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Catherine de Brunswick-Wolfenbüttel

Catherine de Brunswick-Wolfenbüttel, née en 1518 à Wolfenbüttel et morte le à Crossen-sur-l'Oder, est une princesse de la dynastie des Welf, fille du duc Henri II de Brunswick-Wolfenbüttel. Elle fut margravine de Brandebourg-Custrin par son mariage avec le margrave Jean Ier.

Catherine de Brunswick-Wolfenbüttel
Titre de noblesse
Margravine
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Ruins of Saint Mary Church in Kostrzyn nad Odrą (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Katharina von Braunschweig-WolfenbüttelVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Père
Mère
Marie de Wurtemberg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Marguerite de Brunswick-Wolfenbüttel
Marie de Brunswick-Wolfenbüttel (d)
Philippe-Magnus de Brunswick-Wolfenbüttel (d)
Jules de Brunswick-Wolfenbüttel
Claire de Brunswick-WolfenbüttelVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Enfants
Blason
Vue de la sépulture.

Biographie

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Catherine est la deuxième fille du duc Henri II de Brunswick-Wolfenbüttel (1489-1568) de son premier mariage avec Marie (1496-1541), fille du comte Henri de Wurtemberg. Sa sœur aînée Marguerite est mariée au duc silésien Jean de Münsterberg-Œls, lorsque son frère cadet Jules succède en 1568 à leur père en tant que duc de Brunswick-Lunebourg et prince de Brunswick-Wolfenbüttel. Une sœur cadette, Claire fut abbesse de Gandersheim puis épousa son cousin Philippe II de Brunswick-Grubenhagen.

Elle-même épouse le à Wolfenbüttel le margrave Jean Ier de Brandebourg-Küstrin (1513-1571), frère cadet de l'électeur Joachim II Hector issu de la maison de Hohenzollern. Catherine joue un rôle important dans la propagation de la Réforme protestante dans le margraviat de Brandebourg[1].

Catherine est considéré comme extrêmement frugale et économe, et elle soutient activement son mari. Elle a plusieurs dépendances à la résidence Custrin et un jardin potager. Elle a un soi-disant "jardin sauvage" dans une banlieue de la ville et d'autres biens à Schaumburg (Szumiłowo), à Drewitz (Drzewice) et surtout à Neudamm (Dębno), un ancien domaine des chevaliers de Saint-Jean qui était un cadeau de son mari. Catherine installe des réfugiés religieux néerlandais à Neudamm, ce qui lance l'artisanat des tisserands. Elle y fit construire une école et une église, et en 1562, la colonie a reçu sa reconnaissance officielle en tant que ville[2].

Catherine, qui est décrite comme très populaire, est connue par la population comme la Mère Kate. Elle fonde la première pharmacie en Drossen (Ośno) et en installe une autre à Custrin, à partir duquel elle fournit les pauvres avec des médicaments gratuits. Catherine construit de nombreuses fermes et laiteries, qu'elle administre elle-même et vend également la récolte elle-même.

Catherine meurt en 1574. Son tombeau est découvert en 1999 dans les ruines de l'église paroissiale à Custrin par des archéologues de Szczecin[3]. La Katharinenstraße ("Catherine") à Berlin-Halensee est nommé en son honneur[4].

Descendance

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De son mariage avec Jean de Custrin, Catherine a deux filles:

Références

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  • K. W. Kutschbach: Chronik der Stadt Küstrin, Enslin, 1849, p. 45 ff
  • Ernst Helwing: Geschichte des brandenburgischen Staats, 1834, p. 648 numérisées

Notes de bas de page

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  1. L. Oberheim: Die einführung der reformation in der mark Brandenburg, G. Wilmsen, 1839, p. 140
  2. Jörg Lüderitz: Die Neumark, Trescher Verlag, 2008, p. 42
  3. Küstrin: Verein für die Geschichte Küstrins e.V. - Wo Markgraf Hans begraben liegt
  4. Katharinenstraße 1-28 in Berlin - KAUPERTS

Liens externes

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