[go: up one dir, main page]

Lauris

commune française du département de Vaucluse

Lauris [loʁis] est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle fait partie du parc naturel régional du Luberon.

Lauris
Lauris
Blason de Lauris
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Apt
Intercommunalité Communauté d'agglomération Luberon Monts de Vaucluse
Maire
Mandat
André Rousset
2020-2026
Code postal 84360
Code commune 84065
Démographie
Gentilé Laurisiens, Laurisiennes
Population
municipale
3 896 hab. (2021 en évolution de +2,82 % par rapport à 2015)
Densité 179 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 44′ 52″ nord, 5° 18′ 49″ est
Altitude Min. 128 m
Max. 680 m
Superficie 21,81 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Cadenet
(ville-centre)
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Cheval-Blanc
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Lauris
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Lauris
Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
Voir sur la carte topographique de Vaucluse
Lauris
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Lauris
Liens
Site web http://www.lauris.fr

Géographie

modifier

Localisation

modifier

Le village de Lauris est situé sur une colline au centre de la commune dont le territoire comprend 2 000 hectares.

Au sud du village, la vallée de la Durance, qui fut la zone la plus convoitée et la plus cultivée, est aujourd'hui partiellement plantée d'arbres fruitiers. Un centre équestre y a pris place. Elle est non constructible, car inondable.

Au nord, le petit Luberon avec sur les coteaux les vignobles. Ces contreforts des monts du Luberon formaient un site facile à évacuer vers la montagne, via le vallon de Vallauris et celui de Val Bigonce.

Le tracé d'un canal est encore visible, à Maupas, en descendant de Recaute.

Lauris fait partie de l'aire urbaine de Cadenet.

Puget, Puyvert, Cadenet, 30 km de Cavaillon, 3 de Lourmarin, 10 de Cucuron, 25 d'Apt, 37 d'Aix-en-Provence et 15 min de Pertuis.

Relief et géologie

modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 671 mm, avec 6,3 jours de précipitations en janvier et 2,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cadenet », sur la commune de Cadenet à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 14,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 703,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 44,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −12,7 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Lauris est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cadenet[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant cinq communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (46,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,3 %), zones agricoles hétérogènes (29,7 %), cultures permanentes (12,6 %), zones urbanisées (8,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,3 %), terres arables (2,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols. 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

modifier

Répartition des sols

modifier

La répartition des sols de la commune est la suivante[14] (donnée pour un total de) :

Type d'occupation Pourcentage Superficie (en hectares)
Zones urbaines 10,55 % 241,38
Zones agricoles 36,97 % 846,02
Zones naturelles 53,49 % 1 223,92
Total 100 % 2 288,23

Les zones naturelles sont principalement formées par les forêts méditerranéennes couvrant le petit Luberon. Les zones agricoles sont formées de vergers de fruitiers (oliviers, amandiers, etc), des champs de lavandin et des vignes (AOC côtes-du-luberon).

Logement

modifier

Voies de communication et transports

modifier
La gare de Lauris
Carte postale de la gare vers 1910.
L'ancienne gare en 2021 devenue une boulangerie.

De 1871 à 1971, Lauris a possédé une gare située sur la Ligne de Cheval-Blanc à Pertuis. La gare, désaffectée en 1971, est aujourd'hui transformée en boulangerie. La ligne de chemin de fer ne sert plus aujourd'hui qu'au transport de marchandises.
Les lignes de bus ZOU n.9 (Aix-en-Provence ⇔ Apt) et n.8 (Cavaillon ⇔ Pertuis) desservent Lauris (arrêt "Centre" et "les Fraisses") 7 jours sur 7.

Risques naturels et technologiques

modifier

Risque sismique

modifier

La commune se situe dans une zone sismique de type 4, qui se caractérise, lors d'un mouvement de terrain, par des tassements différentiels[15].

Toponymie

modifier

La Villa Laurias à l'origine à Villelaure appartenait à un certain Laurus (le laurier). Ce notable romain avait une seconde villa et la commune est devenue Lauris au Moyen Âge.

Celui de Recaute vient de « Roque haute », l'un des sommets du petit Luberon.

Histoire

modifier
 
Stèle de Lauris n°1.

Le peuplement de la commune remonte à la Préhistoire, en raison de sa localisation sur l’itinéraire qui suit la Durance vers les Alpes au nord.

Les stèles de Lauris, qui sont visibles au château de Lourmarin attestent de la présence de l'homme à l'Âge du cuivre.

À l'époque romaine, Lauris constitue probablement, comme les communes voisines de Puget, Puyvert et Mérindol des villages romains. Lauris, à la chute de l'empire romain, devient la propriété d'évêques[Qui ?] puis des comtes de Provence.

L'origine du village actuel est la succession d'enceintes médiévales.

L'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possède plusieurs établissements[16] :

Après l'hécatombe produite par la Peste noire au XIVe siècle, le sud Luberon se repeuple de populations issues de régions protestantes, mais Lauris reste « la catholique ». Aussi le chemin des huguenots passe-t-il sur la commune de Lauris loin du village.

Les bastides étaient au début du XXe siècle des demeures non habitées et où les ouvriers étaient logés. Plusieurs bastides du hameau de Recaute, étaient habitées par les protestants. À l'époque de Louis XIV une cinquantaine de huguenots y vivaient dont plusieurs descendent des Vaudois du Luberon. Les registres municipaux indiquent que parmi eux figurent François Garcin, Jean Joseph Garcin, Jacques Ménard, boulanger, Vaudois, Pierre Roman, négociant, Vaudois, Mathieu Salenc et Antoine Sambuc (Vaudois).

En 1731, 16 ans après la mort de Louis XIV, le hameau comptait des bastides à la Jambonne, Maupas, Recaute, Roquefraiche, Fontenille, Petit Piécaud, la Scipionne et la Carraire sur la route de Lourmarin[17].

Lauris fait aujourd'hui partie du parc naturel régional du Luberon.

 
Lauris entre Durance et Luberon, au-dessus du château on distingue l'hôpital Roquefraîche, au premier plan la Durance et au sommet du Luberon la forêt des Cèdres.

Politique et administration

modifier

Tendances politiques et résultats

modifier

Conseil municipal

modifier

Il a démissionné le 20 juin 2023 à cause d'une agression.

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité

Liste des maires de la Libération à nos jours

17 septembre 1944 20 mai 1954 Henri Autheman    
10 juin 1954 16 mars 1971 Émile Cuxac    
17 mars 1971 12 mars 1977 Georges Guérinon    
13 mars 1977 19 mars 1983 Yves Chabaud    
20 mars 1983 24 mars 1989 Marie-Antoinette Levêque    
25 mars 1989 11 février 1999
(décès)
Georges Chevalier    
2 avril 1999 4 juillet 1999
(décès)
André Wild    
3 septembre 1999 23 mars 2001 Guy Brunel    
24 mars 2001 20 mars 2008 Monique Roustan DVG  
21 mars 2008 3 avril 2014 Gérard Despierre DVD Retraité
4 avril 2014[18] En cours
(au 26 mai 2020)
André Rousset DVG Retraité
Vice-président de la CA Luberon Monts de Vaucluse
Réélu pour le mandat 2020-2026
Source : Tableau des maires affiché en maire, consulté en novembre 2020.

Instances administratives et judiciaires

modifier
 
L'Hôtel de Ville.
 
Le monument aux morts édifié dans le cimetière.

Lauris est une des quatorze communes du canton de Cheval-Blanc qui totalisait 31 061 habitants en 2016. Lauris faisait auparavant partie du canton de Cadenet depuis 1793[19]. Cet ancien canton faisait partie de l'arrondissement d'Apt depuis 1801 (sauf de 1926 à 1933 où ce fut Cavaillon) et de la deuxième circonscription de Vaucluse.

Lauris fait partie de la juridiction d’instance d’Apt, mais du greffe détaché Pertuis, et de grande instance, de prud'homale, de commerce et d'affaires de Sécurité sociale d’Avignon[20].

Politique environnementale

modifier

Deux déchèteries sur la communauté de communes des Portes du Luberon (à Lauris et Vaugines) ainsi que deux points spécialisés (pour les branchages, le site de Puget, fermé, et pour les gravats, celui de Puyvert, payant).

Points d’apport volontaire pour le verre, les journaux et les emballages.

La commune fait partie du syndicat intercommunal à vocations multiples (SIVOM) Durance-Luberon qui est un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) qui regroupe 21 communes des 23 communes (Lourmarin et Vaugines n'en font pas partie) des deux cantons de Pertuis et de Cadenet a pour compétence la distribution de l'eau et l'assainissement. Il a été créé en 1989 par transformation du syndicat intercommunal créé en 1946 mais qui n'avait comme compétence que la distribution de l'eau. Il comprend 42 membres (deux par commune). Son président est Maurice Lovisolo (vice-président du conseil général de Vaucluse)[21]. Le prix de l'assainissement est variable dans chaque commune (à cause de la surtaxe communale) alors que celui de l'eau est identique[22].

Fiscalité locale

modifier
L'imposition des ménages et des entreprises à Lauris en 2009[23]
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 12,05 % 0,40 % 7,55 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 13,80 % 0,51 % 10,20 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 32,70 % 1,58 % 28,96 % 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 18,54 % 0,83 % 13,00 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[24]).

Population et société

modifier

Démographie

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].

En 2021, la commune comptait 3 896 habitants[Note 4], en évolution de +2,82 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2881 3121 3671 4951 6141 6511 7061 7031 690
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6031 6441 5841 6381 5811 5221 5191 4361 404
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5941 5321 5281 1611 1731 1291 2621 3141 537
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 4641 5581 6201 8102 5713 1023 2573 2833 655
2015 2020 2021 - - - - - -
3 7893 8903 896------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

modifier

La commune possède une école maternelle et une école primaire publiques les Aires[28], les élèves sont ensuite affectés au collège Le Luberon à Cadenet[29], puis le lycée Val-de-Durance[30] à Pertuis (enseignement général) ou lycée Alexandre-Dumas[31] à Cavaillon soit lycée Alphonse-Benoit[32] à L'Isle-sur-la-Sorgue (enseignements techniques).

Secours

modifier

Le centre d'incendie et de secours accueille 35 sapeurs-pompiers volontaires femmes et hommes dont un capitaine chef de centre et un adjoint au grade de lieutenant. Il comporte les véhicules suivants :

  • une ambulance (VSAV) ;
  • un camion citerne grande capacité (CCGC 10000L) ;
  • deux camions citerne feux de forêts moyens (CCFM 4000 L) ;
  • une camionnette toute utilité (CTU) ;
  • un véhicule de liaison hors route 4x4 (VLHR) ;
  • un poste de commandement de colonne (PCC).

Tennis club de Lauris, E.S. du Sud Luberon (club de football), centre équestre de Lauris, Cap rando, canoë-kayak (en saison), tir à l'arc (ACL- Arc Club Luberonnais), SLAC (Société laurisienne des arts de combats).

Économie

modifier

L'hôpital Roquefraîche, spécialisé dans les maladies pulmonaires est de loin le plus gros employeur de la commune. Les élus locaux (dont le maire de Lauris) se battent actuellement auprès du ministère de la Santé pour en éviter la fermeture.

Agriculture

modifier

Les habitants cultivaient la vigne et possédaient des vergers, qui ont servi à fabriquer les fruits confits d'Apt. Les apothicaires d'Apt qui avaient la maîtrise de cette activité préparaient toute une gamme de gourmandises fort appréciées : fruits confits, fruits au sirop, pâtes de fruits, confitures. Jusqu'à une vingtaine de fabriques ont fonctionné à Apt.

 
Asperges vertes de Lauris au marché de Lausanne.

L'asperge verte de Lauris est une asperge, dite hâtive, dont la production est concentrée au sud du massif du Luberon, entre Lauris et Cavaillon. Cette variété fut initialement cultivée sous châssis jusque dans les années 1950. Cette pratique très onéreuse a laissé place à la plasticulture où les plants sont couverts de bâches plastiques noires[33].

En effet, la différence entre l'asperge verte et l'asperge blanche vient du forçage et de la privation de la lumière. Cette technique fut maîtrisée en France à partir de 1830 et popularisée en Provence dans les années 1880. En pleine Belle Époque, ce type de production qui arrivait rapidement par chemin de fer aux Halles de Paris, conquit les chefs des plus grands restaurants[33].

Aujourd'hui, en dépit de la concurrence du Gard et de l'Hérault, ce sont 6 000 tonnes qui sont toujours produites sur la rive droite de la Durance. Cette production place la région PACA au troisième rang en France avec 12 % du tonnage. Sur place, ce premier légume de printemps se déguste avec une anchoïade, une vinaigrette ou une sauce au beurre blanc dans les restaurants. Il entre aussi dans les tourtes et les pâtés de légumes. Les pointes d'asperges sont servies en omelette[33].

La viticulture reste une des principales activités agricoles pratiquées sur le territoire de la commune (vin rouge et blanc A.O.C. côtes-du-luberon). Un vignoble, celui de Fontenille, a été remarqué par Robert Parker. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément le label vin de pays d'Aigues[34]

Tourisme

modifier

Comme dans l'ensemble des communes du Luberon, le tourisme joue un rôle, directement ou indirectement, dans l'économie locale.

On peut considérer trois principales sortes de tourisme en Luberon. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche des villages perchés ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le Luberon et ses environs[35].

De nombreux gîtes font vivre de nombreux Laurisiens.

Culture locale et patrimoine

modifier

Patrimoine culturel

modifier

Patrimoine environnemental

modifier
  • La Durance, particulièrement prisée l'été pour les balades en canoë. Mais elle propose également une bio diversité intéressante, car on peut en particulier admirer des oiseaux de rivage comme les mouettes rieuses, des cormorans, des hérons cendrés, des aigrettes garzette ou de grandes aigrettes
  • La forêt des Cèdres, qui peut faire l'office d'une demi-journée de randonnée.
  • Les gorges du Régalon, situées à proximité de la commune.
  • Le jardin des plantes tinctoriales.
  • Les jardins de Magali site d'expositions[36].

Vie locale

modifier

Les petits commerces du centre du village de Lauris restent nombreux malgré l'ouverture d'une grande surface à 3,5 km, dans la commune de Puyvert.

Personnalités liées à la commune

modifier
 
Joseph François Garnier (1796-1865).
  • Joseph-François Garnier (né à Lauris le - mort le à Paris), compositeur et hautboïste à l'Opéra de Paris, à la fin du XVIIIe siècle.
  • Joseph-François Garnier fils (1796-1865, maire de Neuilly de 1843 à 1848), Médecin, fils du compositeur sus-cité, considéré comme bienfaiteur de la commune, à laquelle il a légué la moitié de sa fortune, soit 100 000 francs de l'époque, destinés aux travaux d'endiguement de la Durance[37]; ladite commune a placé son buste place de la mairie en 1890.
  • Alexandre-Étienne Grangier, cultivateur de la fameuse asperge verte de Lauris
  • Joseph Chabert (né à Lauris le - mort le ) : peintre et homme d'église québécois.
  • Roger Pillaudin (1927-1996), homme de lettres, producteur-radio, créateur en 1966 des « Nocturnes de Lauris » avec la collaboration de l'O.R.T.F.
  • Jacques Rouchouse, producteur radio et écrivain, membre de l’Académie de Vaucluse[38].
  • Louis Trabuc (1928-2008), peintre.
  • Trude Herr (1927-1991), actrice, chanteuse et réalisatrice allemande brièvement résidente[39].
  • André Girod (1935-), ex membre de la commission franco-américaine du Programme Fulbright ou Fulbright Foreign Language Teaching Assistant (FLTA) d'enseignement du français dans les établissements supérieurs américains dans les écoles d’Appleton, Wisconsin, puis université de Cedar Rapids, Iowa, artisan des « La classe franco-américaine » ou « French American class » de 1976 jusqu'à son départ à la retraite, le 1er septembre 2001[40], écrivain, auteur de French American class. It's a long way to France, Ilkya, Tourisme de destruction massive, Quand le « Made in France » devient le « Mad in France », mosaïste, peintre.

Héraldique

modifier

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

D'or aux deux branches de laurier de sinople passées en sautoir, accompagnées de deux étoiles de gueules, l'une en chef et l'autre en pointe.

Notes et références

modifier
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Cadenet comprend deux villes-centres (Cadenet et Lauris) et trois communes de banlieue.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

modifier
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Lauris et Cadenet », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Cadenet », sur la commune de Cadenet - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Cadenet », sur la commune de Cadenet - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Cadenet », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. Insee, « Métadonnées de la commune de Lauris ».
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. « Lauris »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Parc du Luberon.
  15. « Prim.net : ma commune face au risque majeur », sur macommune.prim.net (consulté le ).
  16. Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p., (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p 220
  17. Michel Colon, Lauris autrefois
  18. Mélodie Testi, « André Rousset élu assez largement maire », La Provence,‎ (lire en ligne)
  19. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. « Les Juridictions judiciaires de Vaucluse »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Ministère de la Justice et des Libertés.
  21. « Historique du SIVOM », SIVOM Durance-Luberon.
  22. « Prix de l'eau et de l'assainissement au sein du SIVOM », SIVOM Durance-Luberon.
  23. « Impôts locaux à Lauris », taxes.com.
  24. Loi no 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. Enseignement publique primaire en Vaucluse
  29. Carte scolaire du Vaucluse
  30. « Site du lycée Val de Durance », Académique Aix-Marseille, .
  31. « Site du lycée Alexandre Dumas », Académique Aix-Marseille, .
  32. « Site du lycée Alphonse Benoit »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Académique Aix-Marseille, .
  33. a b et c Dictionnaire de la Provence op. cit., p. 72.
  34. Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
  35. Voir Massif du Luberon
  36. a et b « Les jardins de Magali -- reconstitution historique à Lauris 2009 » (consulté le ).
  37. cf https://anosgrandshommes.musee-orsay.fr/index.php/Detail/entities/14105
  38. Jean Fabre, Bulletin de l'Académie de Vaucluse, no 369, juin 2007 (ISSN 1148-6554).
  39. Trude Herr
  40. cf interview https://laureatscommissionfrancoamericaine.wordpress.com/2018/04/16/ce-rapprochement-entre-la-france-et-lamerique-ma-apporte-beaucoup-dans-mon-univers/

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

modifier
  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
  • Sylvain Gagnière et Jacky Granier, La stèle anthropomorphe de Lauris (Vaucluse), Ogam : tradition celtique, 80-81, 1962, p. 323-328.
  • Bernadette Genès, Natifs de ce lieu, Edisud, 1996 (ISBN 2-85744-807-4).
  • Jacques Rouchouse, Le mystère des Garnier, Éditions du Luberon, 2003 (ISBN 2-912097-37-1).

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier