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Caumont-sur-Durance

commune française du département de Vaucluse

Caumont-sur-Durance est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. La ville est limitrophe d'Avignon et fait partie du Grand Avignon.

Caumont-sur-Durance
Caumont-sur-Durance
Église à Caumont-sur-Durance.
Blason de Caumont-sur-Durance
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Avignon
Intercommunalité Grand Avignon
Maire
Mandat
Claude Morel
2020-2026
Code postal 84510
Code commune 84034
Démographie
Gentilé Caumontois
Population
municipale
5 422 hab. (2021 en évolution de +13,62 % par rapport à 2015)
Densité 297 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 53′ 44″ nord, 4° 56′ 49″ est
Altitude 45 m
Min. 39 m
Max. 134 m
Superficie 18,23 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Caumont-sur-Durance
(ville isolée)
Aire d'attraction Avignon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cavaillon
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Caumont-sur-Durance
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Caumont-sur-Durance
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Caumont-sur-Durance
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Caumont-sur-Durance
Liens
Site web http://www.caumont-sur-durance.com

Ses habitants sont appelés les Caumontois[1].

Géographie

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Carte de Brun cadet prévoyant « l'arrosement d'une partie des terres du Comtat Venaissin ».

Construit sur une colline, Caumont-sur-Durance comprend aussi des plaines bordées par la Durance, ce qui a favorisé le développement de l'agriculture (pommes, poires...) grâce à des moyens performants d'irrigation (canal Saint-Julien).

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Cabannes, Noves, Avignon, Cavaillon, Châteauneuf-de-Gadagne, Morières-lès-Avignon et Le Thor.

Accès et transports

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La route nationale 7 passe à l'ouest de la commune. Les routes départementales 1, 6, 22, 25, 64, 171 et 973 passent sur la commune.

À l'ouest de la commune, proche d'Avignon, la sortie de l'autoroute A7 « Avignon sud » et l'aéroport d'Avignon - Caumont. La gare TGV la plus proche est la gare d'Avignon TGV.

Caumont-sur-durance se situe à 30 minutes du Parc Spirou, ainsi que 35 minutes du Palais des papes d'Avignon.

À l'exception de trois collines (hauteur maximale de 134 mètres), la majorité de la commune est occupée par de la plaine.

Géologie

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La plaine alluvionnaire sur laquelle les cultures se sont développées s'inscrit dans la vallée de la Durance.

Les collines qui entourent le bourg sont, comme une partie du massif du Luberon et des Alpilles, un massif rocheux de calcaire urgonien.

Hydrographie

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De nombreux canaux (Passage du Canal Saint-Julien) et cours d'eau (Le Mourgon, le petit Mourgon, le Sénot...) arrosent la plaine. La Durance borde la commune au sud.

Sismicité

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Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 667 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 2,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Eyragues », sur la commune d'Eyragues à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 15,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 631,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,2 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −9,9 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Caumont-sur-Durance est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Caumont-sur-Durance[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (64,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (49,7 %), zones urbanisées (15,9 %), zones agricoles hétérogènes (12,5 %), forêts (11,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (6,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %), eaux continentales[Note 4] (1 %), mines, décharges et chantiers (0,3 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols. 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Histoire

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Préhistoire et antiquité

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Le premier site d'occupation humaine sur le territoire de la commune s'est situé sur l'oppidum de Bonpas[16]. Ce site qui domine la Chartreuse a été occupé du néolithique jusqu'à la période hallstattienne (- 660 à - 400 avant notre ère). Après la fondation de Massalia, il fut en contact commercial avec les Phocéens comme en portent témoignage les poteries pseudo-ioniennes et les amphores massaliotes découvertes sur place[1].

Le second site, au quartier du Serre, proche de la chapelle Saint-Symphorien, était connu depuis longtemps pour être riche en outillage lithique et en vestiges romains[1]. Des fouilles, entreprises en 1998, ont permis de dégager un jardin antique unique en Gaule couvrant 12 000 m²[17]. C'est sur ce site que se trouvait Machovilla, la résidence du patrice Mummole, noble burgonde, au service du roi Gontran[18].

Moyen Âge

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Le premier seigneur médiéval du lieu fut Isnard, vicomte de Cavaillon. En 958, il s'était emparé du prieuré Saint-Symphorien, qui dépendait de l'abbaye Saint-Symphorien d'Autun et de son vicus qui portait le nom de Magna[19]. Il fut excommunié. Ce qui n'empêcha point ses descendants de posséder encore ce domaine en 1088. Simplement, les habitants, pour préserver leur sécurité, avaient délaissé Magna et s'étaient retranchés sur le Calvus Mons (le Mont Chauve), qui donna son nom au nouveau village[20].

Un bac permettant de traverser la Durance est attesté en 1166[21], au lieu-dit Maupas (mauvais passage, en raison de la dangerosité du passage de la Durance). Il appartenait à la chartreuse de Bonpas[22].

Le fief resta en indivis entre les différents titulaires du comté de Provence (maisons de Toulouse et de Barcelone) durant les XIIe et XIIIe siècles. Il passa ensuite aux Giraud Amic, branche cadette de la maison de Sabran, puis à la maison des Baux. Pour cette famille, à la fin du XIVe siècle, la dernière Dame de Caumont, fut Alix des Baux, nièce et pupille de Raymond de Turenne[20].

Renaissance

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Au XVe siècle, les papes Nicolas V et Sixte IV firent don de ce fief à Balthazar Spifani et à sa famille. Puis, par mariage, il passa, en 1441, à Jean de Seytres. Ses descendants rachetèrent, une à une, les parts des petits co-seigneurs et, en 1660, cette famille posséda l'ensemble de cette baronnie[20].

Période moderne

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Le pape Pie VI érigea Caumont en duché, le pour Philippe de Seytres. Et son château fut pillé, en 1792, par les Caumontois, qui brûlèrent les archives pour faire disparaître toutes traces des droits féodaux exigés par le duc[20].

Le fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.

Joseph Agricol Viala (1780 - 1793), jeune garde national avignonnais, âgé de 13 ans, fut tué au bac de Bonpas par les fédéralistes marseillais. Il fut popularisé comme héros de la Révolution par Robespierre dans un discours à la Convention.

En 1813, le bac fut remplacé par un pont de bois, long de 546 mètres[23].

Période contemporaine

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Le , sur une colline de Caumont, dominant l'autoroute A7, a été inauguré le Monument national des Français d'Outre-mer. Il porte sur son socle : « À la mémoire des soldats, des marins, des aviateurs et des civils d'outre-mer morts pour la France ». Ce monument a, depuis, été transféré sur la commune d'Avignon.

Héraldique

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Les armes peuvent se blasonner ainsi :

D'or au lion de gueules, à la bande de sable chargée de trois coquilles d'argent, brochant sur le tout[24].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1953 Marius Allemand    
1953 1959 Marius Montagard    
1959 1965 Marius Allemand    
1965 1977 Jean Olphe-Galliard   PDG de la SCTT, propriétaire de la Chartreuse de Bonpas.
Mars 1977 Juin 1995 Roger Orlando DVD  
Juin 1995 Mars 2008 Robert Allemand UMP Enseignant
Mars 2008 Novembre 2012[25]
(décès)
Roger Orlando DVD 7e vice-président de la CA du Grand Avignon [Quand ?]
Novembre 2012[26] Juillet 2020 Joël Fouiller DVG Cadre retraité
9e vice-président de la CA du Grand Avignon (2014 → 2020)
Juillet 2020 En cours Claude Morel Sans étiquette Cadre export
9e vice-président de la CA du Grand Avignon[27] (2020 → )

Administration municipale

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Le conseil municipal de la ville est composé de 27 élus répartis de la manière suivante :

Groupe Président Effectif Statut
«Ensemble pour réussir[28] »
Sans étiquette
Claude Morel 19[29] majorité
«Agir pour l'avenir de Caumont[28] »
DVD
André Hervieux 4[29] opposition

En 2013, la municipalité de Caumont-sur-Durance a mis en place une mutuelle santé communale, à prix unique, adossée à la Mutuelle générale d'Avignon, et réservée aux habitants de la commune. La mise en place s’est faite après questionnaire adressé à l’ensemble de la population, et par des habitants de la commune qui ont travaillé bénévolement[30].

Fiscalité

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L'imposition des ménages et des entreprises à Caumont-sur-Durance en 2009[31]
Taxe part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 13.75 % 0.00 % 7.55% 0.00%
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 27.95% 0.00% 10.20% 2.36%
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 66.33% 0.00% 28.96% 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 00.00% 24.56% 13.00% 3.84%

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

Intercommunalité

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Caumont-sur-Durance fait partie de la communauté d'agglomération du Grand Avignon (ex-COGA) qui regroupe Avignon et les communes environnantes.

Jumelages

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Caumont sur Durance est jumelée à la commune de Drapeau de l'Italie  Saltara (Italie).

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].

En 2021, la commune comptait 5 422 habitants[Note 5], en évolution de +13,62 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4681 5851 6311 6491 8301 8861 9272 0032 009
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 9752 0171 8291 8601 7731 5701 5091 4821 463
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5331 4871 4031 2341 3061 4121 3961 3761 453
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 4871 6371 9512 5983 7174 2534 4294 5384 614
2014 2019 2021 - - - - - -
4 7184 9145 422------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Industrie

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En 1756, ce fut à Caumont, que Jean Althen créa sa première garancière sur les terres du domaine de Vasserot qu'avait mis à sa disposition le marquis Jean-François Xavier de Seytres, premier consul d'Avignon. Ce fut un tel succès que cette culture fit, jusqu'à la fin du XIXe siècle la fortune du département de Vaucluse[36].

Actuellement[Quand ?], une zone d'activité s'est développée au sud-est du village : la zone des Balarucs.

Tourisme

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Avec sa proximité d'Avignon et de son riche patrimoine, du Luberon, des Alpilles, de la Durance, etc. le tourisme occupe directement (Aéroport, hôtellerie, gîtes, restauration, loisirs, etc.) ou indirectement (artisanat, etc.) une place importante dans l'économie de la commune.

Le Jardin Romain, bassin d'agrément d'une longueur unique en France, attire de nouveaux visiteurs. De plus, on peut se promener dans la colline, parcourue par de nombreux sentiers.

Agriculture

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Important développement de l'agriculture grâce à des moyens performants d'irrigation (canal Saint-Julien). L'agriculture de la commune de Caumont-sur-Durance consiste en des cultures maraichères et fruitières (pommes, poires...), facilitées par la qualité du sol et l'abondance de l'eau.

Équipements ou Services

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Transports urbains

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Les lignes de bus 22 (Orizo) et 907 (Zou!) relient Avignon et Caumont-sur-Durance tout au long de l'année.

Enseignement

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Groupe scolaire Fernand-Perrin[37]. Collèges, lycées et université sur Avignon. Actuellement[Quand ?], les collégiens vont au collège Rosa-Parks de Cavaillon, et les lycéens au lycée René-Char d'Avignon.

Caumont sur Durance offre des circuits de randonnées et de VTT avec un panorama sur la Durance, les Alpilles et le Luberon. Caumont possède des courts de tennis, un club de rugby à XIII, le Caumont XIII, ainsi qu'un club de football depuis 1985, le Caumont Football Club qui est équipé d'un stade.

On trouve sur la commune de Caumont-sur-Durance[38] :

  • Ambulance
  • Infirmier, infirmière (cabinet, soins à domicile)
  • Kiné, masseur kinésithérapeute
  • Orthophoniste
  • Pharmacie
  • Professions paramédicales
  • Vente, location et réparation de matériel médico-chirurgical
  • Vétérinaire

Les centres d'analyses médicales et les hôpitaux les plus proches sont sur Avignon, L'Isle-sur-la-Sorgue ou Cavaillon.

