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Centre de recherche tibétologique de Chine

Le Centre de recherche tibétologique de Chine (chinois : 中国藏学研究中心 ; pinyin : zhōngguó zàngxué yánjiū zhōngxīn ; tibétain : ཀྲུང་གོའི་བོད་རིག་པ་ཞིབ་འཇུག་ལྟེ་གནས།, THL : trung gö bö rigpa shyib juk té né) est un centre national chinois de tibétologie situé à Pékin et fondé le par le parti communiste chinois[1]. Le premier directeur général du Centre fut Dorje Tseten, qui, de 1983 à 1985, fut président du comité populaire de la région autonome du Tibet. An Qiyi en est l'actuel chef du Comité du Parti et directeur adjoint[2]. Il est notamment spécialisé dans le bouddhisme tibétain et le bön[3].

Le Centre de recherche tibétologique de Chine à Pékin

Composition

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Le centre comprend cinq instituts :

En outre, le Centre gère une maison d'édition, un bureau de préparation d'une nouvelle édition du Tripitaka tibétain à Chengdu[4], un centre médical et une bibliothèque. Son organe officiel est publié en chinois, en anglais (China Tibetology) et en français (La Tibétologie de Chine)[5].

Le Centre de recherche tibétologique de Chine dépend du Département de travail du front uni (en) du Comité central du parti communiste chinois[6],[7]. Selon Charles Burton, professeur agrégé de science politique à l’Université Brock[8], son rôle principal est de s'engager dans une « diplomatie douce » pour que les étrangers sympathisent avec les déclarations du gouvernement chinois selon lesquels le Tibet est dirigé par les Chinois Han depuis longtemps et qu'en conséquence les demandes tibétaines d'autonomie sont illégitimes[9].

Liste des directeurs

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Directeurs généraux

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Directeurs de l'Institut des études historiques

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Prises de position du centre

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Déclarations sur les troubles au Tibet en 2008

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Selon Maureen Fan, des experts du Centre de recherche tibétologique de Chine ont fait écho aux dirigeants chinois en accusant le dalaï-lama d'avoir délibérément déclenché les troubles au Tibet en 2008 pour séparer le Tibet de la Chine et saboter les Jeux Olympiques de Pékin[14].

Toutefois, Lhagpa Phuntshogs, directeur général du Centre, a déclaré que même s'il croyait que les émeutes de Lhassa étaient « soigneusement préméditées et organisées par la clique du dalaï-lama, « si le dalaï-lama abandonne sa position séparatiste, arrête toutes les activités séparatistes et reconnaît le Tibet et Taïwan comme faisant partie de la Chine, la porte de consultation et de dialogue entre lui et le gouvernement central est toujours ouverte »[14].

Déclarations de chercheurs sur l'immolation de Tibétains depuis mars 2011

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En décembre 2011, Zhang Yun, un chercheur du Centre, a déclaré « Ces immolations ont mis en question non seulement l'obéissance de ces monastères aux préceptes fondamentaux du bouddhisme, mais aussi s'ils occupaient le plus bas échelon moral que puisse atteindre l'être humain »[15].

Le 29 mars 2012, Tenzin Lhundrup et Lian Xiangmin, deux chercheurs du Centre, déclarent que les auto-immolations violent les principes fondamentaux du bouddhisme tibétain[16].

Références

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  1. (en) Andrew Potter, Let the games begin, The Ottawa Citizen, 12 juillet 2008, « China Tibetology Research Centre, an institute funded by the Communist Party of China »
  2. (en) 闫洁, « Chinese Tibetology researchers exceeds 5000_News1_Index_China Tibet Online », sur eng.tibet.cn (consulté le )
  3. (en) « Institute of Religious Studies, Tibet Academy of Social Sciences », sur Berkley Cneter de l'Université de Georgetown
  4. Publication de livres anciens et de documents de tibétologie (1), site L[a] tibétologie en Chine : « En 1987, le Centre de recherche tibétologique de Chine a créé à Chengdu un bureau de correction du Tripitaka tibétain, qui s'occupe de comparer et de corriger les différentes éditions de ces grands textes religieux tibétains, et de publier finalement un Tripitaka tibétain faisant autorité (édition révisée) en 158 volumes reliés in-seize pour le combiner parfaitement avec la Collection d'écritures bouddhiques de Chine en chinois, déjà publiée. À présent, ce travail grandiose est en cours et le premièr volume sera publié cette année par la Maison d'éditions tibétologiques de Chine. »
  5. (en) An Introduction to China's Tibetology of the English Edition.
  6. (en) China’s United Front a Tibet splittist, Tibetan Review, 10 avril 2011, « the China Tibetology Research Centre, which is registered under the United Front Department »
  7. (en) Woeser, "A Year in Tibet: Not At All Unexpected ‘Foreign Publicity’" 3 septembre 2009, « China Tibetology Research Centre, which is a subdivision of the United Front Department of the Party Central Committee »
  8. Charles Burton, p. 10
  9. (en) Charles Burton, Letter to the Globe and Mail about November 6 article "Dalai Lama's welcome angers Chinese delegation", 6 novembre 2007, « The China Tibetology Research Center is subsidiary to the Chinese Communist Party Central Committee United Front Work Department. It's primary function is to engage in "soft diplomacy" to make outsiders sympathetic to Chinese Government claims that Tibet has been subject to rule by the Han Chinese since time immemorial and therefore Tibetan demands for autonomy are illegitimate. »
  10. (en) « The Cultural history of Western Tibet », sur Université de Vienne
  11. (en) Let the World Know More about Tibet.
  12. (en) Chinese Tibetologists-Germany, Télévision centrale de Chine, 26 mai 2011, « Zhang Yun, director of the Tibetan History Studies Institute of the China Tibetology [Research Center] »
  13. (en) Tania Branigan, « China declares provocative new holiday in Tibet », sur the Guardian, (consulté le ) : « Zhou Yuan, head of the history department at the Chinese Centre for Tibetan Studies in Beijing »
  14. a et b San Francisco Chronicle Thursday, March 27, 2008--Nearly 1,000 give selves up after riots, China says:, 27 mars 2008 San Francisco Chronicle.
  15. Quotidien du peuple Les immolations dans les régions tibétaines sont liées à un complot étranger, Xinhua, 7 décembre 2011
  16. (en) Self-immolations Go against Buddhist Tenets, CRIENGLISH.com, 30 mars 2012 « In response to the self-immolations of monks and nuns in Tibetan regions recently, two researchers at China Tibetology Research Center, Tenzin Lhundrup and Lian Xiangmin, said during an interview with China Radio International that self-immolation violates the basic tenets of Tibetan Buddhism and must be stopped as soon as possible. »

Liens externes

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