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Georges Weiss

médecin, ingénieur et physicien français

Jules Adolphe Georges Weiss, né le à Bischwiller (Bas-Rhin) et mort le à Strasbourg, est un médecin, ingénieur et physicien français. En 1919, il est l'organisateur et le premier doyen de la nouvelle faculté de médecine de Strasbourg suivant le retour de l'Alsace-Moselle à la France, après la Grande Guerre.

Georges Weiss
Portrait de Georges Weiss
Georges Weiss à son bureau de travail en 1913.
Biographie
Naissance
Bischwiller
Décès
Strasbourg
Nationalité Française
Thématique
Formation École polytechnique et École des Ponts ParisTechVoir et modifier les données sur Wikidata
Profession Médecin, ingénieur, physicien et professeur d'université (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Employeur Faculté de médecine de Paris et université de StrasbourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur‎ et prix La Caze de l'Académie des sciencesVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de Académie nationale de médecineVoir et modifier les données sur Wikidata

Aperçu biographique

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Une jeunesse alsacienne puis lorraine

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D'une famille originaire de La Petite-Pierre[1], il est fils de notaire[2]. Il demeure à Strasbourg et assiste aux bombardements[3] de la guerre franco-allemande de 1870 alors qu'il est âgé d'une dizaine d'années. Choisissant l'exil comme de très nombreux alsaciens, la famille s'installe à Nancy[4] lors de l'annexion de l'Alsace-Moselle au Reich. Après une scolarité « médiocre »[5], il y passe son baccalauréat en 1878 et fréquente le lycée Condorcet avant d'être reçu à l'École polytechnique[6] en 1879. Il en sort dans un bon rang et intègre l'École des ponts et chaussées pour en sortir ingénieur du corps des ponts et chaussées, licencié ès sciences physiques en 1884. Il est d'abord affecté à la construction de la ligne ferroviaire de Montauban à Brive achevée en 1889[7].

Les débuts parisiens d'une carrière scientifique prometteuse

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Préparateur à la faculté de médecine de Paris, sa rencontre avec Charles-Marie Gariel est déterminante et le pousse à entreprendre des études de médecine à l'âge de 30 ans ! De façon exceptionnelle, menant de front deux voies d'études, il est docteur en médecine en 1889 et agrégé de physique médicale en 1890. Le de cette même année, il se marie à Louise Courtois de Viçose (1868-1954), fille[8] d'un banquier protestant de Toulouse. Du point de vue de sa carrière scientifique débutante, il s'attache, pour commencer, à l'étude de l'électrophysiologie. Il est alors sous-directeur de l'Institut Marey depuis sa création en 1898[9],[10] avant d'en être un des administrateurs. Il participe à l'Exposition universelle de 1900 occupant un poste de secrétaire pour cette manifestation internationale. Il tient cette même fonction de secrétaire à la Société française de physique[11] en 1900, tout en étant membre titulaire (1896-1930), trésorier (1900-1908) puis vice-président (1909) de la Société de biologie[12],[13]. Il est élu titulaire de la chaire de physique médicale à la faculté de médecine de Paris de 1911 à 1919. Jules Amar (1879-1935)[14] y sera prépérateur sous sa direction. Il est l'un des principaux organisateurs du Congrès international d’Éducation Physique à Paris en 1913[15].

La refondation de la faculté de médecine de Strasbourg dans l'immédiate après-guerre

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« Le Professeur Weiss. Doyen de la faculté de médecine de Strasbourg » [Caricature de Georges Weiss et de ses deux fils Henri et Alfred)] par Henri Frantz, in: Chanteclair, 1922, 17e année, p. 3[16]
 
Défilé devant l'Université de Strasbourg le , [photographie de presse: Agence Rol, négatif sur verre, 13 x 18 cm], Collection Bibliothèque nationale de France, lire en ligne sur Gallica.

En 1914, il s'engage volontairement à la Manufacture d'armes de Puteaux pour participer à l'élaboration du canon de 155 mm Filloux. Son fils aîné Édouard[17], étudiant en médecine et engagé volontaire, sous-lieutenant au 57e bataillon de chasseurs à pied, meurt à Arras le [18].

Lors du retour à la paix, le président Raymond Poincaré, qui est natif de Lorraine, veille personnellement au renouveau de l'université revenue dans la giron national. Dès le , il nomme Georges Weiss « administrateur provisoire » de la nouvelle faculté de médecine de Strasbourg sur la proposition du professeur Édouard Quénu qui a refusé le poste. Le but est de recréer une université nationale de premier plan. L'Assemblée nationale repousse l'idée d'une « faculté bilingue », exigeant un enseignement dans la seule langue française[19]. Il préside alors à la refondation et à la réorganisation de la nouvelle institution : cela constituera la tâche majeure de sa vie. Il disposera de nombreux moyens et jouira d'une grande latitude pour mener à bien cette mission.

Parmi les rares candidats locaux, il recrute alors de prestigieux professeurs « Français de l'intérieur » et étrangers (pour un nombre de chaires volontairement réduit) comme Pautrier, Bouin (avec ses élèves Benoît, Courrier, Aron), Ancel, Masson, Borrel, Nicloux, Barré, Ambard, Chavigny, Duverger, Bellocq, Bard, Sencert et plus tard Fred Vlès, Leriche… La faculté bénéficie de dons privés des frères André et Édouard Michelin et surtout de John Davison Rockefeller[20]. Le premier cours en français y sera donné le par le professeur Robert Debré, spécialement dépêché de Paris. Georges Weiss sera élu (après avoir été nommé) premier doyen de la faculté réorganisée pendant dix années, plus précisément du quinze au premier , date de sa retraite. Durant ce long mandat, il mène sa mission couronnée de succès avec « fermeté » et de manière « paternaliste » (selon les mots du Pr Pautrier), attentif aux requêtes de chacun. De multiples laboratoires et instituts de la Faculté formeront des chercheurs et cliniciens de renom.

« Le , les troupes françaises, conduites par le général Gouraud, faisaient leur entrée à Strasbourg. Enfant, je fus témoin de cet événement historique qui se déroula dans un enthousiasme indescriptible.

La renaissance de l'université française de Strasbourg fut un des premiers soucis du gouvernement. Raymond Poincaré, président de la République, était Lorrain et se préoccupa personnellement du renouveau et du rayonnement de l'Université dont Charléty fut le premier recteur. Le , un an après la libération de la ville, Poincaré inaugura avec une grande solennité, au milieu d'un concours de professeurs français et étrangers, l'université de Strasbourg redevenue française. Elle comportait sept Facultés: lettres, sciences, droit, médecine, pharmacie et, particularité unique dans les Universités françaises, une Faculté de théologie catholique et une faculté de théologie protestante. La loi de séparation de l'Église et de l'État, votée en 1905, alors que l'Alsace-Lorraine était sous domination allemande, ne s'appliquait pas aux trois départements recouvrés qui vivent encore aujourd'hui sous le régime du Concordat.

Georges Weiss fut le premier doyen de la Faculté de médecine. Alsacien d'origine, ami personnel de Poincaré, il était professeur de physique médicale à la Faculté de Paris. Weiss eut la charge de recréer la Faculté de médecine française; il le fit avec autorité et clairvoyance; l'éclat que connut la faculté de Strasbourg entre les deux guerres doit beaucoup à Weiss. D'une part, il sut attirer et faire nommer à Strasbourg des patrons de grandes notoriété: Bard, venu de Genève, cardiologue de réputation internationale; Bouin et Ancel de Nancy, créateurs de l'endocrinologie; Borel, élève de Pasteur, à qui fut confié la chaire de bactériologie; Masson, un des grands maîtres de l'anatomie pathologique; Leriche, appelé de Lyon en 1924 comme professeur de clinique chirurgicale; d'autre part, il fit appel, avec un grand discernement, à de jeunes médecins encore inconnus, mais dont il pressentait à juste titre la valeur: c'est ainsi que furent nommés Barré en neurologie, Pautrier en dermatologie, Duverger en ophtalmologie, qui contribuèrent à illustrer l'école de Strasbourg; enfin, en politicien avisé, il comprit qu'il convenait de ne pas écarter les médecins alsaciens de cette Faculté renaissante; il fit nommer professeurs des praticiens alsaciens de notoriété régionale, Stolz en chirurgie, Pfersdorff en psychiatrie, Forster en anatomie[21]. »

De gauche à droite, et de haut en bas, sont représentés les professeurs (ou chargés de cours) : Léo Ambard, Charles Kayser, Auguste Gunstett, Raymond Keller, Jean Alexandre Barré, Alfred Weiss, Prosper Merklen, Jean Rœderer, André Forster, René Leriche, Fred Vlès, Paul Blum, Paul Rohmer, Alfred Hanns, Philippe Bellocq, Maurice Nicloux.
De gauche à droite, et de haut en bas: Jules Kreis, Georges Canuyt, Maurice Reeb, Paul Reiss, Georges Weill, Paul Chavigny, André Bœckel, Amédée Borrel, Georges Fontès, Lucien-Marie Pautrier, René Simon, Louis Géry, Eugène Guelma, Albert Stolz, Max Aron, Charles Pfersdorff .
« Quelques Professeurs de la Faculté de médecine de Strasbourg », caricature par Carb, Librairie de la Mésange (Strasbourg), 1931. Coll. de la BNUS

« En 1918, la Faculté de médecine redevient française. Le doyen Georges Weiss, doté de pouvoirs exceptionnels a toute liberté pour le recrutement des professeurs; il sait tirer parti des côtés favorables de l’université allemande en les combinant avec les avantages de l'université française. Le corps professoral qu'il réunit en 1919 est composé de maîtres réputés. Certains avaient été recrutés sur place parmi des maîtres alsaciens, auxquels le titulariat était inaccessible avant 1914. Ne rappelons ici que quelques noms qui ont dépassé la renommée locale: Forster (anatomie), Léon Blum (interniste de physiopathologiste), Pfersdorff (psychiatrie), Schickelé (gynécologue et obstétricien). Un nombre égal de maîtres viennent d'institutions françaises fort différentes. Sans vouloir faire de palmarès, nous ne pouvons, faute de place, citer que quelques noms illustres: Borrel, dernier élève direct de Pasteur et inventeur de la théorie virale du cancer; Masson, histopathologiste mondialement réputé; Nicloux, illustre biochimiste; Ambard, physiopathologiste dont une constante porte le nom en éponyme; Leriche, protagoniste de la pathologie tissulaire et de la chirurgie fonctionnelle; Pautrier, dermatologiste, créateur d'un foyer florissant d'enseignement dermatologique; Bouin et Ancel, venant de la Faculté de médecine de Nancy, dont les laboratoires à Strasbourg allaient devenir des centres mondialement réputés de l'endocrinologie sexuelle expérimentale et aussi une pépinière de biologistes qui allaient illustrer la recherche et l'enseignement à Strasbourg et à Paris et dont nous ne rappelons que certains nom: Max Aron, Courrier, Benoit, Étienne Wolff. Combien d'autres que nous aurions voulu citer avec des sentiments de fidèle reconnaissance[22] ! »

À la fin de sa vie, partageant son temps entre sa propriété de Mittelbergheim et Strasbourg, Georges Weiss retrouve sa passion première dans un petit laboratoire de la faculté aménagé par Maurice Nicloux, pour des recherches sur les échanges gazeux chez les batraciens et les abeilles. Malade depuis le mois de , il meurt à Strasbourg le . Il est enterré avec simplicité, selon ses dernières volontés, dans le cimetière de Barr.

