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La Lune rousse

ancien cabaret parisien

Le Logiz de la lune rousse, plus connu sous son nom abrégé La Lune rousse, est un célèbre cabaret parisien, fondé en 1904 et disparu en 1964. Il a connu différents emplacements durant son existence.

La Lune rousse
(Logiz de la lune rousse)
Description de cette image, également commentée ci-après
Affiche créée par Daniel de Losques vers 1904
(de g. à d. : Numa Blès, Lucy Pezet et Dominique Bonnaud)
Type cabaret
Lieu Paris 18e puis Paris 9e
Coordonnées 48° 52′ 53″ nord, 2° 20′ 09″ est
Inauguration 1904
Fermeture 1964
Direction Numa Blès et Dominique Bonnaud (1904-1913)
Dominique Bonnaud et Georges Baltha
Dominique Bonnaud et Léon Michel
Léon Michel (1931-)

Carte

Histoire

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La Lune rousse, boulevard de Clichy, en 1904.

En 1891, le chansonnier Numa Blès fonde en collaboration avec Théodore Flaville à Marseille le cabaret La Lune rousse[1]. Installé à Paris et associé à Dominique Bonnaud, il ouvre un établissement du même nom au 36 boulevard de Clichy dans le 18e arrondissement en novembre 1904 (où se trouve aujourd'hui le théâtre de Dix Heures) spécialisé dans la revue et le tour de chant.

L'établissement est transféré en 1914 au 58 rue Pigalle, à l'emplacement du cabaret le Tréteau de Tabarin, ouvert le 12 octobre 1895 par Henri Fursy dans l'ancien hôtel de l'amiral Duperré[2] et où se sont produits Blès et Bonnaud. En froid avec son associé, Fursy part en 1899 créer La Boîte à Fursy dans l'ancien cabaret du Chat noir, 12 rue Victor-Massé, avant de revenir comme seul maître à bord en 1901 sous l'appellation « Tréteau de Tabarin - La Boîte à Fursy », puis seulement La Boîte à Fursy[3]. Le théâtre Doré, dirigé par Henri Léoni, lui succède en 1913[4].

 
Programme de La Lune rousse en 1913[5].

Dominique Bonnaud dirige le nouvel établissement en collaboration avec le chansonnier Georges Baltha[6], puis avec Léon Michel, lequel reste seul aux commandes à partir des années 1930[7],[8] de l'enseigne surnommée, parmi d'autres (Chat noir, Tréteau de Tabarin, Eldorado, Scalaetc.), la « Comédie-Française de la chanson ». S'y produisent entre autres René Dorin, René Sarvil, Pierre Dac ou encore Suzy Solidor.

Le cabaret est installé 58, rue Victor-Massé (9e arr.) lorsqu'il ferme définitivement ses portes en 1964.

Répertoire

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  • 1938 : Revue de la Lune rousse avec Loulou Hégoburu, Fred Mélè et Adrien Adams [9]
  • 1962 : Kikouakess, revue d'Edmond Meunier, Charles Bernard, André Rochel, Raymond Baillet et Pierre Cadot[10]

Publications

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Frontispice du journal La Lune Rousse édité à Marseille.

La Lune rousse a également été le nom de plusieurs périodiques :

  • La Lune rousse, hebdomadaire satirique créé par André Gill et paru de 1876 à 1880[11] ;
  • La Lune rousse, hebdomadaire satirique, littéraire et illustré créé par Théodore Flaville et paru de 1893 à 1894 à Marseille et ayant absorbé la revue Le Tabarin[12],[13] ;
  • La Lune rousse, mensuel paru de 1904 à 1910[14] ;
  • La Lune rousse, journal féministe paru de 1977 à 1982 à Toulouse.

Notes et références

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  1. Léon de Bercy, « Numa Blès », sur Gallica, Montmartre et ses chansons : Poètes et Chansonniers, Paris, H. Daragon, , p. 149-151.
  2. « Fursy (Henry Dreyfus dit) », sur Gallica, Larousse Mensuel, .
  3. La Boîte à Fursy réapparaîtra de 1918 à 1923 au 27 boulevard des Italiens (2e arr.), puis de 1923 à 1928 au Moulin de la chanson, 43 boulevard de Clichy (9e arr.).
  4. « Un nouveau théâtre : le théâtre Doré », sur Gallica, Comœdia,
  5. « Spectacles et concerts », sur Gallica, Le Figaro, .
  6. Balthazar Glaser dit Georges Baltha (Paris, 1872-Cergy, 1944).
  7. « La nouvelle Lune rousse », sur Gallica, Excelsior, .
  8. Georges Chepfer, « Dominique Bonnaud, chansonnier, auteur dramatique, chevalier de la Légion d'honneur », sur Gallica, Le Cornet, , p. 4.
  9. « De la scène à l'écran », sur Gallica, La Vie parisienne, .
  10. « Kikouakess », sur data.bnf.fr.
  11. « La Lune rousse », sur data.bnf.fr.
  12. « La Lune rousse », sur data.bnf.fr.
  13. « Numéros de La Lune rousse », sur Gallica, 1893-1894.
  14. « La Lune rousse », sur data.bnf.fr.

Annexes

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Articles liés

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Liens externes

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