Joseph Roth (résistant)
Joseph Roth, né le à Roppeviller et mort le à Gaggenau, est un prêtre et résistant français membre du réseau Alliance pendant la Seconde Guerre mondiale.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nationalité | |
Activités |
Résistant, prêtre chrétien, professeur de mathématiques |
Membre de | |
---|---|
Conflit | |
Distinction | |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense - site de Vincennes (d) (GR 16 P 521437) |
Biographie
modifierJoseph Alfonse Roth est élevé au sein d'une famille de 7 enfants, il étudie au collège de Bitche puis au grand séminaire de Metz[1].
Le , il est ordonné prêtre. Il est nommé vicaire à Sarreguemines[1],[2],[3].
En 1939, il est mobilisé comme sous-lieutenant au sein du 160e Régiment d’infanterie de forteresse dans le secteur fortifié de Faulquemont. Fait prisonnier, il est libéré, après l'annexion de fait de la Moselle, en tant que Mosellan[2],[3].
Le , il est nommé administrateur de la paroisse de Marthille[2],[3].
Le , il est expulsé de Lorraine vers l'intérieur de la France parmi 104 autres religieux lorrains. Il devient professeur de mathématiques au collège Saint-Joseph d’Épinal[2],[3],[4].
Le , il est arrêté par les Allemands comme membre du réseau de renseignements Alliance dans le secteur « Région Est ». Classé Nacht und Nebel, il est interné au camp de sûreté de Vorbruck-Schirmeck où il subit des tortures et des humiliations[1],[4],[5].
Dans la nuit du 22 au , il est transféré au camp de Rotenfels-Gaggenau devenu une annexe de celui de Vorbruck-Schirmeck[2],[3].
Le , après avoir creusé sa propre tombe, il est abattu sommairement dans une forêt près de Gaggenau en même temps que 12 autres victimes[2],[3].
À la Libération, deux de ses frères identifieront son cadavre. Son corps est rapatrié en France pour être enterré à la nécropole nationale de Strasbourg-Cronenbourg[2],[3]..
Reconnaissance
modifierÀ Gaggenau, son nom et sa photos figurent sur la stèle commémorative inaugurée, le , par la municipalité.
Distinctions
modifier- Il est reconnu « Mort en déportation » par arrêté du [3].
Notes et références
modifier- Goldschmitt, François, 1883-1966., Tragédie vécue par la population des marches de l'Est: Haut-Rhin, Bas-Rhin, Moselle sous l'occupation nazie., F. Goldschmitt, (OCLC 44258074, lire en ligne)
- Philippe WILMOUTH, « Roth Joseph », sur Mémoire et Espoirs de la Résistance (consulté le )
- Éric Le Normand, La résistance des Alsaciens, copyright 2016 (ISBN 978-2-915742-32-9 et 2-915742-32-4, OCLC 1152172696, lire en ligne)
- « Titres, homologations et services pour faits de résistance - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
Voir aussi
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Bibliographie
modifier- abbé François Goldschmitt, Tragédie vécue par la population des marches de l'Est : Haut-Rhin, Bas-Rhin, Moselle, sous l'occupation nazie, de François Goldschmitt, Saint-Avold, La Frontière, , 48 p., « L'assassinat de deux prêtres lorrains », p. 45-47. Disponible à la lecture à la BNU de Strasbourg
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressource relative aux militaires :
- Ressource relative à la vie publique :
- Philippe Wilmouth, « Roth Joseph », sur memoresist.org (consulté le ).
- .
- « Joseph Roth », sur museedelaresistanceenligne.org (consulté le )