Jacinte Giscard d'Estaing
Jacinte Giscard d’Estaing, née le dans le 15e arrondissement de Paris et morte le dans le 16e arrondissement[1], est une vétérinaire française passionnée d'équitation. Elle devient connue du grand public en 1974, lors de la campagne présidentielle de son père, Valéry Giscard d'Estaing.
Naissance | |
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Cimetière d'Authon (d) |
Nom de naissance |
Marguerite Marie Jacinte Giscard d'Estaing |
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Biographie
modifierFamille
modifierJacinte Marguerite Marie Giscard d'Estaing compte de nombreux ancêtres célèbres, outre son père. Par celui-ci, elle descend entre autres d’Edmond Giscard, de Jacques Bardoux, de Georges Picot, de Jean-Pierre de Montalivet, de Camille de Montalivet et d’Adélaïde de Saint-Germain, fille bâtarde présumée de Louis XV. Par sa mère, elle descend d’Henri Schneider, de Charles-Ferdinand d'Artois — duc de Berry, fils de Charles X —, de Michel Le Tellier et de Louvois.
Jacinte Giscard d’Estaing naît le à Paris 15e[2], dernier enfant de Valéry Giscard d'Estaing et d'Anne-Aymone Sauvage de Brantes, après Valérie-Anne, Henri et Louis.
Âgée de 14 ans, Jacinte Giscard d’Estaing apparaît sur la première affiche de campagne de son père en 1974. Le slogan de l'affiche est : « La paix et la sécurité »[3].
Elle épouse le à Authon (Loir-et-Cher) — où son père décédera et où sa mère possède le Château de l'Étoile —[4] Philippe Jean-Marie Guibout (né en 1950), architecte, dont elle divorce par la suite[5]. Ils ont un fils, Martin, né en 1991[5].
Carrière professionnelle
modifierElle étudie au lycée Sainte-Marie de Neuilly puis à l'École nationale vétérinaire d'Alfort[6]. Titulaire d'un certificat d'études approfondies vétérinaires (CEAV) en médecine du comportement des animaux domestiques, elle devient vétérinaire[5].
Passionnée d’équitation depuis l'enfance, elle crée à l'âge de 27 ans le Paris Horse Show, puis organise pendant dix-neuf ans le Jumping international de Paris-Bercy. En 1990, elle lance Poneyland, qui gère plusieurs poney clubs[7].
Elle devient par la suite commissaire générale du Generali Open de France, qui regroupe chaque été près de 15 000 cavaliers à Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher) lors des Championnats de France poneys et clubs[7].
Mort
modifierElle meurt le , des suites d'une longue maladie[8],[9]. Elle est inhumée le suivant à Authon, au sein de l'enclos voisin au cimetière communal, dans la plus stricte intimité familiale[10]. Son père, après sa propre mort le , est inhumé à ses côtés[11].
Notes et références
modifier- Relevé des fichiers de l'Insee
- Daniel Manach et Michel Sementéry, La descendance de Charles X, roi de France, Paris, éditions Christian, , 389 p. (ISBN 2-86496-068-0), p. 218.
- « Affiche « La paix et la sécurité », photo AFP », sur s.aolcdn.com (consulté le ).
- Aurore Savarit-Lebrère, « VGE, le président collectionneur de châteaux », sur liberation.fr, 3 décembre 2020.
- « Fiche de Jacinte Giscard d’Estaing », sur whoswho.fr (consulté le ).
- Caroline Pigozzi, « Jacinte Giscard d'Estaing, un cœur simple », Paris Match, semaine 25 au 31 janvier 2018, pages 76-79.
- « Mort de Jacinte Giscard d'Estaing, plus jeune fille de l'ancien président », sur huffingtonpost.fr, .
- « Décès d’une fille de Valéry Giscard d’Estaing », sur lefigaro.fr, (consulté le )
- « Disparition de Jacinte Giscard d'Estaing », sur lanouvellerepublique.fr, (consulté le ).
- « Authon, terre d’éternité du clan Giscard d’Estaing », sur lanouvellerepublique.fr.
- « Mort de Valéry Giscard d'Estaing : L'ancien président a été inhumé dans la plus stricte intimité à Authon », sur 20minutes.fr, 5 décembre 2020.
Liens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :