Communauté de communes du Pays du Coquelicot
La communauté de communes du Pays du Coquelicot est une communauté de communes française, située dans l'est du département de la Somme.
Communauté de communes du Pays du Coquelicot | |
Localisation de l'EPCI dans le département de la Somme | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Forme | Communauté de communes |
Siège | Albert |
Communes | 65 |
Président | Michel Watelain (DVD) |
Date de création | 26 décembre 2001 |
Code SIREN | 248000747 |
Démographie | |
Population | 28 141 hab. (2021) |
Densité | 61 hab./km2 |
Géographie | |
Superficie | 464,0 km2 |
Localisation | |
Localisation de l'EPCI dans le département de la Somme | |
Liens | |
Site web | http://www.paysducoquelicot.com/ |
Fiche Banatic | Données en ligne |
Fiche INSEE | Dossier complet en ligne |
modifier |
Historique
modifierLa communauté de communes créée par un arrêté préfectoral du [1] s'appelait Communauté de communes de la région d'Albert - Acheux en Amiénois et Bray-sur-Somme avant l'intervention de l'arrêté préfectoral du 29 octobre 2004[2]. Le nouveau nom rappelle que le territoire de la Communauté se trouve au cœur du territoire de la Bataille de la Somme de 1916.
Le , Carnoy et Mametz (Somme) fusionnent pour former la commune nouvelle de Carnoy-Mametz[3], réduisant ainsi à 65 le nombre de communes regroupées dans l'intercommunalité.
Territoire communautaire
modifierDescription
modifierAu , le territoire couvre 464 km2[4]
Composition
modifierLa communauté de communes est composée des 65 communes suivantes :
Démographie
modifierAdministration
modifierSiège
modifierLa communauté a emménagé en 2008 dans son nouveau siège, constitué par les locaux construits en 1947 et 1971 pour la coopérative La Solidaire et ont été réhabilités à cette occasion. Ils sont situés 6 rue Émile Zola à Albert[1].
Élus
modifierL'intercommunalité est administrée par un conseil communautaire constitué, en 2020, de 92 délégués représentant chacune des communes membres, répartis en fonction sensiblement de leur population[6] :
- 24 délégués pour Albert ;
- 3 délégués pour Bray-sur-Somme et Méaulte ;
- 1 délégué ou son suppléant, pour les autres communes.
À la suite des élections municipales dont le second tour s'est déroulé le 28 juin 2020, le conseil communautaire a réélu le son président, Michel Watelain, maire de Laviéville , ainsi que ses 9 vice-présidents qui sont[7]:
- Anna-Maria Lemaire, maire d'Acheux-en-Amiénois, chargée de la culture, la jeunesse et latransition numérique
- Franck Beauvarlet, maire d'Etinehem Méricourt et vice-président du conseil départemental de la Somme, chargé du tourisme
- Virginie Caron-Decroix, conseillère municipale d'Albert, chargée de l'aménagement du territoire et proximité
- Claude Cliquet, maire d'Albert, chargé de l'habitat et l'urbanisme
- Jean-Luc Fourdinier, maire de Bazentin, chargé de l'administration générale, des ressources humaines, de la commande publique et de la mutualisation
- Geneviève Lebailly, maire de Senlis-le-Sec, chargée des bâtiments
- Christophe Buisset, maire d'Aveluy, chargé du développement économique
- Michel Destombes, maire de Morlancourt, chargé de l'environnement (petit et grand cycles de l’eau, prévention et gestion de déchets)
- Sylvie Brood, maire de Varennes-en-Croix, chargée de la voirie et des espaces verts
Le bureau communautaire pour la mandature 2020-2026 est constituée du président, des vice-présidents et de trois conseillers communautaires délégués[7] :
- Myriam Demailly, maire de Fricourt, chargée de l'économie de proximité et aux circuits courts
- Christophe Deloraine, maire d'Arquèves, chargée de la modernisation et l'optimisation des réseaux d’eau et d’assainissement
- Jean-Pierre Carnat, conseller délégué de Bray-sur-Somme, chargé de la mise en place et au suivi de la tarification incitative en matière de collecte des déchets
Liste des présidents
modifierCompétences
modifierL'intercommunalité exerce les compétences que lui ont transférées les communes membres, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Il s'agit de[réf. nécessaire] :
- Aménagement de l'espace
- Mise en place du SCoT et toute étude globale d'intérêt communautaire.
- Mise en place de Zone d'aménagement concerté
- Accompagnement des Communes dans l'élaboration de leurs documents d'urbanisme.
- Développement économique
- Animation économique et aménagement du territoire
- Études, programmation, acquisitions foncières et création de la plate-forme aéro-industrielle de Haute Picardie et d'un espace économique à proximité de Méaulte.
- Acquisition foncière, aménagement et gestion des zones d'intérêt communautaire de plus d'un hectare.
- Protection de l'environnement
- Études concernant l'assainissement : Schémas directeurs
- Études permettant la recherche d'eau.
- Études concernant la lutte contre les inondations
- Collecte, traitement et valorisation des déchets des ménages
- Logement et cadre de vie
- Études et actions d'animations auprès des habitants, de type OPAH
- Permanences d'information auprès des propriétaires et locataires, notamment avec l'ADIL (Association Départementale d'Information sur le Logement).
- Programme local de l'habitat
- Voirie
- Création ou aménagement et entretien de la voirie du domaine public dite "intercommunale" définie à partir de critères notamment : Circuit scolaire - Zone d'activités d'intérêt communautaire - Voie touristique - Autre voie structurante[11]
- Déneigement de la voirie
- Jeunesse
- Financement de la mission locale
- Ateliers ados pendant les petites vacances.
- Centre de loisirs sans hébergement ou centres d'animation jeunesse
- Culture & Communication
- Écoles de musique
- Bibliothèques - Médiathèques
- Aménagement numérique du territoire
- Création d'un journal d'information communautaire
- Transports
- Transport collectif à la demande
- Tourisme de Loisirs
- Écoles de pêche
- Promotion touristique et accueil des visiteurs.
- Entretien des circuits de randonnées labellisés par le Département
- Rôle de Conseil auprès des communes
Les élus ont décidé d'anticiper dès 2018 le transfert obligatoire en 2020 de la compétence eau et assainissement[12]. De même, l'intercommunalité exerce dès 2018 les compétences gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (GEMAPI) et la lutte contre le ruissellement et l’érosion des sols[13].
Budget et fiscalité
modifierLa Communauté de communes est un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre.
Afin de financer l'exercice de ses compétences, l'intercommunalité perçoit la fiscalité professionnelle unique[1] (FPU) – qui a succédé à la taxe professionnelle unique (TPU) – et assure une péréquation de ressources entre les communes résidentielles et celles dotées de zones d'activité.
Elle perçoit également une bonification de la dotation globale de fonctionnement (DGF) et collecte une taxe d'enlèvement des ordures ménagères[1] (TEOM), qui finance le fonctionnement de ce service public. Le taux de cette taxe est de 13,40 % en 2016 et 2017[14].
Le budget 2017 s'élève à 13,5 millions d'euros en fonctionnement et 2,2 millions d'euros en investissement, auquel s'ajoutent les budgets annexes des zones d'activité (0,5 million d'euros) et du service public d'assainissement non-collectif ou SPANC (0,4 million d'euros)[14].
Organismes de regroupement
modifierL'intercommunalité est membre, en 2020, des organismes publics suivants[1] :
- SM Canche et Authie
- SM de l'aéroport d'Albert-Picardie
- Pôle Métropolitain du Grand Amiénois
- SM de production et d'adduction d'eau potable du bois-Saint-Pierre
- Syndicat mixte Somme numérique ;
- SIEP du Santerre
- Syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA).
Réalisations et projets
modifierConformément aux dispositions légales, une communauté de communes a pour objet d'associer des « communes au sein d'un espace de solidarité, en vue de l'élaboration d'un projet commun de développement et d'aménagement de l'espace[15] ».
Enjeux du territoire
modifierLe projet de plan d'aménagement et de développement durable (PADD) du plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) de 2016-17 fixe les orientations suivantes au développement de l'intercommunalité[16] :
- Conforter une activité économique basée sur la performance industrielle et l’économie présentielle ;
- Soutenir l’agriculture, pilier de l’économie ;
- Asseoir le tourisme comme l’un des moteurs de l’économie locale ;
- Gérer une consommation foncière respectueuse des milieux agricoles, naturels et forestiers ;
- S’appuyer sur une mobilité durable exemplaire ;
- Répondre au besoin en logements ;
- Faciliter la réalisation de bons parcours résidentiels par la diversification de l’offre de logements ;
- Garantir les bonnes conditions d’habitation au sein du parc existant ;
- Faire des logements du Pays du Coquelicot un vecteur d’attractivité ;
- Répondre aux besoins en matière d’hébergement et d’accès au logement ;
- Créer des équipements complémentaires et de proximité ;
- Valoriser les secteurs reconnus pour leur biodiversité remarquable ;
- Prévenir et gérer les risques pour le bien des personnes et des constructions ;
- Projeter des constructions durables et respectueuses de l’Environnement ;
- Valoriser le patrimoine paysager, bâti et naturel du territoire ;
- Piloter et animer le PLUi.
Développement économique
modifier- la plate-forme aéro-industrielle réalisée dans le cadre d'un syndicat mixte avec le Département de la Somme. Ce projet de 40 millions d'euros est financé par l'Union Européenne (22,5 %), la Région Picardie (30 %), le Département (30 %), Airbus (11,25 %) et la Communauté de Communes (6,25 %). À ce titre, la communauté versera en 2008 468.000 €.
- Le parc d'activité Henry-Potez à Albert
- Le projet de ZAC du Coquelicot située à Méaulte et Bécordel-Bécourt, entre Airbus et l'Aéroport Albert-Picardie
Zone de développement de l'éolien (ZDET)
modifierLe Conseil communautaire du a approuvé un projet de ZDE portant sur 19 communes, principalement situées au nord du territoire communautaire, qui pourraient donc accueillir des éoliennes, si le Préfet approuve le dossier.
Habitat
modifierLa communauté a mené une OPAH de 2005 à 2008 qui a permis d'améliorer 371 logements sur 54 des communes de la Communauté. 46 logements vacants ont été remis sur le marché[17]. Compte tenu de ces résultats, une nouvelle OPAH sera lancée en 2008 pour 3 ans.
Aménagement numérique du territoire
modifierLes habitants d’Albert, Bouzincourt, Hénencourt, Laviéville, Millencourt, Senlis-le-Sec et Bécordel-Bécourt sont les premiers à avoir été raccordés à la fibre optique du Pays du coquelicot en 2018.
Les habitants de Méaulte, Dernancourt, Buire-sur-l’Ancre, Ville-sur-Ancre, Fricourt, Mametz, Ovillers-la-Boisselle, Pozières, Contalmaison, Aveluy, Mesnil-Martinsart et Authuille devront patienter au moins jusqu’au mois de juillet. Courcelette devra attendre 2019 et les autres communes devront laisser passer encore quelques années[18],[19].
Eau et assainissement
modifierL'intercommunalité a pris en charge le la compétence « eau et assainissement » pour les 65 communes membres et a décidé de confier l’exploitation du service d’assainissement collectif et d’eau potable à des concessionnaires, et d'harmoniser sur 10 ans le prix de l'eau, qui variait jusqu'alors d'un facteur cinq entre la commune la plus chère et la moins chère[20].
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site officiel
- « PLUi - Pays du Coquelicot », CC du Pays du Coquelicot (consulté le ).
- « Intercommunalité-Métropole de CC du Pays du Coquelicot (248000747) », Séries historiques sur la population et le logement en 2016, INSEE - RGP 2016, (consulté le ).
- « Intercommunalité-Métropole de CC du Pays du Coquelicot (248000747) », Dossier complet, INSEE - RGP 2016, (consulté le ).
- Photos Pays du Coquelicot
Notes et références
modifier- Références
- « CC du Pays du Coquelicot (N° SIREN : 248000747) », Fiche signamétique BANATIC, Ministère de l'intérieur - DGCL, (consulté le ).
- SOURCE Arrêté préfectoral approuvant une modification statutaire du 29 octobre 2004 (page 21 du document)
- « Arrêté préfectoral du 26 octobre 2018 portant création de la commune nouvelle de Carnoy-Mametz au 1er janvier 2019 », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2018-076, , p. 11-15 (lire en ligne [PDF])
- Communauté de Communes du Pays du Coquelicot, « Portail de la Communauté de Communes du Pays du Coquelicot - Les Communes »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur paysducoquelicot.com, (consulté le ).
- INSEE, Recensement général de la population 2016, Document mentionné en liens externes.
- « Arrêté préfectoral du 3 octobre 2019 fixant la représentativité du conseil communautaire de la communauté de communes du Pays du Coquelicot à compter du prochain renouvellement général des conseils municipaux en mars 2020 » [PDF], EPCI à fiscalité propre de la Somme, sur Préfecture de la Somme (consulté le ).
- Emmanuelle Bobineau, « Michel Watelain est réélu à la tête du Pays du coquelicot, mais ne fait pas l’unanimité : Le président sortant, maire de Laviéville, a été réélu avec 60 voix sur 90 votants », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- « Stéphane Demilly n’est plus maire d’Albert », Courrier Picard, (lire en ligne, consulté le ).
- Aude Collina, « Le 1er vice- président du Pays du coquelicot passe au 1er plan : Michel Watelain a saisi la place fournie par Stéphane Demilly mercredi 12 juillet. Seule anicroche : des délégués auraient préféré que le président et ses huit bras-droit diminuent leurs indemnités. », Courrier Picard, (lire en ligne).
- Vincent Hery, « Michel Watelain, président du Pays du coquelicot: «J’aimoins tendance à respecter le politiquement correct» : Premier vice-président de l’intercommunalité, le maire de Laviéville en a pris les commandes début juillet. Il fait le point sur sa prise de fonction et ses ambitions », Courrier Picard, (lire en ligne, consulté le ).
- NOTA : La liste de la voirie dite "intercommunale" d'intérêt communautaire est annexée à l'arrêté préfectoral approuvant les statuts.
- Benjamin Mérieau, « Les élus du Pays du coquelicot lâchent l’eau avec regret : La prise de compétence eau par l’intercommunalité inquiète des maires », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- « L’eau et l’assainissement changent d’échelle : promulguée le 7 août 2015, la loi portant Nouvelle Organisation Territoriale de la République (dite loi “ NOTRé ”) confie de nouvelles compétences aux régions et redéfinit clairement les compétences attribuées à chaque collectivité territorial », LE MAG’ du Pays du Coquelicot, no 32, , p. 8-9 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- « Le budget 2017 », LE MAG’ du Pays du Coquelicot, no 31, , p. 2 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- Article L. 5214-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance.
- Bureau d’études Environnement Conseil - Groupe Auddicé, « Réunions publiques de présentation du PADD » [PDF], Communauté de communes du Pays du coquelicot, (consulté le ).
- Chiffres arrêtés au 30 juin 2007, publiés dans le Magazine du Pays du Coquelicot No 12 de janvier 2008.
- Courrier picard, édition Picardie maritime, 3 juin 2018, page C.
- « cinq questions sur l'arrivee de la fibre autour d'albert », sur courrier-picard.fr (consulté le ).
- Vincent Hery, « Un nouveau pas franchi vers une uniformisation du prix de l’eau au Pays du coquelicot », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).