Travaux scientifiques

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Électrophysiologie

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La « loi d'excitation électrique des nerfs » (ou loi fondamentale de l'électrostimulation)[23] émise en 1901 porte le nom de loi de Weiss[24] en son hommage. Grâce à un procédé très ingénieux, il constate qu'il existe une relation linéaire entre la quantité d’électricité nécessaire, au-delà d'un certain seuil, pour obtenir une stimulation neuromusculaire et la durée de la stimulation. Cette loi sera reprise et modifiée par Louis Lapicque.

 
  • Q = quantité de courant pour atteindre le seuil de stimulation représentant la quantité de charge électrique.
  • q = coefficient déterminé expérimentalement dont la dimension est celle d’une quantité de charge électrique.
  • i = coefficient déterminé expérimentalement et dont la grandeur est celle d’un courant électrique (intensité).
  • t = la durée d’application du courant c'est-à-dire la durée d’impulsion.

« Rendons hommage en passant au génie expérimental de Weiss, qui sans oscilloscope ni électronique, réussit à produire avec une extrême précision ces courants très brefs au moyen d'un circuit électrique ouvert et fermé par le passage d'une balle de fusil de vitesse connue au travers de papiers conducteurs placés à différentes distances les uns des autres. De ces expériences, Weiss trouva qu'il existe une relation linéaire entre la quantité de charge nécessaire pour atteindre le seuil de stimulation et la durée d'application du courant[25]. »

Optique

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Puissance d'un système optique

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Skiascopie

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Pouvoir séparateur de l’œil

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Inexistence des rayons N

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Physique médicale

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Électrolyse

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Résistance électrique du corps humain

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Travail musculaire

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Le doyen Georges Weiss. Tableau de Nils Forsberg junior, Faculté de médecine de Strasbourg, salle des Actes.

Hommages et distinctions

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Il est élu membre titulaire de l'Académie nationale de médecine le [26]; il en sera le secrétaire annuel de 1919 à 1911 et assure les fonctions de directeur du Bulletin de l'Académie nationale de médecine. Il est fait commandeur de la Légion d'honneur le .

Une toile figurant le doyen Weiss en tenue d'apparat universitaire, signée par le peintre suédois Nils Forsberg junior (1870-1961), est accrochée à la place d'honneur de la Salle des Actes de la Faculté de médecine de Strasbourg.

