Chincoteague
Le Chincoteague, ou Assateague, est une race de poney originaire des États-Unis, qui vit à l'état semi-sauvage sur l'île d'Assateague et celle de Chincoteague. Poney B de petite taille et souvent de robe pie, il a été nettement popularisé à travers le roman Misty of Chincoteague de Marguerite Henry, en 1947.
Chincoteague de robe pie sur l'île d'Assateague | |
Région d’origine | |
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Région | États-Unis |
Caractéristiques | |
Morphologie | Poney |
Registre généalogique | (en) Chincoteague Pony Association |
Taille | 1,22 m en moyenne |
Robe | Toutes sont acceptées, plus généralement le pie. |
Tête | Rectiligne |
Caractère | Semi-sauvage |
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Histoire
modifierD'après la FAO, les deux noms poney Chincoteague et poney d'Assateague sont acceptés[1]. Il existe en fait deux populations insulaires, celle d'île d'Assateague et celle de Chincoteague, au large de la côte Est des États-Unis, dont les caractéristiques sont les mêmes[2].
Selon la légende, un navire espagnol contenant des chevaux barbes se serait échoué au large de l'île d'Assateague, 18 poneys auraient nagé jusqu'à la rive de cette île. Cette légende populaire, beaucoup racontée, est vraisemblablement fausse, mais aucune étude n'a encore été entreprise sur le sujet[3]. Quoi qu'il en soit, les registres insulaires signalent clairement qu'en 1631, des chevaux sont présents sur ces îles et servent aux colons, bien qu'ils soient très rares[3]. Le Chincoteague est devenu depuis un poney semi-sauvage.
Description
modifierEn raison des rudes conditions de vie, la taille de ce cheval s'est réduite à 1,22 m. Toutes les robes sont acceptées, y compris le pie qui est la robe la plus répandue[4]. Son profil est rectiligne et sa tête allongée fait davantage penser à un cheval qu'à un poney. Le garrot est modérément relevé. La croupe est plutôt oblique. Les membres sont solides et secs.
Diffusion de l'élevage
modifierLa race est considérée comme rare[2]. On compte environ 300 Chincoteagues sur l'île. Une partie est vendue chaque année aux enchères par les pompiers de Chincoteague, leurs propriétaires. Par ailleurs, l'ouvrage Equine Science (4e édition de 2012) le classe parmi les races de poneys peu connues au niveau international[5].
Culture populaire
modifierMisty of Chincoteague est un roman américain pour la jeunesse, écrit par Marguerite Henry en 1947[6]. Ce classique de la littérature équestre enfantine est régulièrement exploité à l'école dans un but pédagogique[7],[8]. Un film sorti en 1961, Misty, reprend l'histoire de ce livre[9]. Misty a inspiré un autre roman du même type, My Chincoteague Pony, paru en 2008[10]. Le mouvement de popularité initié par le roman de Marguerite Henry a permis au Chincoteague Fire Department de faire perdurer la race sans trop de problèmes jusqu'au début du XXIe siècle. Bien qu'il s'agisse d'une œuvre de fiction, ce livre s'inspire de l'histoire d'un poney bien réel, qui a vécu au ranch de l'île de Chincoteague. La Misty of Chincoteague Foundation a été créée en 1990 pour préserver le Beebe Ranch et y établir un musée reprenant les éléments notables de cette histoire[11]. La compagnie Breyer Animal Creations a créé une figurine de Misty et de cinq de ses descendants. En 2001, il y avait environ 40 descendants de Misty dans le monde[12].
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Chincoteague Pony » (voir la liste des auteurs).
- (en) « ChinCôteague Pony/United States of America », Domestic Animal Diversity Information System of the Food and Agriculture Organization of the United Nations (DAD-IS) (consulté le ).
- Hendricks 2007, p. 47.
- Hendricks 2007, p. 48.
- Hendricks 2007, p. 50.
- (en) Rick Parker, Equine Science, Cengage Learning, , 4e éd., 608 p. (ISBN 1-111-13877-X), p. 63..
- (en) Bernice E. Cullinan et Diane Goetz Person, The Continuum Encyclopedia of Children's Literature, A&C Black, , 863 p. (ISBN 0-8264-1778-7 et 9780826417787, lire en ligne), p. 358
- (en) Marty Beatty Sanders (ill. Ana Castanares), A Guide for Using Misty of Chincoteague in the Classroom, Teacher Created Resources, coll. « Literature Units Series », , 48 p. (ISBN 1-57690-624-8 et 9781576906248, lire en ligne)
- (en) Laurie Detweiler, Misty of Chincoteague Comprehension Guide, Veritas Press, , 54 p. (ISBN 1-932168-13-3 et 9781932168136, lire en ligne)
- « Misty » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database
- Deborah Stevenson, « My Chincoteague Pony (review) », Bulletin of the Center for Children's Books, vol. 61, no 11, , p. 476
- Dutson 2012, p. 287–290.
- Goode, Kristin Ingwell, « Chincoteague Ponies », The Horse, (lire en ligne , consulté le )
Annexes
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- (en) « National Chincoteague Pony Association »
- (en) « Chincoteague Pony Registry »
- (en) « ChinCôteague Pony/United States of America », Domestic Animal Diversity Information System of the Food and Agriculture Organization of the United Nations (DAD-IS)
Bibliographie
modifier- [Ravazzi 2002] Gianni Ravazzi, « Assateague et Chincoteague », dans L'encyclopédie des chevaux de race, Bergame, Italie, De Vecchi, , 190 p. (ISBN 9782732825946), p. 167
- [Edwards 2005] Elwyn Hartley Edwards, « Assateague/Chincoteague », dans L'œil nature - Chevaux, Nord Compo, Villeneuve-d'Ascq, Larousse, , 255 p. (ISBN 9782035604088), p. 98
- [Hendricks 2007] (en) Bonnie Lou Hendricks (préf. Anthony A. Dent), « Assateague/Chincoteague », dans International Encyclopedia of Horse Breeds, Norman, University of Oklahoma Press, , 486 p. (ISBN 080613884X et 9780806138848, OCLC 154690199, lire en ligne), p. 47-50
- [Lynghaug 2009] (en) Fran Lynghaug, « Chincoteague Pony : The Complete Guide to the Standards of All North American Equine Breed Associations », dans The Official Horse Breeds Standards Book, Minneapolis, Voyageur Press, , 672 p. (ISBN 1616731710 et 9781616731717, OCLC 759839527, lire en ligne), p. 445-448
- [Dutson 2012] (en) Judith Dutson, « Chincoteague Pony », dans Storey's Illustrated Guide to 96 Horse Breeds of North America, Storey Publishing, , 416 p. (lire en ligne), p. 287-290