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Chavenat

ancienne commune française du département de la Charente

Chavenat est une ancienne commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Boisné-La Tude.

Chavenat
Chavenat
Arrivée à Chavenat par la D 439
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Angoulême
Intercommunalité Communauté de communes d'Horte et Lavalette
Statut commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Francis Brouant
2014-2020
Code postal 16320
Code commune 16092
Démographie
Population 212 hab. (2013)
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 27′ 24″ nord, 0° 10′ 13″ est
Altitude Min. 92 m
Max. 192 m
Superficie 9,83 km2
Élections
Départementales Tude-et-Lavalette
Historique
Fusion 1er janvier 2016
Commune(s) d'intégration Boisné-La Tude
Localisation
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Chavenat
Géolocalisation sur la carte : France
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Chavenat
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Chavenat
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Chavenat

Géographie

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Localisation et accès

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Paysage de collines depuis le logis de Chénard en direction de l'ouest et de la D 16

Chavenat est une commune du Sud Charente située à 22 km au sud d'Angoulême et 7 km au nord de Montmoreau.

Elle est aussi à 9 km de Villebois-Lavalette, chef-lieu de son canton, et 11 km de Blanzac[1].

La D 674, route d'Angoulême à Libourne, passe à l'ouest de la commune et à 2 km du bourg. La D 16, route de Montmoreau à Confolens par Villebois-Lavalette et Montbron traverse la commune et passe au pied du bourg. La D 439 dessert le bourg et relie ces deux routes, comme la D 54 qui traverse la commune au sud et relie le bourg Aignes à la D 16[2].

La commune est aussi traversée par la ligne Paris - Bordeaux juste au sud du tunnel de Livernant qui marque la ligne de partage des eaux entre les bassins de la Charente et de la Gironde. La gare la plus proche est celle de Montmoreau, desservie par des TER à destination d'Angoulême et de Bordeaux.

Hameaux et lieux-dits

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Le bourg assez petit regroupe église et mairie, et la commune compte de nombreux hameaux et fermes. Parmi les plus importants, on peut citer le Maine Pépy au sud du bourg, Apremont, la Barbottière plus au sud, etc.[2]

Communes limitrophes

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Géologie et relief

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La commune est située dans les coteaux calcaires du Bassin aquitain datant du Crétacé supérieur, comme toute la moitié sud du département de la Charente.

On trouve le Campanien, calcaire crayeux, sur toute la surface communale. Les crêtes sur les bords nord-ouest et sud-est de la commune, ainsi que quelques sommets, sont recouverts de dépôts du Tertiaire (Lutétien et Cuisien) composés de galets, sables et argiles. Les sommets et certains flancs de vallées sont occupés par des formations de recouvrement et colluvions issues de la roche en place et datant des glaciations du Quaternaire (Pliocène et Pléistocène). Le fond de la vallée de la Tude est occupé par des alluvions récentes[3],[4],[5].

Le relief de la commune est vallonné. La vallée de la Tude occupe le centre de la commune avec de nombreux vallons adjacents. Le point culminant de Chavenat est à une altitude de 192 m, situé à l'extrémité nord-ouest. Le point le plus bas est à 92 m, situé en limite sud au bord de la Tude. Le bourg, construit sur une crête, est à 165 m d'altitude[2].

Hydrographie

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La Tude, affluent de la Lizonne, bassin de la Gironde, traverse la commune du nord au sud ; sa source est à 3 km, à Juillaguet. La Tude occupe le centre de la commune ; la D 16 et la voie ferrée empruntent sa vallée. Dus à la nature argileuse du sol, de nombreux petits affluents convergent vers elle, comme le ruisseau de Landuraud en rive gauche ou l'Eau Morte (en limite nord) et le ruisseau de l'Étang de Gouyat en rive droite[2].

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

Toponymie

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Les formes anciennes sont Cavaniaco en 973, Cavanaco en 1110[6], Chavanaco vers 1300[7], Chavenac vers 1750[8].

L'origine du nom de Chavenat remonterait à un nom de personne gallo-roman Cavinius ou gaulois Cavannus auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait au « domaine de Cavinius »[9],[10]. Le gaulois cavannus signifie chat-huant[11].

Limite linguistique

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La commune est dans la langue d'oïl (domaine du saintongeais), et marque la limite avec le domaine occitan (dialecte limousin) à l'est[12].

Histoire

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Au XIIIe siècle, l'église était le siège d'un ancien prieuré fondé par l'abbaye de Saint-Cybard, fondation qui fut confirmée par une bulle du [13]. Ce prieuré dépendait de l'archiprêtré de Pérignac, du diocèse d'Angoulême. La paroisse ressortait pour la haute et moyenne justice de Villebois et pour la basse du prieuré[14].

Au tout début du XXe siècle, l'industrie dans la commune était représentée par la tuilerie du Lac, qui prenait son argile sur place, et du moulin de la Faye, au confluent du ruisseau de l'Étang de Goyat et de la Tude. La voie ferrée de Paris à Bordeaux traversait la commune depuis déjà plus d'une cinquantaine d'années, et il était question vers 1910 de faire une gare pour mieux desservir la commune, gare intermédiaire entre celles de Charmant et de Montmoreau[13].

Administration

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La mairie de Chavenat
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1981 ? Jacques Bachelier    
2001 décembre 2015 Francis Brouant SE Agriculteur

Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 212 habitants, en évolution de 0 % par rapport à 2008 (Charente : +0,65 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
371395359358401368445368389
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
366352324324341326280244261
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
300299287271258244218229224
1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 - -
186187196202182212212--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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Pyramide des âges à Chavenat en 2007 en pourcentage[19].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90  ans ou +
0,0 
4,3 
75 à 89 ans
6,2 
13,0 
60 à 74 ans
14,4 
26,1 
45 à 59 ans
21,6 
17,4 
30 à 44 ans
21,6 
13,0 
15 à 29 ans
17,5 
25,2 
0 à 14 ans
18,6 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2007 en pourcentage[20].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90  ans ou +
1,6 
8,2 
75 à 89 ans
11,8 
15,2 
60 à 74 ans
15,8 
22,3 
45 à 59 ans
21,5 
20,0 
30 à 44 ans
19,2 
16,7 
15 à 29 ans
14,7 
17,1 
0 à 14 ans
15,4 

Économie

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Équipements, services et vie locale

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Enseignement

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Il n'y a plus d'école a Chavenat depuis 2015. Les enfants vont a l'école de Chadurie.

Lieux et monuments

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L'église paroissiale Saint-Cybard est mentionnée dès le XIe siècle. Le chœur a été construit à la fin du XIe siècle et la façade au XIIe siècle. Elle a été remaniée à partir de la fin du XIXe siècle avec la construction d'un clocher en 1865, la restauration de la façade ouest, la réfection de la couverture de la nef, la reconstruction de la flèche du clocher et en 1903 le dallage de la nef et du chœur.

Des peintures murales médiévales ont été mises au jour lors de l'installation de vitraux à partir de 1990.

L'église est inscrite monument historique par arrêté du 28 octobre 1996, modifié le 29 janvier 1997[21].

Le logis de Chênard est un manoir reconstruit vers 1820, et entouré d'un jardin conçu et réalisé par Eugène Burreau, horticulteur-paysagiste et jardinier en chef de la ville d'Angoulême. Les plans de 1922 montrent une cour d'honneur et un jardin potager régulier entourés d'un petit parc à l'anglaise, avec une aire de jeux. Le logis d'habitation et l'ensemble des jardins ont été inscrits monuments historiques le 11 décembre 1992[22].

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

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  1. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  2. a b c et d Carte IGN sous Géoportail
  3. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  4. Carte du BRGM sous Géoportail
  5. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Montmoreau », sur Infoterre, (consulté le ).
  6. Jean Nanglard, Cartulaire de l'église d'Angoulême, t. IX, Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, imprimerie G.Chasseignac, (1re éd. 1180), 296 p. (lire en ligne), p. 61,125
  7. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 231,268,281
  8. Carte de Cassini, visualisable sous Géoportail
  9. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 157.
  10. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
  11. Georges Dottin, La langue gauloise, , 381 p. (lire en ligne)
  12. Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 55
  13. a et b Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 125
  14. Alcide Gauguié, La Charente communale illustrée, t. I (arrondissement d'Angoulême), Bruno Sépulchre (Paris, 1982), , 411 p., p. 387
  15. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
  19. « Evolution et structure de la population à Chavenat en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  20. « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  21. « Église Saint-Cybard », notice no PA16000004, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  22. « Domaine de Chênard », notice no PA00104583, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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