[go: up one dir, main page]

Autoroute A79 (France)

autoroute française

L'autoroute A79, ou A79, surnommée La Bourbonnaise, est une autoroute française reliant Montmarault (Allier) à Digoin (Saône-et-Loire). Longue de 92 km, elle fait partie de la route Centre-Europe Atlantique (RCEA), dont elle constitue le tronçon central, et de la route européenne 62. Elle est mise en service le et inaugurée le .

Autoroute A79
Cartouche de la route
Image illustrative de l’article Autoroute A79 (France)
L'autoroute A79 après la barrière de péage de Deux-Chaises, en direction de Mâcon, le .
Carte de la route.
Autres dénominations La Bourbonnaise
Historique
Inauguration
Ouverture
Classement 2022 (par mise aux normes autoroutières de la N 79)
Caractéristiques
Longueur 92 km
Direction ouest / est
Extrémité ouest A71 E 11 à Montmarault
Intersections N 7 à Toulon-sur-Allier
Extrémité est N 79 à Digoin
Réseau Autoroute française, également E 62
Territoire traversé
Régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté
Départements Allier, Saône-et-Loire
Villes principales Moulins, Dompierre-sur-Besbre, Digoin
Exploitation
Concessionnaires APRR de Montmarault à Sazeret
ALIAE (Autoroute de Liaison Atlantique Europe) de Sazeret à Digoin
Vitesse maximale 130
Vitesse maximale poids lourds 90

Traversant le département de l'Allier d'ouest en est, cette autoroute se substitue à la route nationale 79. Elle est concédée à APRR (sur les quatre premiers kilomètres de son tracé au départ de Montmarault) et ALIAE (Autoroute de liaison Atlantique Europe) sur le reste de son parcours.

Elle est la première autoroute de France à être équipée de péages en flux libre, basée sur une signalisation ad hoc, qui a suscité beaucoup de critiques de la part des usagers sur les délais de paiement.

Historique

modifier

Accélérer la mise à 2 × 2 voies de la RCEA

modifier

L'organisation d'un débat public relatif à l'accélération de la mise à 2 × 2 voies de la RCEA entre Montmarault d'une part, et Mâcon (par la RN 79) et Chalon-sur-Saône (par les RN 70 et 80) d'autre part, a été décidée par la commission nationale du débat public le , compte tenu de « l'intérêt national du projet », « l'impact du projet pour le développement économique du territoire » ou « les modifications du statut de l'infrastructure concernée »[DP 1]. La mise en concession de la RCEA aurait permis l'achèvement de la mise à 2 × 2 voies pour 2017 alors qu'un aménagement sur crédits publics aurait nécessité plusieurs décennies, mais avec la contrainte d'un péage pour la première option[DP 2]. Le débat public s'est tenu du au [1] et a mobilisé des centaines de participants[2]. Seul un tiers du linéaire était aménagé en 2 × 2 voies en 2020[EP20r 1].

Le , la décision ministérielle consécutive à ce débat public est publiée et aboutit sur une mise en concession autoroutière[3].

À l'automne 2012, le ministre des Transports décide de confier une mission d'expertise au CGEDD. Le , Frédéric Cuvillier se déplace sur la RCEA pour présenter les modalités de poursuite d'aménagement de la section de la RCEA entre l'A71 et Digoin. Le projet devait être composé de péages à système ouvert au Montet, à Montbeugny et à Molinet, conserver les échangeurs existants pour la desserte locale et augmenter le nombre d'aires de repos pour les poids-lourds en transit. Les travaux devaient se terminer en 2020 et coûter 361 millions d'euros[4].

La mise à 2 × 2 voies de la RCEA dans l'Allier répond à une question de sécurité routière, puisque le nombre d'accidents graves, essentiellement des collisions frontales avec des poids lourds, y était très important sur la route nationale 79[5].

Enquêtes publiques

modifier

Le projet d'aménagement de la RCEA à 2 × 2 voies, inscrit au schéma directeur routier national de 1992 dans un objectif de désenclavement des régions traversées, était déclaré d'utilité publique dès 1995. Cette déclaration d'utilité publique conférait le classement de route express à la portion de la RCEA dans l'Allier assurée à l'époque par les routes nationales 145, 1079 et 79[DP 3].

Concertation sur le projet

modifier

À la suite de la visite ministérielle du , des réunions de concertation (comités de pilotage, ateliers techniques) se sont déroulées jusqu'en 2017. Le comité de pilotage, présidé par le préfet de la région Auvergne, était composé de services de l'État (préfecture, DREAL Auvergne, DIR Centre-Est, etc.), d'élus et de représentants du conseil régional d'Auvergne, du conseil général de l'Allier, des parlementaires et des intercommunalités concernées par le projet, des représentants économiques (dont les CCI de Moulins-Vichy et de Montluçon-Gannat), syndicaux et associatifs[6].

Des comités de pilotage se sont tenus le (configuration de quatre échangeurs — Montmarault, Le Montet, la RN 7 et celui de Montbeugny qui doit être créé avec la RD 53 —, éventuel adossement de la concession de la section comprise entre l'A71 à Montmarault et Le Montet, franchissement de la réserve naturelle du Val d'Allier, péage)[7], le (observations des ateliers techniques des 16 octobre et 20 novembre sur les échangeurs, franchissement de l'Allier et système de péage)[8] et le (périmètres du projet soumis à déclaration d'utilité publique et de la future concession)[9].

