Bruno Franz Leopold Liebermann
Bruno Franz Leopold Liebermann ou Bruno François Léopold Liebermann (Molsheim, - Strasbourg, ) a été professeur au Grand Séminaire de Strasbourg, curé d’Ernolsheim-Bruche, supérieur au Séminaire de Mayence et vicaire général à l'archidiocèse de Strasbourg.
Cathedral preacher (d) |
---|
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activité |
Liebermann à Mayence
modifierLiebermann reçut donc son laissez-passer, avec ordre de rester éloigné de Strasbourg de quarante lieues, et il fut placé sous la surveillance de la police. Joseph Ludwig Colmar avait dû répondre pour son ami. Dès son arrivée à Mayence, Liebermann se fit entendre comme prédicateur à la cathédrale Saint-Martin de Mayence, et fut admis comme conseiller de l'Administration diocésaine.
Les statuts du séminaire, calqués sur ceux qui avaient été établis en France par saint Vincent de Paul, furent arrêtés par Colmar et son ami, et avaient pour but de détruire l'esprit d'indépendance qui, dans les derniers temps, avait gagné le clergé allemand. Le supérieur Liebermann était l'homme créé exprès pour établir
Cercle de Mayence
modifierLes élèves de Liebermann (Liebermannianer ou cercle de Mayence), qui dirigea le séminaire jusqu'en 1824, acquirent bientôt une bonne reputation comme prêtres. Le séminaire de Mayence produisit entre autres hommes célèbres les évêques André Raess de Strasbourg et Nikolaus von Weis (de) de Spire, le cardinal Johannes von Geissel de Cologne, le professeur de théologie Heinrich Klee, etc., qui dès le début, travaillèrent avec ardeur à l'œuvre de la restauration de l'église d'Allemagne, au point que le séminaire de Mayence rivalisait avec les Facultés de Tubingen et de Bonn, et n'a jamais dévié de la véritable doctrine de l'Église.
Finance
modifierDe bonne heure, l'évêque eut encore la joie de voir assurée l'existence matérielle de son séminaire, et d'être délivré de grands soucis. Par l'intermédiaire de l'impératrice Joséphine, le séminaire rentra en possession des biens de la rive gauche, qui n'avaient pas encore été aliénés, d'un revenu annuel de 6000 francs.
Notes et références
modifierVoir aussi
modifierBibliographie
modifier- René Epp, « Bruno François Leopold Liebermann », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 24, p. 2362
- Joseph Wirth, Monseigneur Colmar Évêque de Mayence (1760-1818), Paris, Perrin, 1906 (texte intégral en ligne [1])
- (de) Joseph Guerber, Reichstagsabgeordneter und Domherr in Straßburg: Bruno Franz Leopold Liebermann, Herder Verlag, Freiburg, 1880
- (de) Alexander Schnütgen, Das Elsaß und die Erneuerung des katholischen Lebens in Deutschland von 1814 bis 1848, 1913, Straßburg
- (de) Ludwig Lenhart, Die erste Mainzer Theologenschule des 19. Jahrhunderts (1805-1830)
- (de) Abraham Peter Kustermann, « Liebermann, Leopold », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 14, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 485–486 (original numérisé).
- (de) « Bruno Franz Leopold Liebermann », in Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon (BBKL).
- (de) Franz Heinrich Reusch, « Liebermann, Leopold », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 18, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 578-580
Liens externes
modifier
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :