Lestrem
Lestrem [letʁɛm] est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Historiquement située en Flandre française, elle est membre de la communauté de communes Flandre Lys. Ses habitants sont appelés les Lestremois.
Lestrem | |||||
La rue du Bourg et l'église Saint-Amé depuis la place du 8 mai. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Béthune | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Flandre Lys | ||||
Maire Mandat |
Jacques Hurlus 2020-2026 |
||||
Code postal | 62136 | ||||
Code commune | 62502 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lestremois | ||||
Population municipale |
5 073 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 240 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 37′ 23″ nord, 2° 41′ 09″ est | ||||
Altitude | Min. 13 m Max. 20 m |
||||
Superficie | 21,15 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Béthune (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Lillers | ||||
Législatives | Neuvième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
| |||||
Liens | |||||
Site web | ville-lestrem.fr | ||||
modifier |
Géographie
modifierLocalisation
modifierLestrem est située dans les Flandres, à 11 km au nord de Béthune, 35 km de Lille et 45 km d'Arras. Elle est limitrophe du département du Nord. Lestrem était située à la limite des anciens territoires du royaume de France l'Artois et la Flandre.
Son territoire d'une superficie de 2 115 hectares[1] est plat, sans aucun relief mais entrecoupé de nombreux fossés et de courants (dont les courants à plaques qui sont des fossés de drainage, typiques de la Flandre maritime et d'une partie de la région, parfois étayés par des plaques de béton pour notamment lutter contre les dégâts du rat musqué introduit et devenu invasif dans ces milieux.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes, dont deux dans le département du Nord :
Géologie et relief
modifierLa superficie de la commune est de 21,15 km2 ; son altitude varie de 13 à 20 m[1].
Hydrographie
modifierLe territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par la Lawe, cours d'eau naturel de 40,97 km, qui prend sa source dans la commune de Magnicourt-en-Comte et se jette dans la Lys au niveau de la commune de La Gorgue[2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 685 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 16 km à vol d'oiseau[5], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Milieux naturels et biodiversité
modifierLa commune a fait figure de pionnière dans le domaine de la trame verte et bleue, en agréant, via son conseil municipal, une étude de faisabilité de réseau local de corridors biologiques, dans le cadre de l'un des premiers contrats de corridor biologique signé en 1995 par l'association Lestrem-Nature[9] avec le conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, avec le soutien de la direction régionale de l'Environnement (DIREN). La commune voisine de Mont-Bernanchon s'est associée à l'étude et a également développé un réseau de corridors biologiques, en lien direct avec ceux de Lestrem (elle a aussi construit des aménagements pour valoriser et faire découvrir la biodiversité locale). Lestrem a ainsi été la première commune de France à bénéficier d'une cartographie des corridors biologiques et à la mettre en œuvre sur le terrain, avec l'association Lestrem-Nature (pour les aspects naturalistes) et avec l'association d'insertion Réagir (pour sa restauration écologique). En 2007, le Grenelle de l'environnement a validé le principe d'une trame verte et bleue nationale, décliné dans le droit de l'Environnement par les lois dites Grenelle I et Grenelle II. L'étude avait mis en évidence l'importance des zones humides et du réseau de fossés pour la gestion de l'eau et prévention des inondations. Le syndicat intercommunal qui gère les cours d’eau est partenaire de la gestion des corridors qui continuent à faire l'objet d'études et de suivis sous l'égide de Lestrem-Nature avec de nombreux partenaires naturalistes. Un plan de restauration écologique a été commandé par le SIAAAH (Syndicat Intercommunal d’Assainissement Agricole et d’Aménagement Hydraulique du Bas Pays de Béthune) à l'association Lestrem-Nature. La Fondation de France a retenu[10] et soutenu ce projet lors de la célébration de ses 40 ans d’existence en 2009 (« 1969 – 2009 - 40 projets, 40 ans d’humanité »), parmi 40 qu'elle avait choisi dans le monde, pour leur exemplarité. Un programme scientifique associant notamment le CNRS et l'association Lestrem Nature, intitulé Corecol, soutenu par la Région et la FRB porte sur l'étude affinée du rôle des corridors biologiques que jouent les fossés dans le paysage[11].
Le une charte de développement de corridors biologiques sur le territoire de Lestrem[12] a été signée pour pérenniser ce travail avec les acteurs locaux, et pour encourager la signature d'une telle charte sur d'autres communes et territoires. Elle vise notamment à restaurer le potentiel de biodiversité et entretenir le patrimoine écologique par un maillage des milieux naturels et une gestion différenciée de l’espace.
Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : le bois de la Fosse à Lestrem, d’une superficie de 13 hectares et d'une altitude variant de 18 à 20 mètres. Ce site est composé d’un bois alluvial d’une grande valeur paysagère et qui joue un rôle au sein du corridor biologique et écologique constitué par la Lawe[13].
Espèces faunistiques et floristiques
modifierL’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[14].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Lestrem est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune[Note 3], une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[16],[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[17]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (87,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,7 %), zones urbanisées (13,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,7 %), prairies (3 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
modifierTransport aérien
modifierSur la commune se trouve l'aéroport de Merville - Calonne utilisé pour la formation de pilotes professionnels et de techniciens en maintenance aéronautique et pour la pratique d’activités de loisirs et de tourisme (aviation légère, aviation commerciale, hélicoptère et aéromodélisme).
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Strumum in Bethuniensi pago (1140) ; Lestrom (1165) ; Lestruem (1183) ; Estruem (1274) ; Estroem, Lestroem (XIIIe siècle) ; Strueem (1282) ; Lestreum prope Bethuniam (1323) ; Lestreem (1348) ; L’Estroen (1354) ; L’Estren (1427) ; L’Estrun (1469) ; L’Estreun (1587) ; Lestrée-en-Lalleu (1603-1604) ; Lestrem (1720) ; L’Estrem (1739) ; L’Estrème (XVIIIe siècle)[21].
L'origine du nom de la commune est le terme flamand strem qui signifie rivière ; en l'occurrence, cette rivière est la Lawe, affluent de la Lys ; en néerlandais, il se dit De Stroom et en picard, Létrin[22].
Histoire
modifierMoyen Âge
modifierSur l'ancienne Lestrem, existait une collégiale supprimée en 1221 : l'abbaye Notre-Dame de Beaupré-sur-la-Lys est fondée à La Gorgue en 1221 par les seigneurs Robert et Daniel, avoués de Béthune. Elle prend la succession de la collégiale de Lestrem, supprimée avec l'autorisation du pape, et la convertissent en une abbaye de femmes[23].
1346-1347 : Lestrem est saccagée et brûlée par les Flamands.
1405 : Lestrem est pillée et brûlée par les Anglais.
Époque contemporaine
modifierPremière Guerre mondiale
modifierPendant la Première Guerre mondiale, Lestrem est détruite.
Seconde Guerre mondiale
modifierPendant la Seconde Guerre mondiale, au cours de la bataille de France, le , dans le hameau dit le Paradis, rattaché à la commune, 97 soldats anglais prisonniers ont été massacrés à la mitrailleuse par les SS de la 14e compagnie du 1er bataillon du 2e régiment de la 3e division SS Totenkopf, compagnie placée sous le commandement de Fritz Knöchlein[24].
Politique et administration
modifierDécoupage territorial
modifierLa commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais[25].
Commune et intercommunalités
modifierLa commune fait partie de la communauté de communes Flandre Lys qui regroupe 8 communes et compte 39 935 habitants en 2021[25].
Circonscriptions administratives
modifierLa commune est rattachée au canton de Lillers[25].
Circonscriptions électorales
modifierPour l'élection des députés, la commune fait partie de la neuvième circonscription du Pas-de-Calais[26].
Élections municipales et communautaires
modifierListe des maires
modifierJumelages
modifierLa commune de Schwitten est intégrée, depuis le , à la commune de Menden.
Ville | Pays | Période | ||
---|---|---|---|---|
Schwitten (d)[35],[36] | Allemagne | depuis |
Équipements et services publics
modifierEspaces publics
modifierLa commune dispose du parc de la Giclais, rouvert en 2022, et entièrement refait. C'est sur ce lieu que se trouvait le château de la Giclais qui a été détruit au cours de la Première Guerre mondiale[29].
Population et société
modifierDémographie
modifierLes habitants sont appelés les Lestremois[37].
Le nom jeté des habitants est chés fitus d'Létrin (il s'agit d'un jeu de mots sur le picard fitu d'étrain = fétu de paille)[38].
Évolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[40].
En 2021, la commune comptait 5 073 habitants[Note 6], en évolution de +14,23 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierEn 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,7 %, ce qui est égal à la moyenne départementale (36,7 %). Le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 270 hommes pour 2 340 femmes, soit un taux de 50,76 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
modifierL'économie locale a longtemps été servie par l'agriculture, puis par l'industrie agroalimentaire, avec la croissance régulière de l'amidonnerie du groupe Roquette Frères (la plus grosse d'Europe et l'une des plus importantes dans le monde).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierMonument historique
modifierL'église Saint-Amé : à l'exception du clocher et du porche latéral sud, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté du [44].
Autres lieux et monuments
modifier- La commune de Lestrem possède trois monuments aux morts : au hameau de Paradis-Lestrem, au hameau de La Fosse-Lestrem et à Lestrem-Centre (près de l'église)[45].
- La stèle à la mémoire des victimes du massacre du Paradis[46].
- Le Paradis War Cemetery dans lequel sont inhumés les soldats massacrés le [46],[47].
- L'ancienne gare.
Personnalités liées à la commune
modifier- François-Joseph Gombert (1725-1801), architecte, enseignant à l'école des beaux-arts de Lille, est mort au château du Rault.
- Pierre Justin Marie Macquart (1778-1855), entomologiste, maire de Lestrem et conseiller général.
- Louis Fruchart (1791-1851[48]), résistant contre-révolutionnaire dit « le chouan du Nord », officier, chevalier de la Légion d'honneur, né à Merville (59), mort à Lestrem[49].
- Edward Mannock (1887-1918), as de l'aviation britannique pendant la Première Guerre mondiale, a été abattu au-dessus de Lestrem, le .
- Jacques Selosse (1923-1995), éducateur et professeur émérite de psychologie sociale, né à Lestrem.
Héraldique
modifierLes armes de la ville se blasonnent ainsi : d’or, à trois huchets contournés de gueules, embouchés et virolés d’argent. |
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifier- Liste des communes du Pas-de-Calais
- Aide à la rédaction des articles consacrés aux communes de France
Liens externes
modifierBases de données, dictionnaires et encyclopédies
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
Autres liens externes
modifier- Dossier relatif aux rattachements de la commune sur le site de l'Insee, [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, [lire en ligne]
- La commune sur Remonter le temps, sur le site de l’IGN, [lire en ligne][Note 7]
- « Lestrem » sur Géoportail.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Béthune comprend deux villes-centres (Béthune et Bruay-la-Buissière) et 92 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Lawe (E3660600 ) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Lestrem et Lillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- Site de l'association Lestrem-nature, avec illustrations et comptes rendus relatifs au suivi des corridors biologiques.
- Fondation de France, Fiche de description du projet et reportage photo
- Une étude sur le rôle des fossés alimente la reconnaissance scientifique de Lestrem Nature, La Voix du Nord, 4 octobre 2011.
- charte de développement de corridors biologiques sur le territoire de Lestrem (signée le 11 septembre 2004, avec notamment la région et la DIREN, la mairie, le département du Pas-de-Calais, et le ministère chargé du Travail.
- « ZNIEFF 310030041 - Bois de la Fosse à Lestrem », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « statistiques des espèces recensées sur la commune », sur Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Lestrem ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 221.
- Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
- Abbé Parenty, Vie de madame Maës, née Taffin du Hocquet, nommée en religion sœur Françoise de Saint-Omer, Lille, 1841, p. 73, lire en ligne.
- La France occupée de Bruno Kartheuser page 18
- « Rattachements administratifs de la commune », sur l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) (consulté le ).
- « Circonscriptions législatives : Table de correspondance des communes et des cantons pour les élections législatives de 2012 et sa mise à jour pour les élections législatives 2017 », sur data.gouv.fr (consulté le ).
- Raconte-moi Lestrem
- Pierre Lesieu, "Lestrem Un livre pour raconter l’histoire d’un ancien maire et entomologiste de renom", La Voix du Nord, 11 octobre 2017
- Isabelle Mastin (photogr. Ludovic Maillard), « À Lestrem, un coin de nature sur les traces du château de la Giclais. Refait de fond en comble, le parc de la Giclais renoue avec la superbe des siècles passés. Et même s’il reste peu de traces visibles du château, la famille de la Giclais fait encore de discrets clins d’œil à qui sait les voir. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Raphaëlle Remande, « Lestrem : Marc Delannoy arrête la politique après des années au service de la Flandre Lys : Moins on parle de lui, mieux il se porte, glisse-t-il. Si Marc Delannoy, président de la Communauté de communes Flandre Lys (CCFL) se veut – et se fait souvent – discret, il est pourtant monté au front sur de nombreux dossiers délicats ces dernières années (école de pilotage, piscine). Dans deux mois, l’homme, également maire de Lestrem de 1989 à 2010, se retirera complètement de la vie politique. L’occasion de revenir sur le parcours d’un passionné. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Chr. D, « D'Ablain-Saint-Nazaire à Zutkerque : les maires du Pas-de-Calais jusqu'en mars 2014 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur echo62.com, (consulté le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « https://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/atlas/rechercheAtlasFrance.html?criteres.collectiviteId=26367 »
- « http://www.ville-lestrem.fr/decouvrir-lestrem/une-commune-jumelee/ »
- « Lestrem (62136) », sur le site habitants.fr (consulté le ).
- André Accart, Les sobriquets des habitants du Pas-de-Calais, les éditions Nord-Avril, 456 paches, (ISBN 2-915800-05-7), ( 2006 )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Lestrem (62502) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- « Classement de l'église Saint-Amé », notice no PA00108329, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Les trois monuments aux morts », sur monuments-aux-morts.fr (consulté le ).
- « Les monuments aux morts », sur Mémoires de pierres (consulté le ).
- (en) « Le Paradis War Cemetry », sur le site du Commonwealth War Graves Commission (consulté le ).
- Archives départementales du Pas de Calais : acte, en date du 10 janvier 1851, du décès, le 8 précédent, de Louis Célestin Fruchart.
- « Louis Fruchart, chouan des Flandres », sur politiquemagazine.fr (consulté le ).