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Larrau

commune du département des Pyrénées-Atlantiques, France

Larrau est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Larrau
Larrau
La mairie.
Blason de Larrau
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays basque
Maire
Mandat
Jean Dominique Iriart
2020-2026
Code postal 64560
Code commune 64316
Démographie
Gentilé Larraintar
Population
municipale
192 hab. (2021 en évolution de −1,03 % par rapport à 2015)
Densité 1,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 01′ 11″ nord, 0° 57′ 16″ ouest
Altitude Min. 319 m
Max. 2 022 m
Superficie 126,80 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Montagne Basque
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Larrau
Géolocalisation sur la carte : France
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Larrau
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
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Larrau
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Larrau

Le gentilé est Larraintar[1].

Géographie

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Localisation

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La commune de Larrau se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine et est frontalière avec l'Espagne (Communauté forale de Navarre)[2].

Carte 
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

Elle se situe à 80 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, à 47 km d'Oloron-Sainte-Marie[4], sous-préfecture, et à 37 km de Mauléon-Licharre[5], bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Mauléon-Licharre[2].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Lacarry-Arhan-Charritte-de-Haut (7,8 km), Sainte-Engrâce (8,3 km), Licq-Athérey (8,4 km), Etchebar (8,7 km), Alçay-Alçabéhéty-Sunharette (9,3 km), Lichans-Sunhar (10,6 km), Haux (10,9 km), Laguinge-Restoue (11,1 km).

Sur le plan historique et culturel, Larrau fait partie de la province de la Soule, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[7]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[8]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[9],[10]. La Soule, traversée par la vallée du Saison, est restée repliée sur ses traditions (mascarades, pastorales, chasse à la palombe, etc)[11]. Elle se divise en Arbaille, Basse-Soule et Haute-Soule, dont fait partie la commune.

La commune est frontalière avec l'Espagne (Navarre), au sud.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Ochagavía-Otsagabia, Uztárroz-Uztarroze, Isaba-Izaba, Sainte-Engrâce, Licq-Athérey, Etchebar, Lacarry-Arhan-Charritte-de-Haut, Alçay-Alçabéhéty-Sunharette, Mendive et Lecumberry.

Paysages et relief

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Le col d'Erroïmendi, le col d'Iratzabaleta, les gorges d'Holzarte, la cascade de Pista, le pic de Bizkarze et le pic d'Orhy sont accessibles à partir de Larrau, ainsi que la Forêt d'Iraty.

Hydrographie

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Les terres de la commune sont arrosées[14] par le Saison (dont le nom basque originel est Uhaitz Handia, « le grand gave », ou « le grand cours d'eau »), et par ses affluents :

  • le ruisseau Etchélu ;
  • Ibarrondoko erreka ;
  • le ruisseau de Letchartsu ;
  • le ruisseau d'Odeyzakia et ses affluents :
    • le ruisseau d'Orgambidesca,
    • Thartako erreka ;
  • Sarrantolatzéko erreka ;
  • Uthurzéhétako erreka et ses affluents :
    • Ardanéko erreka,
    • Ardakhotchiko erreka,
    • le ruisseau d'Ihitsaga,
    • le ruisseau de Betzula.

Le ruisseau Erbeiché, affluent d'Uthurrotche erreka, qui alimente le Saison, traverse également le territoire de la commune.

Harléguiko erreka, qui se jette dans le Chistouko erreka, affluent indirect du Saison, arrose lui aussi la commune.

Iratiko erreka (12,8 km) prend naissance sur la commune avant de se diriger vers Mendive, Lecumberry, puis l'Espagne. Ses affluents, les erreka Imitzéko, Léherreko, Olzaluréko et Uthurkokotséko coulent également sur Larrau.

Historiquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[16].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 738 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 10,3 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Licq-Athérey à 8 km à vol d'oiseau[18], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 528,1 mm[19],[20]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[21].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[22],[23]. Un espace protégé est présent sur la commune : « Site de Reproduction du Gypaète Barbu d'Holzarte - Commune de Larrau », objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope, d'une superficie de 333,1 ha[24].

Réseau Natura 2000

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Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Quatre sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[26],[Carte 1] :

  • les « montagnes du pic des Escaliers », d'une superficie de 8 600 ha, présentant une flore très diversifiée marquée par une nette influence atlantique et montagnarde. Cependant, les versants exposés au Sud Sud-Est et Est abritent une flore thermophile remarquable[27] ;
  • la « forêt d'Iraty », d'une superficie de 2 500 ha, abritant des espèces d’intérêt communautaire caractéristiques des vielles forêts comme Rhysodes sulcatus et Rosalia alpina mais aussi des espèces des cours d’eau comme Galemys pyrenaicus et Lutra lutra[28] ;
  • « le Saison (cours d'eau) », d'une superficie de 2 200 ha, un cours d'eau de très bonne qualité à salmonidés[29] ;
  • les « montagnes de la Haute Soule », d'une superficie de 14 360 ha, présentant une flore très diversifiée marquée par une nette influence atlantique et se démarquent des autres massifs de la Haute Soule et du Barétous par la présence de l’étage subalpin et d’une influence montagnarde par conséquent plus tranchée[30] et deux au titre de la « directive Oiseaux »[26],[Carte 2] :
  • la « Haute Soule: massif forestier, gorges d'Holzarté et d'Olhadubi », d'une superficie de 2 607 ha, un massif montagneux boisé et à estives coupé de profonds canyons[31] ;
  • la « Haute Soule : forêt d'Iraty, Orgambidexka et Pic des Escaliers », d'une superficie de 5 584 ha, un massif très vaste à très grande diversité d'habitats et d'espèces. La varité des milieux et l'étagement altitudinal offre de bonnes conditions pour l'accueil de l'avifaune pyrénéenne[32].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[33],[Carte 3] :

  • le « bassin versant de l'Irati : forêt de hêtre, zones tourbeuses et affleurements rocheux » (5 371,47 ha), couvrant 3 communes du département[34] ;
  • les « hêtraies et landes de la confluence des gaves de Larrau et de Saint-Engrace » (5 156,66 ha), couvrant 7 communes du département[35] ;
  • les « massif forestier et gorges d'Holzarte et d'Olhadubi » (4 589,34 ha)[36] ;
  • le « pic d'Orhy » (3 539,99 ha)[37] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[33],[Carte 4] :

  • la « Haute-Soule » (26 095,69 ha), couvrant 9 communes du département[38] ;
  • le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les Pyrénées-Atlantiques[39].

Biodiversité

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Le suivi scientifique de la migration des oiseaux sur la voie transpyrénéenne est réalisé chaque année de mi-juillet à fin novembre par les ornithologues de la Ligue pour la protection des oiseaux. Depuis 1979, le col d'Organbidexka[40], situé sur la commune de Larrau à proximité des Chalets d'Iraty[41], est le site historique de suivi de la migration dans une démarche de sciences citoyennes qui, depuis, a été étendue à d'autres sites en France[42].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Larrau est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[43]. Elle est située hors unité urbaine[2] et hors attraction des villes[44],[45].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols. 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (41,3 %), prairies (6,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,3 %)[46]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 5].

Lieux-dits et hameaux

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Inventoriés en 1887 par Julien Sacaze[47] :

  • Arbide (chemin des brebis) ;
  • Petharra (quartier d'en-bas) ;
  • Ugarre (quartier où l'eau est rare) ;
  • Ekhibegui-tchipia (petit quartier au soleil) ;
  • Ekhibegui-handia (grand quartier au soleil) ;
  • Hourartia (quartier entre deux cours d'eau) ;
  • Sarçaya (quartier boueux et mal exposé).

La communauté de communes de Soule-Xiberoa distingue douze quartiers :

  • Arbide ;
  • Arbidezola ;
  • Bagargi (Chalets d'Iraty) ;
  • Hegixuri (Heguichouria sur les cartes IGN) ;
  • Ekhibegihandigaña ;
  • Ekhibegihandizola ;
  • Ekhibegitxipia ;
  • Hurartea ;
  • Itzalherria ;
  • Kharrika ;
  • Ügarre ;
  • Zarzaia.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Larrau est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[48]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[49].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Saison et l'Iratiko erreka. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 1993, 2009, 2012, 2017 et 2021[50],[48].

Larrau est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[51]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[52],[53].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[54]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[55].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Larrau.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[56]. 16,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[57].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2017 et par des glissements de terrain en 1993[48].

La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence[58],[59].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Larrau est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[60].

Toponymie

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Attestations anciennes

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Le toponyme Larrau apparaît sous les formes Sanctus Johannes de Larraun et l'ospitau de Larraun (respectivement 1174[61] et 1385[61], collection Duchesne volume CXIV[62]).

Autres toponymes

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Les toponymes Achéritxé, Acourtéry, Araté (trois monts sur le territoire de Larrau) et Achigarre (un bois de la commune) sont mentionnés en 1863 (dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[61]).

Graphie basque

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Son nom basque actuel est Larraine[1].

Histoire

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En 1178 Raymond-Guillaume II, vicomte de Soule, fait don des terres de Larrau à l'abbaye Sainte-Marie de Sauvelade[63].

Le début du XVIIIe siècle a vu le développement d'une importante industrie métallurgique[64]. La forge d’Udoipeia a employé jusqu'à 150 personnes qui ont fait la richesse de la région et de la famille propriétaire dont un certain nombre de personnes ont connu la notoriété. Fermée en 1870, il n'en reste que quelques ruines.

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[65]
Période Identité Étiquette Qualité
1799 1810 Jean Celhay    
1810 1813 Jean Etchebarne    
1813 1815 Bernard Irigaray    
1816 1819 Jean Celay    
1820 1821 François Uhart    
1822 1829 Jérôme Iturbide    
1829 1831 Jean Bustanoby    
1832 1834 Saint-Jean Bastorreche    
1837 1843 Bernard Penin    
1876   Basterrèche[66]    
1892   Prudent Cauture[67]    
1983 2008 Marcel Accoceberry[68]   Agriculteur
2008 2014 Sébastien Uthurriague   Agriculteur
2014 2020 Jean-Marc Bengochea   Agriculteur
2020 En cours Jean-Dominique Iriart   Ouvrier

Intercommunalité

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La commune faisait partie de la communauté de communes de Soule-Xiberoa jusqu'en décembre 2016 et fait maintenant partie de la Communauté d'agglomération du Pays Basque.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[69]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[70].

En 2021, la commune comptait 192 habitants[Note 8], en évolution de −1,03 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8488137519481 0041 1571 1881 2351 170
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3071 1901 1671 048948886919857861
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
846840790897698615600544458
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
450405345298241214209208191
2018 2021 - - - - - - -
197192-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[71] puis Insee à partir de 2006[72].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune dispose d'une école élémentaire publique[73]. Cette école propose un enseignement bilingue français-basque à parité horaire[74].

Événements sportifs

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Économie

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La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Elle possède une station de vacances dans la forêt d'Iraty.

Culture locale et patrimoine

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Patrimoine immatériel

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La chanson de Bereterretche (Berterretxen khantoria) parle de l'assassinat d'un Bereterretxe sur ordre du comte de Lérin au XVe siècle[75]. Il s'agit peut-être d'un des nombreux épisodes de la lutte entre Luxe et Gramont. Il est composé en souletin[76].

Les pratiques traditionnelles liées aux fermes d'élevage (atandes) sont inscrites à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel en France, comme les savoirs naturalistes.

Patrimoine naturel et civil

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Elle a été créée pour le besoin du bûcheronnage. Elle se situe sur le GR10.

Patrimoine religieux

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Ses parties les plus anciennes datent du XIIe siècle, époque à laquelle le bâtiment constituait la chapelle d'un prieuré-hôpital dépendant de l'abbaye de Sauvelade[61], étape d'un chemin de Compostelle passant par le port de Larrau. Deux objets mobiliers situés dans l'église sont aussi classées comme monuments historiques[78] : une croix de procession et une statue de Vierge à l'enfant du XVIe siècle. L'intérieur a été restauré en 2008.
  • L'ermitage Saint-Joseph (altitude 1250 m)
Bâti par les moines de Larrau en 1656[79]. Il a été restauré en 1993.

Galerie

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L'intersection du 43e parallèle nord et du 1er méridien à l'ouest de Greenwich se trouve sur le territoire de la commune (voir aussi le Degree Confluence Project).

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Larrau  Blason
De gueules au lion d'or[81].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
  4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[25].
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Larrau », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Sites Natura 2000 de types zones de protection spéciale (ZPS) (Directive Oiseaux) », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. « ZNIEFF de type I sur la commune de Larrau », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. « ZNIEFF de type II sur la commune de Larrau », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  5. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  6. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Euskaltzaindia - Académie de la langue basque
  2. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune de Larrau ».
  3. Stephan Georg, « Distance entre Larrau et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Larrau et Oloron-Sainte-Marie », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. Stephan Georg, « Distance entre Larrau et Mauléon-Licharre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Communes les plus proches de Larrau », sur villorama.com (consulté le ).
  7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 23.
  8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
  9. « Toponymes », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
  10. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
  11. Frédéric Zégierman 1999, p. 23.
  12. Carte IGN sous Géoportail
  13. (es) Ministère espagnol de l'agriculture, pêche et environnement, « GeoPortal », sur sig.mapama.es (consulté le ).
  14. Fiche du Sandre sur la commune de Larrau
  15. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  16. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  17. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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