Jean-Pierre Cluysenaar
Jean-Pierre Cluysenaar né le à Kampen, aux Pays-Bas, et mort le à Bruxelles (Belgique), est un architecte belge figure de proue de l’éclectisme.
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Château de Viron, Villa Servais (d), Galeries Royales Saint-Hubert |
Éléments biographiques
modifierIssu d’une famille de bâtisseurs et d'ingénieurs du Tyrol, les Klausener[réf. nécessaire], Jean-Pierre Cluysenaar est le fils de Joannes Cluysenaar ou Kluysenaar ou encore Kluisenaar, menuisier à Kampen, en Overijssel.
Son père était venu s'établir, à l'époque du royaume uni des Pays-Bas, dans les Pays-Bas méridionaux qui deviendront la Belgique en 1830, et cela d'abord à Gosselies, d'après des biographes, puis dans la région bruxelloise.
Jean-Pierre Cluysenaar n'a fréquenté l’école que jusqu’à l’âge de seize ans. Il a ensuite été au service et l'apprenti d'un tailleur de pierre. Le soir, il se perfectionnait en dessin d’art et suivait les cours de l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles dans la classe de Tilman-François Suys qui lui donne le goût de la Renaissance italienne. Ses professeurs furent également Jean-Alexandre Werry et Pierre Tasson.
Son fils Alfred Cluysenaar est un peintre réputé, et sa fille, qui sera l'épouse de l'architecte Gustave Saintenoy, est la mère de Paul Saintenoy.
Démarche architecturale
modifierFigure de proue de l’éclectisme, Jean-Pierre Cluysenaar s’est inspiré de tous les styles architecturaux. Sans en faire un jeu formel, il choisit toujours le style le mieux adapté au programme qui lui est imposé. Sa production ne couvre pas moins de 200 projets qui balayent tous les domaines, de la cité ouvrière aux grands palais en passant par les aménagements urbains dont très peu seront toutefois réalisés. Il n’hésite pas à recourir aux techniques industrielles qu’offre l’industrie métallurgique en créant de vastes surfaces vitrées soutenues par des charpentes de fer.
Réalisations
modifierChâteaux et hôtels particuliers
modifier- Villa La Chaînée[1] à Kortenberg, en style Renaissance italienne, construite en 1841 pour le négociant en vins Henri-Joseph Verheyden, né en 1774.
- Hôtel du baron Brugmann, rue d’Arenberg, Bruxelles (1844)
- Hôtel Nagelmackers, Liège (1846)
- Château du procureur-général Charles-Victor de Bavay, Forest (1851) (démoli)
- Château Rey, appelé actuellement Château Calmeyn à Drogenbos (1852-1853)
- Hôtel Cerfontaine, place Saint-Lambert, 11, Liège (1853), devenu le siège du Cercle catholique "Concordia" en 1866 ; racheté par le Grand Bazar en 1899.
- Château du comte Ferdinand de Meeûs ou Château d'Argenteuil, sous Ohain avec actuelle adresse postale sous Waterloo (1856-1858) (aujourd'hui Scandinavian School).
- Hôtels de Meeûs[2] square Frère-Orban, Bruxelles (1861)
- Château, écuries et remises du baron de Viron, actuelle maison communale de Dilbeek (1862)
- Château de Vieux-Sart, Corroy-le-Grand (1864)
- Château Allard à Uccle (démoli)
- Villa Servais à Halle qui a été restaurée.
Architecture publique
modifier- Kiosque du parc de Bruxelles (1841)
- Galeries royales Saint-Hubert, Bruxelles (1845-1847)
- Salle de concert, Aix-la-Chapelle (1846)
- Panorama de la rue Royale autour de la colonne du Congrès, Bruxelles, 1847
- Marché de la Madeleine, Bruxelles (1847), dont il reste la façade, aujourd'hui façade la la salle de concert La Madeleine
- Galerie Bortier, rue de la Madeleine à Bruxelles (1848)
- 1855 : Marché du Parc (anciens bas-fonds), qui s'écroula, ce qui entraîna un procès avec la Ville de Bruxelles[3].
- Gares de la Compagnie du chemin de fer de Dendre-et-Waes et de Bruxelles vers Gand par Alost (chacune de ces gares était unique) :
- Schellebelle (remplacée par une nouvelle gare en 1910[4] et démolie en 1996),
- Lede (démolie)[5],
- Alost (1856),
- Denderleeuw (reconvertie en bureau de poste après la construction d’une gare plus grande et détruite en 14-18),
- Zandbergen (1860),
- Grammont (détruite en 1940),
- Deux-Acren[6] (démolie),
- Lessines,
- Papignies (démolie),
- Rebaix (démolie),
- Zele[7] (démolie),
- Termonde-Waas (disparue),
- Lokeren-Waas (disparue),
- Ternat (1856),
- Hospice des Aveugles, devenu aujourd'hui la Résidence Porte de Hal - Ancienne Maison des Aveugles, Bruxelles (1855), construite pour la Société royale de philanthropie.
- Église de fer d’Argenteuil (1855-1862) néo-gothique[8] achevée par l'architecte nivellois Raymond Carlier. L'église située à Ohain fut détruite et la tour dynamitée pendant la Seconde Guerre mondiale en 1942. Actuellement, une chapelle néo-romane désacralisée la remplace.
- Ferme du château de La Hulpe qui abrite les collections de la Fondation Folon
- Théâtre et Kurhaus, Bad Homburg (1851, 1862-1866)
- Église Notre-Dame de la Visitation de Rochefort, (1870-1874)
- Conservatoire royal de Bruxelles, rue de la Régence (1872-1876)
- Théâtre de l'Alhambra, boulevard Émile Jacqmain à Bruxelles (1874, démoli en 1974)[9]
Origines familiales et famille
modifierJean-Pierre Cluysenaar est né à Kampen, en Overijssel, le 28 mars 1811, et fut baptisé à l’église catholique romaine du lieu[10]. Il est le fils de Joannes Cluysenaar ou Kluysenaar ou encore Kluisenaar, un menuisier qui fut employé du Waterstaat[11], né à Kampen vers 1786. Le Waterstaat l'aurait envoyé à Gosselies en 1817 d'après les biographes de Jean-Pierre Cluysenaar. On le retrouve domicilié à Bruxelles en 1819 où sa fille est née cette année-là[12], établi à Ixelles en 1830, et mort à Saint-Gilles[13] en 1834. Il est le fils de Petrus - ou Jean Pierre - Kluisenaar, mort à Gosselies[14] en 1822, et de Joanna Diesener ou Diesmer. Joannes Kluysenaar avait épousé Gerardina ou Garredine Gerrits ou encore Gerritsen ou Garritsen voire Klojenberg (une déformation du nom de son premier mari), une commerçante et gérante de boutique, née à Zwolle, en 1787, morte à Bruxelles[15] le 31 août 1847. Cette dernière épousa en secondes noces à Saint-Gilles[16] en 1838 le journalier et domestique Albert Goris, né à Rijmenam en 1805, et qui était dès lors plus jeune qu’elle de près de 20 ans. Celui-ci mourra à Malines[17] en 1883. Garredine Garritsen, bien que née à Zwolle, à plus de 250 km de Bruxelles, avait des attaches avec Uccle, en région bruxelloise : si sa mère Machelt Goetzen était morte à Zwolle[18] le 9 février 1797, son père Gerrit Garritsen est, lui, mort à Uccle[19] en 1828.
Jean-Pierre Cluysenaar, qualifié alors de dessinateur, et réputé pour ses talents dans ce domaine, épouse en premières noces à Bruxelles[20] le 12 juin 1830 Elisabeth Puttaert, née à Bruxelles le 8 mars 1812, et la fille de Petrus Puttaert. Celui-ci était un éleveur de vaches et qui sera ensuite laitier à la rue de Ruijsbroeck, originaire d’Anderlecht où il était né en 1763 de parents tous deux Anderlechtois Guidon Puttaert, laboureur à Anderlecht, et sa femme Jeanne Schuijteneer épousée à Anderlecht[21] en 1754. La femme de Petrus Puttaert, qu’il avait épousée en 1807 à Bruxelles[22], était Barbe ou Barbara Lenamps ou Lenams, un enfant qui avait été confié à l’assistance publique de Bruxelles après avoir été trouvé abandonné âgé de trois jours le long du canal de Bruxelles[23] le 7 mars 1784 et qui sera fille de confiance mais malgré tout restera illettrée. Petrus Puttaert mourut à Bruxelles[24] en 1837. Elisabeth Puttaert mourut fort jeune, le 1er août 1839, à Laeken[25] où elle demeurait, seulement âgée de 27 ans. De ce premier mariage de Jean-Pierre Cluysenaar naquirent plusieurs enfants :
- Barbara Mathilde Cluysenaar, née à Bruxelles[26] en 1830, très peu de jours après le mariage de ses parents,
- Pierre Gustave Cluysenaar, né à Bruxelles en 1832, propriétaire à Buissonville près de Rochefort, en 1871, cultivateur, botaniste, professeur de sciences à l’Ecole normale primaire de l’Etat à Huy, mort à Huy en 1897, qui épousa à Eprave en 1863 Léontine Deseille, qui était la fille d’un notaire,
- Adèle Clotilde Cluysenaar, née en 1834, qui épousa l’architecte Gustave Saintenoy,
- l’artiste-peintre Alfred Jean André Cluysenaar, né à Bruxelles le 24 septembre 1837, mort à Saint-Gilles en 1902, qui avait épousé à Bruxelles[27] en 1871 Marie Thérèse Cornélis, née à Bruxelles en 1847 et déjà veuve d’Alphonse Roger, mort en 1869. Ils eurent :
- André Edmond Alfred Cluysenaar, né à Saint-Gilles le 31 mai 1872, qui, âgé de 25 ans et qualifié d'artiste, épousa le 7 juillet 1897 à Reigate[28], comté de Surrey, Françoise Alice Gordon, âgée de 28 ans, résidant à la chaussée de Beaufort, à Reigate, fille de William Gordon.
- Marie Thérèse Ada Cluysenaar, née à Saint-Gilles le 2 juillet 1875, qui demeurait à Saint-Gilles, au n° 68 de la rue de la Source, lorsqu'elle épousa à Saint-Gilles[29] en 1898 Gaston Charles Ghislain Lambert, né à Schaerbeek le 16 octobre 1873, lieutenant de la marine royale belge, résidant à Ostende au n° 24 de la rue Marie Thérèse, fils de Ghislain Richard Lambert, intendant militaire de 1ère classe retraité, et son épouse Aline Albertine Cluijsenaar, résidant tous deux à Saint-Gilles.
- Barbe Céline Cluysenaar, née à Bruxelles[30] en 1835,
- Françoise Elisabeth dite Fanny Cluysenaar, née à Bruxelles en 1839, qui y[31] épousa en 1867 Simon Henri Hymans, employé à la Bibliothèque royale de Belgique, né à Anvers en 1836, et qui était le frère de Louis Hymans. Elle publiera Les Cluysenaar : une famille d'artistes[32].
En secondes noces, à Bruxelles [33] le 7 mars 1844, l'architecte Jean-Pierre Cluysenaar épousa sa belle-sœur Pétronille Puttaert. L’article 162 du Code civil prohibait une telle alliance, et une dispense – prévue par la législation en cas de de cause grave – était nécessaire. Elle fut accordée par le roi Léopold Ier le 21 janvier 1844 sur proposition de son ministre de la Justice Jules d'Anethan. Petronille Puttaert, la sœur d’Elisabeth, était née à Bruxelles[34] le 20 juin 1819 et était déjà veuve de Charles Ghislain Fontaine, marbrier de profession, né à La Hestre, qui était mort à Bruxelles[35] le 21 juin 1842, âgé de seulement 29 ans. Petronille Puttaert demeurait au n° 9 de la rue de Louvain et avait repris l'entreprise de marbre de son défunt mari. Du second mariage de Jean-Pierre Cluysenaar naquirent deux filles :
- Marie Octavie Cluysenaar, née le 11 février 1845 à Bruxelles, qui épouse en premières noces à Bruxelles[36] en 1865, Auguste Jean Delaveleye ou de Laveleye, qualifié dans son acte de mariage d’homme de lettres, né à Dijon en 1837, mort à Ixelles, le 29 novembre 1895 et en secondes noces à Saint-Gilles[37] le 27 juillet 1899 Emile Charles Freij, industriel, né en 1874 à Guntersblum, dans le Grand-duché de Hesse et qui était nettement plus jeune qu’elle.
- Aline Albertine Cluijsenaar, née le 28 décembre 1847 à Bruxelles, qui y[38] épousa le 11 novembre 1869 Ghislain Richard Lambert, né en 1834 à Aarschot, lieutenant officier payeur et répétiteur à l’Ecole royale militaire.
Bibliographie
modifier- Denise Lelarge, "La famille de Jean-Pierre Cluysenaar, architecte des Galeries Saint-Hubert à Bruxelles", dans : L'Intermédiaire des généalogistes, Bruxelles, n° 240, 1985, p. 424.
Notes et références
modifier- Christiaan Janssens, Villa La Chênaie Lire en ligne.
- Le premier des deux hôtels de maître entourant l'église Saint-Joseph a été construit par Ferdinand de Meeûs pour la Société Civile qu'il dirigeait (celui qui touche à la rue de l'Industrie), et l'autre fut construit après la mort de celui-ci par sa veuve juste après sa mort (celui qui donne sur la rue de la Science et qui communiquait à l'église par une tribune)
- L’Indépendance Belge, 9 avril 1855, éd. 1, p. 3 : « La première chambre du tribunal de première instance de Bruxelles vient d’être saisie du procès civil en responsabilité que la ville de Bruxelles intente à l’architecte Cluysenaer et à l’entrepreneur Taziaux, par suite de l’écroulement du Marché du Parc (anciens bas-fonds). Le sieur Libert, qui avait passé un contrat avec Taziaux pour la fourniture du fer, est appelé en garantie dans ce procès. Les avocats plaidants sont : Me Duvigneaud pour la ville de Bruxelles : Me Van Dievoet et Me Orts fils, pour l’entrepreneur et l’architecte ; Me Wins pour M. Libert ».
- La gare de Cluysenaar devint le logement du chef de gare pour la nouvelle gare.
- « Les gares belges d'autrefois. Lede. Guy Demeulder. », sur www.garesbelges.be (consulté le )
- « Les gares belges d'autrefois. Acren. Guy Demeulder. », sur www.garesbelges.be (consulté le )
- « Les gares belges d'autrefois. Gare de Zele. Guy Demeulder. », sur www.garesbelges.be (consulté le )
- Fanny Cluysenaae, Les Cluysenaar, une famille d'artistes, Weissenbruch, Bruxelles, 1928
- Laure Eggericx, Les boulevards du centre, Collection Bruxelles, ville d'art et d'histoire, Région de Bruxelles-Capitale, 1997, p.37
- Eglise catholique romaine de Kampen, 1811 28 martii Baptizatus est Joannes Petrus filius leg : Joannis Cluysenaar et Gerardina Gerrits conj : Suscepit Maria Cluysenaar.
- Les biographes de Jean-Pierre Cluysenaar qualifient son père d’ingénieur du Waterstaat mais dans deux actes d’état civil belge, il est simplement qualifié de menuisier et un troisième acte le qualifie d’employé du Waterstaat, sans que cette qualification d’ingénieur ne lui soit donnée.
- Acte de naissance de la ville de Bruxelles n° 2329 du 20 septembre 1819 : l'enfant, nommé Marie Béatrice Joséphine Kluysenaar est née le 19 à minuit et demie, de Jean Kluysenaar, employé du Waterstaat, et de Gerardina Garitssen, conjoints, domiciliés rue d'Anderlecht. Le témoin est Jean Joseph Mackintosh, peintre marchand, 36 ans, demeurant à la rue Haute à Bruxelles.
- Saint-Gilles, acte de décès de Joannes Kluisenaar, daté du 9 décembre 1834. Le défunt est mort le même jour, en sa demeure, à sept heures et demie du matin. La déclaration de décès est effectuée par deux voisins.
- Acte de décès de Gosselies (en marge Klausener). L’an mil huit cent vingt deux le vingt six janvier. Pardevant nous augustin antoine joseph Chaudron premier échevin officier de l’Etat Civil de la ville de Gosselies, arrondissement de charleroy Province de hainaut sont comparus, les sieurs jean baptiste vanwedeveld, tailleur d’habits âgé de quarante quatre ans, ami du défunt, et jean françois fontaine secrétaire âgé de trente neuf ans, ami du défunt, domiciliés tous deux à Gosselies, lesquels nous ont déclaré que le vingt six janvier mil huit cent vingt deux à une heure après midi Jean Pierre Klausener sans profession connue, âgé de septante neuf ans, fils de feu Paul et de feue Janne Driemer, veuf de feue Jeanne Diesemer, est décédé en la demeure du sieur Klaisenar garde au Pont à Bascul rue du marais en cette ville et les comparants après qu’il leur a été donné lecture du présent acte de décès l’ont signé avec nous.(signé) Fontaine , JB Vanweijdevelde, Chaudron. Le Pont à bascule dont il est question dans cet acte de décès est un pont à bascule hydrostatique et fut construit à partir de 1814 : Voyez Philippe Vandermaelen, Dictionnaire géographique de la province de Hainaut, Etablissement géographique, Bruxelles, 1833.
- Bruxelles, acte de décès du deux septembre 1847 n° 3558 de Garredine Garritsen.
- Saint-Gilles, acte de mariage n° 11 du 22 août 1838, précisant les dates de décès des parents des deux conjoints.
- Malines, acte de décès du 10 février 1883.
- D'après l'acte du second mariage de Gerardine Garritsen à Saint-Gilles en 1838. Les pièces annexes à l'acte de mariage semblent situer son inhumation au cloître dit Sint Angeniten klooster situé à Zwollekerspel, dans la région immédiate de Zwolle.
- Uccle, acte de décès du 14 mai 1828. Gerrit Garritsen est mort le 12 du mois. Le décès est déclaré par son beau-fils Joannes Kluisenaar, demeurant à Uccle. L'acte de décès donne également de nombreux renseignements sur les origines du défunt.
- Bruxelles, acte de mariage n° 354 du 12 juin 1830. Le père de chacun des conjoints est présent, outre Esprit Auguste Marchand, 25 ans, coiffeur à Bruxelles et Hieronimus Van Cutsem, 51 ans, distillateur à Bruxelles.
- Anderlecht, registre paroissial des mariages à la date du 30 juin 1754.
- Bruxelles, acte de mariage n° 54 du 11 février 1807.
- Bruxelles, extrait du Registre aux procès verbaux et d'annotation des enfans (sic) de la Patrie de la ville de Bruxelles, où il se trouve entre autres comme suit ... Barbe Lenamps, âgée de 3 jours le 7 mars 1784 (trouvée) à 7 heures du matin au Canal, était vêtue (...) un petit billet, sur quoi étoit marqué : Stanfant est Marie Tres (Cet enfant est Marie-Thérèse) ; baptisée à l'église Ste Catherine le 7 mars 1784.
- Bruxelles, acte de décès n° 2778 de 1837 : Pierre Puttaert est mort le 14 août 1837.
- Laeken, acte de décès du 2 août 1839. Le décès est déclaré par Jean-Pierre Cluysenaar, architecte, domicilié à Bruxelles. La défunte est morte en sa maison sise sur la chaussée de Laeken vers Wolverthem.
- Bruxelles, acte de naissance n° 1990 du 16 juin 1830, l’enfant est né le 14 juin 1830 au domicile des parents à la rue de Ruysbroeck.
- Bruxelles, acte de mariage n° 823 du 15 juin 1871. Marie Thérèse Cornelis était née le 7 avril 1847 à Bruxelles et y résidait au n° 58 du boulevard de Waterloo, son père était Philippe Joseph Cornelis, résidant à Ixelles, professeur au conservatoire Royal de Bruxelles, et sa mère était Augustine Dagnely, résidant à Ixelles. Les témoins étaient François Fontaine, un cousin du marié, âgé de 28 ans, résidant à Bad Homburg vor der Höhe, en Prusse, industriel, Léon Fontaine, cousin du marié, âgé de 34 ans, résidant à Ixelles, homme de lettres, Edmond Schoeten, beau-frère de la mariée, résidant à Ixelles, industriel, Gustave Cluysenaar, frère du marié, âgé de 38 ans, résidant à Buissonville.
- Saint-Gilles, acte de mariage transcrit, n° 147, du 4 septembre 1897.
- Saint-Gilles, acte de mariage n° 210 du 1er juin 1898. Les témoins étaient Hyacinthe Biot, oncle de l'épouse, âgé de 59 ans, résidant à Ixelles, greffier au tribunal de commerce, le comte Jacques de Lalaing, âgé de 38 ans, résidant à Bruxelles, artiste-peintre, Auguste De Laveleye, cousin du marié, âgé de 32 ans, résidant à Bruxelles, avocat, Richard Lambert, frère du marié, âgé de 26 ans, résidant à Anvers, lieutenant-officier payeur.
- Bruxelles, acte de naissance n° 3427 du 22 octobre 1835. L’enfant est né le 21 octobre 1835. Les parents sont domiciliés à la rue du Manège à Bruxelles en 1835.
- Bruxelles, acte de mariage n° 710 du 4 juin 1867. Simon Henri Hymans né à Anvers le 8 août 1836 était le fils de feu Henri Simon Hymans et de Sophie Josephs, rentière à Bruxelles. Les témoins du mariage étaient Alfred Cluysenaar, frère de la mariée, âgé de 30 ans, résidant à Saint-Gilles, artiste peintre, Gustave Cluysenaar, frère de la mariée, âgé de 36 ans, résidant à Buissonville, propriétaire, Louis Alvin, âgé de 61 ans, résidant à Ixelles, conservateur en chef de la bibliothèque royale, Louis Hymans, frère du marié, âgé de 38 ans, résidant à Ixelles, Représentant et homme de lettres.
- Les Cluysenaar : une famille d'artistes par Madame Veuve Henri Hymans, née Fanny Cluysenaar, Bruxelles, Société anonyme M. Weissenbruch, 1928.
- Bruxelles, acte de mariage n° 185 du 7 mars 1844. Gerardine Gerrits, la mère de l'époux, est présente au mariage, tout comme Barbe Lenamps, la mère de l'épouse, ces deux dames étant illettrées comme noté dans l'acte de mariage. Les témoins sont Jean André Louis Demotte (sic mais il s'agit de Jean André Louis Demot, qui sera le financier de la construction des Galeries royales Saint-Hubert alors que Jean-Pierre Cluysenaar en sera le concepteur et l'architecte), âgé de 33 ans, banquier à Bruxelles, Victor Delecourt, âgé de 37 ans, juge d'instruction à Bruxelles, Laurent Joseph Hart, âgé de 32 ans, graveur à Bruxelles et Josse Auguste Godecharles, âgé de 34 ans, peintre à Saint-Josse-ten-Noode.
- Bruxelles, acte de naissance n° 1586 de 1819. Le père, Pierre Puttaert, est qualifié de laitier de profession.
- Bruxelles, acte de décès n° 2403 de 1842. Charles Ghislain Fontaine était le fils du géomètre Charles Fontaine et de son épouse Catherine Seutin.
- Bruxelles, acte de mariage n° 161 du 14 février 1865.
- Saint-Gilles, acte de mariage n° 269 du 27 juillet 1899.
- Bruxelles, acte de mariage n° 1487 du 11 novembre 1869. Les témoins étaient Auguste Delaveleye, beau-frère de la marié, âgé de 32 ans, résidant à Saint-Josse-ten-Noode, homme de lettres, Antoine Félix Vandermeer, âgé de 46 ans, résidant à Saint-Josse-ten-Node, capitaine du train d'artillerie, Jean Baptiste Joseph Liagre, âgé de 54 ans, résidant à Saint-Gilles, colonel du génie, Alfred Cluijsenaar, frère de la mariée, âgé de 32 ans, résidant à Saint-Gilles, artiste peintre.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :