Germainvilliers
Germainvilliers est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
Germainvilliers | |||||
L'église Saint-Félix. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Haute-Marne | ||||
Arrondissement | Chaumont | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Meuse Rognon | ||||
Maire Mandat |
Jean-Claude Laumont 2020-2026 |
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Code postal | 52150 | ||||
Code commune | 52217 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Germainvillageois, Germainvillageoises | ||||
Population municipale |
85 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 13 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 07′ 02″ nord, 5° 38′ 45″ est | ||||
Superficie | 6,6 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Poissons | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Géographie
modifierGermainvilliers est située à l'extrémité du département de la Haute-Marne, en limite des Vosges, et à proximité de la future zone d'activité de Damblain.
Hydrographie
modifierLa commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau du Grand Étang de Germainvilliers[1],[Carte 1].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 005 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St Ouen-les-parey_sapc », sur la commune de Saint-Ouen-lès-Parey à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 10,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 806,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22 °C, atteinte le [Note 2],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Germainvilliers est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (61,3 %), forêts (16,9 %), terres arables (13,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %), zones urbanisées (3,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Histoire
modifierHéraldique
modifierBlason | Parti : au 1er coupé au I d’argent au lion léopardé de gueules, au II d'azur à l'étoile d’argent, au 2e d'or plain. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].
En 2021, la commune comptait 85 habitants[Note 3], en évolution de −8,6 % par rapport à 2015 (Haute-Marne : −4,53 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierLieux et monuments
modifier- Église fin XVe-début XVIe dédiée à saint Félix. Retable pittoresque, présentant au sommet la Visitation et sur le tabernacle l'épiphanie en bas relief, style Gerdolle, récemment rénové mais non repeint. Ferronneries arc triomphal, appui de communion et grille de fonts baptismaux XVIIIe réalisé par des artistes locaux.
Statuaire très riche. Sur la première dalle de l'allée centrale on devine encore les traces de l'inscription originale : Ici gist honoré seigneur Jean de Sarrazin, Seigneur de Germainvilliers et Saint-Ouën en partie, lieutenant eu gouvernement de La Mothe, lequel mourut le . Priez Dieu pour son âme. Jean, seigneur de Germainvilliers, fut nommé Gouverneur de La Mothe au siège de 1634, après la mort de Choisel d'Isches. Mais il était trop tard pour éviter la reddition.
C'est son fils Antoine, capitaine de la compagnie postée au bastion Saint-Nicolas lors de ce premier siège de la forteresse, et lieutenant-colonel près du gouverneur Cliquot lors du second siège, qui rapporta au village la Belle Croix, dite de La Mothe, datée 1626, la sauvant ainsi du massacre. C'est lui aussi qui porta religieusement sur lui, pendant le siège, le « reliquaire de la vraie croix » en or émaillé que l'on peut voir au Musée lorrain à Nancy.
- Le château est aujourd'hui propriété de M. Vuillemin qui le restaure au mieux de ce que l'on sait de ses origines. On peut toujours y voir le blason de la famille Sarrazin : « D'argent au léopard lionné de gueules, coupé, soutenu d'azur à une étoile d'or ; et pour cimier, un demi lion de gueules, entre un vol d'argent et d'or. »
Personnalités liées à la commune
modifier- Jean de Sarrazin, seigneur de Germainvilliers, lieutenant au gouvernement de La Mothe.
- Félix Ganard (1661-1725), né à Germainvilliers, fondeur de cloches actif en Belgique dans l'Entre-Sambre-et-Meuse.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- J. Marchal Souvenir du Bassigny et J. Ch. Chapelier Les défenseurs de La Mothe. Sylvain Mouginot.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Germainvilliers » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Fiche communale de Germainvilliers », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Germainvilliers et Saint-Ouen-lès-Parey », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « St Ouen-les-parey_sapc », sur la commune de Saint-Ouen-lès-Parey - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « St Ouen-les-parey_sapc », sur la commune de Saint-Ouen-lès-Parey - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Germainvilliers ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.