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Karen Carpenter

chanteuse et batteuse de pop, membre du duo The Carpenters (1950-1983)

Karen Anne Carpenter, née le à New Haven et morte le à Los Angeles, est une chanteuse et batteuse américaine, connue pour avoir constitué avec son frère Richard le duo The Carpenters.

Karen Carpenter
Description de cette image, également commentée ci-après
Karen et Richard Carpenter à la Maison-Blanche, le 1er août 1972.
Informations générales
Nom de naissance Karen Carpenter
Naissance
New Haven (Connecticut)
Décès (à 32 ans)
Downey (Californie)
Activité principale Chanteuse, musicienne
Genre musical Pop
Instruments Batterie
Années actives 1965-1983
Labels A&M

Elle souffrait d'anorexie mentale, une maladie peu connue à l'époque, et mourut à l'âge de 32 ans d'un arrêt cardiaque, plus tard attribué aux complications dues à sa maladie.

Les compétences de Karen Carpenter à la batterie étaient considérables, bien qu'elle ait été plus connue pour ses capacités vocales.

Enfance

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Karen Carpenter est née à New Haven, fille d'Agnès Reuwer (née Tatum) et Harold Bertram Carpenter[1]. Dans sa jeunesse, elle aimait jouer au baseball avec d'autres enfants dans la rue. Dans l'émission de TV This Is Your Life (en), elle déclara qu'elle aimait surtout lancer les balles [2]. Plus tard, au début des années 1970, elle allait devenir effectivement le lanceur officiel de The Carpenters Softball Team (l'équipe de softball des Carpenters)[3].

Son frère Richard, dès son plus jeune âge, se prit d'intérêt pour la musique et devint un enfant prodige pour le piano.

En 1963, la famille Carpenter déménagea, s'installant à Downey, dans la banlieue de Los Angeles.

Quand Karen Carpenter devint élève de la Downey High School (en), elle rejoignit l'orchestre de l'école. Le chef de la formation (qui avait précédemment remarqué son frère ainé Richard) lui confia le glockenspiel, un instrument qu'elle n'aima pas. Après avoir admiré les performances de son ami, Frankie Chavez, elle demanda si elle aussi pouvait jouer de la batterie à la place du métallophone. Avec son frère, ils firent leur premier enregistrement en 1965 et 1966.

L'année suivante, elle commença à suivre un régime. Elle mesurait alors 163 cm et pesait 75 kg mais après son régime elle pesait seulement 60 kg et ce jusqu'en 1973, quand la carrière des Carpenters atteint son sommet. En , son poids n'était plus que de 45 kg[4].

Carrière musicale

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De 1965 à 1968 Karen, son frère Richard, et un de ses amis de collège Wes Jacobs, un bassiste et joueur de tuba, formèrent le trio The Richard Carpenter Trio. L'orchestre jouait du jazz dans de nombreux night-clubs et ils apparurent à la Télé dans des émissions à la recherche de nouveaux talents intitulée Your All-American College Show. Karen, Richard et d'autres musiciens, dont Gary Sims et John Bettis, se produisirent dans un groupe connu sous le nom de Spectrum. Ce groupe se caractérisait par des sonorités harmonieuses et des vocalises. Ils enregistrèrent de nombreuses bandes sonores de démonstration dans le garage de leur ami, le bassiste Joe Osborn. Nombre de ces bandes sonores furent rejetées et selon l'un des membres fondateurs des Carpenters, John Bettis, ces rejets « firent beaucoup de dégâts ». Les enregistrements des sessions initiales furent perdus dans un incendie qui toucha la maison de Joe Osborn, et les versions de ces premières chansons, qui survécurent au sinistre, persistent uniquement sur des disques pressés en acétate[5]. Finalement le label A&M Records signa avec les Carpenters un contrat pour enregistrer en 1969. Karen y chantait la majorité des chansons du premier album intitulé Offering (plus tard renommé Ticket to Ride (album)), et pour sa part, son frère Richard, écrivit 10 des 13 chansons de l'album. Le single (qui donna le titre de la piste), était une allusion à la chanson des Beatles, et fut leur premier single, qui atteint le 54e rang au hit-parade Billboard Hot 100. Leur album suivant, sorti en 1970, Close to You, comporta deux succès importants : (They Long to Be) Close to You et We've Only Just Begun. Ils atteignirent respectivement les 1re et 2e places au hit 100.

Karen Carpenter débuta donc, à la fois comme batteuse et chanteuse du groupe, et au début elle chanta toutes ses parties vocales tout en jouant. Du fait de sa petite taille (1,63 m), il était difficile pour le public de l'apercevoir derrière sa série de caisses et il fallut la persuader de se tenir sur le devant de la scène pour chanter les succès de la formation. Ce fut d'abord Mouseketeer puis Cubby O'Brien (en) qui la remplacèrent à la batterie pendant de nombreuses années. Après la parution de l'album Now & Then (The Carpenters album) (en) en 1973, les albums tendirent à représenter Karen Carpenter chantant le plus souvent et jouant plus rarement de la batterie. À cette époque, son frère Richard développa une addiction au Quaalude. Les Carpenters durent annuler fréquemment les dates de leurs exhibitions et ils arrêtèrent les tournées après le et le concert au MGM Grand Las Vegas à Las Vegas. En 1981 après la parution de l'album Made in America (Carpenters album) (en) (qui fut leur dernier), les Carpenters remontèrent encore sur scène et firent quelques concerts, et en particulier à l'occasion de leur dernière apparition en live au Brésil.

Reconnaissance de sa dextérité à la batterie

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Karen Carpenter commença à jouer de la batterie en 1964. Elle fut toujours enthousiaste à proposer des percussions et enseignait elle-même comment exécuter des partitions complexes avec une « signature personnelle », selon les dires de son frère. Les solos de batterie de Karen Carpenter étaient appréciés par ses collègues batteurs comme Hal Blaine, Cubby O'Brien (en), Buddy Rich[6] et par la rédaction de Modern Drummer (en) magazine[7]. Karen Carpenter se voyait toujours comme une « batteuse qui chante ». Malgré cela, elle n'est pas souvent représentée à la batterie sur les albums des Carpenters. Elle fut la seule batteuse de l'album Ticket to Ride et dans les chansons Mr. Guder et Please Mr. Postman. Le rôle de batteur dans l'entourage des Carpenters fut aussi tenu principalement par Hal Blaine quand elle quitta la batterie pour ne faire que chanter[8].

Album en solo

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En 1979, Richard prit une année pour traiter sa dépendance au Quaalude[9], et Karen décida de faire un album en solo avec le producteur Phil Ramone. Son travail en solo fut très différent des prestations habituelles des Carpenters, avec des chansons plus orientées vers les adultes et un rythme disco, des voix plus sensuelles, dans un registre vocal plus élevé. Le projet rencontra une réponse mitigée de la part de Richard et de l'équipe du producteur A&M au début de 1980. L'album fut mis en attente par A&M CEO et Herb Alpert, en dépit des demandes de Quincy Jones pour que certaines pistes soient remixées[10]. Le label A&M fit payer 400 000 $ aux Carpenters pour couvrir le coût de l'enregistrement de l'album solo de Karen non publié, qui était à prendre sur les revenus futurs du duo[11],[12]. Les fans des Carpenters eurent un avant-goût de l'album en 1989 quand certaines des pistes remixées par Richard furent introduites dans l'album Lovelines, l'album final des Carpenters à partir de matériel non publié précédemment. En 1996, l'album entier sortit, sous le nom de Karen Carpenter, comportant les arrangements approuvés par Karen avant sa mort et un bonus inédit.

Vie personnelle

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Karen Carpenter vécut chez ses parents jusqu'à l'âge de 26 ans. Après l'arrivée du succès des Carpenters au début de 1970, elle et son frère achetèrent deux appartements à Downey. Précédemment dénommés « Geneva », les deux complexes furent rebaptisés « Only Just Begun » et « Close To You » en l'honneur des deux premiers succès du duo. Les appartements sont situés au 8353 et 8356 de la 5e rue de Downey[13]. En 1976, les Carpenters achetèrent deux appartements dans le quartier Century City, formant un condominium, au 2222 avenue des Stars. La sonnette carillonnait les six premières notes de We've Only Just Begun. Comme cadeau de bienvenue, leur mère leur donna sa collection de livres de littérature classique reliés en cuir. Karen Carpenter collectionnait les bibelots Disney, aimait jouer au softball, au baseball, et comptait Petula Clark, Olivia Newton-John et Dionne Warwick parmi ses amies les plus proches.

Karen Carpenter sortit avec un certain nombre d'hommes connus dont Mike Curb, Tony Danza, Terry Ellis, Mark Harmon, Steve Martin et Alan Osmond (en)[10]. Sur un coup de foudre, elle se maria le avec un entrepreneur bien établi, Thomas James Burris, dans la Crystal Room du Beverly Hills Hotel. Divorcé et père d'un fils de 18 ans, son mari était de neuf ans son aîné. Une nouvelle chanson fut réalisée par Karen Carpenter pour la cérémonie : Touch Me When We're Dancing, Because We Are in Love, qui fut enregistrée en 1981. Burris dissimula à Karen Carpenter qu'il avait subi une vasectomie. Karen voulant absolument un enfant, leur mariage ne survécut pas à la supercherie[14]. Ils entamèrent une procédure de divorce quatorze mois après leur mariage.

Derniers mois

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Now, enregistrée en , fut la dernière chanson de Karen Carpenter. Elle l'enregistra après une thérapie de deux semaines avec son psychothérapeute Steven Levenkron à New York pour traiter son anorexie, qui lui avait fait perdre beaucoup de poids. Durant sa maladie, elle avait pris des médications à base d'hormones thyroïdiennes (pour accélérer son métabolisme)[15] et des laxatifs[16]. Malgré sa thérapie, son état continua à se détériorer et elle perdit encore du poids, ce qui conduisit Karen Carpenter à appeler son psychothérapeute pour lui dire qu'elle se sentait faible, qu'elle avait des vertiges et une arythmie cardiaque. Finalement en , elle fut admise au Lenox Hill Hospital de New York et mise sous perfusion intraveineuse, ce qui lui permit de reprendre rapidement du poids (15 kg en huit semaines). La prise soudaine de poids surchargea son cœur, qui était toujours faible après des années de régimes diététiques.

Déterminée à reprendre sa carrière en main et à conclure son divorce, Karen Carpenter retourna en Californie en et mit en chantier un nouvel album avec Richard. Le , elle donna son dernier récital dans la salle multifonction de la Buckley School (California) (en) dans le quartier de Sherman Oaks de Los Angeles, chantant des chants de Noël pour ses filleuls, leurs camarades de classe et leurs amis. Le , elle fit sa dernière apparition en public à une réunion d'anciens lauréats des Grammy Awards dans le cadre du 25e anniversaire de la cérémonie. Karen apparut frêle et fatiguée, mais selon Dionne Warwick, elle était pleine de vie et d'entrain, s'exclamant, « Look at me ! I've got an ass ! » (Regardez-moi ! J'ai des fesses !)[17]

Le décès

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Le , la jeune femme vit son frère pour la dernière fois, évoquant avec lui de nouveaux projets et la reprise des tournées. Le , alors que son divorce devait être conclu dans les jours suivants et à moins d'un mois de ses 33 ans, elle présenta une défaillance cardiaque au domicile de ses parents à Downey[18].

Elle fut admise au Downey Community Hospital, où elle fut déclarée morte vingt minutes plus tard. Le procureur de Los Angeles donna comme cause de la mort des troubles du rythme cardiaque causés par les déséquilibres biologiques associés à son anorexie mentale[19]. Selon le rapport de l'examen initial, la première cause était une crise cardiaque, et la seconde l’anorexie. Le troisième élément était la cachexie, avec un poids extrêmement faible et une dégradation associés à la chronicité de sa maladie. L'autopsie attribua la mort de Karen Carpenter à la cardiotoxicité de l'émétine prise au cours de son anorexie mentale, révélant qu'elle s'était empoisonnée en prenant du sirop d'ipéca, un émétique souvent utilisé pour provoquer des vomissements mais qui peut entraîner un empoisonnement en cas de prise trop importante[19]. L'utilisation de sirop d'ipéca par Karen fut contestée par Agnès et Richard, qui tous deux affirmèrent qu'ils n'avaient jamais trouvé de bouteilles vides d'ipeca dans son appartement et démentirent tout indice de vomissements volontaires[20]. Richard exprima également qu'il croyait que Karen n'avait pas le désir d'ingérer du sirop d'ipéca à cause du danger des vomissements sur l'état de ses cordes vocales et qu'elle ne prenait que des laxatifs pour maintenir un poids corporel faible.

Les funérailles de Karen Carpenter eurent lieu le , à l'église méthodiste de Downey. Habillée d'un ensemble rose, Karen Carpenter reposait dans un cercueil blanc ouvert. Plus de 1 000 personnes endeuillées passèrent devant pour lui dire au revoir, et en particulier ses amies Dorothy Hamill, Olivia Newton-John, Petula Clark et Dionne Warwick. Son mari Tom, dont elle était séparée, retira son alliance et la déposa dans le cercueil[10]. Elle fut enterrée au Forest Lawn Memorial-Parks & Mortuaries, en Californie, au pied d’un cyprès. En 2003, Richard fit ré-enterrer Karen près de leurs parents, dans le mausolée de la famille Carpenter au Pierce Brothers Valley Oaks Memorial Park de Westlake Village, en Californie, qui est plus proche de sa maison du sud de la Californie.

Après sa mort

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L'étoile des Carpenter à Hollywood Walk.

La mort de Karen Carpenter attira l'attention des médias sur l'anorexie mentale et aussi sur la boulimie. Dans les années qui suivirent sa mort, un certain nombre de personnalités décidèrent de rendre public leur trouble du comportement alimentaire, à l'image de l'actrice Tracey Gold[21] et de Diana Spencer, la « princesse de Galles »[22]. Les centres médicaux et les hôpitaux commencèrent à recevoir de nombreux appels concernant ces troubles. Le public en général connaissait peu l'anorexie mentale et la boulimie avant la mort de Karen Carpenter, ce qui ne facilitait pas l'identification et le traitement des troubles[10]. Sa famille créa une fondation, la Karen A. Carpenter Memorial Foundation, qui recueille de l'argent pour la recherche sur l'anorexie mentale et les troubles d'ordre alimentaire. Depuis, le nom de l'organisation fut modifié en Carpenter Family Foundation. En plus de ces recherches, la fondation finance maintenant les arts, les spectacles et l'éducation.

Honneurs

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  • 1975 – Dans un sondage d'opinion du magazine Playboy, les lecteurs élurent Karen Carpenter meilleur batteur de rock de l'année. Apparemment cela fâcha énormément John Bonham, du groupe Led Zeppelin, qui était arrivé en deuxième position. Il déclara «Je voudrais qu'on sache que je viens juste après Karen Carpenter dans le sondage de Playboy sur le meilleur batteur, mais celle-ci ne tiendrait pas 10 minutes avec un morceau de Zeppelin»[23].
  • 1999 – VH1 classa Karen Carpenter au 29e rang de la liste des 100 plus importantes femmes du rock and roll[24].
  • 2010 – Rolling Stone classa Karen Carpenter au 94e rang de sa liste des 100 plus grands interprètes de tous les temps[25].

Hommages

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  • Le , les Carpenters furent honorés d’une étoile sur le Walk of Fame. Elle est située au 6931 Hollywood Blvd., à quelques pas du théâtre Kodak[26]. Richard, Harold et Agnes Carpenter assistèrent à l’inauguration, ainsi que de nombreux fans.
  • En 1987 le réalisateur de cinéma Todd Haynes utilisa les chansons de Richard et Karen dans son film Superstar: The Karen Carpenter Story. Le film de Haynes brosse le portrait des Carpenters avec des poupées Barbie, à la place d'acteurs vivants. Le film fut ensuite retiré de la distribution après que Richard Carpenter eut gagné un procès concernant les royalties sur les chansons ; Haynes n'obtint pas la permission légale d'utiliser les enregistrements des Carpenters.
  • Le , le téléfilm The Karen Carpenter Story (en) fut diffusé sur CBS avec Cynthia Gibb dans le rôle-titre. Gibb fit une interprétation mimée de l'enregistrement de la chanson des Carpenters, à l'exception de The End of the World. Les deux films utilisent la chanson This Masquerade en arrière-fond, montrant le mariage de Karen Carpenter à Tom Burris.
  • Tunic (song for Karen), la deuxième chanson sur l'album Goo de Sonic Youth sorti en 1990, lui est consacrée : on l'imagine au Paradis, heureuse et jouant de la batterie, rencontrant ses nouveaux amis Dennis Wilson, Elvis Presley et Janis Joplin.
  • Le livre de Clovis Goux, La disparition de Karen Carpenter, Actes Sud-Rocks, 2017.

Discographie

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Albums studio

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Album solo

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Notes et références

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  1. Coleman, Ray. The Carpenters: The Untold Story (HarperCollins, 1994), p. 29-33.
  2. This Is Your Life, 1970
  3. E! Channel, "True Hollywood Story - Karen Carpenter"
  4. (en) Randy L. Schmidt, Dionne Warwick, Little Girl Blue: The Life of Karen Carpenter.
  5. (en) Richard Carpenter's notes on the 'From The Top' collection
  6. « Walking And Chewing Gum At the Same Time... Five drummers who got sick of looking at the lead singer's wiggling bum and decided that they could sing! », sur www.bbc.co.uk (consulté le )
  7. « Karen Carpenter site », Leadsister.com (consulté le )
  8. « Carpenters », sur www.richardandkarencarpenter.com (consulté le )
  9. Coleman, p. 242.
  10. a b c et d Coleman.
  11. Coleman, p. 274.
  12. Phil Ramone, E! Channel, True Hollywood Story — Karen Carpenter.
  13. Google maps has a street view of both apartments [1] [2] de part et d'autre de la rue avec leur nom au-dessus de l'entrée.
  14. NPR "All Things Considered", 4 février 2013
  15. The Carpenters The Untold Story by Ray Coleman
  16. Dr. Dave Krainacker, « Anorexia and Karen Carpenter », Queen City News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. Schmidt, p. 271.
  18. Chris Willman, « Karen Carpenter's Death, 30 Years On: The Tipping Point For Eating Disorder Awareness », Yahoo! Music, (consulté le ).
  19. a et b Randy Schmidt, « Karen Carpenter's tragic story », The Guardian, (consulté le )
  20. Carpenters: The Untold Story by Ray Coleman (book).
  21. (en) Daisy Dumas, « 'Anorexia would have killed me': Actress Tracey Gold reveals motivation behind hard-hitting eating disorders reality TV show », sur dailymail.co.uk, (consulté le )
  22. Martin Bashir, « Interview with Princess Diana », BBC1 (consulté le )
  23. (en) Mick Bonham, John Bonham: The Powerhouse Behind Led Zeppelin, Southbank Publishing, 2005, (ISBN 1-904915-11-6) (ISBN 978-1-904915-11-9) : « I'd like to have it publicised that I came in after Karen Carpenter in the Playboy drummer poll! She couldn't last ten minutes with a Zeppelin number ».
  24. « VH1: 100 Greatest Women of Rock & Roll », Rock On The Net (consulté le )
  25. « 2010 Rolling Stone Magazine's list of 100 Greatest Singers of All Time », Rollingstone.com (consulté le )
  26. « The Carpenters page - Hollywood Walk of Fame », Web.singnet.com.sg, (consulté le )