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La Coupe du Salon (souvent orthographiée « Les Coupes du Salon ») est une compétition de sports mécaniques qui s'est déroulée de 1947 à 1971 à l'autodrome de Linas-Montlhéry, proche de Paris, parallèlement au salon de l'automobile de Paris et au salon de la motocyclette. Ses maîtres d’œuvre en ont été Robert Huguet, président de l'Union sportive automobile (USA), qui proposait des compétitions de voitures monoplaces, de sport, de grand tourisme ou de tourisme, et Eugène Mauve (puis Maurice Vimont), président de l'Amicale motocyclecariste de France (AMCF), qui proposait conjointement de 1947 à 1969 des compétitions de motocyclettes et de side-cars.

De 1970 à 1976, les compétitions motocyclistes furent organisées séparément lors des Journées motocyclistes du Salon.

Historique

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L'ère des voitures Grand Prix

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Une première course référencée comme « Coupe du Salon » apparaît le à l'autodrome de Linas-Montlhéry, réservée aux 1 500 cm3 de cylindrée : elle se déroule sur 200 km et voit la victoire d'Albert Divo sur Talbot.

Une deuxième course référencée sous le nom de « Grand Prix du Salon » apparaît en 1946 au bois de Boulogne et voit la victoire de Raymond Sommer sur Maserati.

Les éditions de 1947 et 1948, à l'autodrome de Linas-Montlhéry, prennent le nom de « Coupe du Salon » et voient la victoire en catégorie Grand Prix de deux Talbot conduites par Yves Giraud-Cabantous et Louis Rosier.

En 1949, l’épreuve revient à la dénomination de « Grand Prix du Salon » et est à nouveau remportée en catégorie Grand Prix par Raymond Sommer sur Talbot ; les Simca-Gordini remportent deux catégories, de 1 100 cm3 à 2 L avec Maurice Trintignant et de moins de 1 100 cm3 avec Aldo Gordini.

En 1950, la Coupe du Salon est précédée le matin par des courses motocyclistes organisées par l'Amicale motocyclercariste de France (AMCF)[1]. Louis Rosier remporte une deuxième fois la victoire en catégorie Grand Prix sur Talbot, Guy Mairesse en catégorie Sports sur Talbot également.

L'ère des voitures de sport

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En 1962, soit cinq saisons plus tard, après avoir remporté les Coupes de Vitesse fin avril, l'Helvète Edgar Berney gagne aussi celles du Salon durant la première quinzaine d'octobre, toujours avec sa 250 GT personnelle.

L'ère des Formule 2

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En 1958, outre les courses motocyclistes du matin, trois épreuves automobiles sont organisées. Lucien Bianchi gagne en Grand Tourisme sur Ferrari 250. Jim Russel gagne en Formule 2 sur sa Cooper. Antonio Barros gagne en Formule Junior (moins de 1 100 cm3) sur Fiat Stanguelini devant Alain Dagan sur DB.

En 1959, l'Américain Harry Schell est vainqueur en Formule 2 sur Cooper.

En 1960, Cooper récidive avec Jack Lewis.

L'ère des Formule Junior

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La XVIIe Coupe du Salon se déroule le , sur le circuit « court » de 3,341 km. John Love et Tony Maggs se partagent la première place en monoplace Formule Junior sur Cooper-Austin d'usine. Henri Oreiller remporte la catégorie Grand Tourisme sur Ferrari, Richard Dassonville la catégorie Tourisme, sur Alfa Romeo.

La XIXe Coupe du Salon se déroule le . Le Français Jo Schlesser remporte tour à tour la catégorie Grand Tourisme sur Aston Martin et celle des monoplaces Formule Junior sur Brabham-Ford, José Rosinski la catégorie Tourisme sur Alfa Romeo.

L'ère des Formule 3

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La XXe Coupe du Salon se déroule le . L'Écossais Jackie Stewart triomphe en catégorie Tourisme sur Lotus Cortina, le Français Éric Offenstadt en Formule 3 sur Cooper-Ford.

La XXVe Coupe du Salon se déroule le et présente pas moins de neuf courses en Tourisme, Grand Tourisme, et en monoplaces s'étageant de formules à moteur Citroën à la Formule 3 en passant par les formules à moteurs Volkswagen et Renault : les pilotes français Patrick Depailler et Jean-Pierre Jabouille font leurs premières armes sur Alpine-Renault[2].

Notes et références

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  1. Les Coupes du Salon de 1950 à 1970, partie motocycliste (consulté le 24 novembre 2014).
  2. Source principale : Programmes officiels de l'Union sportive automobile[source insuffisante].

Liens externes

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