Œuvres et publications

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Mission d'étude aux États-Unis [concernant la fabrication de manière semi-industrielle de l'insuline d'origine extractive], avec, de gauche à droite : Georges Weiss, Lucien-Marie Pautrier, Maurice Nicloux, Camille Duverger, Pol Bouin, Léon Blum, Pierre Dumont et Pierre Masson. Collection de la Bibliothèque nationale de France[27]
  • Contribution à l'étude de l'électrophysiologie, [Thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le , faculté de médecine de Paris], F. Pichon (Paris), 1889, in-8°, 83 p., fig., lire en ligne sur Gallica.
  • Du choix de la méthode à employer dans la mesure de la résistance des tissus organisés, [Gauthier Villars (Paris), 1889], un volume (3 p.), in-8°.
  • Du Pouvoir séparateur de l'œil, F. Pichon (Paris), 1889, in-8°, 13 p., fig., lire en ligne sur Gallica.
  • Technique d'électrophysiologie, [avant-propos de M. le professeur Gariel], Gauthier-Villars et fils (Paris), 1892, Texte intégral. Texte disponible en ligne sur IRIS
  • « La résistance électrique du corps humain », in: Archives d'électricité médicaleHamel (Bordeaux), 1893, p. 273-281, lire en ligne sur Gallica.
  • « Sur la possibilité de rendre comparables entre eux les appareils servant à l'excitation électrique », in: Archives italiennes de biologie, 35-1 (1900): 413-445.
  • « Sur l’aberration de sphéricité de l’œil  » [Note de M. Georges Weiss, présentée par M. A. Cornu, in: Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 134, 1902, p. 98-100, Texte intégral.
  • « La Conductibilité et l'excitabilité des nerfs », in: J. de physiol. et de path. gén., 5 (1903): 238.
  • Précis de physique biologique, Masson (Paris), 1905, 1 vol.  (VIII-526 p. et 32 p. de catalogue de l'éditeur) : fig. ; in-16, lire en ligne sur Gallica; édition de 1910 lire en ligne sur Gallica; édition de 1913 lire en ligne sur Gallica; édition de 1919 lire en ligne sur Gallica;
  • Leçons d'ophtalmométrie, [cours de perfectionnement de l'Hôtel-Dieu, avec une préface de M. le professeur Félix de Lapersonne], Masson (Paris), 1906, 1 vol.  (VIII-224-32 p.) : ill. ; in-8°, lire en ligne sur Gallica.
  • Notice sur les titres et travaux scientifiques de Georges Weiss, Masson et Cie (Paris), 1907, Texte intégral.
  • Physiologie générale du travail musculaire et de la chaleur animale, Masson (Paris), 1909, in-8°, XII-267 p. et 32 p. de catalogue de l'éditeur, lire en ligne sur Gallica.
  • « L'épreuve de titres du concours d'agrégation », in: La Presse Médicale, , no 42, p. 409-10, Texte intégral.
  • Notice sur les titres et travaux scientifiques de Georges Weiss, Masson et Cie (Paris), 1911, Texte intégral.
  • Leçon d'ouverture. Cours de physique médicale à la Faculté de Médecine de Paris : , [s.n.], Paris, 1911, 1 vol.  (43 p.), in-8°.
  • « Les recherches calorimétriques et la fixation de la ration alimentaire » in: Comptes rendus et communications du IIIe Congrès international de physiothérapie (-), 1911, p. 1026-31, Masson (Paris), Texte intégral.
  • « Les cérémonies scientifiques. Centenaire de Henri Victor Regnault (1818-1878) », in: Paris médical, [partie paramédicale], 1911, no 02, p. IX, Texte intégral.
  • Sur les effets physiologiques des courants électriques, Gauthier-Villars (Paris), 1912, 86 p.
  • Rapport sur la situation de l'éducation physique dans les établissements d'enseignement secondaire en France, [Congrès international de l'éducation physique, 17-, Paris], Chaix (Paris), 1913, p. 109-52, Texte intégral.
  • Discours prononcé à la distribution des prix le au Lycée Janson-de-Sailly, Malun : [s.n.], 1914, 9 p. ; in-8°.
  • Lettre aux médecins de France, Masson (Paris), 1921.
  • « Rapport sur la visite aux États-Unis », 1-, in: Journal officiel de la République française. Lois et décrets, 1.1/500/9/89.
  • La Médecine et les médecins, [discours d'usage prononcé par le professeur Georges Weiss, à la séance solennelle de rentrée des facultés de l'université de Strasbourg le ], Société des amis de l'Université (Strasbourg), 1924.
  • Opinions étrangères sur la médecine et la formation du praticien, [Extrait de "La Presse médicale", no 46, ], Masson (Paris), 1927, in-8°, 20 p.
  • L'Alsace : problèmes actuels, Les Presses universitaires de France (Paris), [1929].
  • Sur les échanges gazeux des Rana tempoaria dans l'air et dans l'hydrogène, [s. l.], [s.n.] , [1930].
  • Sur les échanges gazeuse des abeilles, [S. l.] , [s.n.] , [1930].
  • Sur certaines conditions de mort et de survie chez les abeilles et chez d'autres insectes en captivité, 3 p., [s. l.], [s.n.], [1930].
  • Appareil pour la détermination des échanges gazeux chez les petits animaux, [s. l.], [s. n.], [1930].

