Khadja Nin
Khadja Nin, de son vrai nom Jeanine Rema est une chanteuse née le au Burundi.
Ambassadrice de bonne volonté |
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Naissance | |
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Nom de naissance |
Jeanine Rema |
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Conjoint |
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Biographie
modifierFille de Jean Ntiruhwama ancien ministre de L'Intérieur du Burundi sous le règne du roi Mwambutsa IV, Jeanine Rema est née à Ruvyagira, à proximité de Gitega. Khadja Nin signifie phonétiquement « La petite Jeanine » ( ka étant un diminutif dans le Kirundi, langue parlée dans son pays natal exprimant quelque chose de petit)[1].
Elle forme un groupe musical en 1973, puis part à Kinshasa en 1975 pour ses études. Quelques années après, elle quitte l'Afrique pour Paris en 1980, puis pour la Belgique, avec son fils et son mari qui décède par la suite[1],[2].
Le premier album sort en 1992, chanté en swahili. Mais elle se fait surtout connaître en France en 1995 grâce au tube Sambolera mali son, un titre du second album, Ya Pili (Le second)[1],[3]. Le troisième album est une compilation d'anciens et de nouveaux titres[1]. Jeanne Moreau réalise le clip illustrant sa chanson Mama, où elle évoque sa mère, sur son quatrième album Ya...[4]. Les textes de cet album sont en swahili ou en kirundi (pour le refrain du titre Mama). L'album comporte aussi une reprise d'un morceau du musicien gabonais Pierre Akendengué, Africa Obota, et d'un titre de Stevie Wonder, Free qu’elle renomme Sina mali, sina deni (Je ne suis ni riche ni endettée). Un autre morceau rend hommage à Nelson Mandela, et une chanson appelle à alléger l’embargo imposé au Burundi[1].
En , elle chante au Palais omnisports de Paris-Bercy avec Sting et Cheb Mami[5],[6]. Elle se remarie en 2006 avec le pilote automobile belge Jacky Ickx[1],[3], et ils s'installent à Monaco. Son fils unique, Vincent Christoffel, s'est marié et vit en Belgique.
En 2018, elle est membre du jury au Festival de Cannes, sous la présidence de Cate Blanchett, aux côtés des actrices Léa Seydoux et Kristen Stewart, de la réalisatrice Ava DuVernay, de l'acteur Chang Chen et des réalisateurs Robert Guédiguian, Denis Villeneuve et Andreï Zviaguintsev.
Discographie
modifier- 1992 : Khadja Nin
- Leo leya
- Mulofa
- Ay Ay Ay
- Bwana C.
- Mwana wa
- Simba
- Ile
- Wale Watu
- Samba Latino
- Mupe
- Rudiya
- Njala
- 1994 : Ya Pili
- Sambolera mayi son
- Mama Lusiya
- African cooperation
- Mwana wa mama
- Umenipa njiya
- Que pasa en el mundo
- Haya
- Sous le charme
- M'Barik fall
- Rosy
- Save us
- Fiya liber
- La ballade...
- 1996 : Sambolera
- Sambolera mayi son
- Sina mali, sina deni (Free) - Reprise de Stevie Wonder
- Wale watu
- Mama lusiya
- Save us
- Mwana wa mama
- Leo leya
- M'barik fall
- Sous le charme
- Rosy
- Bwana C.
- 1998 : Ya...
- Mama
- Embargo
- Sesiliya
- Turasa
- Mzee Mandela
- Damu Ya Salaam
- Kuji Fondeya
- Afrika Obota
- Like an Angel
- Kembo
- Shadow Man
Références
modifier- « Khadja Nin, la première star internationale de la musique burundaise », Iwacu, (lire en ligne)
- Anne-Claire Dugas, « Nin, Khadja [Burundi 1959] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le Dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, (lire en ligne), p. 3187
- Catherine Pacary, « Monsieur Afrique », Le Monde, (lire en ligne)
- Claudine Mulard, « Jeanne Moreau célébrée par Hollywood », Le Monde, (lire en ligne)
- Fara C., « Sting invite Mami et Khadja Nin », Radio France internationale, (lire en ligne)
- Stéphane Davet, « Le charisme policé de Sting dans le frigo de Bercy », Le Monde, (lire en ligne)