Jacques Merquey
Jacques Merquey, né le à Souillac (Lot), est un joueur international français de rugby à XV et de rugby à XIII dans les années 1940 à 1960.
Naissance |
Souillac (France) |
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Taille | 1,68 m (5′ 6″) |
Poste |
XV : Centre XIII : Centre, demi d'ouverture |
Période | Équipe | |
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XV | U.S. Souillac |
Période | Équipe | M (Pts)a |
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XV 1946-1948 1948-1949 1949-1950 XIII 1950-1953 1953-1957 1957-1958 1958-1964 |
U.S. Souillac Stade cadurcien R.C. Toulon R.C. Marseille S.O. Avignon Bataillon de Joinville U.S. Villeneuve |
Période | Équipe | M (Pts)b |
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XV 1950-1950 XIII 1951-1960 |
France France |
4 (3) 38 (51) |
a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.
Baigné par le rugby à XV dans sa jeunesse à Souillac où il y intègre le club de l'U.S. Souillac, Jacques Merquey au talent précoce est repéré et s'engage au Stade cadurcien puis une année plus tard au RC Toulon. Il côtoie aussitôt à ses vingt ans la sélection française et prend part au Tournoi des Cinq Nations 1950 nommé par le comité de sélections composé par Roger Lerou, Adolphe Jauréguy et René Crabos.
Six mois plus tard, le club du code de rugby rival de RC Marseille, club de rugby à XIII, le convainc alors de changer de code de rugby lui permettant d'allier ses études en pharmacie. Durant trois années, il joue les premières places du classement avec ses coéquipiers Jean Dop, André Béraud et Raoul Pérez, et découvre la sélection française de rugby à XIII. En 1953, il rejoint le club du SO Avignon d'A. Béraud, Paul Césard, Jean Rouqueirol et André Savonne et y remporte deux Coupe de France en 1955 et 1956. Après une année au Bataillon de Joinville en 1957-58, il termine sa carrière à l'US Villeneuve aux côtés d'Antoine Jimenez, Jean Foussat, Jacques Dubon et Jean-Pierre Clar remportant le Championnat de France en 1959 et 1964.
Centre référence des années 1950, tout aussi à l'aise au poste de demi d'ouverture, Jacques Merquey a marqué l'histoire de l'équipe de France de rugby à XIII près de dix années, prenant même le rôle de capitaine, et remporte les titres de Coupe d'Europe des nations en 1951 et 1952, participe à la finale de la Coupe du monde en 1954, et effectue les tournées de l'équipe de France en Australie et Nouvelle-Zélande en 1951 et 1955.
Biographie
modifierEnfance, jeunesse et débuts en rugby à XV à l'U.S. Souillac et au Stade carducien
modifierJacques Merquey naît le à Souillac (Lot). Son père, Paul Merquey (né le à Baladou et mort le à Souillac) est restaurateur et sa mère s'appelle Aurélie Constant (née le à Borrèze et morte le à Avignon), ils tiennent un café à Souillac[1]. Il a deux sœurs prénommées Paulette (1924-2016) et Danielle.
Né à Souillac, Jacques Merquey s'adonne qu'à partir de ses seize ans au rugby à XV dans sa ville natale de Souillac au club de l'U.S. Souillac, et dispute pour dépanner une rencontre de Coupe de France de rugby à XIII avec le Cahors XIII[1]. Alliant ses études et les performances au rugby à XV, il rejoint lors de la saison 1948-1949 le Stade cadurcien tout en étant scolarisé au lycée de Cahors pour le baccalauréat philo-sciences comprenant son équipe de rugby à XV dénommée la « Quercynoise »[2],[3]. Dans le club de Cahors sous la houlette de M. Bernatas, il prend part au Championnat de division inférieure nommé « Division d'honneur » mais affronte cette-saison-là le grand Stade toulousain en Coupe de France 1948-1949 en s'inclinant 29-6. Ses performances en club où il se fait remarquer par le fort nombre d'essais inscrits interpellent alors grandement les sélectionneurs de l'équipe de France dont Henri Galau qui décident en mars 1949 de le sélectionner en équipe de France B pour affronter l'Italie[2]. Cela amène de nombreux clubs à se renseigner sur lui que cela soit de rugby à XV - Stade toulousain - ou de rugby à XIII - Toulouse olympique XIII[2]. Cette rencontre France B - Italie est marquée par la révélation de J. Merquey au niveau national, il y inscrit un essai dans une rencontre pour une victoire 27-0. En fin de saison, suite à l'obtention de son baccalauréat, il désire poursuivre des études en pharmacie et doit pour cela rejoindre une grande faculté, plusieurs destinations s’offrent à lui- Paris, Toulouse et Aix-en-Provence[3]. Les médias annoncent son départ et avancent de nombreuses destinations tels que le Paris U.C.[4], le Stade français[5] et le Stade toulousain[6]. Le choix de J. Merquey est lié à son avenir dans les études et celui-ci privilégie des études en pharmacie, le R.C. Toulon semble répondre en ce sens et propose également en complément la tenue d'une rencontre de propagande contre le club du Stade carducien[5]. Fin août, il est finalement annoncé que le R.C. Toulon obtienne sa signature permettant au joueur de poursuivre ses études de pharmacie sur la ville de Marseille tout en jouant sous le maillot toulonnais[7].
1949-1950 : Passage au R.C. Toulon et obtention de la qualité d'international français de rugby à XV
modifierLors de cette saison 1949-1950, le R.C. Toulon ambitionne pour jouer les premiers rôles en Championnat de France en comptant sur les grands espoirs placés en ses centres Jacques Merquey et Joseph Galy, rappelant les grands souvenirs d'avant-guerre laissés au club toulonnais par Léopold Servole et Marcel Baillette[8]. En novembre 1949, J. Merquey est appelé en match de sélection de l'équipe nationale à Vienne (Isère)[9]. Incorporé dans l'équipe de France B aux côtés de son coéquipier Léon Bordenave, et avec Marcel Bodrero sur le banc[10]. La sélection « France A » remporte la rencontre 12-5 dans une rencontre où Roger Arcalis s'y révèle et J. Merquey est auteur d'un essai[11]. Rebelote quelques semaines plus tard au stade Mayol de Toulon, au cours d'une rencontre où J. Merquey, toujours en sélection France B, semble être la révélation centre tant attendue[12]. J. Merquey, malgré son jeune âge, fait sensation au cours de cette rencontre, remporté par la sélection France A seulement 15-14, et emporte l'adhésion à un possible statut de titulaire dans le XV de France dans l'optique du Tournoi des Cinq Nations[13].
Les quatre sélections de J. Merquey sous le maillot du XV de France
Groupe de l'équipe de France :
Roger Arcalis, Pierre Aristouy, Guy Basquet, René Biénès, Firmin Bonnus, Georges Brun, Fernand Cazenave, Pierre Dizabo, Gérard Dufau, Roger Ferrien, Franck Fournet, Daniel Héricé, Paul Lasaosa, Pierre Lauga, Pierre Lavergne, Lucien Martin, Jean Matheu-Cambas, Jacques Merquey, Pierre Pascalin, Jean Pilon, Michel Pomathios, Jean Prat, Maurice SimanCela est confirmé par le début de l'année 1950 où aucun centre ne parvient à infléchir la tendance, et J. Merquey est sélectionné pour la première rencontre du Tournoi face l’Écosse prévue le à Edimbourg, unique toulonnais dans le XV titulaire de l'équipe de France[14]. Battue 8-5, J. Merquey inscrit tout de même un essai et laisse une excellente impression[15]. De nouveau sélectionné pour la seconde rencontre du au stade olympique de Colombes face à l'Irlande, J. Merquey est l'une des armes offensives de ce XV de France, accompagné lors de cette rencontre d'un autre Toulonnais Firmin Bonnus[16]. Résultat nul de 3-3, le France n'a pas su prendre le dessus laissant l'Irlande égaliser à la dernière minute[17]. Les sélectionneurs hésitent à renouveler, avant de se raviser, J. Merquey pour la rencontre face à l'Angleterre du malgré ses bonnes performances[18]. La France remporte le match 6-3 avec deux essais de Jean Pilon et Fernand Cazenave[19]. Pour la dernière rencontre face au pays de Galles, seule nation invaincue de cette édition, l'équipe de France renouvelle sa confiance en J. Merquey. Toutefois, la sélection est amputée de Jean Prat, sorti avant la mi-temps pour blessure (les remplacements ne sont pas autorisés), et est sévèrement battue 21-0 à Cardiff dans une rencontre où J. Merquey rate l'occasion d'un essai à la 20e minute en oubliant sur son aile Maurice Siman alors que le score est encore 0-0[20].
Parallèlement, la saison du R.C. Toulon ne rencontre pas le succès espéré, avec des éliminations précoces en Coupe de France 1950 face au Stade montois 10-3[21] et en Championnat de France 1950 face à l'U.S. Carmaux. Dans cette dernière, le club toulonnais avait dominé sa poule en ne subissant qu'une unique défaite face à l'A.S. Soustons lors de la dernière journée après avoir remporté tous ses matchs et terminé premier de sa poule devant l'A.S. Soustons, le Biarritz olympique, le C.A. Périgueux, le S.C. Graulhet et le S. Lavelanet. Le R.C. Toulon affronte le modeste U.S. Carmaux en seizième de finale, difficile quatrième de sa poule E, et subit une défaite inattendue 6-5 en étant tenu en échec sur ses avants et voyant ses arrières malmenés[22]
1950-1964 : Vedette et centre référence du rugby à XIII français
modifier1950-1953 : Jacques Merquey rejoint le R.C. Marseille
modifier1950-1951 : Première saison marseillaise et première cape française
modifierDe nombreuses discussions émanent dans la presse sur la possibilité du passage de Jacques Merquey au rugby à XIII. Effectuant ses études de pharmacie sur Marseille et désirant sécurisant son avenir professionnel[1], J. Merquey n'est pas insensible par l'intérêt porté par le R.C. Marseille soutenu par Paul Ricard, créateur du pastis Ricard, qui finance le club marseillais. Centre d'avenir du XV de France, un départ de cet élément prometteur peut être un coup dur pour les instances de rugby à XV. J. Merquey réserve sa réponse à la rentrée de septembre pour se donner un temps de réflexion entre l'offre marseillaise et la reprise de la saison au R.C. Toulon[23]. Finalement, il annonce mi-septembre son passage au rugby à XIII et signe en faveur du R.C. Marseille, il fait partie des quelques noms à franchir le rubicon en cette période avec Jean Lassègue, Roger Ferrien, Armand Balent, Tresarieu et Albert Torrens[24]. Ce transfert fait sensation dans le monde du rugby, le rugby à XV par l'intermédiaire du club Mazamet, soutenu par l'industrie de la laine, ayant proposé une surenchère dans cette même période pour éviter le départ de J. Merquey en rugby à XIII[25]. Les négociations sont du ressort de la mère de J. Merquey puisque celui-ci est toujours mineur. Aux côtés de joueurs bien installés dans le R.C. Marseille, finaliste du dernier Championnat de France, tels que Jean Dop, André Rouzaud, François Rinaldi et Paul Poncet, J. Merquey fait ses débuts sous le maillot marseillais le face au R.C. Carpentras pour une victoire 12-7 où il marque un essai, et fait dire à la presse que « le Merquey XIII sera supérieur au Merquey XV »[26].
Son début de saison laisse ainsi de grandes espérances et rapidement son nom est évoqué pour intégrer l'équipe de France de rugby à XIII qui débute la Coupe d'Europe des nations 1951 par un déplacement en Angleterre mi-novembre. Sa convocation pour une première cape est ralentie par une blessure à la cheville et un reprise de ses études de pharmacie à la Faculté de Marseille, lui-même stipulant de pas avoir prévu son pic de forme si tôt dans la saison[27]. Par ailleurs, le rugby à XIII français possède une forte concurrence à ce poste avec Joseph Crespo, Jep Maso, Frédéric Trescases, Louis Llari et Odé Lespès[28]. En début de saison 1951, la Fédération française de jeu à XIII[29] confirme l'organisation pour l'été 1951 de la première tournée de l'équipe de France en hémisphère sud (Australie et Nouvelle-Zélande) et le nom de J. Merquey est cité pour y prendre part[30] et voit son nom confirmé dans la liste des vingt-sept joueurs sélectionnés pour la tournée en mars 1951 avec ses coéquipiers J. Dop, Guy Delaye, Maurice André, François Rinaldi et André Béraud[31].
Composition de l'équipe de France :
Puig-Aubert (c) - Odé Lespès, Jacques Merquey, Joseph Crespo, Raymond Contrastin - Charles Galaup (o), Irénée Carrère (m) - François Rinaldi, Martin Martin, André Béraud, Élie Brousse, Michel Lopez, Raoul Pérez - Entraîneur : Jean DuhauAu club du R.C. Marseille, J. Merquey aligne de nombreuses belles performances et prend part à la bonne saison du R.C. Marseille en lice pour les deux titres nationaux - Championnat et Coupe. Malgré une élimination en quarts de finale de la Coupe de France contre l'A.S. Carcassonne, J. Merquey est la semaine suivante titularisé pour l'ultime rencontre de la Coupe d'Europe des nations face au pays de Galles disputée au stade Vélodrome de Marseille le , où il est présenté comme le « créateur de jeu que la Ligue attend »[32] et est placé au côté de l'ailier O. Lespès[33]. Cette rencontre en cas de victoire française, sous réserve d'améliorer la différence de points marqués/encaissés, permettrait à celle-ci de remporter le titre[34]. De cette rencontre, disputée au stade Vélodrome de Marseille, la presse surnomme son atout offensive de « carré magique » composé de « Carrère-Galaup-Crespo-Merquey » et voit la France s'imposer 28-13 avec trois essais inscrits par Raoul Pérez[35]. J. Merquey s'adjuge ainsi son premier titre de Coupe d'Europe[35].
Il termine sa saison en Championnat de France, affrontant le XIII Catalan de Perpignan à Lyon. Battu deux fois par les Catalans lors de la saison régulière, les Marseillais ne sont pas favoris de cette demi-finale. Privés de leur demi de mêlée J. Dop, les Marseillais s'inclinent seulement 10-8 malgré la performance de J. Merquey, meilleur attaquant marseillais sur cette rencontre[36].
1951 : tournée triomphale de l'équipe de France en Australie
modifierGroupe de la tournée de l'équipe de France :
Maurice André, Puig-Aubert, Jean Audoubert, Paul Bartoletti, Maurice Bellan, André Béraud, Élie Brousse, Robert Caillou, Gaston Calixte, Vincent Cantoni, Gaston Comes, Raymond Contrastin, Joseph Crespo, Guy Delaye, Jean Dop, René Duffort, Charles Galaup, Gabriel Genoud, Odé Lespès, Michel Lopez, Martin Martin, Louis Mazon, Jacques Merquey, François Montrucolis, Raoul Pérez, Édouard Ponsinet et François Rinaldi.Début , Jacques Merquey est annoncé dans la liste des 27 joueurs sélectionnés par la fédération française pour prendre part à la Tournée de l'équipe de France en 1951[37].
Au départ de Marseille, les joueurs de l'équipe de France sont encadrés par le directeur de la tournée Antoine Blain accompagné des entraîneurs Jean Duhau et Robert Samatan, et prennent le départ via un avion quadrimoteur spécialement aménagé pour leur transport qui les emporte en direction de Sydney via des escales à Rome, le Caire, Karachi, Calcutta, Singapour, Jakarta et Darwin[38].
Une fois arrivée en Australie, l'équipe de France dispute de nombreux matchs amicaux contre des équipes et sélections locales avant d'affronter l'Australie dont la première rencontre est un amical programmée le à Sydney. Titulaire pour le premier test-match contre l'Australie au poste de centre, J. Merquey[39] prend part au succès français de ce premier test 26-15 devant plus de 60 000 spectateurs au Sydney Cricket Ground de Sydney[40]. Essayé au poste de demi d'ouverture au cours de rencontres amicales, J. Merquey présente un polyvalence qui plaît à l'encadrement[41]. Ainsi, lors du second test programmé le contre ce même adversaire, J. Merquey est cette fois-ci aligné sur le terrain en charnière au poste de demi d'ouverture avec son demi de mêlée et coéquipier Jean Dop[42]. À Brisbane, l'équipe d'Australie prend sa revanche 23-11 alors qu'elle était menée 12-6 à la mi-temps[43].
Composition de l'équipe de France :
France : Puig-Aubert (c) - Vincent Cantoni, Jacques Merquey, Gaston Comes, Raymond Contrastin - René Duffort (o), Joseph Crespo (m) - Louis Mazon, Gabriel Genoud, Paul Bartoletti, Élie Brousse, Édouard Ponsinet, Gaston Calixte - Entraîneur : Jean DuhauLa belle se dispute à Sydney devant une affluence de 67 000 spectateurs[44]. De cette rencontre, la France réalise le tour de force de s'imposer 35-14, il s'agit alors de la plus large défaite infligée à l'Australie qui plus est sur ses terres, elle n'avait par ailleurs jamais encaissé plus de 27 points (41 ans plus tôt par l'équipe d'Angleterre). Cette rencontre a un grand retentissement dans le monde du rugby à XIII ainsi qu'en Australie, nation qui ne pensait pas que son équipe puisse être autant dominée chez elle. J. Merquey, maintenu en demi d'ouverture, et ses coéquipiers sont alors salués par toute la presse[45]. Il dispute l'ultime test contre la Nouvelle-Zélande, au poste de centre, mais est battu 16-15[46]. Il se rend à l'hôpital suite à la rencontre pour une infection au bras sans gravité[46]. La France sort toutefois grand vainqueur de cette tournée en comptant 21 victoires, 2 matchs nuls et 4 défaites seulement[47].
Le retour de l'équipe de France mi-septembre se déroule à Marseille où une foule considérable est venue acclamer les joueurs à la suite de cette tournée triomphale. Sous les yeux de milliers de spectateurs, J. Merquey et ses coéquipiers effectuent une tournée en voiture de la mairie à la Préfecture des Bouches-du-Rhône en empruntant la Canebière, l'allée Léon-Gambetta, chaque joueur dans une voiture décapotable. Ils sont reçus en mairie par le Ministre de l'Éducation nationale entre autres[48].
1951-1952 : Finale du Championnat de France et deuxième titre de Coupe d'Europe
modifierAprès cette tournée qui marque l'histoire du rugby à XIII français, Jacques Merquey retrouve le chemin du R.C. Marseille et repoussant d'une année sa réussite aux examens de pharmacie[49], ce décalage d'un an est pour lui « [sans regret] car un pareil voyage est une chance dans la vie »[50]. Il est convoqué pour la première rencontre du XIII de France contre la sélection des « Autres Nationalités » constituée de joueurs de l'Empire britannique évoluant en Angleterre pour la première rencontre de la Coupe d'Europe des nations 1952[51]. Cette première sortie post-tournée s'effectue ainsi à Hull devant plus de 30 000 spectateurs, la France attend une mi-temps pour se mettre dans la rencontre et est menée 9-4 à la fin de ce premier acte. Malgré un jeu plus équilibré en seconde période, la France a réagi trop tardivement pour s'imposer et s'incline 17-14. J. Merquey est cité comme l'un des meilleurs éléments français et ne voit pas sa place dans l'effectif remise en question pour la suite de la saison [52]. La deuxième rencontre internationale se déroule le au stade Vélodrome face à l'Angleterre. La France compte sur Puig-Aubert pour les points et J. Merquey organisateur du jeu au poste de demi d'ouverture avec Jean Dop en charnière et accompagné de Joseph Crespo et Roger Guilhem aux arrières. Ce dernier est placé au centre pour laisser place à la charnière Merquey-Dop. La France renverse complètement l’Angleterre sur ce match en s'imposant par un score large de 42-13 avec dix essais inscrits dont un par J. Merquey, ce dernier est jugé par la presse dans « un rôle d'une admirable sobriété »[53].
Composition de l'équipe de France :
Puig-Aubert (c) - Raymond Contrastin, Joseph Crespo, Louis Llari, Vincent Cantoni - Jacques Merquey (o), Jean Dop (m) - Paul Bartoletti, Martin Martin, François Rinaldi, Gabriel Berthomieu, Élie Brousse, Roger Guilhem - Entraîneur : Jean DuhauLe R.C. Marseille reste porté par J. Merquey, et celui-ci clôt l'année 1951 par une double confrontation contre la Nouvelle-Zélande venue pour sa tournée européenne avec au programme deux rencontres contre la France les 23 et . La première rencontre au Parc des Princes devant une assistance de près 25 000 spectateurs qui voit la victoire française 8-3 avec un J. Merquey au centre au côté de Raymond Contrastin. Avec l'autre centre Joseph Crespo, J. Merquey forme une paire de centres considérée comme l'une des meilleures du monde et permettant à la France de battre toute sélection[54]. Pour la deuxième rencontre, André Carrère remplace J. Crespo victime d'un lumbago[55], J. Merquey et ses partenaires s'imposent 17-7 à Bordeaux et clôt l'année sur cette performance. Le rugby à XIII a les honneurs de la presse puisque son coéquipier de l'équipe de France Puig-Aubert reçoit par le journal sportif référence français L'Équipe le titre de Champion des champions récompensant le sportif français ayant réalisé la meilleure performance au cours de l’année écoulée, notamment en raison de la tournée aux Antipodes[56].
En club, J. Merquey, malgré une condition physique moins performante que les mois précédents[57], prend une grande part active dans le beau parcours du club en Championnat en occupant la seconde place derrière l'A.S. Carcassonne. Ce dernier se présente cette année-là comme la meilleure. Pour preuve, leur opposition en huitième-de-finale de la Coupe de France en mars 1952 voyant la victoire carcassonnaise par un lourd score de 23-0[58]. Cette méforme amène les sélectionneurs de l'équipe de France à laisser J. Merquey à la disposition de son club pour cette fin de saison, ce dernier rate ainsi la convocation en équipe de France pour l'ultime rencontre de la Coupe d'Europe contre le pays de Galles (victoire 20-12 permettant à la France et J. Merquey de remporter le titre).
Composition du R.C. Marseille :
Maurice André - Joseph Grasseau, André Hatchondo, Jacques Merquey, Robert Moncéré - Paul Césard (o), Jean Dop (m) - François Rinaldi, François Othal, André Béraud, Jean Pambrun, Ulysse Négrier, Raoul Pérez- Entraîneur : Guy VassalEn demi-finale du Championnat de France face à l'U.S. Lyon-Villeurbanne, les Marseillais gagnent 34-13 dans une rencontre où les Lyonnais durent évoluer à 11 après les blessures de Sabeyrac tôt dans la rencontre et de Robert Lucia à la 15e minute[59]. Opposés à l'A.S. Carcassonne en finale organisé le au stade Chapou à Toulouse, le R.C. Marseille mène 6-0 et semble contrôler la rencontre lorsqu'à la 34e minute une passe de J. Merquey interceptait par Grasseau permit aux Carcassonnais de recoler 6-5 à la mi-temps. La seconde période laisse la place à un duel acharné et équilibré, l'A.S. Carcassonne mène tout d'abord 7-6 suite à un drop de Gilbert Benausse puis s'envole au score dans les dix dernières minutes pour s'imposer 18-6[60]. Cette fin de saison laisse des traces et J. Merquey renonce à la rencontre de prestige contre les Lions Britanniques au parc des Princes[61].
1952-1953 : Ultime saison de Jacques Merquey au R.C. Marseille
modifierEn cette rentrée de Championnat de France 1952-1953, Jacques Merquey retarde son intégration dans l'équipe marseillaise, entraîné par Guy Vassal, et obtient l'autorisation de ne rentrer qu'en octobre pour passer son examen de pharmacie[62].
1953-1957 : Jacques Merquey au S.O. Avignon
modifier1957-1958 : Une année au bataillon de Joinville
modifier1958-1964 : Dernière partie de carrière à l'U.S. Villeneuve
modifierSuite de sa carrière
modifierIl s'y construit un grand palmarès, prenant part à la première tournée du XIII de France en Australie et Nouvelle-Zélande, puis, à celle de 1955 (il sera capitaine) ainsi qu'aux Coupes du Monde de 1954, 1957 et 1960. En club, il joue pour Marseille, Avignon et Villeneuve-sur-Lot remportant deux fois le Championnat de France en 1959 et 1964, et deux fois la Coupe de France en 1955 et 1956.
Palmarès
modifierRugby à XV
modifierDétails en sélection
modifierMatchs internationaux de Jacques Merquey | ||||||||||
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Date | Adversaire | Résultat | Compétition | Poste | Points | Essais | Pen. | Drops | ||
sous les couleurs de la France | ||||||||||
1. | Écosse | 5-8 | Cinq Nations | Centre | 3 | 1 | - | - | ||
2. | Irlande | 3-3 | Cinq Nations | Centre | - | - | - | - | ||
3. | Angleterre | 6-3 | Cinq Nations | Centre | - | - | - | - | ||
4. | Pays de Galles | 0-21 | Cinq Nations | Centre | - | - | - | - |
Statistiques en club
modifierSaison | Championnat | Coupe | Sélection | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Comp. | Class. | Comp. | Class. | Comp. | M | Pts | Ess. | Buts | Dp. | |||
1948-49 | Stade cadurcien | Champ. de France 3e division | Coupe de France | 2e tour | ||||||||
1949-50 | RC Toulon | Championnat de France | 1/16 de finale | Coupe de France | CN | 4 | 4 | 1 | - | - |
Rugby à XIII
modifierPalmarès
modifier- Collectif :
- Vainqueur de Coupe d'Europe des nations : 1951 et 1952 (France).
- Vainqueur du Championnat de France : 1959 et 1964 (Villeneuve-sur-Lot).
- Vainqueur de la Coupe de France : 1955 et 1956 (Avignon).
- Finaliste de la Coupe du monde : 1954 (France).
- Finaliste du Championnat de France : 1957 (Avignon) et 1962 (Villeneuve-sur-Lot).
- Finaliste de la Coupe de France : 1958 (Avignon).
Coupe du monde
modifierÉdition | Rang | Résultats France | Résultats Merquey | Matchs Merquey |
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France 1954 | Finaliste | 2 v, 1 n, 1 d | 2 v, 1 n, 1 d | 4/4 |
Australie 1957 | Quatrième | 1 v, 0 n, 3 d | 1 v, 0 n, 1 d | 2/4 |
Angleterre 1960 | Quatrième | 0 v, 0 n, 3 d | 0 v, 0 n, 2 d | 2/3 |
Légende : v = victoire ; n = match nul ; d = défaite.
Coupe d'Europe des nations
modifierÉdition | Rang | Résultats France | Résultats Merquey | Matchs Merquey |
---|---|---|---|---|
1951 | 1er | 2 v 0 n 1 d | 1 v 0 n 0 d | 1/3 |
1952 | 1er | 2 v 0 n 1 d | 1 v 0 n 1 d | 2/3 |
1953 | 4e | 0 v 0 n 3 d | 0 v 0 n 1 d | 1/3 |
1954 | 3e | 1 v 0 n 2 d | 0 v 0 n 1 d | 1/3 |
Détails en sélection
modifierMatchs internationaux de Jacques Merquey | |||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Date | Adversaire | Résultat | Compétition | Poste | Points | Essais | Pen. | Drops | |||
1. | Pays de Galles | 28-13 | Coupe d'Europe | Centre | - | - | - | - | |||
2. | Australie | 26-15 | Tournée | Centre | - | - | - | - | |||
3. | Australie | 11-23 | Tournée | Demi d'ouverture | 3 | 1 | - | - | |||
4. | Australie | 35-14 | Tournée | Centre | - | - | - | - | |||
5. | Nouvelle-Zélande | 15-16 | Tournée | Centre | - | - | - | - | |||
6. | Autres Nationalités | 14-17 | Coupe d'Europe | Centre | - | - | - | - | |||
7. | Angleterre | 42-13 | Coupe d'Europe | Demi d'ouverture | 3 | 1 | - | - | |||
8. | Nouvelle-Zélande | 8-3 | Test-match | Centre | - | - | - | - | |||
9. | Nouvelle-Zélande | 17-7 | Test-match | Centre | - | - | - | - | |||
10. | Autres Nationalités | 10-29 | Coupe d'Europe | Centre | 6 | 2 | - | - | |||
11. | Autres Nationalités | 10-15 | Coupe d'Europe | Centre | - | - | - | - | |||
12. | Grande-Bretagne | 8-17 | Test-match | Centre | - | - | - | - | |||
13. | Nouvelle-Zélande | 22-13 | Coupe du monde | Centre | - | - | - | - | |||
14. | Grande-Bretagne | 13-13 | Coupe du monde | Centre | - | - | - | - | |||
15. | Australie | 15-5 | Coupe du monde | Centre | 3 | 1 | - | - | |||
16. | Grande-Bretagne | 12-16 | Coupe du monde | Centre | - | - | - | - | |||
17. | Australie | 8-20 | Tournée | Centre | - | - | - | - | |||
18. | Australie | 29-28 | Tournée | Centre | 6 | 2 | - | - | |||
19. | Australie | 8-5 | Tournée | Centre | - | - | - | - | |||
20. | Nouvelle-Zélande | 19-9 | Tournée | Centre | 6 | 2 | - | - | |||
21. | Nouvelle-Zélande | 1-11 | Tournée | Centre | - | - | - | - | |||
22. | Grande-Bretagne | 17-5 | Test-match | Centre | - | - | - | - | |||
23. | Nouvelle-Zélande | 22-31 | Test-match | Centre | 3 | 1 | - | - | |||
24. | Nouvelle-Zélande | 24-3 | Test-match | Centre | 3 | 1 | - | - | |||
25. | Grande-Bretagne | 10-18 | Test-match | Centre | - | - | - | - | |||
26. | Australie | 8-15 | Test-match | Centre | 3 | 1 | - | - | |||
27. | Australie | 21-25 | Test-match | Demi d'ouverture | 3 | 1 | - | - | |||
28. | Grande-Bretagne | 12-45 | Test-match | Centre | 3 | 1 | - | - | |||
29. | Grande-Bretagne | 19-19 | Test-match | Centre | 3 | 1 | - | - | |||
30. | Grande-Bretagne | 14-29 | Test-match | Centre | 3 | 1 | - | - | |||
31. | Grande-Bretagne | 5-23 | Coupe du monde | Centre | 3 | 1 | - | - | |||
32. | Nouvelle-Zélande | 14-10 | Coupe du monde | Centre | - | - | - | - | |||
33. | Grande-Bretagne | 14-25 | Test-match | Centre | - | - | - | - | |||
34. | Australie | 19-20 | Test-match | Centre | - | - | - | - | |||
35. | Australie | 12-13 | Coupe du monde | Demi d'ouverture | - | - | - | - | |||
36. | Grande-Bretagne | 7-33 | Coupe du monde | Demi d'ouverture | - | - | - | - | |||
37. | Nouvelle-Zélande | 0-9 | Test-match | Demi d'ouverture | - | - | - | - | |||
38. | Nouvelle-Zélande | 22-11 | Test-match | Demi d'ouverture | - | - | - | - |
Détails en club
modifierSaison | Championnat | Coupe | Sélection | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Comp. | Class. | Comp. | Class. | Comp. | M | Pts | Ess. | Buts | Dp. | |||
1950-1951 | RC Marseille | Championnat de France | 1/2 finale | Coupe de France | 1/4 finale | TO/CE | 5 | 3 | 1 | - | - | |
1951-1952 | Championnat de France | Finaliste | Coupe de France | 1/8 finale | CE | 4 | 3 | 1 | - | - | ||
1952-1953 | Championnat de France | 1/2 finale | Coupe de France | 1/8 finale | CE | 1 | 6 | 2 | - | - | ||
1953-1954 | SO Avignon | Championnat de France | 6e | Coupe de France | 1/4 finale | CE | 2 | - | - | - | - | |
1954-1955 | Championnat de France | 1/2 finale | Coupe de France | Vainqueur | CM/TO | 9 | 15 | 5 | - | - | ||
1955-1956 | Championnat de France | 1/2 finale | Coupe de France | Vainqueur | 4 | 6 | 2 | - | - | |||
1956-1957 | Championnat de France | Finaliste | Coupe de France | 1/2 finale | CM | 7 | 18 | 6 | - | - | ||
1957-1958 | Bataillon de Joinville | Championnat de France | 6e | Coupe de France | 1/4 finale | 1 | - | - | - | - | ||
1958-1959 | US Villeneuve | Championnat de France | Vainqueur | Coupe de France | 1/4 finale | |||||||
1959-1960 | Championnat de France | 1/2 finale | Coupe de France | 1/2 finale | 1 | - | - | - | - | |||
1960-1961 | Championnat de France | 1/2 finale | Coupe de France | 1/8 finale | CM | 4 | - | - | - | - | ||
1961-1962 | Championnat de France | Finaliste | Coupe de France | 1/8 finale | ||||||||
1962-1963 | Championnat de France | 1/4 finale | Coupe de France | 1/8 finale | ||||||||
1963-1964 | Championnat de France | Vainqueur | Coupe de France | Vainqueur |
Postérité
modifierUne rue de Souillac porte son nom de son vivant[64].
Notes et références
modifier- « J. Merquey - trois-quarts centre du Stade cadurcien, a marqué depuis le début de la saison 31 essais », L'Équipe, (lire en ligne)
- Loys van Lee, « Le potard, Jacque Merquey, deviendra-t-il international grâce aux « Tommies » ? », L'Équipe, (lire en ligne)
- « Merquey au P.U.C. », L'Équipe, (lire en ligne)
- A. C., « Merquey est très demandé », Midi olympique, (lire en ligne)
- Lucien Bareges, « Le Stade toulousain va rajeunir son équipe », Midi olympique, (lire en ligne)
- R. D., « Merquey jouera à Toulon », Midi olympique, (lire en ligne)
- Fernand Albaret, « Le tandem Galy-Merquey égal à Bailette-Servole », L'Equipe, (lire en ligne)
- Louis Ferdinand, « Moga et Soro seraient laissés sur la touche ! », L'Equipe, (lire en ligne)
- Georges Duthen, « Avec Bautista (de France B), Aristouy, Siman sauront-ils forcer l'attention à Vienne ? », L'Equipe, (lire en ligne)
- Marcel de Laborderie, « Seule révélation : l'arrière Arcalis », L'Equipe, (lire en ligne)
- Georges Duhen, « Pierre Lauga soufflera-t-il à Pepe Dizabo sa cape international ? », L'Equipe, (lire en ligne)
- Marcel de Laborderie, « Un seul véritable espoir au centre le centre Toulonnais Merquey mais ... », L'Equipe, (lire en ligne)
- Georges Duthen, « La France peut battre l’Écosse à Murrayfield pour la première fois ... », L'Equipe, (lire en ligne)
- Georges Duthen, « Arcalis, presque impeccable et l'aile Merquey-Siman, dangereuse, ont fait excellente impression », L'Equipe, (lire en ligne)
- Marcel de Laborderie, « Virage dangereux pour le XV de France à Colombes », L'Equipe, (lire en ligne)
- Roger Bastide, « Le XV de France, en progrès, a résisté aux Irlandais ... en baisse (3-3) », L'Equipe, (lire en ligne)
- Georges Duthen, « Pomathios incertain, le XV de France mal parti pour vaincre », L'Equipe, (lire en ligne)
- Georges Duthen, « Devant l'Angleterre, le jeu offensif du XV de France a fait merveille ! », L'Equipe, (lire en ligne)
- Marcel de Laborderie, « Les invincibles Gallois ont joué avec un quinze de France démantelé », L'Equipe, (lire en ligne)
- Loys van Lee, « Le R.C. Toulon, decevant, disparaît aussi de la Coupe », L'Equipe, (lire en ligne)
- Georges Duthen, « Le Racing C.F., A.S. Béziers, F.C. Lourdes qualifiés aisèment au cours de seizièmes de finale mouvementés ! », L'Equipe, (lire en ligne)
- « Merquey se décidera bientôt pour Marseille XIII », L’Équipe, (lire en ligne)
- Louis Ferdinand, « Le président Barrière envisage la nouvelle saison avec optimisme », L’Équipe, (lire en ligne)
- « Toujours Merquey et Bourat ! », L’Équipe, (lire en ligne)
- Roger Bastide, « Marseille et Carpentras : deux équipes déjà en condition physique mais ... le métier était du côté des Phocéens », L’Équipe, (lire en ligne)
- Roger Bastide, « La tactique défensive de Marseille freine l'attaquant Jackie Merquey ! », L’Équipe, (lire en ligne)
- Roger Bastide, « Le duel Lespes-Llari dominera le match Bordeaux-Carcassonne », L'Equipe, (lire en ligne)
- ancienne appellation administrative française du rugby à XIII de 1947 à 1993 avant une décision de la Cour de Cassation donnant raison à la Fédération de rugby à XIII contre la Fédération française de rugby à XV.
- Roger Bastide, « La tournée du XIII de France en Australie entre dans sa phase préparatoire », L’Équipe, 9 janvvier 9 janvier 1951 (lire en ligne)
- Roger Bastide, « Puig-Aubert embarquera pour l'Australie sans doublure », L’Équipe, 13 mars1951 (lire en ligne)
- Fernand Cousteaux, « Le XIII de France privé de 4 vedettes : Béraud, Mazeon, Ponsinet et Dop ... », L’Équipe, (lire en ligne)
- Fernand Cousteaux, « Un tiers du XIII de France sera « tout neuf » », L’Équipe, (lire en ligne)
- « France en tête au goal-average », L'Équipe, (lire en ligne).
- Pierre About, « Victorieux 28-13, l XIII de France a trouvé un carré magique Carrère-Galaup-Crespo-Merquey et retrouve la Coupe Jean-Galia », L'Équipe, (lire en ligne).
- Paul Martin, « Match indécis entre les Catalans et Marseille », L'Équipe, (lire en ligne).
- Fernand Cousteaux, « Voici les 27 pour l'Australie », L'Équipe, (lire en ligne).
- Roger Bastide, « Gaston Comes avait une heure d'avance », L'Équipe, (lire en ligne).
- F. Cousteaux, « Le XIII de France craint la pluie qui tombe (aussi) à Sydney », L'Équipe, (lire en ligne).
- Louis Ardilley, « Magnifique victoire du XIII de France sur l'Australie (26-15) », L'Équipe, (lire en ligne).
- « Le XIII de France, au petit trot surclasse le North Queensland », L'Équipe, (lire en ligne).
- Louis Ardilley, « Le XIII de France joue son 2e test en Australie », L'Équipe, (lire en ligne).
- « Revanche australienne à Brisbane : 23-11 », L'Équipe, (lire en ligne)
- Louis Ardilley, « La Belle Australie-France suscite un enthousiasme considérable », L'Équipe, (lire en ligne).
- Louis Ardilley, « La France a battu contre l'Australie le record du score : 35 points ! », L'Équipe, (lire en ligne).
- « La Nouvelle-Zélande bat la France d'un point 16 à 15 (5-7) », L'Équipe, (lire en ligne).
- Louis Bonnery, Le rugby à XIII - le plus français du monde, p.191, Cano & Frank, 1996.
- Roger Bastide, « Marseille a réservé un accueil triomphal », L'Équipe, (lire en ligne).
- Tony Tempestt, « Jackie Merquey n'est pas impressionné à l'idée de retrouver le public anglais », L'Équipe, (lire en ligne).
- Pierre About, « Jackie Merquey, attaquant n°1 du XIII de France », L'Équipe, (lire en ligne).
- Pierre About, « Jo Crespo et Puig-Aubert, atouts majeurs du XIII de France », L'Équipe, (lire en ligne).
- Pierre About, « Le XIII de France, hors de condition, est battu de justesse à Hull : 14-17 », L'Équipe, (lire en ligne).
- Pierre About, « Dix essais pour le XIII de France contre l'Angleterre (42-13) », L'Équipe, (lire en ligne).
- Roger Bastide, « Merquey et Crespo forment la fameuse paire de centres », L'Équipe, (lire en ligne).
- Pierre About, « Revanche possible de la Nouvelle-Zélande sur le XIII de France à Bordeaux », L'Équipe, (lire en ligne).
- « L'Equipe a élu Puig-Aubert Champion des Champions 1951 », L'Équipe, (lire en ligne).
- René Durand, « Cinq Carcassonnais, hommes debase du XIII de France ... », L'Équipe, (lire en ligne).
- Marcel de Laborderie, « La condition athlétique de l'A.S. Carcassonne a nettement prévalu sur le jeu de Marseille », L'Équipe, (lire en ligne).
- Paul Izern, « Lyon perd son titre que Carcassonne veut prendre », L'Équipe, (lire en ligne).
- Pierre ABout, « Les Marseillais Béraud, Rinaldi, Dop et Pérez flambent .... mais la mécanique de Carcassonne animée par le superbe Gilbert Benausse triomphe encore (18-6) », L'Équipe, (lire en ligne).
- Pierre About, « Toohey-Price contre Dop-Crespo attraction du match-défi du Parc ! », L'Équipe, (lire en ligne).
- T. Tempesti, « Lavant-s (Tarbes) et Ambert (Lé"zignan) renforceront l'attaque de Marseille XIII », L'Équipe, (lire en ligne).
- (en) « Fiche de Jacques Merquey en Coupe d'Europe », sur rugbyleagueproject.org (consulté le )
- « Souillac. Jacques Merquey, une légende du XIII honorée », La Dépêche du midi, (lire en ligne)
Liens externes
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- Ressources relatives au sport :