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Liste des seigneurs de Blain

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La liste des seigneurs de Blain, ville située en Bretagne jusqu'en 1789, aujourd'hui dans le département français de la Loire-Atlantique en région Pays de la Loire, à environ 35 km au nord de Nantes, ne peut être renseignée nominativement qu'à partir du début du XIIe siècle.

Les représentants de la maison de Blain, descendants d'un certain Guégon, sont mal connus. Dès 1236, la maison de Clisson prend le contrôle de la seigneurie de Blain à la suite du mariage d'Hervé de Blain avec la veuve de Guillaume de Clisson, Constance de Pontchâteau. La maison de Blain ne s'éteint pourtant qu'au XIVe siècle, après quoi la seigneurie de Blain échoit à la maison de Volvire, mal connue elle aussi, toujours sous le contrôle de la maison de Clisson.

Blain passe à la maison de Rohan en 1448, à la mort de Béatrix de Clisson, fille du connétable Olivier V, mariée avec Alain VIII de Rohan, puis successivement à la maison de Rohan-Gié et à la maison de Rohan-Chabot (1684).

Durant la Révolution française, après l'abolition du système seigneurial et de la féodalité (4 août 1789), la famille de Rohan-Chabot conserve la propriété de la partie appelée réserve seigneuriale, incluant le château. À partir de 1802, ce domaine est revendu à plusieurs reprises, notamment à Marie Bonaparte qui le détient de 1918 à 1950. Plus récemment, la commune de Blain en a racheté les parties classées.

Prélude : Blain de l'époque franque au XIe siècle

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Il existe à Blain une forteresse remontant peut-être à l'époque des royaumes francs. Lorsque le chef breton Erispoë, fils de Nominoë, maître de Vannes et des territoires plus à l'ouest et au nord, s'empare des comtés de Nantes et de Rennes et se fait reconnaître comme roi de Bretagne en 851 par le roi de Francie occidentale Charles II (traité d'Angers), Blain tombe au pouvoir de Bretons non connus nominativement.

Ce n'est qu'au début du XIIe siècle qu'on dispose d'un premier nom, un certain Guégon, mais la chronologie est encore lacunaire. La maison de Blain serait issue de ce Guégon.

Maisons de Blain et de Clisson

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Maison de Blain (XIIe siècle-début XIIIe siècle)

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Armes d'Hervé Ier
 
Armes d'Eudon du Pont
  • Guillaume de Fresnay (après 1225-?), fils d'Hervé de Blain et de Constance de Pontchâteau

Maison de Clisson (à partir de 1236)

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Après la mort d'Hervé Ier (1236), Eudon et Guillaume, âgés de 10 ans au plus, subissent la domination de leur demi-frère Olivier, qui a 31 ans environ, sous l'égide de Constance, leur mère à tous trois.

Olivier de Clisson avait reçu en héritage le château de Blain et quelques terres en la châtellenie de Fresnay ; mais il se plaignait amèrement de n'avoir pas été mis en possession de « certains usages » dans la forêt du Pont. Il regardait ses frères comme des ennemis et leur créait toutes sortes d'ennuis. Ce différend ne cessa que lorsque Olivier le Vieil perdit le gouvernement de sa maison pour le passer aux mains de son fils Olivier le Jeune. Celui-ci fit un arrangement avec ses oncles, relativement à la forêt du Pont, cause du litige, arrangement ratifié à Nantes en l'année 1265.[réf. nécessaire][5]

 
Armes d'Olivier V de Clisson, De gueules au lion d'argent armé lampassé et couronné d'or.

Avant la guerre de Cent Ans

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Période de la guerre de Cent Ans

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Il est décapité le sur ordre du roi de France Philippe VI qui l'accuse d'avoir intrigué avec le roi d'Angleterre Édouard III, qui lui aurait plus ou moins promis de le nommer vice-roi de Bretagne[réf. nécessaire], alors que la guerre franco-anglaise a commencé en 1337 et que Philippe VI soutient Charles de Blois pour devenir duc de Bretagne, origine de la guerre de Succession de Bretagne (1343-1364).

La lignée de Blain au XIVe siècle

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Les informations sur les descendants directs d'Hervé Ier sont lacunaires. On a cependant :

  • Hervé II (ascendance à préciser).

Il se distingue dans les guerres qui ne cessent d'ensanglanter le pays[réf. nécessaire]. Marié avec Olive de Chabot, il en a quatre enfants : Eon du Pont, sire de Fresnay ; marquise du Pont, mariée plus tard à Jean V, sire de Maure et de Quéhillac ; Anthaise, mariée à Hervé de Volvire ; et Simon qui épousa Aliénor de Montfort.[pas clair][6]

Avec lui s'achève la branche aînée de la maison de Blain. La succession revint à la famille de Volvire[pas clair], puis à la maison de Clisson.

Maison de Clisson (de 1343 à 1448)

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Maison de Rohan (1448-1684)

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Armes des Rohan.

En 1380, le vicomte Alain VIII de Rohan (mort en 1429) épouse Béatrix de Clisson, fille d'Olivier V, dame de Blain, qui meurt en 1448.

  • 1448-1462 : Alain IX de Rohan (mort en 1462), fils de Béatrix de Clisson et d'Alain VIII ;
  • 1462-1516 : Jean II de Rohan (1452-1516), fils d'Alain IX ;
  • 1516-1529 : Anne de Rohan (morte en 1529), fille de Jean II, épouse de Pierre II de Rohan-Gié (mort en 1525 à Pavie), fils du maréchal Pierre Ier de Rohan-Guémené ;
  • 1529-après 1552 : René Ier de Rohan-Gié (mort après le 20 octobre 1552), fils d'Anne de Rohan et de Pierre II de Rohan-Gié ;
  • après 1552-1586 : René II de Rohan-Gié (mort en 1586), époux de Catherine de Parthenay (morte en 1631), régente de Blain de 1586 à la majorité de son fils Henri II en 1599 ;
  • 1586-1639 : Henri II de Rohan-Gié (1579-1639), fils de René II
  • 1639-1684 : Marguerite de Rohan-Gié (morte en 1684), épouse en 1645 de Henri Chabot

Maison de Rohan-Chabot (1684-1789)

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Armes des Rohan-Chabot.

Le 4 août 1789, l'Assemblée nationale constituante abolit la féodalité et le système seigneurial. Les anciens seigneurs conservent cependant la propriété des bâtiments, notamment le château, et des terres de la réserve seigneuriale. Les tenures paysannes restent astreintes (au nom du droit de propriété) au paiement de redevances jusqu'à leur abolition par la Convention en 1794.

Le château et les terres de l'ancienne seigneurie de Blain après 1789

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Louis-Antoine de Rohan-Chabot (1733-1807), cousin et héritier de Louis-Marie-Bretagne, vend en 1802 ses propriétés de Blain au vicomte de Janzé, riche banquier parisien. Celui-ci fait des dépenses considérables pour réparer certaines parties du château.

Son fils (nom à préciser) vend le château et la forêt en 1882 à un certain M? Hardy qui, dix ans plus tard, les revend au baron Jules Baillardel de Lareinty, marquis de Tholozan.

Au cours de la Première Guerre mondiale, l'armée américaine envisage d'acheter le domaine[réf. nécessaire].

En 1918, il est acheté par Marie Bonaparte (1882-1962), épouse du prince Georges de Grèce (1859-1957), frère du roi de Grèce Constantin Ier.

Par la suite, le domaine est revendu, d'une part à des acheteurs privés, d'autre part à la commune de Blain qui acquiert les partis classées[7], notamment le château.

Notes et références

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  1. a et b Patrick Bellanger et Jocelyn Martineau, « Le château de la Groulais à Blain : un exemple d'architecture militaire du pays nantais, du XIIIe au XVIe siècle », Bulletin de la Société Archéologique et Historique de Nantes et de Loire-Atlantique, vol. 152,‎ , p. 99–132 (lire en ligne, consulté le )
  2. André Chédeville et Noël-Yves Tonnerre, La Bretagne féodale : XIe – XIIIe siècle, Ouest-France, coll. « Ouest-France », (ISBN 978-2-7373-0014-1), p. 148
  3. Hervé est connu pour avoir fait une donation pieuse à l'établissement des Dominicains de Nantes et deux ans plus tard leur fait dons de revenus sur ses terres de Blain.
  4. Eudon est parti en croisade en Terre sainte en 1218. Un de ses ascendants, pour obtenir le pardon de ses péchés, a fait don à l'abbaye de Redon de sa terre de Ballac à Pierric.
  5. S'agit-il d'une citation ? D'une paraphrase ? En tout cas, à sourcer et à réécrire ! Sur la question de « la transmission de Blain à Olivier de Clisson par héritage », elle n'est pas conforme, à première vue, aux coutumes féodales, Olivier de Clisson n'ayant aucun lien de sang avec Hervé Ier. Voir pdd.
  6. Pas clair : c'est peu dire. C'est totalement incompréhensible.
  7. Cécile Rossin, « Blain : la Groulais, un château à vendre ! », sur actu.fr, (consulté le )

Articles connexes

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