wittemberg. En 1523, il offre l'asile au roi Christian du Danemark en exil. Il conserve sa charge de peintre de la cour sous les électeurs Jean-Constant et Jean-Frédéric, cour pour laquelle il peint d’innombrables nus bibliques et mythologiques à l’érotisme allusif. Il accompagne Jean-Frédéric de Saxe à la Diète de Nuremberg. Il rencontre à cette occasion Albrecht Dürer, qui peint son portrait.

Jean-Frédéric porte sa cour à Weimar en 1547 et Lucas Cranach l'y suit[7].

Son protecteur Jean-Frédéric ayant été capturé après la bataille de Mühlberg par Charles Quint, Cranach l'accompagne en captivité entre 1550 et 1552, mais ses fonctions à la Cour de Saxe sont suspendues. Il rencontre Titien dont il fait le portrait. Son fils Lucas reprend la direction de l'atelier. Après la libération de Jean-Frédéric, Cranach suit la cour à Weimar, nouvelle résidence électorale pour y mourir l’année suivante. Cranach publie les gravures des portraits de Charles Quint et Jean-Frédéric[9].

Attribution

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Il a produit de nombreuses œuvres dont l'attribution est parfois difficile, les signatures différentes et l'activité de son atelier étant importante (près de 600 œuvres)[10]. Du fait de l'organisation du travail avec des prototypes, certaines années, après 1525, on retrouve ainsi quatre tableaux sur le même thème avec des variantes relativement discrètes, les visages, les attitudes et même les couleurs restant très similaires.

Après sa mort, son fils Lucas Cranach (dit le Jeune) continue l’activité de son père et de son atelier.

Série des Vénus

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Vénus (1532), musée Städel, Francfort-sur-le-Main.

Dans la série des Vénus autour de 1530, Cranach reprend un sujet très classique de la Renaissance pour en faire une œuvre d'un érotisme ambigu.

Représentée nue comme le veut la tradition, la Vénus est une jeune fille oblongue aux formes prépubères. Mais loin d'être pudique, elle porte un collier à la manière des courtisanes, elle montre son sexe d'un doigt et regarde le spectateur d'un œil aguicheur.

Le paysage stylisé de la Vénus debout dans un paysage renvoie à l'Allemagne de son époque[11].

Doute sur l'authenticité d'une œuvre

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Le , est saisie, à l'hôtel de Caumont à Aix-en-Provence où elle était exposée depuis le , une Vénus au voile, une huile sur bois de 38,7 × 24,5 cm attribuée à Lucas Cranach l'Ancien, portant le monogramme au serpent ailé de la signature du peintre, datée de 1531, présentant de fortes similitudes avec les Vénus de 1530, appartenant à la collection de princes de Liechtenstein et acquise par Hans-Adam II en 2013 pour 7 millions d'euros[12]. Le conservateur du musée reste persuadé de son authenticité[13].

Chronologie des œuvres

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Peintures

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Années viennoises

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À Wittemberg 1505-1530

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  • 1506, Retable de sainte Catherine, peinture sur tilleul[18]
    • Panneau principal : Martyre de sainte Catherine 127 × 140 cm, Gemäldegalerie Alte Meister, Dresde
    • Intérieur du panneau gauche : Les Saintes Dorothée, Agnès et Cunegonde, 121 × 64 cm, Gemäldegalerie Alte Meister, Dresde
    • Verso du panneau gauche : Les Saintes Genevieve et Apollonia, huile sur tilleul, 120 × 63 cm, National Gallery, Londres
    • Intérieur du panneau droit : Les Saintes Barbe, Ursule et Marguerite, 124 × 66 cm, Gemäldegalerie Alte Meister, Dresde
    • Verso du panneau droit : Les Saintes Christine et Odile, huile sur tilleul, 123 × 67 cm, National Gallery, Londres
 
Martyre de Ste Catherine
panneau central Dresde
 
Retable de Guillaume II d'Hesse, 1508, Cassel
 
Homme au béret de fourrure
1510, Berlin
 
Retable Feilitzsch, 1511, Sotheby's
  • 1511 : Retable Feilitzsch, huile sur panneau, Sothebys :
    • panneau central Sainte Anne avec la Vierge et l'Enfant, 88 × 71 cm
    • panneau gauche: Saint Pierre avec le donateur Jobst Feilitzsch, 91 × 32 cm
    • panneau droit : Saint Paul, 91 × 32 cm
  • 1512 : Vierge à l'Enfant adorée par saint Jean enfant, huile et tempera sur tilleul, 76 × 59 cm, Vente Sotheby's London, 07 Juli 2010
  • 1512-1514 :
  • 1512-1520 : Jésus et Saint Jean enfants, huile sur panneau, 29 × 18,9 cm, MNHA Luxembourg, collection privée
  • 1513-1515 :
    • Vierge à l'Enfant, huile sur tilleul, 122 × 91 cm, musée de l'université d'Arizona, Tucson[31]
    • Adam et Ève, huile sur panneau, 73 × 62 cm, Mainfränkisches Museum, Wurtzbourg
  • 1515-1516 : L’Adoration des mages, huile sur sapin, 122 × 73 cm, musée du château de Friedenstein, Gotha[35]
  • 1515-1520 :
 
Le Christ et Marie, 1516, Gotha
  • 1516 :
    • La Vierge à l'Enfant avec sainte Anne, huile sur tilleul, 61 × 40 cm, Alte Pinakothek, Munich
    • La Vierge à l'Enfant avec les saintes Catherine, Dorothée, Marguerite et Barbara, sur tilleul, 119 × 96 cm, Anhaltische Gemäldegalerie, Wörlitz
    • Christ et Marie, huile sur parchemin monté sur chêne, 34 × 53 cm, musée du château de Friedenstein, Gotha
  • 1516-1518 :
 
Le Christ et la femme adultère, 1520
  • 1520 :
 
Crucifixion, 1520, Cuba

À partir de 1525

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  • 1525 environ :
  • 1525-1527 : Venus et Cupidon, huile sur bois, diam. 12,2 cm, Metropolitan museum, New York
  • 1525-1530 :
    • Samson et le lion, peinture sur hêtre, 57 × 38 cm, château de Weimar
    • Couple mal assorti: paysan et Prostituée, huile et tempera sur hêtre, 32 × 23 cm, Musée régional de la Hesse, Darmstadt
  • 1525-1535 : Portrait d'une jeune femme, huile sur tilleul, 37 × 25 cm, Collection particulière[49]
  • 1525-1550 :
    • Le Christ et la femme adultère, huile sur bois, 57 × 27,6 cm, musée Capodimonte, Naples[50]
    • Lucrèce, sur tilleul, 88 × 58 cm, Palais des princes-évêques de Bamberg
  • 1526 :
 
Hans et Margareth Luther, 1527, Eisenach.


  • 1527 :


    • Le Paradis, huile sur tilleul, 81 × 114 cm, Kunsthistorisches Museum, Vienne[61]
    • Le Paradis, huile sur tilleul, 80 × 118 cm, Gemäldegalerie Alte Meister, Dresde[62]
    • L'Âge d'Or, huile sur panneau, 75 × 103 cm, Nasjonalgalleriet, Oslo[63]
    • L'Âge d'Or, huile sur panneau monté sur chêne, 73 × 105 cm, Alte Pinakothek, Munich[64]
    • Vierge à l'Enfant, huile sur épicéa, 67 × 54 cm, musée national de Varsovie (MNW)[65]
    • Vierge allaitant l'Enfant, huile sur toile, cathédrale et musée diocésain, Vienne[66]
    • Vierge à l'Enfant adorés par saint Jean, huile sur panneau, 37 × 45 cm, forteresse de Cobourg[67]
    • L'Armée de Pharaon engloutie dans la mer rouge, huile sur tilleul, 83 × 119 cm, Staatsgalerie Aschaffenbourg[68]
    • Lucrèce, sur panneau, 76 × 56 cm, Royal Collection, Grande-Bretagne[69]
    • Allégorie de la loi et la grâce, huile sur hêtre, 73 × 60 cm chaque panneau, Germanisches Nationalmuseum, Nuremberg[70]
    • Hercule et Antée, huile et tempera sur panneau, 26 × 17 cm, Compton Verney Art Gallery, Warwickshire[71]
    • Le Sacrifice d'Abraham, peinture sur tilleul, 83 × 116 cm, Palais des princes-évêques de Bamberg[72]
    • Phyllis et Aristote, huile sur panneau, 55 × 35 cm, vente Sotheby's New York, 2008[73]
    • Les Trois Grâces, huile sur panneau, 57 × 38 cm, collection particulière[74]
    • Nymphe à la fontaine, huile sur panneau, 75 × 120 cm, musée Thyssen-Bornemisza, Madrid[75]
    • Loth et ses filles, huile sur panneau, 56 × 39 cm, Compton Verney Art Gallery, Warwickshire[76]
    • Vierge à l'Enfant, tempera sur panneau, 79 × 63 cm, église du Corpus Christi, Cracovie[77]
  • 1530-1535 :
  • 1530-1540 :
    • Adoration de l'Enfant Jésus par Jean-Baptiste, huile sur panneau, 56 × 36 cm, musée de Lázaro Galdiano, Madrid[79]
    • Le Couple mal assorti, peinture sur bois, 19 × 14 cm, Kunsthistorisches Museum, Vienne[80]

Après 1530

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Dates non connues ou documentées

Gravures

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Dessins

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Galerie

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Notes et références

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  1. a et b Renard de Bussiere S, L'art de Cranach, en émulation avec Dürer, L'Objet d'art, hors série no 54, février 2011, p. 16-23.
  2. a b et c Les grands maitres de la Renaissance allemande de Dürer à Holbein, Cranach l'Ancien, un parcours singulier, Les dossiers de l'Art, no 148, p. 58.
  3. Mathieu Deldicque et Caroline Vrand (dir.), Albrecht Dürer. Gravure et Renaissance, In Fine éditions d'art ; Musée Condé, Chantilly, , 288 p., p. 11
  4. David Liot, Le Musée des beaux-arts de Reims, Réunions des musées nationaux, (ISBN 2-7118-4574-5), p.25-29.
  5. a et b Erika Langmuir, National Gallery : Le Guide, Flammarion, , 335 p. (ISBN 2-08-012451-X), p. 111-113.
  6. a et b Pierre Vaisse, Article Cranach l'Ancien, Encyclopædia Universalis, DVD, 2007.
  7. a et b James Stourton, Petits Musées, grandes collections : Promenade à travers l’Europe, Scala, , p. 80-81.
  8. Guido Messling, Cat. Cranach et son temps, RMN Flammarion, Paris, 2011,pp 88-93.
  9. Guido Messling, Cat. Cranach et son temps, RMN Flammarion, Paris, 2011. p.92
  10. Messling G, Cranach l'ancien dévoilé sous ses multiples facettes, L'objet d'art Hors série no 54, février 2011.
  11. Les grands maitres de la Renaissance allemande de Dürer à Holbein, p. 59.
  12. Éric Bietry-Rivierre et Béatrice de Rochebouët, « Sur la piste des faux tableaux de Cranach », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  13. Vincent Noce, « Controverse avec le prince du Liechtenstein après la saisie d'un tableau attribué à Cranach », Le Journal des arts,‎ (lire en ligne).
  14. Femme à l'œillet, 1500, Moulins.
  15. Crucifixion, 1501, Vienne.
  16. Stefano Zuffi (trad. de l'italien), Le Portrait, Paris, Gallimard, , 304 p. (ISBN 2-07-011700-6), p.261.
  17. Crucifixion, 1503, Munich.
  18. Retable de Ste Catherine reconstitué.
  19. Crucifixion, 1508-1520, Copenhague.
  20. Massacre des Innocents, 1508, Varsovie.
  21. a et b James Stourton, Petits Musées, grandes collections : Promenade à travers l’Europe, Scala, , p. 80,87, 189.
  22. Vénus et Cupidon, 1509, Saint-Pétersbourg. image
  23. Adam et Ève, 1508, Varsovie.
  24. Adam et Ève, 1508, Munich.
  25. Crucifixion, 1509, Francfort.
  26. Retable de la Ste Parenté, 1509, Francfort.
  27. Ste Barbe, 1510, New York.
  28. St François, 1510, Nuremberg.
  29. Adam et Ève, 1510, Vienne.
  30. Saint Georges, 1510, Vienne.
  31. Madone, 1513, Tucson.
  32. Saint Jérôme, 1515, Berlin.
  33. Saint Jérôme, 1515, Vienne.
  34. Saint Léopold, 1515, Vienne.
  35. Adoration des Mages, 1515, Gotha.
  36. Saint Eustache, 1515, Liechtenstein.
  37. Mariage de sainte Catherine, 1516, Budapest.
  38. Agonie dans le jardin, 1518, Tokyo.
  39. Naissance de Jean-Baptiste, 1518, Suède.
  40. Madone et Ste Anne, 1518, Berlin.
  41. Madone, 1518, Sandomierz.
  42. Madone, 1518, Caroline du Nord.
  43. Madone, 1518, Karlsruhe.
  44. A. de Brandebourg, Berlin.
  45. Histoire de la Peinture : De la Renaissance à nos jours à nos jours (trad. de l'allemand), Paris, Gründ, , 128 p. (ISBN 2-7000-2151-7), p. 30.
  46. Agonie dans le jardin, 1520, Dresde.
  47. Nativité, 1520, Christie's 2015.
  48. Saint Maurice, 1522, New York.
  49. Portrait de jeune femme,1525, Collection particulière.
  50. (en) Nicola Spinosa, The National Museum of Capodimonte, Electa Napoli, , 303 p. (ISBN 88-435-5600-2), p.88.
  51. (en) John Murdoch, The Courtauld Gallery : à Somerset House, Thames & Hudson, (ISBN 0-500-28091-6), p. 17.
