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François de Colombier

ecclésiastique catholique suisse

François de Colombier, né vers 1452 et mort avant le , est un ecclésiastique vaudois du XVe siècle.

Biographie

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Origines

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François de Colombier semble naître vers 1452[1]. Il est le fils d'Humbert, seigneur de Vullierens, et de Nicolette de Duin[1]. La famille de Colombier est issue de la « petite noblesse vaudoise du XIIIe siècle »[2].

Il est notamment le petit-fils de Guillaume de Colombier ( ), qui a été notamment bailli de Vaud (1446-1447)[2], au service de la maison de Savoie.

Carrière

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Il est mentionné comme chanoine de la cathédrale de Lausanne, en 1467[1].

Il entreprend des études de droit à l'université de Turin, entre 1468 et 1473, où il obtient son doctorat en droit[1]. Il devient professeur à l'école de droit attachée à l'Église de Lausanne (1480)[1],[3].

Il est le représentant du chapitre de Lausanne au Conseil de ville (1482)[1]. Quelques années plus tard, on le retrouve Protonotaire apostolique, il est attesté notamment dès 1486[1] et 1491[3].

En 1491, Philippe de Compey, doyen de Savoie, propose son nom pour succéder à Benoît de Montferrand, évêque de Lausanne et comte de Vaud, prince du Saint-Empire, qui est malade[4]. Ce vœu semble accepter par l'assemblée[4]. François de Colombier est proclamé élu, mais le Saint-Siège ne ratifie pas le vote[1],[4]. Lors de la mort de Benoît de Montferrand, c'est le candidat de la maison de Savoie, Aymon de Montfalcon, qui obtient le siège[4].

En 1496, François de Colombier devient vicaire général (1496-1498)[1]. Il est élu chantre de la cathédrale de Lausanne, pour les années 1497 et 1498[1] (et « non pas prévôt, comme on l'a dit par erreur », souligne Reymond)[3].

Il cumul pour cette période les « bénéfices curiaux de Saint-Symphorien de Chexbres (1493) et de Vuillerens (1501) »[3].

Il semble avoir cessé d'appartenir au chapitre de la cathédrale en cette fin de décennie (1498), selon Reymond, qui rapporte qu'il est « qualifié d'ancien chanoine le . »[3]

Le pape Alexandre VI le désigne pour prendre la charge d'abbé d'Hautecombe en 1498[1]. Il résigne vers 1505 en faveur de son neveu, Claude d'Estavayer[1].

Il devient abbé de Montheron, entre d' et [1],[5]. Montheron se trouve être un fief de la famille de Colombier[5]. Le pape Jules II l'autorise à devenir abbé effectif, le , et à en revêtir les insignes[3],[5].

François de Colombier meurt avant [1].

À a mort, le nouvel abbé de Montheron réclame à son frère, noble Jaques de Colombier, seigneur de Bussy, un trésor que François de Colombier aurait subtilisé, et en appel au duc de Savoie[5]. La fin de la procédure ne semble pas connue[5].

Références

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  1. a b c d e f g h i j k l m et n Isabelle Bissegger-Garin, « François de Colombier » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. a et b Jean-Daniel Morerod, « de Colombier (VD) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  3. a b c d e et f Maxime Reymond, Les dignitaires de l'église Nôtre-Dame de Lausanne jusqu'en 1536, vol. 8, G. Bridel & cie, coll. « Mémoires et documents de la Société d'histoire de la Suisse romande », , 523 p..
  4. a b c et d Maxime Reymond, « Aymon de Montfalcon : évêque de Lausanne, 1491-1518 », Revue d'histoire ecclésiastique suisse, no 14,‎ (lire en ligne).
  5. a b c d et e Maxime Reymond, « Deux figures des mémoires de Pierrefleur - François de Colombier et Claude d'Estavayer (suite et fin ) », Revue historique vaudoise, no 18,‎ (lire en ligne).

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Bernard de Vevey, Claude d'Estavayer, Abbé d'Hautecombe, actes de conférence, 1928, 12 pages.

Liens externes

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