François Bel (1805-1891)
François Bel, né le à Rumilly (Mont-Blanc) et mort le (Savoie), est un magistrat de Chambéry et député de la Gauche républicaine de la IIIe République.
François Bel | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (9 ans et 8 mois) |
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Élection | 20 février 1876 |
Réélection | 14 octobre 1877 21 août 1881 |
Circonscription | Savoie |
Législature | Ire, IIe et IIIe (Troisième République) |
Groupe politique | Gauche républicaine |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Circonscription supprimée |
Maire de Montmélian | |
– (14 ans) |
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– (10 ans) |
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Président du Conseil général de la Savoie | |
– (12 ans) |
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Prédécesseur | Frédéric d'Alexandry d'Orengiani |
Successeur | Nicolas Parent |
Conseiller général de la Savoie | |
– (26 ans) |
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Circonscription | Canton de Montmélian |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Rumilly, (France) |
Date de décès | (à 85 ans) |
Lieu de décès | Sainte-Hélène-du-Lac, (France) |
Nationalité | Française |
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Présidents du Conseil départemental de la Savoie | |
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Carrière
modifierOrigines
modifierFrançois Bel naît le , à Rumilly, dans le département du Mont-Blanc[1]. Le duché de Savoie a été annexé en 1792.
Il possède le domaine de Chantemerle, à La Chavanne, à proximité du lac de Sainte-Hélène-du-Lac. Il est à l'origine, avec les libéraux Henri Ract et Lacoste-Fleury, de la fondation de la Société centrale d'agriculture[2].
Carrière dans la magistrature
modifierIl est avocat au barreau de Chambéry[1].
Juriste, il obtient le poste de juge du mandement de Montmélian le [3]. Il se présente au conseil provincial de la Savoie Propre en 1859, mais échoue[3].
Carrière politique
modifierIl devient maire de Montmélian en 1860, au lendemain de l’Annexion de la Savoie à la France, mandature qu'il garde jusqu'en 1874. Puis, il est réélu en 1878 et garde cette fonction jusqu'en 1888. Élu du canton de Montmélian, il devient président du conseil général de la Savoie[1] entre 1874 et 1886[3].
Il est élu député de la Savoie, sous l'étiquette Union républicaine en 1876 et le reste jusqu'en 1885 où il ne se représente pas[1]. En , il est l'un des 363 opposants[4] au ministère de Broglie.
Il obtient la légion d'honneur, en 1861[3].
Il tente de placer son fils, Jean-Baptiste, qui devient conseiller municipal de Chambéry, puis conseiller général du canton de Chambéry-Nord pour la Fédération républicaine[5],[3].
Il meurt le , à Sainte-Hélène-du-Lac, selon les bases Sycomore[4] et Leonore. François Miquet (1896) donnait dans sa notice , à Chambéry[1].
Décoration
modifierFrançois Bel a été fait[3] : Modèle:Déco Déco Chevalier de la Légion d'honneur
Notes et références
modifier- François Miquet, « Les Savoyards au XIXe siècle - Les députés », Revue savoisienne, , p. 82 (lire en ligne).
- Maurice Messiez, La Combe de Savoie autrefois, La Fontaine de Siloé, coll. « La chronique de l'autrefois », , 112 p. (BNF 36158654, lire en ligne)
- Maurice Messiez, La Combe de Savoie autrefois, La Fontaine de Siloé, 2002 (3e édition), 201 p. (ISBN 978-2-84206-191-3 et 2-84206-191-8, lire en ligne), p. 108-113.
- Base Sycomore.
- Christian Sorrel, Les catholiques savoyards : histoire du diocèse de Chambéry (1890-1940), La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », 2002 (3e édition), 444 p. (ISBN 978-2-908697-98-8, lire en ligne), p. 171.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- « François Bel (1805-1891) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la vie publique :
« Cote LH//166/5 », base Léonore, ministère français de la Culture (notice)