Vie locale

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L'entrée de la chapelle des Pénitents blancs.

Catholique.

Écologie et recyclage

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La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et le contrôle de la qualité de l'air se fait dans le cadre de la communauté d'agglomération du Grand Avignon, elle-même adhérente au Syndicat mixte pour la valorisation des déchets du pays d'Avignon.

Lieux et monuments

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Reste des fortifications (remparts du XIVe siècle), dont anciennes tours et portes.

L'église Saint-Symphorien, monument classé, bel exemple du style roman provençal du XIIe siècle.

Mémorial Croix Saint-Jacques.

En dehors du bourg, à l'ouest, on trouve la chartreuse de Bonpas, fondée vers le milieu du XIIe siècle. Elle est aujourd'hui productrice de vin. À deux kilomètres de la chartreuse, Caumont possède encore les vestiges d'une riche habitation gallo-romaine. Un jardin romain a été réalisé à la suite de la découverte en 1998 de vestiges gallo-romains.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b et c Robert Bailly, op. cit., p. 140.
  2. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Caumont-sur-Durance et Eyragues », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Eyragues », sur la commune d'Eyragues - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Eyragues », sur la commune d'Eyragues - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Caumont-sur-Durance », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Caumont-sur-Durance ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Avignon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Bonpas est la contraction du Bon passage, gué sur la Durance, ce qui justifie son orthographe.
  17. Le Jardin Romain de Caumont-sur-Durance
  18. Histoire du Jardin Romain de Caumont-sur-Durance
  19. Ce toponyme a survécu de nos jours dans la ferme des Magues.
  20. a b c et d Robert Bailly, op. cit., p. 141 .
  21. Catherine Lonchambon, « D’une rive à l’autre de la Durance : d’étranges bateaux », in Guy Barruol, Denis Furestier, Catherine Lonchambon, Cécile Miramont, La Durance de long en large : bacs, barques et radeaux dans l’histoire d’une rivière capricieuse, Les Alpes de Lumière, no 149, Forcalquier 2005, (ISBN 2-906162-71-X), p. 55.
  22. Catherine Lonchambon, op. cit., p. 54.
  23. Guy Baruol et Philippe Autran, « Pour en savoir plus », in Autran, Barruol et Jacqueline Ursch, D’une rive à l’autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier, 2006. (ISBN 2-906162-81-7), p. 46.
  24. Armorial des communes du Vaucluse
  25. Décès de Roger Orlando, maire de Caumont-sur-Durance, sur politiquemania.com, 5 novembre 2012.
  26. « Joël Fouiller élu maire de Caumont-sur-Durance », La Provence,‎ (lire en ligne).
  27. [1]
  28. a et b « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  29. a et b « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  30. Rémi Noyon, « La folle idée d’un village provençal : sa mutuelle communale », Rue89, publié le 18 novembre 2013, consulté le 18 novembre 2013.
  31. « Impôts locaux à Caumont-sur-Durance », taxes.com.
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  36. Robert Bailly, op. cit., p. 143.
  37. http://www.ec-fernand-perrin.ac-aix-marseille.fr/webphp/
  38. « Entreprise Caumont-sur-Durance, annuaire professionnel Caumont-sur-Durance (telephone et adresse) - Toutes les categories », sur 118000.fr (consulté le ).
  39. La transcription de sa date de naissance sur son acte de décès indique le 5 janvier 1806.

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, A. Barthélemy, Avignon, 1986, (ISBN 2-903044-27-9)
  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, (1re éd. 1857), 400 p. (lire en ligne)
  • Sylvain Gagnière, Fouilles du Docteur Dupoux au Clos-de-Serre, in Gallia, Informations Archéologiques, tome XIV, 1958. p. 248 – 249.

Articles connexes

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Liens externes

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