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Démuin

commune française du département de la Somme
(Redirigé depuis Demuin)

Démuin est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Démuin
Démuin
L'église Saint-Ouen.
Blason de Démuin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Montdidier
Intercommunalité CC Avre Luce Noye
Maire
Mandat
Alain Dovergne
2020-2026
Code postal 80110
Code commune 80237
Démographie
Gentilé Démuinois
Population
municipale
528 hab. (2021 en évolution de +10,23 % par rapport à 2015)
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 49′ 15″ nord, 2° 32′ 15″ est
Altitude Min. 40 m
Max. 104 m
Superficie 11,23 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Moreuil
Législatives 4e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Démuin
Géolocalisation sur la carte : France
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Démuin
Géolocalisation sur la carte : Somme
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Démuin
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Démuin
Liens
Site web http://www.demuin.fr/

Géographie

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Localisation

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Communes limitrophes

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Nature du sol et du sous-sol

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La majorité du sol et du sous-sol de la commune est constitué de pentes de craie blanche ou marneuse. Au sud et au sud-est, des couches argileuses constituent le limon des plateaux mélangé parfois à du silex. Le sol de la vallée de la Luce est constitué d'alluvions tourbeux[1].

Relief, paysage, végétation

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Le relief de la commune est celui d'un plateau et traversé par des vallées : celle de la Luce d'est en ouest et d'un vallon sec sud-nord. Le plateau culmine à 104 m d'altitude et s'abaisse en pente douce vers la vallée de la Luce[1].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le ruisseau la Margot[2],[Carte 1].

La Luce, d'une longueur de 18 km, prend sa source dans la commune de Caix et se jette dans l'Avre à Thennes, après avoir traversé 13 communes[3].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune 
Réseau hydrographique de Démuin[Note 1].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Somme aval et Cours d'eau côtiers ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Somme canalisée. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[4].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 679 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Glisy à 12 km à vol d'oiseau[7], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 646,6 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Démuin est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,8 %), forêts (7 %), zones urbanisées (4,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %), prairies (2,7 %)[15]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols. 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat

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La commune présente un habitat groupé. Détruit pendant la Première Guerre mondiale, le village a été reconstruit durant l'entre-deux-guerres.

Voies de communication et transports

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La localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no 40, Roye - Hangest-en-Santerre - Amiens)[16].

À environ 20 km au sud-est d'Amiens par la route, le village peut se rejoindre par l'axe Amiens - Noyon, l'ex-RN 334 (actuelle RD 934) ou par l'autoroute A29[17].

Toponymie

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On trouve dans les textes anciens : Dommus Audoenus (822)[18], Dommoin (1131), Domuin (1163), Demuyn (1240), Dimuin (1301), Muing (1425), Demmuyn (1567), Doumin (1668), Desmuin (1758)[19].

Démuin est un hagiotoponyme caché. Le nom Démuin provient du latin Domnus Audoëni, qui signifie maison de saint Ouen ou Dadon (évêque de Rouen auquel est dédiée l'église du village). Ce nom apparaît en 822 dans les Statuta antiqua abbatiae sancti Petri Corbeiensis d'Adalhard, abbé de Corbie[20].

Histoire

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Préhistoire

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Des silex taillés datant de la préhistoire ont été découverts à Démuin[21].

Antiquité

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Le site de Démuin se trouvait à proximité de la voie romaine reliant Lugdunum (Lyon) à Gesoriacum (Boulogne-sur-Mer) ; des tuiles à rebord ont été retrouvées sur le territoire communal.

Moyen Âge

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Des fouilles archéologiques ont mis au jour un habitat du IXe siècle. Les Satuts de l'abbaye de Corbie, rédigés par Adalard de Corbie indique que la villae Domnus Audoenus était un domaine chargé de la perception des dîmes pour l'abbaye de Corbie.

On retrouve la trace de Démuin en 1131 date à laquelle il est fait mention de la présence d'un miles de Démuin, officier qui dirigeait vraisemblablement la maison du seigneur de Boves. Un dénombrement établi 1168 par Robert Ier de Boves indique que la seigneurie de Démuin relevait de l'avouerie de Corbie dont la famille de Boves avait hérité au XIe siècle en tant que vicomte[20].