Enquêtes publiques de 2016

modifier

Une enquête publique relative à la mise à 2 × 2 voies de la route nationale 79, par concession autoroutière, entre Montmarault et Digoin, s'est tenue du 25 avril au [10],[11] sur les 23 communes concernées par le tracé[12].

Le , la commission d'enquête a émis un avis favorable à ce projet, avec sept recommandations[5] :

  • respect du calendrier de réalisation, pour une mise en service prévue à la fin de l'année 2021 ;
  • « mise en œuvre de protections acoustiques à l'égard des riverains », le maître d'ouvrage considérant l'aménagement à 2 × 2 voies comme une voie nouvelle ;
  • proposition d'une « tarification innovante » par le futur concessionnaire ;
  • aménagement combiné de la RCEA et de la RN 7 dans une « perspective d'aménagement du territoire et de désenclavement du département de l'Allier » ;
  • maintien du label « Village étape » pour les communes de Montmarault et de Dompierre-sur-Besbre, possible après mise en concession à titre dérogatoire ;
  • non-dégradation de l'économie locale par maintien des échangeurs existants ;
  • mise en place de « mesures d'évitement, de réduction et de compensation des impacts du projet ».

Elle émet également un avis favorable pour la mise en compatibilité des documents d'urbanisme de six communes concernées par le tracé (Sazeret, Besson, Chemilly, Dompierre-sur-Besbre, Molinet et Digoin) et pour le classement de la partie bourbonnaise de la RCEA dans la catégorie des autoroutes[13].

La route franchissant la rivière Allier entre Chemilly et Toulon-sur-Allier passe dans le périmètre de la réserve naturelle nationale du val d'Allier ; une deuxième enquête publique spécifique est donc nécessaire. Le décret du portant création de cette réserve naturelle interdisant des travaux majeurs « sauf pour des travaux d'entretien », cette enquête a pour objet la modification de l'article 12 pour autoriser les travaux « de terrassements, d'assainissement, de construction d'ouvrages et de chaussées »[14]. Le commissaire-enquêteur a donné un avis favorable pour cette modification, assortie d'une recommandation pour l'État, de l'exemplarité des mesures de protection du site[15].

Déclaration d'utilité publique de 2017

modifier

Le projet est déclaré d'utilité publique par le décret no 2017-579 du . C'est ce décret qui, à l'issue des travaux, confèrera le statut autoroutier à cette portion de la RCEA qui deviendra l'A79[16]. À la suite de cette déclaration, une procédure d'attribution du contrat de concession a été lancée[17].

Enquête parcellaire de 2019

modifier

Le projet de mise à 2 × 2 voies de la RCEA dans l'Allier est soumis à une enquête publique parcellaire, décidée par un arrêté préfectoral du , et tenue du 25 novembre au [18],[19].

Les parcelles privées et publiques concernées par les travaux sont déclarées cessibles pour cause d'utilité publique par la société concessionnaire par l'arrêté préfectoral du [20].

Enquête complémentaire de 2020

modifier

Une enquête complémentaire relative à une demande d'autorisation environnementale concernant diverses autorisations (loi sur l'eau, réserve naturelle nationale du val d'Allier…) a été décidée par un arrêté préfectoral du . Elle devait se tenir du 23 mars au avec huit permanences organisées dans sept mairies, et le dossier consultable dans les mairies des vingt communes concernées par le tracé (en incluant Digoin, où la route est déjà aux normes autoroutières)[EP20r 2]. Une visite de terrain par le maître d'ouvrage du projet devait être organisée le 16 mars, mais la pandémie de Covid-19, qui a abouti à un confinement généralisé de la population le lendemain, a contraint la commission d'enquête à annuler cette visite à titre préventif[EP20r 3] et la préfecture de l'Allier à modifier les dates de l'enquête. Le , soit le lendemain de l'entrée en vigueur de l'état d'urgence sanitaire, une ordonnance stoppait toutes les enquêtes publiques qui se seraient déroulées pendant la période de confinement, sauf exceptions dont faisait partie cette enquête complémentaire, justifiée par la préfecture par l'intérêt national du projet et l'urgence de sa réalisation du fait d'une forte accidentologie constatée[EP20r 4]. Un décret du autorise la reprise de l'enquête publique pour ce projet[21] et un arrêté préfectoral modificatif prolonge l'enquête publique jusqu'au [22].

En conséquence, l'enquête a été organisée de façon dématérialisée[23]. Une réunion publique, programmée le 2 juin 2020[24], s'est ainsi tenue sur une plate-forme numérique spécifique, sans toutefois rencontrer de succès (« moins d'une quarantaine d'auditeurs ») en raison de la fracture numérique encore présente dans l'Allier, département rural, mais aussi du calendrier (ponts de mai) et des restrictions sanitaires (sortie de confinement)[EP20r 5].

Le dossier prévoit plusieurs modifications par rapport à la déclaration d'utilité publique, telles que la construction d'un viaduc neuf sur la rivière Allier, la modification du système de péage (remplacé par un péage en flux libre) ou le déplacement de l'échangeur avec la route nationale 7 compte tenu de la décision de créer une aire de service à Toulon-sur-Allier[EP20r 6].

Choix du concessionnaire

modifier

Le , un avenant au contrat de concession de la société APRR est approuvé par le décret no 2015-1044[25] pour réaliser la reconfiguration de l'échangeur de Montmarault entre l'A71 et la RN 79 et son élargissement à 2 × 2 voies sur 2,5 km. Le transfert de gestion s'est effectué le [26].

