[go: up one dir, main page]

Lombers

commune française du département du Tarn

Lombers est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l'Albigeois, une région naturelle agricole correspondant aux environs de la ville d’Albi.

Lombers
Lombers
Mairie de Lombers.
Blason de Lombers
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Albi
Intercommunalité Communauté de communes Centre Tarn
Maire
Mandat
Claude Roques
2020-2026
Code postal 81120
Code commune 81147
Démographie
Population
municipale
1 106 hab. (2021 en évolution de −1,34 % par rapport à 2015)
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 48′ 18″ nord, 2° 09′ 03″ est
Altitude 191 m
Min. 177 m
Max. 321 m
Superficie 38,79 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Albi
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Haut Dadou
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Lombers
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Lombers
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Voir sur la carte topographique du Tarn
Lombers
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Lombers
Liens
Site web Site officiel

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Dadou, l'Assou, l'Agros, le ruisseau de Blima et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Lombers est une commune rurale qui compte 1 106 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Albi. Ses habitants sont appelés les Lombersois ou Lombersoises.

Géographie

modifier

Localisation

modifier

Lombers se situe à 15 km au sud d'Albi et à 24 km au nord de Castres.

Située sur l'Assou près du centre du département (à 5 km de Réalmont). Le village est dominé par un pic sur lequel s'élevait le château jusqu'en 1633[1].

Communes limitrophes

modifier

Les communes limitrophes sont Dénat, Laboutarie, Lamillarié, Orban, Poulan-Pouzols, Réalmont, Saint-Genest-de-Contest, Sieurac et Terre-de-Bancalié.

Voies de communication et transports

modifier

La commune est desservie par des lignes régulières du réseau régional liO : la ligne 703 la relie à Albi et à Castres ; la ligne 705 la relie à Albi et à Lavaur.

Hydrographie

modifier
Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune 
Réseaux hydrographique et routier de Lombers.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par le Dadou, l'Assou, l'Agros, le ruisseau de Blima, un bras de l'Assou, un bras du Ruisseau l'Assou, le ruisseau de Bagenac, le ruisseau de Founbello, le ruisseau de la Vigarié, le ruisseau de Nandou, le ruisseau de Tincamba et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 54 km de longueur totale[4],[Carte 1].

Le Dadou, d'une longueur totale de 115,8 km, prend sa source dans la commune de Saint-Salvi-de-Carcavès et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout à Ambres, après avoir traversé 23 communes[5].

L'Assou, d'une longueur totale de 36,7 km, prend sa source dans la commune du Fraysse et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Dadou à Laboutarie, après avoir traversé 12 communes[6].

L'Agros, d'une longueur totale de 19,4 km, prend sa source dans la commune de Lamillarié et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Dadou à Graulhet, après avoir traversé 8 communes[7].

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 865 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 5,8 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre à 13 km à vol d'oiseau[10], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 733,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −20,4 °C, atteinte le [Note 1],[11],[12].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[13]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité

modifier
 
Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[15] : les « coteaux secs du causse et de la Rougeanelle » (797 ha), couvrant 6 communes du département[16].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Lombers est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,5 %), zones agricoles hétérogènes (35,7 %), prairies (4,3 %), forêts (3,5 %), zones urbanisées (1 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols. 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

modifier

Le territoire de la commune de Lombers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Risques naturels

modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Dadou, l'Assou et l'Agros. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[20]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1994 et 1996[21],[18].

Lombers est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 4],[22].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lombers.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[23]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 505 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 505 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

Risques technologiques

modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].

Risque particulier

modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Lombers est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[27].

Toponymie

modifier

Le nom de Lombers est déjà cité tel quel dans une mention ancienne en 1045. L'origine de ce nom remonte à l'époque de la venue des Celtes au moment de l'Age du fer (900 AEC - 700 AEC) autour des Pyrénées. La première partie "Lom-" évoque les marécages dans la vallée presque horizontale où se déposaient des alluvions lors des inondations. La partie "-ber" évoque la colline escarpée de l'oppidum où était le château médiéval. Le "-s" final peut être la trace de la latinisation du nom gaulois en une forme probable "ilumberis", non attestée, mais similaire aux mentions attestées de 4 lieux aux noms antiques et géomorphologies similaires (voir Auch, Elne, Lumbier (Espagne), Grenade (Espagne)[réf. nécessaire]

Histoire

modifier

Origines

modifier

Premières mentions du château en 1032 et de la ville en 1045. Lombers était une place forte jusqu'en 1622.

Le procès de Lombers (1165) et les cathares

modifier

En 1165 a lieu à Lombers (diocèse d'Albi) la première confrontation entre chrétiens et cathares[28]. Cette rencontre est désignée sous le terme de concile de Lombers, mais devrait plutôt être nommée arbitrage puisque étaient réunis des laïcs (seigneurs et vassaux) et des membres du clergé.

Pour contenir l'expansion de l'« hérésie cathare », Guillaume, évêque d'Albi, convoqua un concile en à Lombers alors ville importante de l'Albigeois (environ 2 000 habitants). De ce concile des archevêques, évêques et abbés du Midi (Narbonne, Nîmes, Toulouse, Agde, Castres, Gaillac...) fut rendu l'arrêt suivant :
« Moi, Gaucellin, évêque de Lodève, par ordre de l'évêque d'Alby et de ses assesseurs, je juge que ces prétendus bons hommes sont hérétiques, et je condamne la secte d'Olivier (évêque cathare) et de ses compagnons, qui est celle des hérétiques de Lombers, quelque part qu'ils soient, selon l'autorité des Écritures ».
Prétendument à la suite de cet événement, les cathares furent également surnommés Albigeois, mais cette origine est objet de discussions.

En 1176, un second concile eut lieu à Lombers.
Simon de Montfort soutenu par le pape a pris la tête de la lutte contre les cathares et envahit Lombers et ses remparts. La prédominance locale de Lombers disparaît au profit de la bastide de Réalmont fondée en 1272.

Temps modernes

modifier

Durant les guerres de Religion, Lombers passa alternativement entre les mains des catholiques et des protestants. Le château, positionné sur le pic, et la ville dans la plaine ont été à plusieurs reprises aux mains de confessions différentes.
En 1615, Lombers, occupée au nom du vicomte de Panat par le capitaine de Saint-Michel, fut assiégée. Une somme de 15 000 livres fut donnée au capitaine pour évacuer la place.

La ville fut brûlée en 1622 par les protestants et les fortifications disparurent. Lorsque Richelieu ordonna la destruction des forteresses féodales, le château fut détruit ainsi que les restes des remparts.

Blasonnement : De gueules au chateau de trois tours d'argent.

Politique et administration

modifier

Tendances politiques et résultats

modifier

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 En cours Claude Roques SE-DVD  
avant 1995 ? Henri Géraud DVD  
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

modifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30]. En 2021, la commune comptait 1 106 habitants[Note 5], en évolution de −1,34 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5161 2351 6161 6031 7121 7451 7721 5541 600
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5561 5071 5281 5141 5041 5251 5061 3041 238
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2071 1651 1971 0281 0581 0471 102985961
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
9199198548268078569841 0771 126
2021 - - - - - - - -
1 106--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

modifier

Revenus

modifier

En 2018, la commune compte 443 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 1 108 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 730 [I 5] (20 400  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 6,1 % 6,1 % 8,5 %
Département[I 8] 8,2 % 9,9 % 10 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 666 personnes, parmi lesquelles on compte 79,1 % d'actifs (70,6 % ayant un emploi et 8,5 % de chômeurs) et 20,9 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Albi, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 328 emplois en 2018, contre 285 en 2013 et 271 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 475, soit un indicateur de concentration d'emploi de 69 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,1 %[I 11].

Sur ces 475 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 136 travaillent dans la commune, soit 29 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 86,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 4,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

modifier

Secteurs d'activités

modifier

93 établissements[Note 8] sont implantés à Lombers au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 93 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
23 24,7 % (13 %)
Construction 19 20,4 % (12,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
18 19,4 % (26,7 %)
Information et communication 2 2,2 % (2,1 %)
Activités financières et d'assurance 5 5,4 % (3,3 %)
Activités immobilières 2 2,2 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
11 11,8 % (13,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
7 7,5 % (15,5 %)
Autres activités de services 6 6,5 % (9 %)

Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,7 % du nombre total d'établissements de la commune (23 sur les 93 entreprises implantées à Lombers), contre 13 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

modifier

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[33] :

  • SARL Femil, fabrication de carrosseries et remorques (6 735 k€)
  • Medical Service 81, commerce de gros (commerce interentreprises) de produits pharmaceutiques (3 863 k€)
  • SARL "Serv.oc.cas, commerce de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé (1 952 k€)
  • Etablissement Martinez, fabrication d'équipements aérauliques et frigorifiques industriels (936 k€)
  • Maillet Holding, activités des sièges sociaux (201 k€)

Agriculture

modifier

La commune est dans la « plaine de l'Albigeois et du Castrais », une petite région agricole occupant le centre du département du Tarn[34]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 93 61 61 54
SAU[Note 11] (ha) 2 983 3 263 3 122 3 303

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 93 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 61 en 2000 puis à 61 en 2010[36] et enfin à 54 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 42 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[37],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 2983 ha en 1988 à 3303 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 32 à 61 ha[36].

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier
 
Église Saint-Martin de Lombers.
  • Église Saint-Sernin de Saint-Sernin de Lombers.
  • Église Saint-Pierre de Saint-Pierre-de-Conils.
  • Église Saint-Martin de Lombers.

Voir le château sur le montage numérique du site de Lombers.

Personnalités liées à la commune

modifier

Bibliographie

modifier
  • Yann Roques, Mon histoire de Lombers, in Revue du Tarn, no 214 (été 2009)
  • Raymond Sicard Histoire d'une ville cathare et calviniste LOMBERS, manuscrit inédit, in Éditions la Durabilité (1985)

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[35].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Lombers » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

modifier

Site de l'Insee

modifier
  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Lombers ».
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Albi », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Lombers » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Lombers » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Lombers » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Lombers » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).

Autres sources

modifier
  1. « Lombers, village du Tarn : Histoire », sur lombers.fr (consulté le ).
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Fiche communale de Lombers », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  5. Sandre, « le Dadou »
  6. Sandre, « l'Assou »
  7. Sandre, « l'Agros »
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Lombers et Le Sequestre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Albi », sur la commune du Sequestre - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Albi », sur la commune du Sequestre - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  15. « Liste des ZNIEFF de la commune de Lombers », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « ZNIEFF les « coteaux secs du causse et de la Rougeanelle » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Lombers », sur Géorisques (consulté le ).
  19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  20. DREAL Occitanie, « CIZI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  22. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  23. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  24. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  25. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Lombers », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  26. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  27. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  28. Pilar Jiménez-Sanchez, Les cathares, Presses Universitaires de Rennes, 2008, p. 294-296.
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. « Entreprises à Lombers », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  34. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  35. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  36. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Lombers - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  37. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Tarn » (consulté le ).

Voir aussi

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :