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Classe Sugashima

dragueurs de mines côtiers de la Force maritime d'autodéfense japonaise


La classe Sugashima ((ja) : すがしま型掃海艇 ) est une classe de dragueurs de mines côtiers (classification : Mines Sweeper Coast) de la Force maritime d'autodéfense japonaise[1],[2].

Classe Sugashima
Image illustrative de l'article Classe Sugashima
Le MSC-683 JS Tsunoshima
すがしま型掃海艇
Caractéristiques techniques
Type Dragueurs de mines côtiers
Longueur 57
Maître-bau 9,8
Tirant d'eau 4,4
Déplacement 570 t
À pleine charge 650 t
Propulsion 2 x moteurs diesel-électrique Mitsubishi 6NMU
2 X hélices a pas variables
Puissance 1800 ch (1325 kW)
Vitesse 14 nœuds (25,9 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 1 x canon JM61R-MS exatube de 20 m
Embarcations 2 x PAP-104
Autres caractéristiques
Électronique radar OPS-39
sonar OYQ-201
sonar ZQS-4
Équipage 48
Histoire
Constructeurs Universal Shipbuilding Corporation
Hitachi Zosen Corporation
Nippon Kokan
A servi dans Pavillon de la force maritime d'auto-défense Force maritime d'autodéfense japonaise
Commanditaire Gouvernement du Japon
Date début commande 1994
Période de
construction
1996-2005
Période de service 1999
Navires construits 12
Navires prévus 12
Navires en activité 8
Navires perdus 1
Navires désarmés 2
Navires démolis 1

Caractéristiques

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Un bossoir de déminage et des bouées de déminage dyad à tribord, une grue de déminage à bâbord et un véhicule sous-marin téléopéré PAP-104 est sorti du hangar.

Cette classe est une version améliorée de la Classe Uwajima. Elle se distingue par ses deux cheminées latérales. Elle à un déplacement de 650 tonnes à pleine charge pour une longueur de 57 mètres. Elle a deux moteurs diesel électriques 6NMU Mitsubishi et peut naviguer à la vitesse de 14 nœuds. Elle est dotée d’un radar de recherche de surface OPS-39, d’un sondeur OYQ-201, d’un sonar ZQS-4 et d’un canon JM61R-MS (version du M61 Vulcan) de calibre 20 mm. Sa coque est en bois de Douglas.

À partir des leçons tirées de l'envoi d'une flottille de quatre dragueurs de mines japonais suite à la guerre du Golfe en 1991[3], la Force maritime d'autodéfense a pris l'exemple du chasseur de mines de classe Sandown de la Royal Navy afin d'améliorer ses capacités en matière de déminage pour la construction d'une nouvelle classe de dragueurs de mines décidé en 1994.

Les eaux autour du Japon ont de nombreux fonds marins boueux qui ne sont pas adaptés au déminage, pour cette raison, la classe est également dotée de la capacité de dragage mécanique avec des dragueurs de mines sensibles dyad de fabrication australienne[note 1], mais en raison de problèmes de gestion magnétique, il a été décidé qu'il ne serait pas installé en permanence, mais qu'il serait reçu du navire-mère en mer selon les besoins. Les restrictions opérationnelles étaient importantes et la mobilité était également restreinte[4],[5].

Son C4ISR utilise une unité de traitement de l'information (système de chasse aux mines intégrés NAUTIS-M ; Shishijima et Kuroshima ont été améliorés à la version NAUTIS-M-1) fabriquée par la société britannique Marconi Electronic Systems (en). Celui-ci a été développé pour la classe Sandown et répond aux exigences des navires de guerre contre les mines, telles que la résistance aux chocs (30G) et l'absence de magnétisme. Il se compose de trois consoles, connectées à des radars et à des détecteurs de mines, et équipées de fonctions de gestion des informations de navigation et de planification et d'évaluation de la guerre des mines.

En tant que détecteur de mines, un sonar à profondeur variable de type-2093 a été installé. Il est installé dans le rouf à l'extrémité avant de la superstructure et peut être suspendu par un treuil jusqu'à une profondeur de 300 mètres. Il utilise une fréquence de 80 kilohertz pour la détection des mines et de 350 kilohertz pour la classification des mines, permettant une détection à longue portée allant jusqu'à 1 200 mètres et une résolution de 0,3 degré. La vitesse de fonctionnement maximale est de 12 nœuds[6].

Il est équipé d'un véhicule sous-marin téléopéré de déminage français PAP-104.

Le prix unitaire était de 14,6 milliards de yens[7] (environ 150 millions d'euros à cette date).

Historique

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Les JS Sugashima(MSC-681)et JS Aishima(MSC-688)en 2021.

Douze sont construits à partir de 1996, ils entrent en service entre 1999 et 2007. Leur durée de vie est de 25 ans.

Le JS Notojima et un cargo battant pavillon japonais, le Jeikei 3, entre en collision le mercredi 26 juin 2019 à minuit au large d’Hiroshima au Japon. Il est gravement endommagé[8] et retiré du service le 12 juin 2020.

Le JS Ukushima est victime d'un incendie et fait naufrage dans la matinée du 10 novembre 2024 alors qu’il naviguait à environ 1,4 mille nautique d’Oshima. L'équipage de 40 hommes est évacué mais un officier marinier est porté disparu[9].

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N° de coque Nom Chantier naval Pose de la quille Lancement mise en service Fin de carrière Port d'attache
MSC-681 Sugashima Universal Shipbuilding Corporation (depuis 2013 Japan Marine United), Tsurumi-ku (Yokohama) 8 mai 1996 25 aout 1997 16 mars 1999 15 mars 2023 Maizuru
MSC-682 Notojima Hitachi Zosen Corporation, Kanagawa 3 septembre 1997 Collision le 26 juin 2019, retrait le 12 juin 2020 Maizuru
MSC-683 Tsunoshima 7 aout 1997 22 octobre 1998 13 mars 2000 3 mars 2024 Kure
MSC-684 Naoshima Nippon Kokan, Keihin 17 avril 1998 7 octobre 1999 16 mars 2001 Kure
MSC-685 Toyoshima Hitachi Zosen Corporation, Kanagawa 26 avril 1999 13 septembre 2000 14 mars 2002 Sasebo
MSC-686 Ukushima Nippon Kokan (absorbé depuis par JFE Holdings), Keihin 17 mai 2000 17 septembre 2001 18 mars 2003 Fait naufrage le 10 novembre 2024 Sasebo
MSC-687 Izushima Hitachi Zosen Corporation, Kanagawa 27 avril 2000 31 octobre 2001 Ominato
MSC-688 Aishima Nippon Kokan, Keihin 17 avril 2001 8 octobre 2002 26 février 2004 Maizuru
MSC-689 Aoshima Hitachi Zosen Corporation, Kanagawa 15 avril 2002 16 septembre 2003 9 février 2005 Ominato
MSC-690 Miyajima 28 mai 2002 10 octobre 2003 Kure
MSC-691 Shishijima Universal Shipbuilding Corporation, Keihin 23 mai 2003 29 septembre 2004 8 février 2006 Sasebo
MSC-692 Kuroshima 12 mai 2004 31 aout 2005 23 février 2007 Sasebo

Notes et références

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  1. Cylindres magnétiques permanents flottants, combinés à des générateurs acoustiques entraînés par l'eau qui, lorsqu'ils sont remorqués derrière un navire dans différentes configurations, pouvaient imiter les signatures magnétiques et acoustiques d'une gamme de classes de navires et balayer les mines à influence sensible à une profondeur de 90 m

Références

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  1. Self-Defense Forces Equipment Yearbook 2006-2007, Asagumo Shimbun, , 250–251 p. (ISBN 4-7509-1027-9)
  2. « Archived copy » [archive du ] (consulté le )
  3. https://www.lemonde.fr/archives/article/1991/04/28/l-envoi-de-dragueurs-de-mines-dans-le-golfe-provoque-une-polemique-au-japon_4008068_1819218.html
  4. Details of the new minesweeper Hirashima, Ships of the World, vol. 694, Japon, Gaijinsha, , 154–159 p.
  5. Yoichi Takahashi, Mine Warships (Special Feature: Maritime Self-Defense Force's New Weapons)-(Notable New Weapons), Ships of the World, vol. 778, Japan, Gaijinsha, , 92–97 p.
  6. Takehiko Kurokawa, « Sensor (Dissection Modern Minesweeper Vessels) », Ships of the World, n° 427, Kaijinsha, octobre 1990, pp. 88-91.
  7. Ministère de la Défense, Bureau de la comptabilité et de l'équipement, Division des armes des navires (mars 2011)
  8. « Japon : collision entre un dragueur de mines et un cargo », sur Le Marin,
  9. Laurent Lagneau, « Le dragueur de mines japonais JS Ukushima a coulé après avoir pris feu », sur Opex360,