Au XIIIe siècle, il existait un hôpital à Démuin.

Jehan de Demuin fut le père, ou le grand-père de Péronne de Demuin, alliée à Witasse de Campremy, dont la fille Marie de Campremy, décédée après 1394, épousa Jean de Clermont-Nesle, puis Guillaume de Bracquemeont.

La première mention de la présence d'un château à Démuin date de 1418[20].

En 1422, les Anglais incendièrent le village et le château. Le village fut par la suite rebâti entièrement dans la vallée.

Époque moderne

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En 1526, Lancelot Bournel, seigneur de Démuin, obtint du roi François Ier, la création de deux foires annuelles et d'un marché hebdomadaire.

La seigneurie de Démuin, en 1543, fut acquise par François de Rasse. Elle passa ensuite à Louise d'Oignies, épouse Philibert-Emmanuel d'Ailly, baron de Picquigny, qui la revendit en 1614 à Jean Lucas, échevin d'Amiens et à son frère, Guillain, aumônier du roi[22].

En 1636, lors du siège de Corbie, le roi Louis XIII résida au château de Démuin.

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les habitants s'adonnaient au commerce de laine, à la fabrication de métiers à tisser, à la fabrication de bas[1].

Époque contemporaine

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Révolution française, Consulat et Ier Empire

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Le château de Démuin fut détruit à la Révolution.

Le 15 octobre 1814, un incendie ravagea le village, seules seize maisons furent épargnées. On ne déplora qu'une seule victime. 600 habitants étaient sans logement et sans ressource, ils trouvèrent refuge dans les communes avoisinantes. Grâce aux quêtes effectuées dans toute la France, le village fut reconstruit l'année suivante.

Deuxième République, Second Empire, guerre de 1870-1871

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En 1851, au moment de la moisson, le village fut déclaré en état de siège et subit une occupation militaire à cause d'une révolte.

Pendant la guerre franco-allemande de 1870, la commune subit l'occupation prussienne après la bataille de Villers-Bretonneux du 27 novembre 1870. L'occupation dura jusqu'au 21 juin 1871. 36 jeunes gens de la commune participèrent aux combats, deux furent tués, un blessé et 20 furent faits prisonniers et détenus en Prusse.

Au printemps 1871, une épidémie de variole et une épizootie sévirent dans la commune, toutes les bêtes à cornes durent être abattues[1].

Fin du XIXe siècle

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Le travail à domicile occupe la majeure partie de la population de la commune : fabrication de gilets de laine et de bas pour des entrepreneurs de Marcelcave, Villers-Bretonneux ou Corbie ; teinture... Il existait un pressoir à cidre ambulant, une entreprise de battage à vapeur, des scieries, un atelier d'équarrissage pour 150 bêtes qui récupérait les peaux et transformait les chairs en engrais et deux dresseurs de chiens de chasse[1].

Première Guerre mondiale

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Le village se trouvait dans la zone des combats ou de leur arrière durant la Première Guerre mondiale[23],[24],[25],[26],[27]. L'état-major du 35e corps d'armée du général Jacquot est implanté à Démuin en août 1916, lors de la bataille de la Somme[28].

La commune fut totalement détruite au cours de la bataille d'Amiens qui débuta le , étape importante de la contre-offensive alliée, l'offensive des Cent-Jours qui conduisit à la défaite allemande[29],[30],[31],[32], entre Morlancourt et Braches, inflige un revers sans précédent à l'armée allemande : c'est le « jour de deuil de l'armée allemande », selon l'expression du général Ludendorff[33],[34]. Les Canadiens prennent le un obusier lourd de 210 mm Krupp modèle 16 (Langer 21 cm Mörser 16) et le retournent contre les Allemands. Il est exposé depuis au parc des Plaines d'Abraham à Québec[35],[36].

L'armée française réalisa pendant le conflit à Démuin et autour un réseau de voies ferrées à écartement de 0,60 m. du système Péchot afin d'alimenter le front.

Entre-deux-guerres

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Ruines du village vers 1920.

Le village, totalement détruit à l'issue du conflit[37], a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [38].

Le ministère des Régions libérées (MRL) créé après la Première Guerre mondiale, pour remettre en état les régions dévastées et y rétablir une vie économique, rachète après l'Armistice les réseaux militaires à voie de 60 cm ainsi que le matériel qui se trouve sans emploi. Les réseaux sont restructurés par le MRL afin de faciliter leur utilisation civile et leur mise en service progressive. En 1919, le kilométrage exploité passe en moins de six mois de 152 km (au ) à 3 346 km (au ).

Pendant toute cette période, le réseau de Péronne subit de nombreux aménagements pour desservir les localités à reconstruire, il connait son apogée en 1923. Mais dès 1921, des lignes non utilisées sont mises en adjudication pour dépose et des lots de matériel en surplus sont vendus. Le MRL afferme également les lignes ayant un intérêt civil et, fin 1926, le MRL n'a plus d'activité ferroviaire à voie de 60. Une partie du réseau de la Somme est affermée le avec 20 locomotives et 800 wagons, mais, avec le progrès de la reconstruction et le développement de la traction automobile, l'exploitant cesse son exploitation courant 1928.

 
Plan du réseau exploité par le MRL dans la Somme en 1923.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

Elle fait partie depuis 1801 du canton de Moreuil[39], qui a été modifié et agrandi dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.

Intercommunalité

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La commune était membre de la « communauté de communes du canton de Moreuil », créée par un arrêté préfectoral du et renommée « communauté de communes Avre Luce Moreuil » (CCALM) par arrêté préfectoral du .

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, le préfet de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d'Avre-Luce-Moreuil[40], le préfet dévoile en son projet qui prévoit le regroupement « des communautés de communes d'Avre-Luce-Moreuil et du Val-de-Noye », le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[41],[42]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[43] et de la commission départementale de coopération intercommunale en [44] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du [45], qui prend effet le .

La commune est donc désormais membre de la communauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).

Liste des maires

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Liste des maires successifs[46]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1989[47] En cours
(au 4 juin 2020)
Alain Dovergne   Enseignant retraité
Président (1995 → 2001) puis vice président (2014 → 2016) de la CCALM
Vice-Président (2017 → 2019) puis président (2019 → ) de la CCALN
Réélu pour le mandat 2020-2026[48]

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[50].

En 2021, la commune comptait 528 habitants[Note 3], en évolution de +10,23 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
747748716733771818800808821
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
794793790756797772744722690
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
644618572398443432434398416
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
353360325385419431449452472
2014 2019 2021 - - - - - -
471524528------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

Équipements municipaux

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Afin de satisfaire aux obligations en matière d'accessibilité et de confidentialité, la municipalité a décidé de déplacer la mairie dans les locaux de l'ancienne école. La livraison du nouvel équipement est escomptée en 7[52].

Enseignement

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Les enfants de la commune sont scolarisés au sein du regroupement pédagogique intercommunal de la Luce, géré par le syndicat intercommunal scolaire (SISCO) qui regroupe en 2014 les communes de Démuin, Domart-sur-la Luce, Thennes, Berteaucourt-lèsThennes, Hangard, Ignaucourt et Aubercourt[53]. En 2017, près de 100 enfants déjeunent à la cantine organisée à la salle des fêtes. Le SISCO a décidé la création d'une salle de restauration scolaire à Démuin, dont l'ouverture est escomptée en 2018[54].

En 2020, la structure accueille 190 enfants de huit communes[55]

Économie

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L'activité dominante de la commune reste l'agriculture.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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  • Alcius Ledieu, né le à Démuin et mort en 1912 à Lincheux, écrivain d'histoire locale, biographe, conservateur de la bibliothèque d'Abbeville. On lui reconnait une œuvre de près de 160 ouvrages, dont les Contes licencieux de la Picardie.