Le , deux ans après que le projet a été déclaré d'utilité publique, le gouvernement annonce le nom du concessionnaire autoroutier pressenti unique pour réaliser l'autoroute A79. Il s'agit du groupement Eiffage SA – APRR[17]. Ce choix répond à une logique territoriale car APRR est la seule société concessionnaire d'autoroutes présente dans le département de l'Allier et elle gère déjà l'autoroute A71[27].

Le contrat de concession de l'A79 est approuvé par le décret no 2020-252 du (Journal officiel du 15)[28]. Ce contrat, d'une durée de 48 ans, porte sur « financement, la conception, l'aménagement, l'élargissement, la mise au standard autoroutier ainsi que l'exploitation, l'entretien et la maintenance » des 89 km de la route nationale 79[29].

Choix des tracés et aménagements

modifier

L'aménagement et ses diffuseurs ont été présentés lors du premier comité de pilotage qui s'est tenu le [7].

Aménagement des échangeurs

modifier

Le maître d'ouvrage souhaite conserver tous les échangeurs existants lors de la transformation de la RCEA en autoroute, avec quelques modifications :

  • pour l'échangeur de Montmarault : répondant à une double fonction (sortie de la RCEA vers le giratoire existant et accès direct à l'A71), il a nécessité quatre variantes pour pouvoir mettre en œuvre un échangeur complexe[EP16r 1] ;
  • l'échangeur de Toulon-sur-Allier est déplacé, conséquence de l'aménagement d'une aire de services[EP20r 6] ;
  • pour l'échangeur de Montbeugny : le maire, Guy Charmetant, s'oppose à ce que les poids lourds puissent traverser le village de Montbeugny afin de rejoindre Moulins, au lieu de faire le détour par l'échangeur de Toulon-sur-Allier. À la suite du débat public de 2010-2011, le maire a souhaité que l'échangeur soit déplacé vers la route de Moulins à Chapeau[30] (la RD 53). À l'issue de l'enquête publique de 2016, il n'était pas envisagé dans un premier temps de supprimer l'échangeur débouchant sur la RD 12 dans le sens Mâcon → Montluçon, et sur la RD 161 dans le sens Montluçon → Mâcon. La création d'un nouvel échangeur débouchant sur la RD 53 a été préférée à la création d'une route parallèle ou d'une déviation courte de Montbeugny[EP16r 1], cette dernière option pouvant engendrer des nuisances sonores supplémentaires pour les résidents du lotissement des Bruyères à proximité[31]. La suppression des échangeurs de Montbeugny existant avant la mise en concession effective aurait des impacts sur deux entreprises[EP16r 1], en empruntant des routes inadaptées aux poids-lourds[EP16r 2] ;
  • le quart-échangeur de Thiel-sur-Acolin est maintenu[EP16r 1] ;
  • l'idée d'un échangeur à Pierrefitte-sur-Loire a également été évoquée dans l'enquête publique de 2016. Initialement prévu lors de la construction de la voie express entre Dompierre-sur-Besbre et Paray-le-Monial et soutenu par cinq mairies[Note 1], la commission d'enquête a estimé qu'il n'avait pas lieu d'être créé, la desserte de cette commune pouvant se faire aussi bien depuis Dompierre-sur-Besbre que depuis Molinet[EP16r 1].

Aménagement des aires

modifier

Le premier comité de pilotage de 2013 indiquait, lors de la présentation du projet, la création de quatre aires : une aire de service à Cressanges, ainsi que trois aires à Thiel-sur-Acolin, à Dompierre-sur-Besbre et à Pierrefitte-sur-Loire. Une autre aire était prévue également à Molinet[7]. Néanmoins, le centre routier de Toulon-sur-Allier, géré par la communauté d'agglomération de Moulins, n'a pas été inclus dans la concession[9].

Le projet d'une aire de service à Cressanges a reçu une forte opposition des participants à l'enquête publique de 2016. Certaines collectivités, dont la communauté d'agglomération de Moulins, souhaitaient voir l'aire de service déplacée à Toulon-sur-Allier[EP16r 2]. Ce déplacement est confirmé à l'issue de l'enquête publique de 2020[EP20r 6].

Aménagement des péages

modifier

Le premier projet prévoyait un système de péage ouvert, tel que présenté lors de l'atelier technique du [8],[EP16r 3] :

  • une barrière pleine voie au Montet, qui contrôlerait le parcours entre la voie communale du Grand Champ (à Sazeret) jusqu'à Chemilly, les liaisons entre Cressanges et Toulon-sur-Allier étant libres de péage[EP16r 3]. Le comité de pilotage du écartait la possibilité de déplacer le péage à l'ouest du Montet, car il aurait engendré une « perte de recettes du fait du report du trafic sur les routes départementales[7] » malgré l'attachement des participants au comité de pilotage[8] ;
  • une barrière pleine voie à Montbeugny, qui contrôlerait le parcours entre Chemilly et Dompierre-sur-Besbre (échangeur Nord)[EP16r 3] ;
  • une barrière pleine voie à Molinet, qui contrôlerait le parcours entre Dompierre-Nord et Digoin[EP16r 3].

Le système prévu a été modifié avec le décret de concession du , qui prévoit désormais un péage de type « flux libre »[29] réduisant l'impact environnemental[EP20r 6]. La barrière de péage pleine voie est déplacée à Deux-Chaises[EP20r 6].

Aménagement des ouvrages d'art

modifier

Le comité de pilotage du mentionne les modalités d'aménagement du pont sur l'Allier que doit franchir la RCEA. L'ouvrage devrait être au gabarit 2 × 2 voies et plus long que l'ouvrage précédent (400 m contre 220), présentant des avantages écologiques dont un meilleur écoulement de la rivière[8]. Cet aménagement est confirmé à l'issue de l'enquête publique de 2020 ; le franchissement du Rio de Bessay devra aussi s'effectuer par un ouvrage neuf[EP20r 6].

Travaux

modifier

Les travaux ont démarré en .[réf. souhaitée]

Ouverture progressive de tronçons

modifier
L'autoroute A71 et les bretelles de l'A79 
L'autoroute A71 en direction de Clermont-Ferrand (au centre) et les bretelles marquant le début de l'A79 (bifurcation à droite, jonction à gauche).

La pandémie de Covid-19 ayant affecté l'économie française, le chantier de la bretelle A71-A79 (sous concession APRR) a été interrompu lors du premier confinement[29].

Le , l'échangeur entre les autoroutes A71 et A79 est inauguré, en présence de plusieurs personnalités politiques[Note 2], du préfet de l'Allier et d'un responsable de la société d'autoroutes APRR. L'ouverture de cette liaison (ainsi que les quatre premiers kilomètres de l'A79) permet une liaison directe entre ces deux autoroutes[32]. Une barrière de péage provisoire a été installée quelques kilomètres après l'échangeur.

Le , trente kilomètres de l'autoroute sont mis en service entre Montmarault et Chemilly[33].

La mise en service complète de l'A79 a lieu le [34].

L'autoroute a été inaugurée le à Toulon-sur-Allier, en présence de Clément Beaune, ministre des Transports, de Benoît de Ruffray, directeur général d'Eiffage et de plusieurs élus locaux, et porte officiellement le nom de « La Bourbonnaise »[35].

Caractéristiques

modifier

Principales caractéristiques

modifier

L'autoroute est aménagée à deux voies de circulation par sens sur l'intégralité de son parcours. Avant les travaux, au moment de l'enquête complémentaire de 2020, seul un tiers du linéaire était déjà aménagé à 2 × 2 voies[EP20r 1].

Elle comprend douze échangeurs, dont trois ont été modifiés par rapport à la configuration existant à l'époque de la RN 79 (Deux-Chaises, la route nationale 7 et à Montbeugny), ainsi que quatre aires (dont une aire de service)[EP20r 1].

Quatre ouvrages d'art « non courants », d'une travée supérieure à 40 m, sont construits : un pont sur l'Allier, un autre sur le Rio de Bessay, un troisième sur la Besbre et un quatrième sur la ligne de Moulins à Mâcon. En outre, 58 ouvrages d'art « courants » sont construits, 69 autres sont modifiés et seize sont déconstruits[EP20r 1].

La vitesse est limitée à 130 km/h sur la quasi-intégralité de son parcours, à l'exception d'une section entre Deux-Chaises et Le Montet où la limite est fixée à 110 km/h[34].

Le système de péage est remplacé par une signalisation nouvelle. De fait cette signalisation nouvelle, autorisée par un arrêté, permet au concessionnaire de pénaliser un usager pour retard de paiement si il n'a pas remarqué la présence d'un panneau qui n'appartient pas au code de la route[33],[36].

Exploitation

modifier

L'autoroute A79 est exploitée par deux sociétés concessionnaires d'autoroutes.

De Montmarault à Sazeret : APRR

modifier

La portion comprise entre l'échangeur de l'autoroute A71 et les quatre premiers kilomètres de la route nationale 79, comprise entre le giratoire d'entrée à Montmarault et le passage supérieur de la voie communale du Grand Champ (tympan est), situé sur le territoire communal de Sazeret, est concédée à la société Autoroutes Paris-Rhin-Rhône par un décret du [25], dans le cadre du plan de relance autoroutier. La section de la RN 79, auparavant gérée par la Direction interdépartementale des Routes Centre-Est, est concédée à APRR depuis le [26].

De Sazeret à Digoin : ALIAE (Autoroute de liaison Atlantique Europe)

modifier

La société concessionnaire ALIAE (pour Autoroute de liaison Atlantique Europe) a été créée à la suite du choix du concessionnaire pressenti unique pour l'exploitation de l'autoroute sur la portion comprise entre Sazeret et Digoin (soit 89 kilomètres)[28], le [17]. ALIAE est le concessionnaire de l'autoroute pour une durée de 48 ans[37] à compter de la publication du décret (2020), soit jusqu'en 2068[Note 3].

Services

modifier
Portique de péage en flux libre sur l'A79 depuis Digoin en direction Ouest (entre les échangeurs 23 et 24) 
Portique de péage en flux entre les échangeurs 23 et 24.

C'est sur l'A79 qu'est instauré, pour la première fois en France, un système de péage en flux libre. Ce système permet à l'usager de passer les portiques de péage sans avoir à ralentir[33].

L'implantation de portiques de péage en flux libre présente plusieurs avantages environnementaux selon ALIAE, et permet, toujours selon ALIAE, une réduction des émissions de dioxyde de carbone et de l'artificialisation des sols[37].

Les sections comprises entre la barrière de péage pleine voie de Deux-Chaises et de Cressanges (échangeur 32), de Toulon-sur-Allier (échangeur 30) à Dompierre-sur-Besbre-Ouest (échangeur 27) et de Dompierre-sur-Besbre-Est (échangeur 25) à Digoin (échangeur 23) sont concernées par le péage en flux libre. La liaison entre Cressanges et Toulon-sur-Allier et le contournement de Dompierre-sur-Besbre peuvent être empruntés gratuitement[38].

Bâtiment comprenant deux bornes pour régler le péage, à Molinet 
Bornes de paiement du péage en flux libre de Molinet.

L'usager dispose de plusieurs moyens pour régler le péage : soit par abonnement (badge de télépéage fixé dans le véhicule ou saisie de sa plaque d'immatriculation avec prélèvement mensuel), ou bien en réglant le péage sur le site Internet du concessionnaire ou sur les seize bornes de péage implantées à certaines sorties et aires de l'autoroute[37].

Un arrêté du autorise au concessionnaire une expérimentation de signalisation routière pour le système de péage à flux libre pour une durée de trois ans. Ces dispositifs dérogent aux instructions habituelles. La signalisation comprend[38] :

  • une variante du panneau D47a annonçant « l'entrée dans une section autoroutière à péage en flux-libre, dans la distance indiquée, afin de permettre à l'usager ne désirant pas s'engager sur cette section de changer de direction à la prochaine intersection » ; les panneaux portant la mention « section à péage en flux libre », suivie d'une indication de distance, sont implantés en amont de l'échangeur de Digoin en direction de Montluçon, en amont du péage de Deux-Chaises en direction de Mâcon, et à la fin des secteurs gratuits ;
  • un panneau B29 « Péage » et son panonceau M9z « flux libre » imposant à l'automobiliste de payer le péage, ainsi que la sortie de la section assurée par un panneau B49 ;
  • « l'indication des modalités de paiement dont il dispose » ;
  • « l'indication du délai dont il dispose pour régler son trajet » ;
  • « l'indication du jalonnement vers les bornes de paiement » ;
  • « l'indication des lieux de mise à disposition des bornes de paiement » ;
  • ainsi que des panneaux de signalisation temporaire de type KC1 rappelant que « le péage en flux libre est un péage sans barrière » et que les « usagers souhaitant payer le péage au moyen de l'abonnement de télépéage […] doivent fixer leur badge dans leur véhicule afin qu'il puisse être détecté ».

Ce système suscite la grogne des automobilistes du fait de son manque d'information et sa complexité[39],[40].

Carte 
Tracé de l'autoroute A79.

Sorties

modifier

Par continuité avec la numérotation des sorties de la route nationale 79, les sorties sont numérotées à partir de « 23 » (échangeur de Digoin) et non de « 1 »[41].

Dans cet article, les noms des sorties et les routes y débouchant proviennent de l'article 3.4 du décret de concession de 2020[28] (à l'exception de l'échangeur de Montbeugny qui a été déplacé depuis) et de l'arrêté du [38].

De Montmarault à Sazeret

modifier

Section concédée à APRR et payante.

De Sazeret à Digoin

modifier
L'autoroute franchissant la Loire depuis un pont routier à Digoin 
Début de l'autoroute à Digoin (au second plan, le viaduc de Digoin franchissant la Loire) en direction de Montluçon. Le viaduc marque la frontière entre la Saône-et-Loire (région Bourgogne-Franche-Comté) et l'Allier (région Auvergne-Rhône-Alpes).

Section concédée à ALIAE, payante et en flux libre (sauf entre Cressanges et Toulon-sur-Allier et contournement de Dompierre-sur-Besbre).

L'autoroute comprend une aire de service à Toulon-sur-Allier, deux haltes à Deux-Chaises et quatre aires de repos[42].

Aire de Cressanges

modifier

L'aire de Cressanges est accessible depuis la sortie 32, à la sortie sud du bourg du même nom. Mise en service le avec une capacité de 35 places pour les poids-lourds et de 17 places pour les véhicules[43], elle est réaménagée dans le cadre des travaux de l'autoroute.

Aire du Bourbonnais

modifier

L'aire du Bourbonnais est accessible par l'échangeur 30, débouchant sur la route nationale 7 par un carrefour giratoire.

L'aire est située au sud de la commune de Toulon-sur-Allier, sur le site de la ferme de Sannes. Il comprend un bâtiment du XIXe siècle de 400 m2, réhabilité en conservant l'aspect patrimonial du seul bâtiment maintenu — où la façade a été retravaillée — et les ouvertures en forme d'arche avec trois couleurs différentes pour les trois espaces (jaune pour la vente à emporter, terracotta pour la restauration et bleu canard pour la boutique)[44]. Ce bâtiment inclut une extension de 350 m2 ; l'objectif étant, selon ALIAE, « proposer une offre différente, disruptive, […] de couper avec le monde de l'autoroute et […] de faire oublier la route de la mort »[44].

Installé sur le site de la ferme de Sannes, à la sortie sud de la commune de Toulon-sur-Allier, le bâtiment de 400 m2, daté du XIXe siècle, est complété par une extension de 350 m2 qui abrite un point d'information, des commerces, un accès Wi-Fi et une boutique de produits locaux[45]. L'investissement représente un montant de 4 millions d'euros[46]. L'aire de service ouvre le même jour que l'autoroute, soit le [47] et comprend :

Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur l'aire du Bourbonnais.

Le chantier de l'autoroute, tout comme le recrutement pour l'aire de service, fait appel à des salariés en insertion[45] à raison de seize équivalents temps plein (ETP) et cinq pour la restauration[44].

Ce concept d'aire de service, testé par la société mère Eiffage, a vocation à être déployé sur d'autres aires des réseaux APRR et AREA[48].

Aire de Pierrefitte-sur-Loire

modifier

Ouvrages d'art

modifier
L'autoroute franchissant l'Allier 
Franchissement de l'Allier en direction de Mâcon.
  • Pont sur l'Allier, au point kilométrique 35,4, longueur 416 m, deux fois plus long que l'ancien pont pour permettre un meilleur écoulement de la rivière en pleine traversée de la réserve naturelle du Val d'Allier[49]. L'ancien pont est déconstruit début 2023[50].
  • Pont sur le Rio de Bessay[49].
  • Pont sur le canal de Roanne à Digoin, à Chassenard.
  • Viaduc de Digoin franchissant la Loire.

Sites remarquables

modifier

Notes et références

modifier
  1. Pierrefitte-sur-Loire, Coulanges, Liernolles, Monétay-sur-Loire et Saligny-sur-Roudon.
  2. Joël Giraud, secrétaire d'État auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales ; Laurence Vanceunebrock, députée (LREM) de la deuxième circonscription de l'Allier ; Claude Riboulet, président (UDI) du conseil départemental de l'Allier ; Didier Lindron, maire de Montmarault[32].
  3. Article 29 « Durée de la concession », alinéa 1 : « 29.1. - La concession de l'autoroute prend fin quarante-huit (48) ans après l'entrée en vigueur du contrat de concession[28]. »

Références

modifier
  1. Introduction, p. 4 (6 sur le PDF).
  2. Introduction, p. 5 (7 sur le PDF).
  3. Partie 1 « La RCEA : situation actuelle » / « La RCEA d'hier à aujourd'hui » / « La section A71-A6 : une mise à 2x2 voies déclarée d'utilité publique à partir de 1995 », p. 13 (15 sur le PDF).
  1. a b c d et e « 3. Observations recueillies, réponse du maître d'ouvrage et analyse de la commission » / « 3.2. Analyse des observations par thématique » / « 3.2.1. Le projet de mise à 2x2 voies, la concession autoroutière et les échangeurs et bretelles » / « 3.2.1.2. La réponse du maître d'ouvrage », p. 15-21.
  2. a et b « 3. Observations recueillies, réponse du maître d'ouvrage et analyse de la commission » / « 3.2. Analyse des observations par thématique » / « 3.2.1. Le projet de mise à 2x2 voies, la concession autoroutière et les échangeurs et bretelles » / « 3.2.1.2. Synthèse des observations du public », p. 13-15.
  3. a b c et d « 3. Observations recueillies, réponse du maître d'ouvrage et analyse de la commission » / « 3.2. Analyse des observations par thématique » / « 3.2.1. Le projet de mise à 2x2 voies, la concession autoroutière et les échangeurs et bretelles » / « 3.2.1.3. Commentaires de la commission d'enquête », p. 21-29.
  1. a b c et d « 1.7. Nature et caractéristiques du projet », p. 7-8.
  2. « 2.3. Modalités de l'enquête », p. 10-11.
  3. « 2.5. Visite des lieux », p. 12.
  4. « 3.1.2. Ordonnance no 2020-306 du et premières dispositions », p. 13-14.
  5. « 3.5. La réunion publique », p. 17.
  6. a b c d e et f « 4.3. Évolution du projet par rapport à la DUP et analyse des justifications du maître d'ouvrage », p. 20.
  • Autres sources :
  1. Elsa Charnay, « Le non à la concession roule en tête », La Montagne, Centre France, hors-série RCEA, la route de la honte,‎ , p. 8.
  2. Elsa Charnay, « Toutes les voix pour la quatre voies », La Montagne, Centre France, hors-série RCEA, la route de la honte,‎ , p. 9.
  3. Ministère de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, « Décision consécutive au débat public sur le projet d'accélération de la mise à 2x2 voies de la Route Centre Europe Atlantique entre Montmarault et Mâcon/Chalon sur Saône par mise en concession autoroutière (NOR : DEVT1117089S) » [PDF], (consulté le ).
  4. Ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie – Cabinet du Ministre délégué chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, « Frédéric CUVILLIER se déplace sur la route Centre-Europe Atlantique pour concrétiser les engagements du Gouvernement : réaménagement dans l’Allier et en Saône-et-Loire » [PDF], (consulté le ).
  5. a et b « Annexe 2 au décret no DEVT1638148D : Exposé des motifs et considérations justifiant le caractère d'utilité publique des travaux de mise à 2 × 2 voies de la Route Centre Europe Atlantique (RN 79), par recours à une concession autoroutière entre Montmarault (03) et Digoin (71), portant mise en compatibilité de documents d'urbanisme, et conférant le statut autoroutier à la RN 79 (RCEA) » [PDF], sur allier.gouv.fr (consulté le ).
  6. DREAL Auvergne, « Composition du comité de suivi de la RCEA dans l'Allier » [PDF], sur auvergne-rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
  7. a b c et d DREAL Auvergne, « Compte-rendu de réunion – RCEA – Comité de pilotage du 24 septembre 2013 » [PDF], sur auvergne-rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
  8. a b c et d DREAL Auvergne, « Compte-rendu de réunion – RCEA – Comité de pilotage du 20 décembre 2013 » [PDF], sur auvergne-rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
  9. a et b DREAL Auvergne, « Compte-rendu de réunion – RCEA – Comité de pilotage du 12 janvier 2015 » [PDF], sur auvergne-rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
  10. « RCEA : Enquête publique du 25 avril au 17 juin 2016 », sur auvergne-rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le ).
  11. Juliette Micheneau, « RCEA à 2x2 voies dans l'Allier : début de l'enquête publique », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  12. Préfecture de l'Allier - Direction de la réglementation des libertés publiques et des étrangers et Préfecture de Saône-et-Loire - Direction des libertés publiques et de l'environnement, « Arrêté interpréfectoral no 1011bis / 2016 en date du portant ouverture d'une enquête publique préalable à la déclaration d'utilité publique du projet de mise à 2 × 2 voies de la Route Centre Europe Atlantique (RN79) par recours à une concession autoroutière entre Montmarault (03) et Digoin (71), à la mise en compatibilité de documents d'urbanisme, et au classement de la RN79 (RCEA) dans la catégorie des autoroutes » [PDF], sur allier.gouv.fr, Préfecture de l'Allier, (consulté le ).
  13. « Enquête préalable à la déclaration d'utilité publique du projet de mise à 2x2 voies de la Route Centre Europe Atlantique (RN79) par recours à une concession autoroutière entre Montmarault (03) et Digoin (71), à la mise en compatibilité de documents d'urbanisme, et au classement de la RN79 (RCEA) dans la catégorie des autoroutes. Conclusions motivées de la commission d'enquête » [PDF], sur allier.gouv.fr, (consulté le ).
  14. « Enquête publique relative au projet de modification du décret portant création de la réserve naturelle nationale du val d'Allier dans le cadre de la 2 × 2 voies de la RCEA (Allier). Rapport d'enquête » [PDF], sur allier.gouv.fr, (consulté le ).
  15. « Enquête publique relative au projet de modification du décret portant création de la réserve naturelle nationale du val d'Allier dans le cadre de la 2 × 2 voies de la RCEA (Allier). Conclusions et avis motivé » [PDF], sur allier.gouv.fr, (consulté le ).
  16. « Décret no 2017-579 du déclarant d'utilité publique les travaux de mise à 2 × 2 voies de la route Centre Europe Atlantique (RN 79) entre Montmarault (Allier) et Digoin (Saône- et-Loire), conférant le statut autoroutier à cette section de la RN 79 et portant mise en compatibilité des documents d'urbanisme des communes de Besson, Chemilly, Dompierre- sur-Besbre, Molinet et Sazeret dans le département de l'Allier et de la commune de Digoin dans le département de Saône-et-Loire (NOR : DEVT1638148D) », sur Légifrance, Journal officiel de la République française no 0095, texte no 5, (consulté le ).
  17. a b et c « Désignation du concessionnaire pressenti unique pour la RCEA dans l'Allier », sur ecologie.gouv.fr, Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires – Ministère de la Transition énergétique, (consulté le ).
  18. Préfète de l'Allier, « Avis d'ouverture d'enquête publique parcellaire pour la réalisation des travaux de mise à 2 × 2 voies de la route Centre Europe Atlantique (RN 79) entre Sazeret (Allier) et Digoin (Saône-et-Loire) », sur allier.gouv.fr, Préfecture de l'Allier, (consulté le ).
  19. « Enquête parcellaire relative à la réalisation des travaux de mise à 2 × 2 voies de la Route Centre Europe Atlantique (RN 79) entre Sazeret (Allier) et Digoin (Saône-et-Loire). Rapport de la commission d'enquête » [PDF], sur allier.gouv.fr, (consulté le ).
  20. Préfet de l'Allier - Mission interministérielle de coordination - Suivi et études de dossiers départementaux, « Arrêté déclarant la cessibilité des parcelles nécessaires et emportant transfert de gestion de dépendances du domaine public dans le cadre des travaux de mise à 2 × 2 voies de la route Centre Europe Atlantique (RN 79) entre Sazeret (Allier) et Digoin (Saône-et-Loire) » [PDF], sur allier.gouv.fr, Préfecture de l'Allier, (consulté le ).
  21. « Décret no 2020-453 du portant dérogation au principe de suspension des délais pendant la période d'urgence sanitaire liée à l'épidémie de covid-19 (NOR : TREK2009561D) », Journal officiel de la République française, no 0098,‎ (lire en ligne, consulté le ) :

    « En application du second alinéa de l'article 9 de l'ordonnance du […], compte tenu des enjeux de protection des intérêts fondamentaux de la Nation, de sécurité, de protection de la santé […] et de préservation de l'environnement, reprennent leur cours, sept jours à compter de la publication du présent décret, les délais des procédures suivantes : […] 12° Pour le projet de mise à 2 × 2 voies de la Route Centre-Europe Atlantique (RN 79) entre Sazeret (03) et Digoin (71), la procédure d'enquête publique relative à la demande d'autorisation environnementale menée en application des articles L. 181-9 à L. 181-11 du code de l'environnement, présentée par la société ALIAE […]. »

    — Article 2, alinéa 12.

  22. « Avis d'enquête publique - Mise à 2 × 2 voies de circulation de la RN 79 (Route Centre Europe Atlantique) entre Sazeret (Allier) et Digoin (Saône-et-Loire) » [PDF], sur allier.gouv.fr, Préfecture de l'Allier, (consulté le ).
  23. Emmanuel Moreau (France Bleu Pays d'Auvergne), « L'enquête publique sur la RCEA débute en mode dématérialisé », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  24. « Chantier de la RCEA dans l'Allier : une réunion publique dématérialisée le 2 juin » Accès libre , La Montagne, (consulté le ).
  25. a et b « Décret no 2015-1044 du approuvant des avenants aux conventions passées entre l'Etat et la société des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR) et entre l'Etat et la société des Autoroutes Rhône-Alpes (AREA) pour la concession de la construction, de l'entretien et de l'exploitation d'autoroutes et aux cahiers des charges annexés à ces conventions (NOR : DEVT1513533D) », Journal officiel de la République française, no 0194, texte no 1,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. a et b Emmanuel Moreau, France Bleu Pays d'Auvergne, « Un petit bout de la RCEA repris par APRR ce mardi matin », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  27. Emmanuel Moreau (France Bleu Pays d'Auvergne), « Le concessionnaire de la RCEA enfin désigné: ce sera APRR », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  28. a b c et d « Décret no 2020-252 du approuvant la convention passée entre l'Etat et la société ALIAE pour la concession de la construction, de l'entretien et de l'exploitation de l'autoroute A79, ainsi que le cahier des charges annexé à cette convention (NOR : TRET1930225D) », sur Légifrance, Journal officiel de la République française no 0064, texte no 7, (consulté le ).
  29. a b et c Anne-Claire Huet, « RCEA : Eiffage et APRR désignés concessionnaires de la future autoroute A79 dans l'Allier », sur france3-regions.francetvinfo.fr, France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le ).
  30. Leïla Aberkane, « Montbeugny. Le maire bataille pour que l'échangeur qui permet au trafic de passer dans le bourg soit fermé : « Je ne veux plus des poids lourds » », La Montagne, Centre France, hors-série RCEA, la route de la honte,‎ , p. 28.
  31. France 3 Auvergne, « Montbeugny : l'installation d'un futur échangeur autoroutier inquiète la population », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  32. a et b S.B., « Allier : l'échangeur de Montmarault entre l'A71 et la RCEA ouvert à la circulation après trois ans de travaux », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le ).
  33. a b et c Lisa Guyenne, « La RCEA devient l'A79+, première autoroute avec péage "à flux libre" : comment ça marche ? », sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté, (consulté le ).
  34. a et b Ariane Bouhours, « Dans l'Allier, l'A79 sera mise en service officiellement ce vendredi 4 novembre » Accès libre , sur lamontagne.fr, La Montagne, (consulté le ).
  35. Ariane Bouhours (texte) et François-Xavier Gutton (photographies), « Dans l'Allier, l'A79 a été officiellement baptisée La Bourbonnaise par le ministre des Transports Clément Beaune » Accès libre , sur lamontagne.fr, La Montagne, (consulté le ).
  36. Quentin Marchal, « L'A79, première autoroute sans péage, victime de 180 000 impayés » Accès libre , sur lepoint.fr, (consulté le ).
  37. a b et c Jean-Yves Vif, « L'A79, première autoroute sans péage… physique » Accès libre , sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
  38. a b et c « Arrêté du 22 juillet 2022 relatif à l'expérimentation d'une signalisation routière relative au péage sans barrière dit « flux libre » sur l'autoroute A79 entre la barrière de péage en pleine voie de la commune de Deux-Chaises (Allier) et l'échangeur de Digoin (Saône-et-Loire) (NOR : IOMS2216367A) », Journal officiel de la République française, no 0176, texte 16,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. Yves Martin, « Autoroutes - Le péage à flux libre suscite la grogne des usagers » Accès libre , sur quechoisir.org, (consulté le ).
  40. Avis de consommateurs sur Aliae, sur trustpilot.com (consulté le ).
  41. Annexe 1 à la « décision du relative à l'approbation du schéma directeur de signalisation de l'autoroute A79 (RCEA), et la modification du schéma directeur de signalisation de la RN7 » [PDF], Bulletin Officiel de la Transition écologique et solidaire, de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, (consulté le ).
  42. « Quatre aires de repos et deux haltes simples sont aussi prévues sur l'A79 dans l'Allier » Accès payant , sur La Montagne, (consulté le ).
  43. Direction interdépartementale des Routes Centre-Est - Service régional d'exploitation de Moulins - District de Moulins, « Communiqué de presse : Mise en service de l'aire de repos de Cressanges (03) sur la RN 79 » [PDF], sur allier.gouv.fr, Ministère de la Transition écologique et solidaire, (consulté le ).
  44. a b c d e f et g Ariane Bouhours (texte) et François-Xavier Gutton (photographies), « Dans l'Allier, Eiffage teste un nouveau concept d'aire de services d'autoroute, destiné à être dupliqué » Accès payant , sur lamontagne.fr, La Montagne, (consulté le ).
  45. a b et c « Allier : Une aire d'autoroute inédite va ouvrir en novembre 2022 », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  46. Ariane Bouhours, « L'aire de services de l'A79 sera une porte d'entrée sur le département de l'Allier » Accès libre , sur La Montagne, (consulté le ).
  47. Emeric Enaud, « Premiers pas sur l'aire du Bourbonnais de l'A79, à Toulon-sur-Allier (Allier) » Accès libre , sur La Montagne, (consulté le ).
  48. Ariane Bouhours (texte) et Corentin Garault (photographies), « Le concept de l'aire de services de l'A79, dans l'Allier, sera dupliqué ailleurs » Accès payant , sur lamontagne.fr, La Montagne, (consulté le ).
  49. a et b Ariane Bouhours (texte) et Philippe Bigard (photographies), « L'A79 franchira la rivière Allier et la réserve naturelle à plusieurs reprises » Accès libre , La Montagne, (consulté le ).
  50. Ariane Bouhours, « Le dernier chantier de la transformation de la RCEA en autoroute A79, dans l'Allier » Accès payant , La Montagne, (consulté le ).

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier