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Krystyna Dańko, née Chłond le et morte le , est une orpheline polonaise originaire de la ville d'Otwock. En 1998, elle reçoit le titre de Juste parmi les nations par Yad Vashem pour avoir sauvé des Juifs pendant la Shoah en Pologne[1].

Krystyna Dańko
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 102 ans)
VarsovieVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinctions
Plaque commémorative
Vue de la sépulture.

Biographie

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Née en juillet 1917, elle est la fille de Karol Chłond, qui travaille pendant de nombreuses années comme secrétaire pour le magistrat d'Otwock[2]. Sa mère meurt alors qu'elle a 13 ans[3]. Pendant les années 1930, Krystyna Dańko se lie d'amitié avec Helena Kokoszko, la plus âgée des filles d'une famille juive[4]. Étant orpheline, elle est souvent accueillie par la famille[1]. Elle racontera avoir été traitée comme « la troisième fille de la famille »[2].

Avant la guerre, plus de la moitié des habitants d'Otwock sont juifs[5].

Lorsque la campagne de Pologne débute, les Kokoszko se retrouvent en difficulté. Parqués avec les autres juifs des environs dans le ghetto d'Otwock en , la famille se retrouve sans ressources[1]. En 1942 est annoncée la liquidation du ghetto[2]. Pour les aider, elle décide de cacher la mère Eugenia, le père Michal et la plus âgée des deux sœurs dans un village pas très loin d'Otwock et d'envoyer la plus jeune Maria, âgée de 11 ans, dans un orphelinat catholique à Varsovie sous une fausse identité[4]. Elle leur apporte également un soutien financier et leur fournit nourriture et vêtements[1]. Pendant les dernières semaines de la guerre, le père Michal change son nom de famille en Kosowski et travaille comme pédiatre à Józefów[2]. Toute la famille survit à la Shoah en Pologne.

Pendant la guerre, elle est arrêtée par la Gestapo pour être interrogée au sujet d'un de ses anciens camarades de classe avec qui elle est toujours en contact, Selim Zybert. Elle est finalement libérée grâce à l'appui de son père. Pendant plusieurs mois, la sœur de Dańko, Elżbieta, cache la fille de Zybert, Jasia Kotowicz dans sa maison — qui survivra à la guerre contrairement à son père[2].

Le [6], elle reçoit le titre de Juste parmi les nations grâce au témoignage de Maria Koskoszko[1]. Près d'une trentaine de personnes d'Otwock ont reçu le titre de Juste[7].

Krystyna Dańko, devenue sourde et aveugle, meurt dans son sommeil dans sa maison de Varsovie le à l'âge de 102 ans[8]. Au moment de son décès, elle est la plus âgée des Justes polonais encore en vie[2]. Elle est enterrée au cimetière de Powązki[9].

Distinctions

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Références

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  1. a b c d et e (en) « Krystyna Danko | www.yadvashem.org », sur danko.html (consulté le )
  2. a b c d e f et g (pl) Zbigniew Nosowski, « Nie zastanawiałam się nawet dlaczego – tylko robiłam », sur Więź (consulté le )
  3. (en) « 'I didn’t think why. I just did it': Polish woman who saved Jewish family in the Holocaust dies at 102 », sur Haaretz.com (consulté le )
  4. a et b (en-US) « Danko, Krystyna », sur The Jewish Foundation for the Righteous (consulté le )
  5. (pl) « Historia społeczności | Wirtualny Sztetl », sur sztetl.org.pl (consulté le )
  6. (en) « Krystyna Dańko », sur Yad Vashem
  7. (pl) « Kurier Południowy », sur www.kurierpoludniowy.pl (consulté le )
  8. (en-US) Cnaan Liphshiz, « Polish woman who saved adoptive Jewish family from Holocaust dies at 102 », sur www.timesofisrael.com (consulté le )
  9. (pl) « Krystyna Dańko, Warszawa, 17.08.2019 - nekrolog », sur nekrologi.wyborcza.pl (consulté le )
  10. (pl) « Prezydent odznaczył Polaków za ratowanie Żydów », sur PolskieRadio24.pl (consulté le )

Liens externes

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