Héraldique

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Blason de Démuin  Blason
De gueules à deux branches d'alisier d'or passées en double sautoir ; au chef échiqueté d'argent et d'azur.
Détails
La commune de Démuin a adopté ces armoiries reprises de celles de Philibert-Emmanuel d'Ailly, seigneur du lieu au début du XVIIe siècle, en les modifiant : l'or a remplacé l'argent, en brisure[22].
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Bibliographie

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  • Alcius Ledieu, Monographie d'un bourg picard, Paris, Alphonse Picard, 6 volumes, 1890-1912.
    • Vol. 1 : Introduction à l'histoire de Démuin, depuis les temps reculés jusqu'à nos jours, partie 1 Lire en ligne sur Gallica
    • Vol. 2 : Introduction à l'histoire de Démuin, depuis les temps reculés jusqu'à nos jours, partie 2 Lire sur Gallica
    • Vol. 3 : Traditions populaires de Démuin Lire sur Gallica
    • Vol. 4 : Petit glossaire du patois de Démuin Lire sur Gallica
    • Vol. 5 : Nouvelles et légendes recueillies à Démuin Lire sur Gallica
    • Vol. 6 : Petite grammaire du patois de Démuin, réédité sous le titre de : Petite grammaire du patois picard, Paris : chez H. Welter, 1909, 168 p. Lire sur Gallica

Articles connexes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

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  • Lithographie Winckler-Hiver, Abbeville, « Plan du territoire de Démuin. », Documents numérisés, fonds Macqueron, sur arkhenum.fr, Bibliothèque municipale d'Abbeville, fin du xixe siècle (consulté le ).
  • Carte spéciale des régions dévastées : 21 NE, Montdidier [Nord-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.

Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Démuin » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b c d et e http://recherche.archives.somme.fr/ark:/58483/a011261413544HfMOAa
  2. Sandre, « le ruisseau la Margot »
  3. Sandre, « la Luce »
  4. « SAGE Somme aval et Cours d'eau côtiers », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Démuin et Glisy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Amiens-Glisy » (commune de Glisy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Amiens-Glisy » (commune de Glisy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Démuin ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Amiens », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
  17. Viamichelin.
  18. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 288 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  19. Notice géographique et historique sur la commune de Démuin, rédigée par M. Laurent, instituteur, Amiens, Archives départementales de la Somme Lire en ligne
  20. a b et c « Aux origines du château : quelques exemples de fortifications de terre en Picardie occidentale » [livre], sur openedition.org, Publications de l'Institut de recherches historiques du Septentrion, (consulté le ).
  21. « A) Silex taillés trouvés à Démuin. Lith. E. Winckler-Hiver, Abbeville (Extrait de "L'histoire de Démuin") B) Silex taillés trouvé à Demuin. Lith. E. Winckler-Hiver, Abbeville (Extrait de "L'histoire de Démuin). », Documents numérisés, fonds Macqueron, sur arkhenum.fr, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  22. a et b « Démuin (Somme) », sur L'Armorial des villes et villages de France.
  23. « Photo de R. Ribar : Train de canons de 290, blindé et camouflé, à Demuin (27 août 1916) », notice no APR0001684, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  24. Section photographique de l'armée, « Photo : Demuin (près). Convoi d'auto-camions pour le transport des troupes », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 10, sur argonnaute.u-paris10.fr, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  25. Section photographique de l'armée, « Photo : Demuin. Parc à bétail de corps d'armée », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 10, sur argonnaute.u-paris10.fr, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  26. Section photographique de l'armée, « Photo : Demuin. Tirailleur sénégalais », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 10, sur argonnaute.u-paris10.fr, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  27. Section photographique de l'armée, « Photo : Demuin (près). Sur la route couverte de neige ; camion automobile », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 10, sur argonnaute.u-paris10.fr, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  28. Section photographique de l'armée, « Photo : Demuin. L'église et bureaux de l'état-major du général Jacquot commandant le 35e C.A. », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 10, sur argonnaute.u-paris10.fr, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  29. Section photographique de l'armée, « Photo : Demuin (près). Tank anglais dit "Whippet" », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 10, sur argonnaute.u-paris10.fr, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
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