La Tour-de-Trême
La Tour-de-Trême (La Toua Écoutez en patois fribourgeois) est une localité de la commune suisse de Bulle dans le canton de Fribourg. Elle est la ville de naissance de Pierre-Nicolas Chenaux[1]. Lors des votations du , les habitants ont accepté la fusion qui est entrée en vigueur le .
La Tour-de-Trême | ||||
L'église de La Tour-de-Trême | ||||
Héraldique |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Fribourg | |||
District | Gruyère | |||
Commune | Bulle | |||
NPA | 1635 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Tourain | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 36′ 31″ nord, 7° 03′ 57″ est | |||
Altitude | 892 m Min. 779 m Max. 1 226 m |
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Superficie | 23,86 km2 | |||
Divers | ||||
Langue | Français | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton de Fribourg
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Géographie
modifierLe village se situe au sud-est de la ville de Bulle, en direction de la vallée de l'Intyamon. En fait, ce qui distingue la Tour-de-Trême de Bulle, c'est la rivière nommée la Trême, affluent de la Sarine. Sa superficie est de 11,42 km2 et sa population de 5 031 habitants (2018).
Accès
modifierOn peut atteindre facilement le village depuis l'A12, sortie Bulle et ensuite par la H189. On peut aussi y accéder en train depuis Palézieux ou Romont, arrêts sur les lignes ferroviaires CFF InterRégio, correspondance avec les chemins de fer TPF. Arrivé à Bulle, plusieurs lignes de bus atteignent le village, notamment le réseau urbain "Mobul", ainsi que les bus en direction de Charmey-Jaun-Boltigen, Moléson-sur-Gruyères, Grandvillard, Corbières, La Roche et Fribourg. Les lignes ferroviaires en direction de Broc et en direction de Montbovon desservent elles aussi le village.
Histoire
modifierLe site sur lequel se dresse actuellement le village de La Tour-de-Trême est occupé depuis la préhistoire comme le montrent les différentes découvertes archéologiques mises à jour et datant du Mésolithique, du Bronze ancien, du Bronze final ou encore de la civilisation de Hallstatt. Plus tard, au Moyen Âge, le bourg, alors fortifié, est fondé par les comtes de Gruyère au côté d'un château détruit en 1349. En 1336, une châtellenie de la Tour-de-Trème (comprenant également les hameaux attenants) est rattachée aux possessions de la famille de Gruyère, puis rejoint le bailliage de Gruyère en 1555. Devenue une commune indépendante en 1798, La Tour de Trème fait partie du district de Bulle jusqu'en 1847, puis de celui de la Gruyère[2].
Population et société
modifierGentilé et surnoms
modifierLes habitants de la localité se nomment les Tourains[3].
Ils sont surnommés les Grenouillards et les Bots, soit les crapauds en patois fribourgeois[3].
Démographie
modifierPatrimoine bâti
modifierLa tour du château (seul vestige restant) ainsi que l'église Saint-Joseph sont inscrites comme biens culturels d'importance régionale[4].
Héraldique
modifierBlasonnement : |
Personnalités
modifier- Jules Corboz, né Julien Corboz (1822 -1900), sculpteur ornemaniste né à La Tour-de-Trême ayant travaillé en France.
- Cyprien Ruffieux, dit Tobi di j'èlyudzo (1859-1940), instituteur et poète suisse décédé à La Tour-de-Trême.
Notes et références
modifier- Serge Kurschat, Pierre-Nicolas Chenaux, le révolté gruérien, Éditions Montsalvens, , 208 p.
- Article La Tour-de-Trême dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
- Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 132
- [PDF] Liste des objets B - Canton de Fribourg « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).
- Fréd.-Th. Dubois, « Les armoiries de l'ancien comté de Gruyère, de ses bannières, châtelennies, bailliages et communes (suite) », Archives héraldiques suisses, vol. 39, , p. 160 (lire en ligne [PDF])
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative au spectacle :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :