Hippolyte Wulffaert
Hippolyte Jean Guillaume Wulffaert, né à Anvers le et mort à Ixelles le , est un peintre belge de l'époque romantique.
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Hippolyte Wulffaert s'est particulièrement fait connaître comme peintre de scènes historiques et religieuses lors de nombreuses expositions en Belgique, en Europe, aux États-Unis et en Australie.
Biographie
modifierFamille
modifierNé à Anvers, le , Hippolyte Jean Guillaume Wulffaert est le second fils et le troisième des cinq enfants des artistes peintres Adrien Wulffaert (1804-1873) et de Clara Wulffaert (1808-1867), mariés en 1835[1],[2].
Formation et carrière
modifierÉlève de Jean-François Portaels, il se forme à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles, où, en , il obtient un accessit partagé dans la discipline de modelage d'après nature au degré supérieur de l'Académie[3].
Il participe aux Salons de Paris de 1866 et de 1868. Il est présent au Salon d'Anvers de 1867[4], de même qu'au Salon de Bruxelles de 1872[5]. L'année suivante, il présente ses œuvres à l'Exposition universelle de Vienne[6]. En 1876, il présente un tableau à l'Exposition universelle de Philadelphie[7]. Au Salon de Bruxelles de 1884, il expose également[8]. Enfin, à l'instar de nombreux artistes belges et européens, il participe à l'Exposition du centenaire à Melbourne, où il reçoit une médaille de 4e classe en 1889[9].
Lieux de vie
modifierIl possédait son atelier à Bruxelles, d'abord rue de l'Olivier, no 69[10], puis, de 1897 à 1912, au 28 et 30 rue Washington[11] à Ixelles, atelier conçu par l'architecte Henri van Dievoet en 1889 pour l'agent de change Félix Rodberg[12]. Cet atelier de rapport fut loué par Félix Rodberg à plusieurs artistes : au peintre Louis Artan de Saint-Martin (1837-1890) vers 1893[13] et à l’artiste peintre Hippolyte Wulffaert (de 1897 à 1911).
Mort
modifierHippolyte Wulffaert meurt, en son domicile, rue de Washington no 39 à Ixelles, à l'âge de 71 ans, le [14].
Œuvres
modifierSa participation est documentée de 1866 à 1889 aux expositions suivantes, où il présente ses œuvres :
- Salon de Paris de 1866 : Martyre de Saint-Pierre[15] ;
- Salon d'Anvers de 1867 : Martyre de Saint-Pierre[4] ;
- Salon de Paris de 1868 : Jeune fille au bain[16] ;
- Salon de Bruxelles de 1872 : Sur la plage et Adieu petite sœur[5] ;
- Exposition universelle de Vienne de 1873 : Les porteuses d'eau à Venise et Portrait des demoiselles S.[6] ;
- Exposition internationale de Londres de 1874 : Marché aux poissons du ghetto à Rome (acquis pour 60 £)[17] ;
- Exposition universelle de Philadelphie de 1876 : Les porteuses d'eau à Venise[7] ;
- Salon de Gand de 1880 : Sur la plage[18] ;
- Salon de Bruxelles de 1884 : Les funérailles du Titien[8] ;
- Exposition du Centenaire à Melbourne en 1889 : Les porteurs d'eau (médaille de 4e classe)[9].
Bibliographie
modifier- Société des artistes français, Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure, et lithographie des artistes vivants exposés au Palais des Champs-Elysées, Paris, Charles de Mourgues frères, , 405 p. (lire en ligne), p. 215.
- Allgemeines Künstlerlexikon bio-bibliographischer Index A-Z, volume 10, Andreas Klimt, Michael Steppes, K.G. Saur Verlag, p. 648
- Willem G. Flippo et Willem M. Flippo, Lexicon of the Belgian romantic painters, 1981.
Notes
modifier- (nl) « État-civil de la ville d'Anvers », sur agatha.arch.be, (consulté le ).
- Baron de Troostembergh, Annuaire de la noblesse belge, vol. 1, Bruxelles, Mish et Thron, , 387 p. (lire en ligne), p. 238.
- Moniteur, « Lauréats de l'Académie des beaux-arts de Bruxelles », Moniteur belge, no 287, , p. 4994 (lire en ligne, consulté le ).
- Société royale pour l'encouragement des beaux-arts, Salon d'Anvers de 1867, Anvers, Van Dieren, , 169 p. (lire en ligne), p. 166.
- Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1872, catalogue explicatif, Bruxelles, Adolphe Mertens, , 205 p. (lire en ligne), p. 164
- Exposition universelle de Vienne, Catalogue des produits industriels et des œuvres d'art, Bruxelles, E. Guyot, , 373 p. (lire en ligne), p. 320.
- Commission belge de l'Exposition internationale de Philadelphie, Catalogue des produits industriels et des œuvres d'art, Bruxelles, Parent et Cie, , 276 p. (lire en ligne), p. 163.
- Max Waller (préf. Camille Lemonnier), Le Salon de Bruxelles, 1884, Bruxelles, J. Fink, , 63 p. (lire en ligne), p. 54.
- Rédaction, « Nos artistes à l'exposition de Melbourne », L'Indépendance belge, no 67, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
- Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et lithographie des artistes vivants exposés au Palais des Champs-Élysées le 15 avril 1867, Paris, Académie royale de peinture et de sculpture, Société des artistes français, Société nationale des beaux-arts, Paris, 1867, p. 215.
- Lire : Pierre Dangles dans le site du quartier Opale : "Félix Rodberg n’y resta que peu de temps. Il quitta les lieux probablement au décès de sa mère. Contrairement à ce que prétend l’Inventaire du Patrimoine architectural de la Région de Bruxelles-Capitale, l’atelier n’a jamais été utilisé par le peintre Louis Artan de Saint-Martin. Il est par contre vrai que l’artiste-peintre Hippolyte Wulffaert (de 1897 à 1912) et le sculpteur-médailleur Armand Bonnetain (de 1913 jusqu’aux années 1920) y ont travaillé".
- Félix Florent Frédéric Rodberg, agent de change, né à Spa le 14 septembre 1866, résident à Ixelles, veuf de Marie Henriette Cloëts, morte à Spa le 2 août 1906, fils de Lambert Charles Léon Rodberg et de Marie Rosalie Josephine Françoise Hanicq, demeurants à Ixelles, épousa à Bruxelles le 26 février 1907 (contrat de mariage près Maître Lepage notaire à Saint-Gilles le 18 février 1907), Inès Todros, née à Rome le 06 juillet 1881 demeurant à Bruxelles rue Juste Lipse, 53 , fille de Gabriel Todros et de Debora Annina Reynach.
- . Toutefois selon Pierre Dangles dans le site du quartier Opale, l'indication dans le Patrimoine Monumental (Iris) de la présence du peintre Louis Artan de Saint-Martin est erronée : "Félix Rodberg n’y resta que peu de temps. Il quitta les lieux probablement au décès de sa mère. Contrairement à ce que prétend l’Inventaire du Patrimoine architectural de la Région de Bruxelles-Capitale, l’atelier n’a jamais été utilisé par le peintre Louis Artan de Saint-Martin. Il est par contre vrai que l’artiste-peintre Hippolyte Wulffaert (de 1897 à 1912) et le sculpteur-médailleur Armand Bonnetain (de 1913 jusqu’aux années 1920) y ont travaillé"
- Rédaction, « Hippolyte Wulfaert », L'Indépendance belge, no 183, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
- Société des artistes français, Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure, et lithographie des artistes vivants exposés au Palais des Champs-Elysées, Paris, Charles de Mougues frères, , 405 p. (lire en ligne), p. 215.
- Société des artistes français, Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture et gravure des artistes vivants, Paris, Dubray, , 575 p. (lire en ligne), p. 321.
- (en) Official catalogue, London International Exhibition of 1874, Londres, Outlook, , 236 p. (ISBN 978-3-36884-492-9, lire en ligne), p. 44.
- Société royale pour l'encouragement des beaux-arts, Salon de Gand de 1880, Gand, Eug. Vanderhaeghen, , 212 p. (lire en ligne), p. 159.
Liens externes
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- Ressource relative aux beaux-arts :