Contributions et édition scientifique

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  • Traité de physique biologique, [publié sous la direction de MM. d'Arsonval, Chauveau, Gariel, Marey, secrétaire de la rédaction : M. Weiss], Masson (Paris), 1901-1903, deux volumes ; in-8° :
  1. Tome premier, lire en ligne sur Gallica : « Des erreurs dans les mesures », « Principes généraux de mécanique », « Architecture des muscles », « Principes généraux de méthode graphique », « La contraction musculaire », « Principes généraux d'hydrostatique et d'hydrodynamique ».
  2. Tome deuxième, lire en ligne sur Gallica, « Principes généraux d'optique géométrique », « Constitution des radiations », « Images entoptiques ».

Collaboration

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  • avec André Strohl, La conductibilité électrique du corps humain, Masson et Cie, 1925.

Préfaces

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  • Dr Henri Spindler, Les Amétropies et leur correction par les lunettes [avec préface de M. le Dr G. Weiss], Masson et Cie (Paris), [1908].
  • L. de Sévy, Saut d'obstacles et galop de course : étude cinématographique, [3e édition, préface de M. le Dr Weiss], Legoupy (Paris), Chapelot (Paris), 1920, un volume (248 p.) : fig. ; in-8°, lire en ligne sur Gallica.
  • E. Liek, Les méfaits des assurances sociales en Allemagne et les moyens d'y remédier, [Traduction française par Raoul et Edgar Lantzenberg, préface de M. le professeur Georges Weiss], Payot (Paris), 1929.
  • Fred Vlès, Précis de chimie-physique à l'usage des étudiants en médecine, [avec préface de G. Weiss], , Vigot (Paris), 1929, 1 vol.  (VII-414 p.) : ill. ; 20 cm.

Bibliographie

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Le doyen Georges Weiss
  • Jacques Chambron, « La physique médicale est de nouveau une discipline à part entière », in: Histoire de la médecine à Strasbourg, Jacques Héran (coord.), La Nuée Bleue (Strasbourg), 1997 (2e  éd. rév.), p. 501-502.
  • Georges Hauptmann, « Le doyen Georges Weiss, 1859-1931. Première partie, Les origines alsaciennes du doyen Weiss et les liens de parenté entre les familles Weiss et Erckmann », in: Histoire & patrimoine hospitalier, [Strasbourg], 2005,15.
  • Georges Hauptmann, « Le doyen Georges Weiss, 1859-1931. Deuxième partie, Personnalités médicales de la famille Weiss et familles associées », in: Histoire & patrimoine hospitalier, [Strasbourg], 2006,16.
  • Jacques Héran, « La très nouvelle Faculté de médecine de Strasbourg », in: Histoire de la médecine à Strasbourg, Jacques Héran (coord.), La Nuée Bleue (Strasbourg), 1997 (2e  éd. rév.), p. 473-486.
  • Françoise Huguet, «  Weiss, Jules-Adolphe-Georges », in: Les professeurs de la faculté de médecine de Paris. Dictionnaire biographique, 1794-1939, IRNP/Édition du CNRS (Paris), 1991.
  • (en) Werner Irnich, « Georges Weiss' Fundamental Law of Electrostimulation Is 100 Years Old », Pacing and Clinical Electrophysiology 2002;25(2):245–248.
  • François Isch, « Jules Adolphe Georges Weiss », in: Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, 39/4150.
  • Marc Klein, Regards d'un biologiste, [introduction de Georges Canguilhem], Hermann, Paris, 1980.
  • Jean-Marie Le Minor, Henri Sick, « Autour du 350e anniversaire de la création de la chaire d'anatomie de la Faculté de Médecine de Strasbourg (1652-2002) », in: Histoire des Sciences médicales, 2003, 37 (1), p. 31-42, Texte intégral.
  • G. Linossier, « Le premier cours du Professeur Weiss », Paris médical, [partie paramédicale], 1911, no 04, XIII, p. 715, Texte intégral.
  • Paul Marx, « Histoire de la chaire d'ophtalmologie de la Faculté de médecine de Strasbourg », in: Histoire des Sciences médicales, 1987, 21 (3), p. 273-284, Texte intégral.
  • Françoise Olivier-Utard, « L’université de Strasbourg de 1919 à 1939 : s’ouvrir à l’international mais ignorer l’Allemagne », Les Cahiers de Framespa [En ligne], 6 | 2010, mis en ligne le , consulté le . Texte intégral en ligne.
  • L.M. Pautrier, « Georges Weiss (1859-1931) », La Presse médicale, 1931, 20, p. 364-366, Texte intégral.
  • Germaine Puech-Wanderer, « Georges Weiss (1859-1931), le créateur de la nouvelle Faculté française », in: Histoire de la médecine à Strasbourg, Jacques Héran (coord.), La Nuée Bleue (Strasbourg), 1997 (2e  éd. rév.), p. 487.
  • Martin Schaller, Georges Weiss (1859-1931) doyen de la faculté de médecine de Strasbourg : sa vie et son œuvre, [thèse d'exercice, faculté de médecine de Strasbourg], 1978, un volume (72-[3] f., [6] f. de pl.) : ill. ; 30 cm.
  • André Strohl, « L'œuvre scientifique de Georges Weiss (1859-1931) », in: La Presse médicale, 1931, 20, p. 364-366, Texte intégral.

Anonymes

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  • « Nouvelles. Le Dr  G. Weiss a été élu professeur de physique médicale à la Faculté de médecine de Paris », in: Paris médical, 1911, no 04, XXIII, [partie paramédicale], Texte intégral.
  • « Le Professeur Weiss. Doyen de la Faculté de médecine de Strasbourg », in: Chanteclair, 1922, 17e année, p. 7, Texte intégral.
  • Portraits de professeurs de la faculté de médecine de Strasbourg : Louis Bard (1857-1930) ; Georges Weiss (1859-1931) ; Amédée Borrel (1867-1936) ; Pol Bouin (1870-…)[La faculté dans sa ville Strasbourg], Document graphique,  éd. Sandoz, 1972.
  • « Georges Weiss : 1859-1931 », in: Les Échos de Bischwiller, [journal municipal], 2000.
  • « Hommage à deux Bischwillerois : Eugène Lambling et Georges Weiss », in: Les Échos de Bischwiller, [journal municipal], 2000.

Notes et références

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  1. Le grand-père paternel Georg Adam Weiss (1790-1861) est né à La Petite-Pierre; il est boulanger ou brasseur (selon les sources).
  2. Auguste Weiss , né à La Petite Pierre le 23 août 1831 et mort à Nancy le 28 juin 1885.
  3. Voir Gustave Fischbach: Le siège et le bombardement de Strasbourg : guerre de 1870, [5e édition revue et considérablement augmentée], Cherbuliez (Paris), 1871, un volume (XI-324 p.) : portr., plans ; in-16, lire en ligne sur Gallica.
  4. Hélène Sicard-Lenattier, Les Alsaciens-Lorrains à Nancy 1870-1914: une ardente histoire, Gérard Louis, 2002, 464 p., (ISBN 2914554060).
  5. Selon le mot du Pr Lucien-Marie Pautrier, cité en bibliographie.
  6. Site de la bibliothèque de l'École polytechnique, onglet « Catalogues de la BCX → Famille polytechnicienne », recherche « Georges Weiss », résultat : « Weiss, Jules Adolphe Georges (X 1879 ; 1859-1931) » ; sa fiche mentionne notamment qu'il est entré classé 71e et est sorti classé 22e.
  7. « Ligne de chemin de fer Brive - Montauban », Texte intégral en ligne dans le site Structurae.
  8. Paul Frank Courtois de Viçose (1840-1905) est banquier et conseiller municipal à Toulouse, membre du Consistoire de l'Église Réformée et de la commission administrative du Bureau de Bienfaisance. Par décret du 22 juillet 1863, il obtient le droit d'ajouter au nom de « Courtois », celui de « de Viçose de Lacourt »
  9. Liborio Dibattista, « L'Institut Marey : naissance et destin d'un rêve scientifique », in: Vesalius, XI, 1, p. 4-10, 2005, Texte intégral.
  10. Turbiaux Marcel, « La résistible création d'un laboratoire du travail » Bulletin de psychologie 4/2008, no 496, p. 341-356. DOI 10.3917/bupsy.496.0341
  11. Il ne faut pas le confondre avec un autre physicien alsacien de Mulhouse, Pierre Weiss, membre éminent de la société savante à la même époque. Voir les Informations générales sur la Société Française de Physique, (mises à jour le 19 septembre 2014).
  12. Voir sa lettre du 29 juin 1896 à Édouard Brissaud, Texte intégral dans le site isidore.
  13. Voir aussi la « Liste des membres de la Société de biologie de 1848 à 1940 » dans le site des Archives de l'Institut Pasteur.
  14. Hugues Monod, Janine Monod, « Jules Amar (1879-1935). À propos d'un centenaire », in: Histoire des sciences médicales, 1979, 13 (3), p. 227-236, Texte intégral.
  15. Mierzejewski Stéphan, El Boujjoufi Taïeb, « Le recrutement socio-professionnel du personnel enseignant des Instituts Régionaux d'Éducation physique (1927-1939) » Staps 1/2007, no 75, p. 9-24. DOI 10.3917/sta.075.0009
  16. « Le Professeur Weiss. Doyen de la faculté de médecine de Strasbourg » par l'illustrateur Henri Frantz, Texte intégral
  17. Georges Weiss aura trois enfants : Édouard Auguste Frank Weiss (1891-1914), Henri Charles (1893-1978), qui s'orientera vers des études pétrolières, et Alfred Gustave (1898-1979) qui sera chirurgien à Strasbourg.
  18. Voir la lettre émouvante qu'il lui adresse, alors qu'il combat sur les hauteurs de Schirmeck : Histoire de M. Edouard Weiss dans le site europeana 1914-1918.fr
  19. Joseph Schmauch, Les services d’Alsace-Lorraine face à la réintégration des départements de l’Est (1914-1919), [thèse de l'École des Chartes, 2004], Résumé en ligne.
  20. « […] en 1922, la fondation [Rockfeller] invite six professeurs de la faculté de médecine de Strasbourg à visiter pendant trois semaines hôpitaux, facultés et centres de recherches des grands pôles universitaires américains (Harvard, Columbia, Johns Hopkins…) » Tournès Ludovic, « La fondation Rockefeller et la naissance de l'universalisme philanthropique américain » Critique internationale 2/2007, no 35, p. 173-197. DOI 10.3917/crii.035.0173
  21. Paul Marx, « Histoire de la chaire d'ophtalmologie de la Faculté de médecine de Strasbourg », in: Histoire des Sciences médicales, 1987, 21 (3), p. 273-284, Texte intégral.
  22. Marc Klein, « Histoire de l'enseignement médical à Strasbourg », in: Regards d'un biologiste, [introduction de Georges Canguilhem], Hermann, Paris, 1980, p. .286-287.
  23. Fredericq Léon, « Revue de physiologie du système nerveux », L'année psychologique, 1905 vol. 12. p. 337-360. DOI 10.3406/psy.1905.3720 Texte intégral.
  24. « Modalité de stimulation », in: François Tubez, Analyse comparative de différentes modalités d’électrostimulation du quadriceps fémoral [mémoire présenté en vue de l’obtention du grade de Master en Kinésithérapie et Réadaptation], Liège, p. 8-9, Texte intégral.
  25. Guide pratique Compex 3, Compex Medical SA, p. 12, Texte intégral.
  26. «  Weiss (Jules Adolphe Georges) » dans le site de la Bibliothèque de l’Académie de médecine.
  27. « Mission d'étude aux États-Unis », lire en ligne sur Gallica

Annexes

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Articles connexes

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  Georges Weiss BIU Santé