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Dans le monde de la tauromachie, becerro (mot espagnol signifiant : veau, taurillon) désigne le petit mâle du toro de lidia, depuis sa naissance jusqu'au moment où il devient novillo, à l'âge de trois ans. On les réserve à des courses pour débutants[1]: les becerradas, courses sans picador, avec des becerros de moins de deux ans[2] qu'on appelle alors Eral.

Selon les encyclopédies, la définition de becerro est variable : jeune taureau de moins de trois ans selon Casanova Dupuy[3], de moins de deux ans ou moins de trois ans selon Robert Bérard qui précise : « Si l'animal a entre deux et trois ans, il sera combattu dans une novillada sans picador[4] », selon Jean-Baptiste Maudet : jeune taureau de moins de deux ans[5]. Selon Claude Popelin et Yves Harté : jeunes taureaux ne dépassant pas deux ans[6].

Présentation

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Becerro et eral

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La notion de becerro est très proche de celle d'eral, ce qui les rend parfois difficiles à distinguer :

  1. les becerros ont obligatoirement moins de trois ans ;
  2. à partir de trois ans, ils deviennent novillos ;
  3. les becerros utilisés dans les corridas pour niños toreros ont en général moins de deux ans ou juste deux ans[2]. Ce sont donc des Erales
  4. le terme becerro désigne un taurillon jusqu'à l'âge de trois ans[1].
  5. le terme eral désigne un taurillon âge au maximum de deux ans[7].

Les définitions sont également assez contradictoires selon les ouvrages. Ainsi :

« Becerro : jeune toro de moins de trois ans. Si l'animal a moins de deux ans, on le fait courir dans les becerradas. Si l'animal a entre deux et trois ans, il sera combattu dans une novillada sans picadors[8]. »

Ceci étant, dans la pratique, les règles sont assez souples[9], ce qui explique une certaine confusion à ce sujet entre les différents ouvrages sur la tauromachie. Le terme becerro est parfois utilisé dans un sens péjoratif lorsqu'un novillo ou un taureau adulte présente des facultés réduites à celle du veau[3].

Becerradas

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Les becerros sont employés dans les becerradas ou corridas pour débutants toreros. Ils ne sont pas mis à mort le plus souvent[5]. Il arrive qu'une becerrada comprenne aussi des becerros plus âgés présentés comme novillos[10].

Bibliographie

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  • Jean-Baptiste Maudet, Terres de taureaux : les jeux taurins de l'Europe à l'Amérique, Madrid, Casa de Velasquez, , 512 p. (ISBN 978-84-96820-37-1 et 84-96820-37-8, présentation en ligne)
  • Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, (ISBN 2221092465)
  • Paul Casanova et Pierre Dupuy, Dictionnaire tauromachique, Marseille, Jeanne Laffitte, , 180 p. (ISBN 2-86276-043-9)
  • Véronique Flanet et Pierre Veilletet, Le Peuple du toro, Paris, Hermé, (ISBN 978-2-86665-034-6)
  • Auguste Lafront, Encyclopédie de la corrida, Paris, Prisma,
  • Claude Popelin et Yves Harté, La Tauromachie, Paris, Seuil, , 311 p. (ISBN 2-02-021433-4) (préface Jean Lacouture et François Zumbiehl)
  • Auguste Lafront, Encyclopédie de la corrida, Paris, Prisma,

Notes et références

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