Blas María Colomer
Blas María Colomer est un pianiste et compositeur espagnol naturalisé français, né le à Valence et mort le à Paris.
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Pascual Pérez Gascón (d), François Bazin, Just Fuster (d), Antoine-François Marmontel |
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Biographie
modifierBlas María Colomer (B.-M. Colomer) naît à Valence en Espagne le [1],[2].
Il étudie au Conservatoire de Paris, où il obtient un 1er prix de piano en 1860, dans la classe d'Antoine-François Marmontel, et un 1er prix d'harmonie et accompagnement dans la classe de François Bazin en 1863[3],[4].
Il est naturalisé français en 1868[5],[6], et enseigne à l'Académie internationale de musique à partir de 1885 ainsi qu'à la Maison de la Légion d'honneur de Saint-Denis[3], à partir de 1890[7].
Pianiste réputé, Colomer est membre de divers jurys de concours, à l'École normale de musique ainsi qu'au Conservatoire de Paris, notamment[3].
Comme compositeur, il fait jouer à la Société nationale de musique huit partitions entre 1882 et 1884, dont la Chasse fantastique pour 2 pianos à 8 mains, interprétée par d'Indy, Pierné, Paul Braud et l'auteur, ou l'ouverture orchestrale Théodoric et deux concertos pour piano. En 1886, l'Association artistique d'Angers lui consacre un programme entier. Ses œuvres sont également données à la Société des compositeurs de musique[3].
En 1885, Blas María Colomer est archiviste de l'Association départementale des compositeurs[3].
En 1889, il est lauréat du Prix Rossini décerné par l'Académie des beaux-arts[3],[8].
En 1890, il est nommé officier de l'Instruction publique[4], puis chevalier dans l'Ordre de la Légion d'honneur le [5],[6].
En 1900, il reçoit une récompense à l'Exposition universelle de Paris[3].
Son catalogue d'œuvres comporte plus d'une centaine de partitions, éditées par Grus, Girod et Heugel, dont de nombreuses pièces de salon pour piano mais également des pages symphoniques ou pour le théâtre, et de la musique de chambre. Il est aussi l'auteur d'ouvrages didactiques de solfège et de piano[3].
Blas María Colomer meurt à Paris le , en son domicile du 84 rue Blanche (9e arrondissement de Paris)[9],[2].
Références
modifier- Sánchez García 2018, p. 35.
- « Archives numérisées d'état civil de Paris, cote 9D 128, année 1917, 9e arr., acte de décès n° 1090, vue 6/31 », sur archives.paris.fr (consulté le )
- Bergadà 2003, p. 293.
- Constant Pierre, Le Conservatoire national de musique et de déclamation, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 725
- « COLOMER, Blas Maria Nicolas Ramon », sur Base Léonore (consulté le )
- Théophile de Lamathière, Panthéon de la Légion d'honneur, t. 19, Paris, E. Dentu, 1875-1911 (lire en ligne), p. 111
- Sánchez García 2018, p. 49.
- Marcelle Soulage, « Les avatars d'un Prix Rossini en 1889 », Revue de Musicologie, vol. 56, no 2, , p. 214–222 (ISSN 0035-1601, DOI 10.2307/927919, lire en ligne, consulté le )
- Sánchez García 2018, p. 51.
Bibliographie
modifier- Montserrat Bergadà, « Colomer, Blas María », dans Joël-Marie Fauquet (dir.), Dictionnaire de la musique en France au XIXe siècle, Fayard, , xviii-1406 (ISBN 2-213-59316-7, BNF 39052242), p. 108.
- (es) M. B. Sánchez García, « Proyección del piano valenciano en el París de entre siglos (XIX-XX): Blas María Colomer », Cuadernos De Investigación Musical, no 4, , p. 32-53 (DOI https://doi.org/10.18239/invesmusic.v0i4.1815, résumé, lire en ligne [PDF]).
Liens externes
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