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Lestrem

commune française du département du Pas-de-Calais

Lestrem [letʁɛm] est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Historiquement située en Flandre française, elle est membre de la communauté de communes Flandre Lys. Ses habitants sont appelés les Lestremois.

Lestrem
Lestrem
La rue du Bourg et l'église Saint-Amé depuis la place du 8 mai.
Blason de Lestrem
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Béthune
Intercommunalité Communauté de communes Flandre Lys
Maire
Mandat
Jacques Hurlus
2020-2026
Code postal 62136
Code commune 62502
Démographie
Gentilé Lestremois
Population
municipale
5 073 hab. (2021 en évolution de +14,23 % par rapport à 2015)
Densité 240 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 37′ 23″ nord, 2° 41′ 09″ est
Altitude Min. 13 m
Max. 20 m
Superficie 21,15 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lillers
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Lestrem
Géolocalisation sur la carte : France
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Lestrem
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
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Lestrem
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Lestrem
Liens
Site web ville-lestrem.fr

Géographie

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Localisation

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Lestrem est située dans les Flandres, à 11 km au nord de Béthune, 35 km de Lille et 45 km d'Arras. Elle est limitrophe du département du Nord. Lestrem était située à la limite des anciens territoires du royaume de France l'Artois et la Flandre.

Son territoire d'une superficie de 2 115 hectares[1] est plat, sans aucun relief mais entrecoupé de nombreux fossés et de courants (dont les courants à plaques qui sont des fossés de drainage, typiques de la Flandre maritime et d'une partie de la région, parfois étayés par des plaques de béton pour notamment lutter contre les dégâts du rat musqué introduit et devenu invasif dans ces milieux.

Carte 
Les limites du territoire communal.
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes, dont deux dans le département du Nord :

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 21,15 km2 ; son altitude varie de 13 à 20 m[1].

Hydrographie

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Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

La commune est traversée par la Lawe, cours d'eau naturel de 40,97 km, qui prend sa source dans la commune de Magnicourt-en-Comte et se jette dans la Lys au niveau de la commune de La Gorgue[2].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune 
Réseau hydrographique de Lestrem[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 685 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 16 km à vol d'oiseau[5], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Milieux naturels et biodiversité

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La commune a fait figure de pionnière dans le domaine de la trame verte et bleue, en agréant, via son conseil municipal, une étude de faisabilité de réseau local de corridors biologiques, dans le cadre de l'un des premiers contrats de corridor biologique signé en 1995 par l'association Lestrem-Nature[9] avec le conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, avec le soutien de la direction régionale de l'Environnement (DIREN). La commune voisine de Mont-Bernanchon s'est associée à l'étude et a également développé un réseau de corridors biologiques, en lien direct avec ceux de Lestrem (elle a aussi construit des aménagements pour valoriser et faire découvrir la biodiversité locale). Lestrem a ainsi été la première commune de France à bénéficier d'une cartographie des corridors biologiques et à la mettre en œuvre sur le terrain, avec l'association Lestrem-Nature (pour les aspects naturalistes) et avec l'association d'insertion Réagir (pour sa restauration écologique). En 2007, le Grenelle de l'environnement a validé le principe d'une trame verte et bleue nationale, décliné dans le droit de l'Environnement par les lois dites Grenelle I et Grenelle II. L'étude avait mis en évidence l'importance des zones humides et du réseau de fossés pour la gestion de l'eau et prévention des inondations. Le syndicat intercommunal qui gère les cours d’eau est partenaire de la gestion des corridors qui continuent à faire l'objet d'études et de suivis sous l'égide de Lestrem-Nature avec de nombreux partenaires naturalistes. Un plan de restauration écologique a été commandé par le SIAAAH (Syndicat Intercommunal d’Assainissement Agricole et d’Aménagement Hydraulique du Bas Pays de Béthune) à l'association Lestrem-Nature. La Fondation de France a retenu[10] et soutenu ce projet lors de la célébration de ses 40 ans d’existence en 2009 (« 1969 – 2009 - 40 projets, 40 ans d’humanité »), parmi 40 qu'elle avait choisi dans le monde, pour leur exemplarité. Un programme scientifique associant notamment le CNRS et l'association Lestrem Nature, intitulé Corecol, soutenu par la Région et la FRB porte sur l'étude affinée du rôle des corridors biologiques que jouent les fossés dans le paysage[11].
Le une charte de développement de corridors biologiques sur le territoire de Lestrem[12] a été signée pour pérenniser ce travail avec les acteurs locaux, et pour encourager la signature d'une telle charte sur d'autres communes et territoires. Elle vise notamment à restaurer le potentiel de biodiversité et entretenir le patrimoine écologique par un maillage des milieux naturels et une gestion différenciée de l’espace.

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : le bois de la Fosse à Lestrem, d’une superficie de 13 hectares et d'une altitude variant de 18 à 20 mètres. Ce site est composé d’un bois alluvial d’une grande valeur paysagère et qui joue un rôle au sein du corridor biologique et écologique constitué par la Lawe[13].

 
Carte de la ZNIEFF sur la commune.

Espèces faunistiques et floristiques

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L’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[14].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Lestrem est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune[Note 3], une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[16],[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[17]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (87,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,7 %), zones urbanisées (13,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,7 %), prairies (3 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols. 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Transport aérien

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Sur la commune se trouve l'aéroport de Merville - Calonne utilisé pour la formation de pilotes professionnels et de techniciens en maintenance aéronautique et pour la pratique d’activités de loisirs et de tourisme (aviation légère, aviation commerciale, hélicoptère et aéromodélisme).

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Strumum in Bethuniensi pago (1140) ; Lestrom (1165) ; Lestruem (1183) ; Estruem (1274) ; Estroem, Lestroem (XIIIe siècle) ; Strueem (1282) ; Lestreum prope Bethuniam (1323) ; Lestreem (1348) ; L’Estroen (1354) ; L’Estren (1427) ; L’Estrun (1469) ; L’Estreun (1587) ; Lestrée-en-Lalleu (1603-1604) ; Lestrem (1720) ; L’Estrem (1739) ; L’Estrème (XVIIIe siècle)[21].

L'origine du nom de la commune est le terme flamand strem qui signifie rivière ; en l'occurrence, cette rivière est la Lawe, affluent de la Lys ; en néerlandais, il se dit De Stroom et en picard, Létrin[22].

Histoire

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Moyen Âge

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Sur l'ancienne Lestrem, existait une collégiale supprimée en 1221 : l'abbaye Notre-Dame de Beaupré-sur-la-Lys est fondée à La Gorgue en 1221 par les seigneurs Robert et Daniel, avoués de Béthune. Elle prend la succession de la collégiale de Lestrem, supprimée avec l'autorisation du pape, et la convertissent en une abbaye de femmes[23].

1346-1347 : Lestrem est saccagée et brûlée par les Flamands.

1405 : Lestrem est pillée et brûlée par les Anglais.

Époque contemporaine

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Première Guerre mondiale

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Pendant la Première Guerre mondiale, Lestrem est détruite.

Seconde Guerre mondiale

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Pendant la Seconde Guerre mondiale, au cours de la bataille de France, le , dans le hameau dit le Paradis, rattaché à la commune, 97 soldats anglais prisonniers ont été massacrés à la mitrailleuse par les SS de la 14e compagnie du 1er bataillon du 2e régiment de la 3e division SS Totenkopf, compagnie placée sous le commandement de Fritz Knöchlein[24].

Politique et administration

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La mairie.

Découpage territorial

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais[25].

Commune et intercommunalités

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La commune fait partie de la communauté de communes Flandre Lys qui regroupe 8 communes et compte 39 935 habitants en 2021[25].

Circonscriptions administratives

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La commune est rattachée au canton de Lillers[25].

Circonscriptions électorales

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Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la neuvième circonscription du Pas-de-Calais[26].

Élections municipales et communautaires

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[27]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1817 1852[28] Pierre Justin Marie Macquart   Entomologiste
Les données manquantes sont à compléter.
avril 1882 décembre 1901 Paul Magon de la Giclais[29]   Propriétaire du château de la Giclais
Décédé en fonction
Les données manquantes sont à compléter.
? décembre 1919 Émile Lefrancq    
décembre 1919 mai 1945 Désiré Leleu   Industriel
mai 1945 septembre 1954 Victor Linglin   Agent général d'assurances
Démissionnaire
septembre 1954 mars 1955 Louis Domarle   Premier adjoint, maire par intérim
mars 1955 mars 1971 Jean Bécue    
mars 1971 mars 1989 Louis Foulon PS Médecin
Conseiller général de Laventie (1976 → 1982)
mars 1989 2010[30] Marc Delannoy DVD Directeur d'école
Président de la CC Flandre Lys (2008 → 2014)
Démissionnaire
5 mai 2010[31] En cours
(au 25 mars 2022)
Jacques Hurlus DVD Ancien cadre à Arc international
Président de la CC Flandre Lys (depuis 2020)
Réélu pour le mandat 2014-2020[32]
Réélu pour le mandat 2020-2026[33],[34]

Jumelages

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La commune de Schwitten est intégrée, depuis le , à la commune de Menden.

Carte 
Jumelages et partenariats de Lestrem.Voir et modifier les données sur Wikidata 
Jumelages et partenariats de Lestrem.Voir et modifier les données sur Wikidata 
VillePaysPériode
 Schwitten (d)[35],[36] Allemagnedepuis

Équipements et services publics

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Espaces publics

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La commune dispose du parc de la Giclais, rouvert en 2022, et entièrement refait. C'est sur ce lieu que se trouvait le château de la Giclais qui a été détruit au cours de la Première Guerre mondiale[29].

Population et société

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Démographie

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Les habitants sont appelés les Lestremois[37].

Le nom jeté des habitants est chés fitus d'Létrin (il s'agit d'un jeu de mots sur le picard fitu d'étrain = fétu de paille)[38].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[40].

En 2021, la commune comptait 5 073 habitants[Note 6], en évolution de +14,23 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 0393 1443 2743 2183 1713 5043 5123 3903 344
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 3373 4463 4003 3143 2953 1743 0742 9852 961
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 8602 7362 7642 3062 3632 3152 2732 1572 466
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
2 6432 6622 7273 0443 7533 7893 9243 9434 329
2017 2021 - - - - - - -
4 5325 073-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,7 %, ce qui est égal à la moyenne départementale (36,7 %). Le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 270 hommes pour 2 340 femmes, soit un taux de 50,76 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
1,3 
4,1 
75-89 ans
7,0 
16,1 
60-74 ans
15,2 
21,4 
45-59 ans
19,8 
20,7 
30-44 ans
20,6 
16,7 
15-29 ans
14,5 
20,6 
0-14 ans
21,7 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[43]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Économie

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L'économie locale a longtemps été servie par l'agriculture, puis par l'industrie agroalimentaire, avec la croissance régulière de l'amidonnerie du groupe Roquette Frères (la plus grosse d'Europe et l'une des plus importantes dans le monde).

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Monument historique

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L'église Saint-Amé : à l'exception du clocher et du porche latéral sud, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté du [44].

Autres lieux et monuments

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  • La commune de Lestrem possède trois monuments aux morts : au hameau de Paradis-Lestrem, au hameau de La Fosse-Lestrem et à Lestrem-Centre (près de l'église)[45].
  • La stèle à la mémoire des victimes du massacre du Paradis[46].
  • Le Paradis War Cemetery dans lequel sont inhumés les soldats massacrés le [46],[47].
  • L'ancienne gare.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

d’or, à trois huchets contournés de gueules, embouchés et virolés d’argent.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Bases de données, dictionnaires et encyclopédies

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Autres liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Béthune comprend deux villes-centres (Béthune et Bruay-la-Buissière) et 92 communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Lawe (E3660600 ) » (consulté le )
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Lestrem et Lillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. Site de l'association Lestrem-nature, avec illustrations et comptes rendus relatifs au suivi des corridors biologiques.
  10. Fondation de France, Fiche de description du projet et reportage photo
  11. Une étude sur le rôle des fossés alimente la reconnaissance scientifique de Lestrem Nature, La Voix du Nord, 4 octobre 2011.
  12. charte de développement de corridors biologiques sur le territoire de Lestrem (signée le 11 septembre 2004, avec notamment la région et la DIREN, la mairie, le département du Pas-de-Calais, et le ministère chargé du Travail.
  13. « ZNIEFF 310030041 - Bois de la Fosse à Lestrem », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « statistiques des espèces recensées sur la commune », sur Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  17. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Lestrem ».
  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 221.
  22. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
  23. Abbé Parenty, Vie de madame Maës, née Taffin du Hocquet, nommée en religion sœur Françoise de Saint-Omer, Lille, 1841, p. 73, lire en ligne.
  24. La France occupée de Bruno Kartheuser page 18
  25. a b et c « Rattachements administratifs de la commune », sur l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) (consulté le ).
  26. « Circonscriptions législatives : Table de correspondance des communes et des cantons pour les élections législatives de 2012 et sa mise à jour pour les élections législatives 2017 », sur data.gouv.fr (consulté le ).
  27. Raconte-moi Lestrem
  28. Pierre Lesieu, "Lestrem Un livre pour raconter l’histoire d’un ancien maire et entomologiste de renom", La Voix du Nord, 11 octobre 2017
  29. a et b Isabelle Mastin (photogr. Ludovic Maillard), « À Lestrem, un coin de nature sur les traces du château de la Giclais. Refait de fond en comble, le parc de la Giclais renoue avec la superbe des siècles passés. Et même s’il reste peu de traces visibles du château, la famille de la Giclais fait encore de discrets clins d’œil à qui sait les voir. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. Raphaëlle Remande, « Lestrem : Marc Delannoy arrête la politique après des années au service de la Flandre Lys : Moins on parle de lui, mieux il se porte, glisse-t-il. Si Marc Delannoy, président de la Communauté de communes Flandre Lys (CCFL) se veut – et se fait souvent – discret, il est pourtant monté au front sur de nombreux dossiers délicats ces dernières années (école de pilotage, piscine). Dans deux mois, l’homme, également maire de Lestrem de 1989 à 2010, se retirera complètement de la vie politique. L’occasion de revenir sur le parcours d’un passionné. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. Chr. D, « D'Ablain-Saint-Nazaire à Zutkerque : les maires du Pas-de-Calais jusqu'en mars 2014 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur echo62.com, (consulté le ).
  32. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  33. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
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