Enguerrand II de Coucy
Enguerrand II de Coucy dit de La Fère ou de Marle, seigneur de Coucy, de Marle, de La Fère, de Crécy (sur-Serre), de Vervins, de Pinon, de Landouzy (la-Ville), de Fontaine (lès-Vervins), et de quelques autres lieux.
Enguerrand II de Coucy | |
Fonctions | |
---|---|
Seigneur de Coucy | |
– (19 ans) |
|
Prédécesseur | Thomas de Marle |
Successeur | Raoul Ier de Coucy |
Biographie | |
Dynastie | Maison de Coucy |
Date de naissance | |
Date de décès | (à ~ 39 ans) |
Père | Thomas de Marle |
Mère | Mélisende de Crécy |
Conjoint | Agnès de Beaugency |
Enfants | Raoul Ier de Coucy Enguerrand de Coucy |
modifier |
Biographie
modifierContrairement à son père le seigneur-brigand Thomas de Marle, Enguerrand II administre paisiblement son domaine et s'attache surtout à gouverner ses terres, dotant notamment son château d'une chapelle dont les substructions constituent de nos jours les vestiges les plus anciens de Coucy.
En 1131, il épouse Agnès de Beaugency, cousine au second degré du roi Louis VII de France, et fille de Raoul Ier de Beaugency et de Mahaut ou Mathilde de Vermandois, elle-même fille d'Hugues Ier de Vermandois, frère du roi Philippe Ier de France. Agnès lui donne deux fils Raoul Ier de Coucy et Enguerrand.
Philippe Ier de France et Hugues Ier de Vermandois étant frères, leurs enfants respectifs, Louis VI de France et Mahaut ou Mathilde de Vermandois sont donc cousins germains. Leurs petits-enfants respectifs, Louis VII de France et Agnès de Beaugency sont donc cousins au second degré.
Il passe le plus clair de ses loisirs à chasser dans les bois, où la légende raconte qu'il aurait tué une bête féroce (un lion, selon certaines sources) qui terrorisait le pays.
S'étant croisé ainsi qu'Érard III de Breteuil son beau-frère, lors de la deuxième croisade (1147-1149), pour accompagner le roi Louis le Jeune et l'empereur Conrad III, ils moururent tous les deux vers l'an 1147.
Sigillographie et emblématique
modifierLe sceau d'Enguerrand de Coucy est l'un des premiers sceaux équestres armoriés, ce qui constitue une étape importante dans le processus de naissance des armoiries[1].
Références
modifier- Jean-François Nieus, « L’invention des armoiries en contexte. Haute aristocratie, identités familiales et culture chevaleresque entre France et Angleterre. 1100-1160 », Journal des savants, vol. 1, no 1, , p. 93–155 (DOI 10.3406/jds.2017.6387, lire en ligne).