  52. Mina Gregori (trad. de l'italien), Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Paris, Editions Place des Victoires, , 685 p. (ISBN 2-84459-006-3), p.305.
  53. Adam et Ève, 1528, Détroit.
  54. Vincent Pomarède, 1001 peintures au Louvre : De l’Antiquité au XIXe siècle, Paris/Milan, Musée du Louvre éditions, , 308 p. (ISBN 2-35031-032-9), p.485.
  55. Martin Luther et sa femme, 1529, Darmstadt.
  56. Katharina von Bora, 1529, Historisches museum, Berlin.
  57. Couple mal assorti, 1530, Düsseldorf.
  58. Jeune homme, Schwerin.
  59. Jugement de Pâris, Karlsruhe.
  60. Amour, 1530, Vienne.
  61. Le Paradis, 1530, Vienne.
  62. Le Paradis, 1530, Dresde.
  63. L'Âge d'or, 1530, Oslo.
  64. L'Âge d'or, 1530, Munich.
  65. Vierge à l'Enfant, 1530, Varsovie.
  66. Madone allaitant, 1530, cathédrale de Vienne.
  67. Madone adorée par saint Jean, 1530, Cobourg.
  68. La Mer rouge, 1530, Aschaffenbourg.
  69. Lucrèce, 1530, Collection Royale.
  70. La Loi et la Grâce, 1530, Nuremberg.
  71. Hercule et Antée, 1530, Compton Verney House.
  72. Sacrifice d'Abraham, 1530, Bamberg.
  73. Phillis et Aristote, 1530, Vente Sotheby's 2008.
  74. Les Trois Grâces, 1530, collection particulière.
  75. Nymphe à la fontaine, 1530, Thyssen-Bornemisza.
  76. Loth et ses filles, 1530, Compton Verney House.
  77. Vierge à l'Enfant, 1530, église de Cracovie.
  78. Les Fils de Félicité, 1530, Hanovre.
  79. Adoration de l'Enfant, 1530, musée Lazaro Galdiano.
  80. Couple mal assorti, 1530, Vienne.
  81. Adam et Ève, 1531, Dresde.
  82. Adam et Ève, 1531, Berlin.
  83. Adame et Ève, La Chute
    1531, Berlin
    .
  84. Vénus et Cupidon, Rome.
  85. Les Trois Grâces, 1531, Louvre.
  86. Le Louvre cherche des mécènes pour l'achat des Trois Grâces de Lucas Cranach, journal Libération, édition du 15/11/2010. « Pour acquérir cette œuvre, le musée du Louvre lance un appel aux dons » (www.troisgraces.fr).
  87. Festin d'Hérode, 1531, Hartford.
  88. Couple mal assorti, 1531, Académie de Vienne.
  89. Le Sacrifice d'Abraham, 1531, Liechtenstein.
  90. Judith chez Holopherne, 1531, Gotha.
  91. La Tête d'Holopherne, 1531, Gotha.
  92. Vénus, 1532, Francfort.
  93. Mélancolie, 1532, Copenhague.
  94. Mélancolie, détail, 1532, Unterlinden.
  95. Triple portrait Electeur de Saxe, 1533, Nuremberg.
  96. Jean le Constant, 1533, New York.
  97. Martin Luther, 1532, New York.
  98. Lukas Spielhausen, 1532, New York.
  99. Couple mal assorti, 1532, Stockholm.
  100. La Femme adultère, 1532, Budapest.
  101. Crucifixion, 1532, Indianapolis.
  102. Adam et Ève, 1532, Magdebourg.
  103. Adam et Ève, 1531, Leipzig.
  104. Lucrèce, 1533, Berlin.
  105. Gregor Brück, 1533, Nuremberg.
  106. Martin Luther, 1533, Nuremberg.
  107. Fréderic III, 1533, New York.
  108. Jean-Frédéric de Saxe, 1533, Copenhague.
  109. Sibylle de Saxe, 1533, Copenhague.
  110. Jean-Frédéric de Saxe, 1533, Cobourg.
  111. Sybille de Clève, 1533 Cobourg.
  112. Loth et ses filles, 1533, Munich.
  113. Festin d'Hérode, 1533, Francfort.
  114. Georges de Saxe, 1534, Berlin.
  115. Noble dame saxonne, 1534, Lyon.
  116. Portrait d'une dame, 1534, Copenhague.
  117. Christiane d'Eulenau, 1534, Bamberg.
  118. Nymphe à la fontaine, 1534, Liverpool.
  119. Bouche de la vérité, 1534, Nuremberg.
  120. Georges de Saxe, 1537, Aschaffenbourg.
  121. Madone et St jean, 1534, Huntington.
  122. Madone et saint Jean, 1534, Gotha.
  123. La Charité, 1534, Schaffhausen.
  124. L'Âge d'argent, 1535, Paris.
  125. Trois Grâces, 1535, Kansas city.
  126. Princesses saxonnes, 1535, Vienne.
  127. Madone au pommier, 1535, Karlsruhe.
  128. Madone et St Jean, 1535, San Francisco.
  129. Bénédiction des enfants, 1535, Francfort.
  130. La Femme adultère, 1535, Ottawa.
  131. Madone adorée, 1536, Madrid.
  132. Centurion converti, 1536, Washington.
  133. La Nymphe à la source, 1535, Besançon.
  134. Adam et Eve, la Chute, 1537, Vienne.
  135. La Chute de l'homme, 1537, Vienne.
  136. Sermon de J-Baptiste, 1537, Banque Santander.
  137. Prince héritier de Saxe, 1537, New York.
  138. Barbara von Sachsen, 1537, Berlin.
  139. Portrait d'une jeune femme, 1537, Copenhague.
  140. Philipp Melanchthon, 1537, Karlsruhe.
  141. Hercule et Omphale, 1537, Varsovie.
  142. Hercule et Omphale, 1537, Brunswick.
  143. Georges de Saxe, 1537, Aschaffenbourg.
  144. La Justice, 1537, Fondation Fridart.
  145. Vieil homme séduit, 1537, Sotheby's.
  146. Bénédiction des enfants, 1537, Cracovie.
  147. Vierge à l'Enfant, 1537, Bucarest.
  148. Vierge à l'Enfant, 1537, Washington.
  149. Madone à la grappe, 1537, Minneapolis.
  150. Jugement de Pâris, Collection Royale.
  151. Vénus et Cupidon, 1537, Berlin.
  152. Vénus et Cupidon, 1539, Nuremberg.
  153. La Charité, 1537, Hamburg.
  154. Charité, 1540, Anvers.
  155. La Charité, 1537, Londres.
  156. Le Choix d'Hercule, 1537, Brunswick.
  157. Hercule et Atlas, 1537, Brunswick.
  158. Jardin des Hespérides, 1537, Brunswick.
  159. Le Sanglier d'Erymanthe, 1537, Brunswick.
  160. Le Cerf d'Arcadie, 1537, Brunswick.
  161. Hercule et l'Hydre, 1537, Brunswick.
  162. Hercule et les bœufs, 1537, Brunswick.
  163. Nymphe de l'eau, 1537, Brême.
  164. Nymphe du printemps, 1537, Washington.
  165. Judith et sa servante, 1537, Vienne.
  166. Judith, 1537, San Francisco.
  167. Vierge à la grappe, 1537, Collection particulière.
  168. Sermon de saint Jean, 1537, Banque Santander.
  169. Arrestation du Christ, 1538, Vienne.
  170. Flagellation du Christ, 1538, Vienne.
  171. Mise en Croix du Christ, 1538, Vienne.
  172. Lamentations, 1538, Boston.
  173. Calvaire et centurion, 1538, Séville.
  174. Calvaire et centurion, 1538, New Haven.
  175. Portrait d'homme, 1538, New York.
  176. Lucrèce, 1538, Varsovie.
  177. Le Banquet d'Hérode, 1539, Vienne.
  178. Centurion converti, 1539,Aschaffenbourg.
  179. Adam et Ève, La chute, 1538, Prague.
  180. Christ aux outrages, 1540, Aschaffenbourg.
  181. Portement de Croix, 1540, Aschaffenbourg.
  182. Agonie dans le jardin, 1540, Düsseldorf.
  183. Amour vieux, 1540, Cobourg.
  184. Madone avec St Jean, 1540, collection particulière.
  185. Stefano Zuffi (trad. de l'italien), Le Portrait, Paris, Gallimard, , 304 p. (ISBN 2-07-011700-6), p.63,261.
  186. Luther et Melanchton, 1543, Sotheby's 2008.
  187. Melanchton, 1545, La Haye.
  188. Fontaine de Jouvence, 1546, Berlin.
  189. Martin Luther posthume, 1546, Nuremberg.
  190. Couple mal assorti, 1550, Varsovie.
  191. Judith, 1550, Dublin.
  192. La Samaritaine, 1552, musée de Bavière.
  193. L'Entremetteuse, 1548, Tbilissi.
  194. (en) Cranach Digital Archive Team // TH Köln, « Reformation altarpiece [central panel]: The Last Supper (recto), The Trinity (verso) », sur lucascranach.org, (consulté le )
  195. (en) Cranach Digital Archive Team // TH Köln, « Epitaph-altarpiece of Johann Friedrich the Magnanimous in the Weimar parish church St. Peter and Paul [central panel] », sur lucascranach.org, (consulté le )
  196. Ève, Anvers.
  197. Adam et Eve, Bruxelles.
  198. Trinité, Leipzig.
  199. Vierge allaitant, Leipzig.
  200. Homme de douleur, Sotheby's 2010.
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  202. Portrait de femme, Londres.
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  204. Madone dans un paysage, Maastricht.
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Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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